Justice League (New 52)
+25
Shadows
corwin34
Oogie Boogie
Gory
Moon Knight
AAAAAq
ALIAS
dumb
osgiliat
Belziane
rachid
Brutal_X
Benjaaman
fred le mallrat
Tommy
Captain-Spidey
dokido-junior
cercopitheque
Bagooor
Watchful
Lanval
chris 2011
Trasher
Biggy
29 participants
- BagooorMembre de Stormwatch
- Messages : 1178
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Justice League (New 52)
Mer 20 Mai 2015 - 16:46
Encore un très gros volume !
Chapeau pour ça Urban Comics
Chapeau pour ça Urban Comics
- WatchfulMembre des Thunderbolts
- Messages : 3123
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: Justice League (New 52)
Mer 20 Mai 2015 - 20:28
Une saga très sympa. Et comme depuis le début de la série, très blockbuster. Il manque juste Ed Benes au dessin et ça en serait une de mes séries préférées.
- LanvalDefenseur
- Messages : 4652
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: Justice League (New 52)
Mar 19 Jan 2016 - 11:41
JUSTICE LEAGUE tome 9
Scénario : Geoff Johns - Dessins : Jay Fabok, David Finch, Francis Manapul
La bataille qui couvait depuis des années a enfin commencé : Darkseid contre l'Anti-Monitor ! Poursuivi à travers toutes les dimensions par cette entité cosmique, le tyran d'Apokolips dresse ses troupes les plus acharnées afin de le protéger de ses assauts. C'est une fois de plus à la Ligue de Justice de protéger la Terre de ce malfaisant extraterrestre, mais leurs enveloppes humaines suffiront-elles à affronter des Néo-Dieux ?
Contient : Justice League Vol. 7: Darkseid War Part 1 (#40-46, FREE COMIC BOOK DAY 2015: DC COMICS DIVERGENCE #1)
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Aventure / Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 17 juin 2016
Pagination : 208 pages
Prix : 19 EUR
- BagooorMembre de Stormwatch
- Messages : 1178
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Justice League (New 52)
Mer 20 Jan 2016 - 15:39
Je prendrais.
ça doit être la dernière série New52 que je lis avec plaisir
ça doit être la dernière série New52 que je lis avec plaisir
- snakes14Membre de Stormwatch
- Messages : 1037
Date d'inscription : 08/11/2013
Re: Justice League (New 52)
Jeu 25 Fév 2016 - 4:14
Hola les fans de DC, j'ai pu lire que la série Justice League est vraiment pas mal et qu'elle s'améliore au fur et à mesure des tomes, donc petite question : faut il lire les séries comme Aquaman ou Wonder woman ou bien Superman pour apprécier l'histoire de Justice League ou se suffit elle à elle même ?
Merci bien les jeunes
Merci bien les jeunes
- WatchfulMembre des Thunderbolts
- Messages : 3123
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: Justice League (New 52)
Jeu 25 Fév 2016 - 13:00
Elle se suffit à elle seule, et les histoires des personnages en solo n'ont rien à voir avec ça. De plus, cette saga est épique, titanesque et presque cosmique. Une claque à chaque issue, préparez à vous faire littéralement tabasser par l'auteur avec cet album ! Du jamais vu, et des directions qui ne font pas peur à Johns, ni à l'éditeur !
- fred le mallratAdmin-Man
- Messages : 29267
Date d'inscription : 17/10/2005
Age : 50
Localisation : Bruges
Re: Justice League (New 52)
Jeu 25 Fév 2016 - 14:15
La JL se suffit a elle même et n a même pas vraiment besoin des titres JL autres (JLA, JLD, JLU).
Bon par contre sur la qualité.. je suis plus réservé..
Ca se lit.. ca s ameliore par rapport au 1er arc (qui était quand meme un mauvais remake)... mais c est un peu comme pas mal de séries avengers... On s ennuie pas mais il manque quelque chose.. c est souvent long par rapport au contenu reel..
Une bonne série sans plus..
L arc amazo est même plutot mauvais.. apres on a pas commencé la Darseid War en VF.. je ne peux donc pas en parler.
Mais pour l'instant, de Johns sur une équipe.. je recommande plutot JSA (la série que panini avait commencée en Monster pas la série quelconque publiée dans DC Universe)
Bon par contre sur la qualité.. je suis plus réservé..
Ca se lit.. ca s ameliore par rapport au 1er arc (qui était quand meme un mauvais remake)... mais c est un peu comme pas mal de séries avengers... On s ennuie pas mais il manque quelque chose.. c est souvent long par rapport au contenu reel..
Une bonne série sans plus..
L arc amazo est même plutot mauvais.. apres on a pas commencé la Darseid War en VF.. je ne peux donc pas en parler.
Mais pour l'instant, de Johns sur une équipe.. je recommande plutot JSA (la série que panini avait commencée en Monster pas la série quelconque publiée dans DC Universe)
- WatchfulMembre des Thunderbolts
- Messages : 3123
Date d'inscription : 05/11/2011
Re: Justice League (New 52)
Lun 29 Fév 2016 - 0:17
Ah oui, je croyais que Snakes parlait de Darkseid War, mais oui, la série a ses hauts, ses bas. Mais le final est assez titanesque à plus d'un titre (double teaser)
Re: Justice League (New 52)
Mar 12 Avr 2016 - 16:10
Coucou le forum !
Je me permets de poster ici la dernier chronique que j'ai fait et qui en parle.
[url=Pour la lire c'est par là !][/url]
Bonne lecture
Je me permets de poster ici la dernier chronique que j'ai fait et qui en parle.
[url=Pour la lire c'est par là !][/url]
Bonne lecture
Re: Justice League (New 52)
Sam 16 Avr 2016 - 21:41
Bonjour
quelqu'un pourrait me dire ce qu'il y a de bien à lire sur cette Justice League svp ? de vraiment bien hein ::
quelqu'un pourrait me dire ce qu'il y a de bien à lire sur cette Justice League svp ? de vraiment bien hein ::
- Oogie BoogieModo-Man
- Messages : 4654
Date d'inscription : 10/06/2010
Re: Justice League (New 52)
Sam 16 Avr 2016 - 22:39
Heu... bin... comment dire ? :grrrr2012:ALIAS a écrit:Bonjour
quelqu'un pourrait me dire ce qu'il y a de bien à lire sur cette Justice League svp ? de vraiment bien hein ::
Dans le genre "vraiment bien ", y'a pas grand chose... voire même... rien en fait.
Bon franchement c'est pas archi-nul mais y'a vraiment rien de transcendant non plus.
Depuis tout à l'heure, je me torture l'esprit pour trouver un truc à te conseiller et y'a rien qui vient. :?
[size=85]... OMG ! Je suis constipé de la JLA !...[/size]
Re: Justice League (New 52)
Dim 17 Avr 2016 - 9:02
Bon Justice League j ou le les 40 épisodes ? Et la ce qui sort la JLA de Hitch je tente ?
(Mon rêve secret, un jour rencontrer Oogie par hasard dans une fête, a la plage, a un barbeuc, dans un avion, a la sortie de l école, quand je lui sauve la vie quand il traverse, en fait c'est un membre de ma famille...)
(Mon rêve secret, un jour rencontrer Oogie par hasard dans une fête, a la plage, a un barbeuc, dans un avion, a la sortie de l école, quand je lui sauve la vie quand il traverse, en fait c'est un membre de ma famille...)
- phebuscockerMembre des Thunderbolts
- Messages : 3741
Date d'inscription : 02/05/2014
Age : 41
Re: Justice League (New 52)
Ven 29 Avr 2016 - 14:58
Lanval a écrit:
JUSTICE LEAGUE tome 9
...
Contient : Justice League Vol. 7: Darkseid War Part 1 (#40-46, FREE COMIC BOOK DAY 2015: DC COMICS DIVERGENCE #1)
C'est ce qui est en cours de parution dans le Justice League Univers ?
Parce que dans le tome 1 je crois que c'était l'épisode #41 et là en juin le librairie ira jusqu'au #46 ?
J'ai du louper un truc :?
- BagooorMembre de Stormwatch
- Messages : 1178
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Justice League (New 52)
Lun 2 Mai 2016 - 14:11
Oui c'est bien ce qui est proposé dans Justice League Univers en ce moment.
Urban propose la publication librairie de certains séries kiosques avant la publication kiosque (Batman et Justice League en fait, voir Wonder Woman aussi maintenant)
Urban propose la publication librairie de certains séries kiosques avant la publication kiosque (Batman et Justice League en fait, voir Wonder Woman aussi maintenant)
- phebuscockerMembre des Thunderbolts
- Messages : 3741
Date d'inscription : 02/05/2014
Age : 41
Re: Justice League (New 52)
Lun 2 Mai 2016 - 14:42
Bagooor a écrit:Oui c'est bien ce qui est proposé dans Justice League Univers en ce moment.
Urban propose la publication librairie de certains séries kiosques avant la publication kiosque (Batman et Justice League en fait, voir Wonder Woman aussi maintenant)
Vraiment ? Je trouve ça étonnant mais tant mieux c'est la seule série que j'ai apprécié dans le kiosque alors je vais pouvoir directement prendre le librairie
- fred le mallratAdmin-Man
- Messages : 29267
Date d'inscription : 17/10/2005
Age : 50
Localisation : Bruges
Re: Justice League (New 52)
Lun 2 Mai 2016 - 15:16
ils avaient déjà fait cela au tout début avec Batman et JL.. l album librairie sortant au tout début de la publication en kiosque.
Ca avait changé ensuite.
Ca avait changé ensuite.
- BenjaamanLegionnaire
- Messages : 6664
Date d'inscription : 24/01/2012
Re: Justice League (New 52)
Mar 3 Mai 2016 - 12:17
J'avais laché la série et j'ai envie de lire juste cette event avant le REBIRTH
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: Justice League (New 52)
Mer 11 Mai 2016 - 11:01
Tome 5 lu.
Difficile de se lancer dans ce cinquième tome après le fiasco du quatrième. Certes, il portait en son sommaire les premiers épisodes du titre Justice League of America, qui s’avéra au final un véritable four, mais quand même. Il faut laisser le temps au temps de faire son œuvre, avant d’y retourner. D’autant que ce cinquième tome nous propose Trinity War, dont je n’ai pas spécialement de formidables souvenirs de ma lecture en kiosque…
Lorsque la mystérieuse Pandora recouvre sa boîte ancestrale renfermant les sept péchés capitaux, son premier geste est de la faire ouvrir par Superman. Mais cet acte fatidique va entraîner une lutte sans merci entre les trois Ligues de Justice, d’Amérique et des Ténèbres pour récupérer ce précieux artefact.
(Contient les épisodes Justice League #18 à 23, Justice League of America #6 et 7, Justice League Dark #22 et 23, Trinity of Sin : Pandora #1 et Trinity of Sin : Phantom Stranger #1)
Trinity War c’est un peu l’arlésienne des New52, DC Comics nous l’a teasé pendant longtemps, autant dire que lorsqu’elle arrive, les fans attendaient quelque chose d’énorme. Ce à quoi nous n’avons pas eu le droit en quasiment vingt chapitres pour le titre phare et porteur.
Après les récents événements ayant frappés la Justice League, ses membres comprennent, enfin, qu’ils doivent s’ouvrir à de nouveaux membres. S’ils sont nombreux à être conviés, Black Canary, Blue Devil, Nightwing, Vixen ou encore Zatanna, entre autres, seulement trois accèdent au grand sésame. Atom (version femme), Element Woman et Firestorm sont choisis par la Justice League. Mais soudain, Platine s’emballe et attaque tout le monde, les ordinateurs de la base sont piratés tandis qu’Alfred et Jason Todd sont attaqué dans la batcave par un mystérieux individu connaissant parfaitement les lieux. La Justice League est en alerte maximale.
C’est à ce moment là que Pandora, la mystérieuse femme à la capuche rouge, que l’on voyait partout dans les différents numéros #1 des New52, décide enfin de se dévoiler. Responsable de la libération des Sept Péchés Capitaux sur Terre, elle a été à l’aube des temps, en compagnie de Judas et d’un autre homme, soumis à une punition éternelle. Elle erre depuis les temps anciens sur Terre, obligée de regarder les méfaits dont elle est responsable. Mais de nos jours, elle réussit, enfin, à remettre la main sur la fameuse boîte. Bien décidée à réparer sa faute, elle tente de donner la boîte à Superman, malheureusement, l’interaction de l’objet et du héros ne va pas bien se dérouler du tout.
C’est en quelque sorte le point de départ du chaos ambiant qui va affecter les trois Ligues. Au Kahndak pour disperser les cendres de Black Adam, Shazam va être le responsable de l’arrivée de la Justice League, venue lui demander de sortir des frontières du pays, et de la Justice League of America, bien décidée à en découdre avec l’équipe de Superman, Batman et consort. Malheureusement, un drame va se produire autour de Superman. Les groupes volent alors en éclat. Superman est arrêté, Batman tient à disculper son ami avec la science, tandis que Wonder Woman veut sauver son homme en mettant la main sur la boîte de Pandore, qu’elle juge responsable du mal-être du héros.
Avec l’arrivée de la magie dans l’équation, il est assez simple pour Wonder Woman de faire appel à la Ligue de Constantine. La tension ne cessant de monter crescendo, on est prêt, lorsque tout ce petit monde se retrouve pour la bataille dantesque tant attendue ! Et… je l’attends encore, alors qu’on nous monte en pression façon cocotte minute, tout le château de cartes s’écroule en palabres et autres bla bla.
Dès lors, on comprend, avec les différentes révélations qui nous sont faîtes, que cette Trinity War n’est qu’une simple petite esbroufe entre héros et qu’elle ne sert au final qu’à lancer Forever Evil…
Et ce n’est pas les quelques rebondissements et la révélation finale qui change vraiment la vision que l’on peut avoir de cette fausse guerre des Ligues. Certes, la surprise est de taille et promet de belles et bonnes choses, mais il n’empêche que DC Comics nous a quand même bien embobiné pour nous vendre sa soupe.
Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec plus de dix artistes crédités. Si nous avons le droit à du bon, du très bon avec Ivan Reis ou Mikel Janin, le reste n’est pas forcément à la hauteur, et surtout les styles dénotent trop les uns des autres.
Bref, pas une mauvaise histoire, mais encore une fois on se retrouve avec une énorme saga mainstream et tape-à-l’œil, où, au final, il ne se passe, concrètement, pas grand-chose. Trinity War nous a été survendu de façon un brin mensongère et alors que la pression ne cesse de croitre on se retrouve le bec dans l’eau, assez déçu.
Difficile de se lancer dans ce cinquième tome après le fiasco du quatrième. Certes, il portait en son sommaire les premiers épisodes du titre Justice League of America, qui s’avéra au final un véritable four, mais quand même. Il faut laisser le temps au temps de faire son œuvre, avant d’y retourner. D’autant que ce cinquième tome nous propose Trinity War, dont je n’ai pas spécialement de formidables souvenirs de ma lecture en kiosque…
Lorsque la mystérieuse Pandora recouvre sa boîte ancestrale renfermant les sept péchés capitaux, son premier geste est de la faire ouvrir par Superman. Mais cet acte fatidique va entraîner une lutte sans merci entre les trois Ligues de Justice, d’Amérique et des Ténèbres pour récupérer ce précieux artefact.
(Contient les épisodes Justice League #18 à 23, Justice League of America #6 et 7, Justice League Dark #22 et 23, Trinity of Sin : Pandora #1 et Trinity of Sin : Phantom Stranger #1)
Trinity War c’est un peu l’arlésienne des New52, DC Comics nous l’a teasé pendant longtemps, autant dire que lorsqu’elle arrive, les fans attendaient quelque chose d’énorme. Ce à quoi nous n’avons pas eu le droit en quasiment vingt chapitres pour le titre phare et porteur.
Après les récents événements ayant frappés la Justice League, ses membres comprennent, enfin, qu’ils doivent s’ouvrir à de nouveaux membres. S’ils sont nombreux à être conviés, Black Canary, Blue Devil, Nightwing, Vixen ou encore Zatanna, entre autres, seulement trois accèdent au grand sésame. Atom (version femme), Element Woman et Firestorm sont choisis par la Justice League. Mais soudain, Platine s’emballe et attaque tout le monde, les ordinateurs de la base sont piratés tandis qu’Alfred et Jason Todd sont attaqué dans la batcave par un mystérieux individu connaissant parfaitement les lieux. La Justice League est en alerte maximale.
C’est à ce moment là que Pandora, la mystérieuse femme à la capuche rouge, que l’on voyait partout dans les différents numéros #1 des New52, décide enfin de se dévoiler. Responsable de la libération des Sept Péchés Capitaux sur Terre, elle a été à l’aube des temps, en compagnie de Judas et d’un autre homme, soumis à une punition éternelle. Elle erre depuis les temps anciens sur Terre, obligée de regarder les méfaits dont elle est responsable. Mais de nos jours, elle réussit, enfin, à remettre la main sur la fameuse boîte. Bien décidée à réparer sa faute, elle tente de donner la boîte à Superman, malheureusement, l’interaction de l’objet et du héros ne va pas bien se dérouler du tout.
C’est en quelque sorte le point de départ du chaos ambiant qui va affecter les trois Ligues. Au Kahndak pour disperser les cendres de Black Adam, Shazam va être le responsable de l’arrivée de la Justice League, venue lui demander de sortir des frontières du pays, et de la Justice League of America, bien décidée à en découdre avec l’équipe de Superman, Batman et consort. Malheureusement, un drame va se produire autour de Superman. Les groupes volent alors en éclat. Superman est arrêté, Batman tient à disculper son ami avec la science, tandis que Wonder Woman veut sauver son homme en mettant la main sur la boîte de Pandore, qu’elle juge responsable du mal-être du héros.
Avec l’arrivée de la magie dans l’équation, il est assez simple pour Wonder Woman de faire appel à la Ligue de Constantine. La tension ne cessant de monter crescendo, on est prêt, lorsque tout ce petit monde se retrouve pour la bataille dantesque tant attendue ! Et… je l’attends encore, alors qu’on nous monte en pression façon cocotte minute, tout le château de cartes s’écroule en palabres et autres bla bla.
Dès lors, on comprend, avec les différentes révélations qui nous sont faîtes, que cette Trinity War n’est qu’une simple petite esbroufe entre héros et qu’elle ne sert au final qu’à lancer Forever Evil…
Et ce n’est pas les quelques rebondissements et la révélation finale qui change vraiment la vision que l’on peut avoir de cette fausse guerre des Ligues. Certes, la surprise est de taille et promet de belles et bonnes choses, mais il n’empêche que DC Comics nous a quand même bien embobiné pour nous vendre sa soupe.
Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec plus de dix artistes crédités. Si nous avons le droit à du bon, du très bon avec Ivan Reis ou Mikel Janin, le reste n’est pas forcément à la hauteur, et surtout les styles dénotent trop les uns des autres.
Bref, pas une mauvaise histoire, mais encore une fois on se retrouve avec une énorme saga mainstream et tape-à-l’œil, où, au final, il ne se passe, concrètement, pas grand-chose. Trinity War nous a été survendu de façon un brin mensongère et alors que la pression ne cesse de croitre on se retrouve le bec dans l’eau, assez déçu.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: Justice League (New 52)
Mer 18 Mai 2016 - 13:45
Tome 6 lu.
La pression sur Forever Evil, la saga qui commence dans ce sixième tome de Justice League, est assez énorme. DC Comics avait tellement fait monter la sauce avec sa Trinity War, pour n’accoucher que d’un sous-event, trop mainstream et au final assez vide, devant lancer Forever Evil, que j’attendais énormément de ce Règne du Mal !
La Ligue de Justice a disparu, vaincue par un mystérieux Syndicat du Crime débarqué d'une autre dimension. Ce dernier revendique désormais le contrôle de la Terre et intime l'ordre aux super-vilains de se rassembler sous leur bannière. Le dernier espoir d'un monde en déroute ? Lex Luthor !
(Contient : Forever Evil 1-4, Justice League 24-25, Justice League 23.4 : Secret Society, Justice League of America 7.4: Black Adam)
La boîte de Pandore n’avait donc rien de mythologique, du moins pas celle pour laquelle les trios Leagues se sont foutus sur la tronche. Il ne s’agit au final que d’un moyen de transport, permettant au Syndicat du Crime de faire une arrivée fracassante sur notre monde, alors que le leur est sur le point de disparaître.
Et alors qu’ils se retrouvent aux ruines de l’ancienne base de la Justice League, devant, sans doute, tous les méchants de l’univers DC, ils brandissent la cape déchirée de Superman, le lasso de Wonder Woman ou encore le trident d’Aquaman ! La Justice League n’est plus ! La plupart des héros sont morts ! Et pour les rares survivants, cela est peut-être encore pire, surtout lorsqu’ils découvrent Nightwing, captif, voir son identité secrète révélée aux yeux de tous ! Des heures sombres s’annoncent pour la Terre.
Le Syndicat du Crime, composé d’Ultraman (sorte de Superman inversé), Owlman (Batman de la Terre-3 qui est en fait Thomas Wayne Jr), Superwoman (mélange de Lois Lane et Wonder Woman), Johnny Quick (vilain Flash), Atomica (quelle traitresse celle-là), Power Ring (un Green Lantern peureux et obéissant à son anneau), Deathstorm (Firestorm malfaisant) et Grid (un virus s’étant débarrasser de la « chair » de Cyborg), ont décidé de contrôler notre monde par la peur et la terreur, privilégiant le fort par rapport au faible. C’est ainsi que cela se passait sur leur Terre, la force, la violence étaient les maîtres mots, mais n extraterrestre a eut raison d’eux et s’est débarrassé de leur monde. C’est ainsi qu’ils débarquent chez nous, bien décidé à remodeler notre Terre à leur convenance ! Ultraman commençant par déplacer la lune pour masquer le soleil ! C’est en effet la kryptonite qui lui procure sa force ! Si les vilains de l’univers DC veulent survivre tranquillement, ils doivent provoquer le chaos et la désolation partout sur Terre. Facile à deviner que la grande majorité se rassemble derrière cette idée, et devant la peur de se faire désintégrer.
Ce premier tome dédié à Forever Evil est donc centré sur le Syndicat du Crime et les vilains de l’univers DC, qui s’en donnent à cœur joie pour semer la destruction, mais pas tous, ce n’est qu’une majorité qui accepte l’offre d’Ultraman et consorts. Les Lascars, par exemple, Captain Cold en tête, refusent de mettre à sac leur ville juste pour le plaisir de faire le mal. Il n’en faut pas plus pour qu’ils ne deviennent la cible de Deathstorm et Power Ring. Cold va être séparé des autres, et rejoindre un groupe se formant pour repousser le Syndicat du Crime, avec Black Adam, Black Manta et Lex Luthor !
Pendant ce temps, Batman et Catwoman, ayant réussi à échapper à la mort, tentent le tout pour le tout pour sauver Victor, dénué de toutes pièces métalliques.
Forever Evil est donc une nouvelle saga épique et mainstream, nous faisant plonger dans un monde sombre, noir et semblant sans espoir. Les héros sont morts, les rares survivants pourchassés, les méchants règnent sur le monde. Il y a énormément d’action et une foule de personnages. Malheureusement, l’action prédomine tellement, qu’il n’y a pas ou peu de développement sur tout ce petit monde. Et nous avons le droit a quelques flashbacks ou renseignements sur les membres du Syndicat du Crime au travers de tie-in, ici Owlman et Ultraman.
Si c’est plutôt intéressant et surtout annonciateur d’un tome deux épique, ce premier volume garde un goût introductif un peu trop prononcé, et on a l’impression de voir des personnages défiler les uns après les autres. La lumière n’est pas assez mise sur ces nouveaux ennemis, pourtant ce que l’on nous laisse voir semble prometteur. Un second tome très attendu donc.
Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec le peu inspiré et peu en forme David Finch. Ses personnages se ressemblant tous avec leurs grands yeux vides d’émotion et toujours dans la surenchère au niveau des corps. Et dire que c’est lui qui signe la série principale. Du très bon avec Ivan Reis, de l’inspiré avec Doug Mahnke et de génial avec Szymon Kudranski, heureusement, donc, que nous avons des tie-in dans ce tome pour relever le niveau graphique.
Bref, ce premier tome dédié à Forever Evil n’est pas mauvais, mais il sert surtout d’introduction. On comprend clairement que c’est dans le suivant que le cœur du truc va se trouver. Le gros souci étant le nombre de personnages et l’absence de travail sur eux à cause d’un trop plein d’action. Des dessinateurs inégaux. Et l’on se retrouve avec un tome moyen, mettant l’eau à la bouche, ce qui est mauvais signe, c’est un peu ce que DC fait avec le titre Justice League depuis les New52, sans jamais concrétiser.
La pression sur Forever Evil, la saga qui commence dans ce sixième tome de Justice League, est assez énorme. DC Comics avait tellement fait monter la sauce avec sa Trinity War, pour n’accoucher que d’un sous-event, trop mainstream et au final assez vide, devant lancer Forever Evil, que j’attendais énormément de ce Règne du Mal !
La Ligue de Justice a disparu, vaincue par un mystérieux Syndicat du Crime débarqué d'une autre dimension. Ce dernier revendique désormais le contrôle de la Terre et intime l'ordre aux super-vilains de se rassembler sous leur bannière. Le dernier espoir d'un monde en déroute ? Lex Luthor !
(Contient : Forever Evil 1-4, Justice League 24-25, Justice League 23.4 : Secret Society, Justice League of America 7.4: Black Adam)
La boîte de Pandore n’avait donc rien de mythologique, du moins pas celle pour laquelle les trios Leagues se sont foutus sur la tronche. Il ne s’agit au final que d’un moyen de transport, permettant au Syndicat du Crime de faire une arrivée fracassante sur notre monde, alors que le leur est sur le point de disparaître.
Et alors qu’ils se retrouvent aux ruines de l’ancienne base de la Justice League, devant, sans doute, tous les méchants de l’univers DC, ils brandissent la cape déchirée de Superman, le lasso de Wonder Woman ou encore le trident d’Aquaman ! La Justice League n’est plus ! La plupart des héros sont morts ! Et pour les rares survivants, cela est peut-être encore pire, surtout lorsqu’ils découvrent Nightwing, captif, voir son identité secrète révélée aux yeux de tous ! Des heures sombres s’annoncent pour la Terre.
Le Syndicat du Crime, composé d’Ultraman (sorte de Superman inversé), Owlman (Batman de la Terre-3 qui est en fait Thomas Wayne Jr), Superwoman (mélange de Lois Lane et Wonder Woman), Johnny Quick (vilain Flash), Atomica (quelle traitresse celle-là), Power Ring (un Green Lantern peureux et obéissant à son anneau), Deathstorm (Firestorm malfaisant) et Grid (un virus s’étant débarrasser de la « chair » de Cyborg), ont décidé de contrôler notre monde par la peur et la terreur, privilégiant le fort par rapport au faible. C’est ainsi que cela se passait sur leur Terre, la force, la violence étaient les maîtres mots, mais n extraterrestre a eut raison d’eux et s’est débarrassé de leur monde. C’est ainsi qu’ils débarquent chez nous, bien décidé à remodeler notre Terre à leur convenance ! Ultraman commençant par déplacer la lune pour masquer le soleil ! C’est en effet la kryptonite qui lui procure sa force ! Si les vilains de l’univers DC veulent survivre tranquillement, ils doivent provoquer le chaos et la désolation partout sur Terre. Facile à deviner que la grande majorité se rassemble derrière cette idée, et devant la peur de se faire désintégrer.
Ce premier tome dédié à Forever Evil est donc centré sur le Syndicat du Crime et les vilains de l’univers DC, qui s’en donnent à cœur joie pour semer la destruction, mais pas tous, ce n’est qu’une majorité qui accepte l’offre d’Ultraman et consorts. Les Lascars, par exemple, Captain Cold en tête, refusent de mettre à sac leur ville juste pour le plaisir de faire le mal. Il n’en faut pas plus pour qu’ils ne deviennent la cible de Deathstorm et Power Ring. Cold va être séparé des autres, et rejoindre un groupe se formant pour repousser le Syndicat du Crime, avec Black Adam, Black Manta et Lex Luthor !
Pendant ce temps, Batman et Catwoman, ayant réussi à échapper à la mort, tentent le tout pour le tout pour sauver Victor, dénué de toutes pièces métalliques.
Forever Evil est donc une nouvelle saga épique et mainstream, nous faisant plonger dans un monde sombre, noir et semblant sans espoir. Les héros sont morts, les rares survivants pourchassés, les méchants règnent sur le monde. Il y a énormément d’action et une foule de personnages. Malheureusement, l’action prédomine tellement, qu’il n’y a pas ou peu de développement sur tout ce petit monde. Et nous avons le droit a quelques flashbacks ou renseignements sur les membres du Syndicat du Crime au travers de tie-in, ici Owlman et Ultraman.
Si c’est plutôt intéressant et surtout annonciateur d’un tome deux épique, ce premier volume garde un goût introductif un peu trop prononcé, et on a l’impression de voir des personnages défiler les uns après les autres. La lumière n’est pas assez mise sur ces nouveaux ennemis, pourtant ce que l’on nous laisse voir semble prometteur. Un second tome très attendu donc.
Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec le peu inspiré et peu en forme David Finch. Ses personnages se ressemblant tous avec leurs grands yeux vides d’émotion et toujours dans la surenchère au niveau des corps. Et dire que c’est lui qui signe la série principale. Du très bon avec Ivan Reis, de l’inspiré avec Doug Mahnke et de génial avec Szymon Kudranski, heureusement, donc, que nous avons des tie-in dans ce tome pour relever le niveau graphique.
Bref, ce premier tome dédié à Forever Evil n’est pas mauvais, mais il sert surtout d’introduction. On comprend clairement que c’est dans le suivant que le cœur du truc va se trouver. Le gros souci étant le nombre de personnages et l’absence de travail sur eux à cause d’un trop plein d’action. Des dessinateurs inégaux. Et l’on se retrouve avec un tome moyen, mettant l’eau à la bouche, ce qui est mauvais signe, c’est un peu ce que DC fait avec le titre Justice League depuis les New52, sans jamais concrétiser.
- SkratschEnvahisseur
- Messages : 754
Date d'inscription : 04/02/2014
Re: Justice League (New 52)
Mer 18 Mai 2016 - 15:06
Biggy a écrit:Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec le peu inspiré et peu en forme David Finch.
ça lui arrive d'être en forme ?
- LanvalDefenseur
- Messages : 4652
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: Justice League (New 52)
Mer 18 Mai 2016 - 16:35
JUSTICE LEAGUE tome 10
Johns Geoff
Les membres de la Ligue de Justice accèdent aux rangs de Dieux cosmiques, suite à l'affrontement entre l'Anti-Monitor et Darkseid : désormais, ils doivent se réadapter à leur environnement et à leurs nouveaux pouvoirs sans perdre pour autant ce qui fit leur humanité ! Alors que le Syndicat du Crime fait sa réapparition, la Terre pourra-t-elle survivre à cette nouvelle crise ?
(contient : Justice League #45-50 + Justice League Darkseid War Special #1)
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Aventure / Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 21 octobre 2016
Prix : 17.5 EUR
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: Justice League (New 52)
Mer 18 Mai 2016 - 19:44
Skratsch a écrit:Biggy a écrit:Graphiquement, il y en a pour tous les goûts avec le peu inspiré et peu en forme David Finch.
ça lui arrive d'être en forme ?
Pas depuis un moment...
- fred le mallratAdmin-Man
- Messages : 29267
Date d'inscription : 17/10/2005
Age : 50
Localisation : Bruges
Re: Justice League (New 52)
Mer 7 Sep 2016 - 21:10
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: Justice League (New 52)
Ven 9 Sep 2016 - 11:09
Tome 7 lu.
Voici donc enfin, le second tome du « Règne du Mal », la saga mainstream de Justice League qui a vu les méchants, et surtout le Syndicat du Crime prendre le pouvoir et le contrôle de la Terre, sans que nos héros ne puissent y faire quoique ce soit. Le tome précédent servait principalement d’introduction, de mise en bouche, c’est vraiment avec ce septième tome de Justice League que les choses sérieuses commencent.
Le règne du Syndicat du Crime continue de plus belle, alors que Lex Luthor et ses nouveaux alliés, Black Manta, Black Adam, Captain Cold, Sinestro et Bizarro mènent la résistance. Mais pourront-ils mettre de côté leurs différends suffisamment longtemps pour libérer la planète des forces du mal ?
(Contient les épisodes Forever Evil #5 à 7 et Justice League #26 à 29)
C’est de façon expéditive, et ne souffrant aucune opposition, qu’Ultraman, Owlman, Johnny Quick, Atomica, Superwoman, Power Ring, Deathstorm, et Grid ont pris le contrôle de la Terre, allant jusqu’à déplacer la Lune pour plonger la Terre dans une nuit perpétuelle ! Le chaos et la terreur règnent sur Terre, la Société Secrète des Super Vilains s’en donnant à cœur joie, pillant, saccageant et tuant sans n’avoir à craindre. Mais que fais la Justice League ? Elle a disparu dès l’arrivée du Syndicat du Crime, prisonnière de la matrice Firestorm !
La situation semble désespérée, et ce n’est pas Cyborg, dépourvu de toutes ses pièces cybernétiques, ou encore Batman, obnubilé par la révélation au monde entier de la double identité de Dick Grayson, qui pourront y faire grand-chose. Et pourtant, un petit éclairci se fait jour, des personnages se rassemblent, pour contrer Ultraman et ses partenaires, autour de Lex Luthor ! Non seulement les vilains dominent le monde, mais il semblerait que ce soient d’autres vilains qui ne nous sauve.
De son côté, Cyborg se prépare à version 2.0 et va chercher de l’aide auprès des Metal Men, seuls aptes à ne pas se faire détecter par Grid. Et c’est une vraie bouffée de fraicheur, pour les épisodes de Justice League, de voir débarquer ses personnages hauts en couleurs. D’autant plus pour un lecteur comme moi, vierge de toutes lectures sur ce groupe farfelu. Après un court flashback, ils sont essentiels dans la mise hors-service de Grid et donc de la chute de la première muraille de protection du Syndicat du Crime.
L’alliance Batman/Lex Luthor peut alors tenter de pénétrer l’ancienne base de la Justice League, pour libérer Dick Grayson et mettre un terme aux agissements du Syndicat du crime, qui voit ses rangs diminuer fortement (Johnny Quick, ou encore Power Ring qui croise Sinestro…) et qui semblent obnubiler par la menace ayant détruit leur monde, qui risque de les avoir suivi…
Tandis que Captain Cold libère le mystérieux prisonnier du Syndicat, libérant une menace encore plus grande sur notre monde, Lex Luthor décide de tuer Dick Grayson pour sauver la Terre !…
Cette seconde partie de Forever Evil ne décélère pas. Geoff Johns ne cesse d’intensifier le rythme. Et si nous avions déjà peu de traitement en profondeur des personnages, c’est encore davantage le cas ici. Le développement des membres du Syndicat est encore davantage expédié dans cette deuxième partie. Le scénario se contente de rebondissements à la chaine, de combats et de morts. C’est assez rageant car on a même l’impression que le final est expédié tant les choses vont vite.
On comprend surtout, au final, que toute cette intrigue, en plus de se vouloir un énorme divertissement mainstream qui nous en met plein les yeux, est surtout un énorme tremplin pour un personnage : Lex Luthor !
Graphiquement, on oscille entre l’affreux David Finch et le génial Ivan Reis. Que dire de plus ? Plus le temps passe et plus David Finch nous offre des dessins très en-deçà de ce qu’il a pu nous proposer par le passer. C’est approximatif, les visages ne sont vraiment pas beaux, sans la moindre expression. Ivan Reis lui, suppléé ensuite par Doug Mahnke, est toujours au top de sa forme.
Bref, Forever Evil n’est pas une mauvaise saga. C’est très tape-à-l’œil, très mainstream. Au final, l’intrigue peut paraître un peu vide, tant ce sont les combats et l’action qui prédominent sur tout le reste. Les retombées ne sont pas forcément à la hauteur des événements qui se sont déroulés, il manque en fait, tout simplement, un peu de développement pour en faire une très bonne histoire.
Voici donc enfin, le second tome du « Règne du Mal », la saga mainstream de Justice League qui a vu les méchants, et surtout le Syndicat du Crime prendre le pouvoir et le contrôle de la Terre, sans que nos héros ne puissent y faire quoique ce soit. Le tome précédent servait principalement d’introduction, de mise en bouche, c’est vraiment avec ce septième tome de Justice League que les choses sérieuses commencent.
Le règne du Syndicat du Crime continue de plus belle, alors que Lex Luthor et ses nouveaux alliés, Black Manta, Black Adam, Captain Cold, Sinestro et Bizarro mènent la résistance. Mais pourront-ils mettre de côté leurs différends suffisamment longtemps pour libérer la planète des forces du mal ?
(Contient les épisodes Forever Evil #5 à 7 et Justice League #26 à 29)
C’est de façon expéditive, et ne souffrant aucune opposition, qu’Ultraman, Owlman, Johnny Quick, Atomica, Superwoman, Power Ring, Deathstorm, et Grid ont pris le contrôle de la Terre, allant jusqu’à déplacer la Lune pour plonger la Terre dans une nuit perpétuelle ! Le chaos et la terreur règnent sur Terre, la Société Secrète des Super Vilains s’en donnant à cœur joie, pillant, saccageant et tuant sans n’avoir à craindre. Mais que fais la Justice League ? Elle a disparu dès l’arrivée du Syndicat du Crime, prisonnière de la matrice Firestorm !
La situation semble désespérée, et ce n’est pas Cyborg, dépourvu de toutes ses pièces cybernétiques, ou encore Batman, obnubilé par la révélation au monde entier de la double identité de Dick Grayson, qui pourront y faire grand-chose. Et pourtant, un petit éclairci se fait jour, des personnages se rassemblent, pour contrer Ultraman et ses partenaires, autour de Lex Luthor ! Non seulement les vilains dominent le monde, mais il semblerait que ce soient d’autres vilains qui ne nous sauve.
De son côté, Cyborg se prépare à version 2.0 et va chercher de l’aide auprès des Metal Men, seuls aptes à ne pas se faire détecter par Grid. Et c’est une vraie bouffée de fraicheur, pour les épisodes de Justice League, de voir débarquer ses personnages hauts en couleurs. D’autant plus pour un lecteur comme moi, vierge de toutes lectures sur ce groupe farfelu. Après un court flashback, ils sont essentiels dans la mise hors-service de Grid et donc de la chute de la première muraille de protection du Syndicat du Crime.
L’alliance Batman/Lex Luthor peut alors tenter de pénétrer l’ancienne base de la Justice League, pour libérer Dick Grayson et mettre un terme aux agissements du Syndicat du crime, qui voit ses rangs diminuer fortement (Johnny Quick, ou encore Power Ring qui croise Sinestro…) et qui semblent obnubiler par la menace ayant détruit leur monde, qui risque de les avoir suivi…
Tandis que Captain Cold libère le mystérieux prisonnier du Syndicat, libérant une menace encore plus grande sur notre monde, Lex Luthor décide de tuer Dick Grayson pour sauver la Terre !…
Cette seconde partie de Forever Evil ne décélère pas. Geoff Johns ne cesse d’intensifier le rythme. Et si nous avions déjà peu de traitement en profondeur des personnages, c’est encore davantage le cas ici. Le développement des membres du Syndicat est encore davantage expédié dans cette deuxième partie. Le scénario se contente de rebondissements à la chaine, de combats et de morts. C’est assez rageant car on a même l’impression que le final est expédié tant les choses vont vite.
On comprend surtout, au final, que toute cette intrigue, en plus de se vouloir un énorme divertissement mainstream qui nous en met plein les yeux, est surtout un énorme tremplin pour un personnage : Lex Luthor !
Graphiquement, on oscille entre l’affreux David Finch et le génial Ivan Reis. Que dire de plus ? Plus le temps passe et plus David Finch nous offre des dessins très en-deçà de ce qu’il a pu nous proposer par le passer. C’est approximatif, les visages ne sont vraiment pas beaux, sans la moindre expression. Ivan Reis lui, suppléé ensuite par Doug Mahnke, est toujours au top de sa forme.
Bref, Forever Evil n’est pas une mauvaise saga. C’est très tape-à-l’œil, très mainstream. Au final, l’intrigue peut paraître un peu vide, tant ce sont les combats et l’action qui prédominent sur tout le reste. Les retombées ne sont pas forcément à la hauteur des événements qui se sont déroulés, il manque en fait, tout simplement, un peu de développement pour en faire une très bonne histoire.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: Justice League (New 52)
Lun 12 Sep 2016 - 11:46
Tome 8 lu.
Ce huitième tome de Justice League doit marquer une nouvelle page pour la Justice League. La plus grande équipe de héros de la Terre doit se reconstruire, redorer son image et regagner la confiance des habitants de la planète. Les dégâts causés par Ultraman et le Syndicat du Crime vont laisser des marques. Enfin… pas pour tout le monde, puisque Forever Evil a mis un vilain en lumière, Lex Luthor ! L’ennemi de Superman est maintenant considéré comme un héros sans commune mesure, et les héros doivent faire parti de la Justice League…
La Ligue de Justice est sortie victorieuse de l’épreuve que lui a lancée le Syndicat du Crime lors du Règne du Mal, mais ce ne fut pas sans en payer le prix ! Alors que certains de ses membres ont disparu, la Ligue doit accueillir dans ses rangs de nouvelles recrues dont l’ennemi juré de Superman : Lex Luthor ! Ce dernier paraît de bonne foi dans son désir d’œuvrer pour le bien commun, mais cette apparente docilité ne cache-t-elle pas une machination encore plus vile ? Batman veille.
(Contient les épisodes #30 à 39 de Justice League et #14 de Justice League of America)
Forever Evil c’est déjà fini, et disons-le franchement, si la saga était totalement mainstream, ce n’était pas vraiment folichon, folichon. Un beau trépied pour permettre à Geoff Johns de mettre Lex Luthor en avant. C’est en effet le meilleur ennemi de Superman qui a sauvé la Terre. Tout le monde le prend pour un héros, et il le pense lui-même. Et c’est donc tout naturellement qu’il va toquer à la porte de la Justice League pour en devenir membre. D’autant qu’il a découvert un sacré secret…
En effet, les récents événements, principalement autour de Dick Grayson, ont fait comprendre à Luthor que Bruce Wayne est Batman ! Il s’empresse d’aller confronter le milliardaire, sûr que cela fera un argument de poids supplémentaire pour son arrivée dans la League.
Toute la première intrigue de ce tome, « La Ligue d’Injustice » nous montre le rapprochement entre Luthor et la League, entre Wayne Enterprises et Lex Corp. Geoff Johns fait de Luthor un personnage phare de la Justice League, avec dans ses bagages un certain Shazam et son nouveau bras droit : Captain Cold !
La seconde partie du volume, « Le Virus Amazo » voit l’arrivée de Jason Fabok sur le titre. Si je ne suis pas le fan numéro un du dessinateur, trop « Jim Lee » pour moi, il faut bien reconnaître que certaines de ses cases nous hérissent le poil ! Certains de ses personnages dégagent un certain charisme. Que dire de sa Wonder Woman, elle nous fige sur place par tant de prestance, tant de classe, tant de puissance, tant de beauté. Mais comme Jim Lee, c’est également son pire défaut, tout le monde il est beau, tout le monde il est puissant…
Pour cette première intrigue avec Lex Luthor au sein de l’équipe, Geoff Johns le met déjà en situation délicate ! En effet, alors qu’il laisse Bruce Wayne visiter les moindres recoins de sa société, faisant les présentations avec sa sœur handicapée au passage, Luthor est la cible d’une attaque. Un coup perdu perce une fiole et en moins d’une demi-journée tout Métropolis est en quarantaine !
Luthor a mis au point un virus devant, « soi-disant » retirer ses pouvoirs à un méta-humain pêtant une durite. Malheureusement il plonge les super-héros, et quasiment toute la Justice League, dans un état effroyable. Quand aux humains infectés, ils développent des pouvoirs méta-humains avant de mourir dans les vingt-quatre heures !
Superman, Wonder Woman et Batman doivent mettre la main sur le patient zéro, pour permettre à Luthor de développer un antidote. Ce dernier se révèle particulièrement impressionnant et coriace, Batman voit son scaphandre se briser et Luthor semble dissimuler des informations capitales…
La Justice League va-t-elle tomber face à un simple virus ?
Bref, plutôt un bon tome, un très bon tome. Luthor y tient une place centrale et la Justice League doit composer avec de nouveaux membres alors qu’une menace virale sans précédent s’abat sur eux. Cela fait plaisir de lire de bons épisodes de Justice League, il faut faire son deuil l’excellence n’aura pas lieu pendant ces New52.
Ce huitième tome de Justice League doit marquer une nouvelle page pour la Justice League. La plus grande équipe de héros de la Terre doit se reconstruire, redorer son image et regagner la confiance des habitants de la planète. Les dégâts causés par Ultraman et le Syndicat du Crime vont laisser des marques. Enfin… pas pour tout le monde, puisque Forever Evil a mis un vilain en lumière, Lex Luthor ! L’ennemi de Superman est maintenant considéré comme un héros sans commune mesure, et les héros doivent faire parti de la Justice League…
La Ligue de Justice est sortie victorieuse de l’épreuve que lui a lancée le Syndicat du Crime lors du Règne du Mal, mais ce ne fut pas sans en payer le prix ! Alors que certains de ses membres ont disparu, la Ligue doit accueillir dans ses rangs de nouvelles recrues dont l’ennemi juré de Superman : Lex Luthor ! Ce dernier paraît de bonne foi dans son désir d’œuvrer pour le bien commun, mais cette apparente docilité ne cache-t-elle pas une machination encore plus vile ? Batman veille.
(Contient les épisodes #30 à 39 de Justice League et #14 de Justice League of America)
Forever Evil c’est déjà fini, et disons-le franchement, si la saga était totalement mainstream, ce n’était pas vraiment folichon, folichon. Un beau trépied pour permettre à Geoff Johns de mettre Lex Luthor en avant. C’est en effet le meilleur ennemi de Superman qui a sauvé la Terre. Tout le monde le prend pour un héros, et il le pense lui-même. Et c’est donc tout naturellement qu’il va toquer à la porte de la Justice League pour en devenir membre. D’autant qu’il a découvert un sacré secret…
En effet, les récents événements, principalement autour de Dick Grayson, ont fait comprendre à Luthor que Bruce Wayne est Batman ! Il s’empresse d’aller confronter le milliardaire, sûr que cela fera un argument de poids supplémentaire pour son arrivée dans la League.
Toute la première intrigue de ce tome, « La Ligue d’Injustice » nous montre le rapprochement entre Luthor et la League, entre Wayne Enterprises et Lex Corp. Geoff Johns fait de Luthor un personnage phare de la Justice League, avec dans ses bagages un certain Shazam et son nouveau bras droit : Captain Cold !
La seconde partie du volume, « Le Virus Amazo » voit l’arrivée de Jason Fabok sur le titre. Si je ne suis pas le fan numéro un du dessinateur, trop « Jim Lee » pour moi, il faut bien reconnaître que certaines de ses cases nous hérissent le poil ! Certains de ses personnages dégagent un certain charisme. Que dire de sa Wonder Woman, elle nous fige sur place par tant de prestance, tant de classe, tant de puissance, tant de beauté. Mais comme Jim Lee, c’est également son pire défaut, tout le monde il est beau, tout le monde il est puissant…
Pour cette première intrigue avec Lex Luthor au sein de l’équipe, Geoff Johns le met déjà en situation délicate ! En effet, alors qu’il laisse Bruce Wayne visiter les moindres recoins de sa société, faisant les présentations avec sa sœur handicapée au passage, Luthor est la cible d’une attaque. Un coup perdu perce une fiole et en moins d’une demi-journée tout Métropolis est en quarantaine !
Luthor a mis au point un virus devant, « soi-disant » retirer ses pouvoirs à un méta-humain pêtant une durite. Malheureusement il plonge les super-héros, et quasiment toute la Justice League, dans un état effroyable. Quand aux humains infectés, ils développent des pouvoirs méta-humains avant de mourir dans les vingt-quatre heures !
Superman, Wonder Woman et Batman doivent mettre la main sur le patient zéro, pour permettre à Luthor de développer un antidote. Ce dernier se révèle particulièrement impressionnant et coriace, Batman voit son scaphandre se briser et Luthor semble dissimuler des informations capitales…
La Justice League va-t-elle tomber face à un simple virus ?
Bref, plutôt un bon tome, un très bon tome. Luthor y tient une place centrale et la Justice League doit composer avec de nouveaux membres alors qu’une menace virale sans précédent s’abat sur eux. Cela fait plaisir de lire de bons épisodes de Justice League, il faut faire son deuil l’excellence n’aura pas lieu pendant ces New52.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum