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Deadpool par Duggan (Toutes Editions)
Sun 1 Feb 2015 - 12:12
Tome 1 lu.
Soyons honnête, la série Deadpool avant l’ère Marvel Now, état une vraie plaie à lire. Beaucoup de longueurs, peu d’intérêt et un humour vraiment et terriblement lourd. A tel point que pour moi, les premiers épisodes de la série par Gerry Duggan et Brian Posehn allaient être décisifs.
Deadpool ne sait plus où donner de la tête face aux anciens présidents américains soudainement ressuscités. Pas de destitution possible, l’empalement est la seule option pour ces chefs d’Etat zombies. Et si le mercenaire disert survit, un démon surgi de son passé l’attend pour discuter un peu…
Deadpool entre dans l’ère Marvel Now grâce aux scénaristes Gerry Duggan et Brian Posehn ainsi qu’au dessinateur Tony Moore, cocréateur de The Walking Dead.
(Contient les épisodes #1 à 6)
Et autant le dire tout de suite, la magie agit immédiatement ! Dès les premières pages on sent cette atmosphère complètement barrée, le ton plein d’humour et le comique de situation bien en place. Deadpool est dans la place et dès les premières scènes, on sent que l’on va se marrer. Et les deux scénaristes vont nous proposer une première saga aussi barge que le personnage principal. Deadpool va être engagé par l’agent Preston, agent du S.H.I.E.L.D. pour se débarrasser, ni plus ni moins que de tous les anciens présidents des Etats-Unis en version zombifiés ! Aidé pour cela par Michael, l’agent du S.H.I.E.L.D. en kilt responsable du retour de ces présidents et de Benjamin Franklin, du moins son fantôme resté sur Terre pour étudier.
Le décor est planté, cette saga va être énorme.
Entre répliques cultes et piques savoureux, Deadpool va se retrouver dans des situations parfaitement invraisemblables mais tellement comiques. Entre un combat de boxe underground contre Abraham Lincoln, une partie de chasse à l’éléphant dans le zoo de Los Angeles avec Franklin Roosevelt ou encore un tête-à-tête dans une station spatiale russe avec Ronald Reegan entourés de singes cosmonautes agressifs, les deux scénaristes ne reculent devant rien et illustrent à merveille que le ridicule ne tue pas, bien au contraire il divertit ! C’est du n’importe quoi, mais un n’importe quoi tellement bon et tellement drôle que l’on prend au jeu et rentrons dans l’histoire avec une facilité déconcertante.
Je vous laisse découvrir les aventures de cette première saga, c’est tout du bon.
On sent que de nouveaux personnages vont graviter autour de Deadpool. Michael le nécromancien barré du S.H.I.E.L.D., l’agent Preston et son collègue ou encore Benjamin Franklin. Cela donne une nouvelle dynamique, de nouvelles synergies à exploiter. Et cela sent très bon avec ce cliff inattendu et à la hauteur de ce début de run !
Graphiquement, c’est une réussite visuelle totale ! Qui dit zombies, dit forcément Tony Moore le dessinateur créateur de Walking Dead avec Robert Kirkman. Et cela est un atout indéniable pour cette première saga. Cette ambiance un peu glauque et les personnages hideux s’intègrent à merveille au reste. Les présidents zombifiés sont reconnaissables aux premiers coups d’œil. C’est très vivant, l’action non stop est merveilleusement bien retranscrite. Les cases sont riches de détails.
Bref, ce premier tome de Deadpool est une réussite totale ! Un tome absolument jouissif. Entre l’humour des scénaristes, le côté déjanté de Deadpool, cette histoire complètement folle mais tellement passionnante, les dessins au top de Tony Moore, on dévore ce tome en un clin d’œil ! Vivement la suite ! La série passe, pour moi, de celui le moins attendu avant Marvel Now à l’un de mes préférés après.
Soyons honnête, la série Deadpool avant l’ère Marvel Now, état une vraie plaie à lire. Beaucoup de longueurs, peu d’intérêt et un humour vraiment et terriblement lourd. A tel point que pour moi, les premiers épisodes de la série par Gerry Duggan et Brian Posehn allaient être décisifs.
Deadpool ne sait plus où donner de la tête face aux anciens présidents américains soudainement ressuscités. Pas de destitution possible, l’empalement est la seule option pour ces chefs d’Etat zombies. Et si le mercenaire disert survit, un démon surgi de son passé l’attend pour discuter un peu…
Deadpool entre dans l’ère Marvel Now grâce aux scénaristes Gerry Duggan et Brian Posehn ainsi qu’au dessinateur Tony Moore, cocréateur de The Walking Dead.
(Contient les épisodes #1 à 6)
Et autant le dire tout de suite, la magie agit immédiatement ! Dès les premières pages on sent cette atmosphère complètement barrée, le ton plein d’humour et le comique de situation bien en place. Deadpool est dans la place et dès les premières scènes, on sent que l’on va se marrer. Et les deux scénaristes vont nous proposer une première saga aussi barge que le personnage principal. Deadpool va être engagé par l’agent Preston, agent du S.H.I.E.L.D. pour se débarrasser, ni plus ni moins que de tous les anciens présidents des Etats-Unis en version zombifiés ! Aidé pour cela par Michael, l’agent du S.H.I.E.L.D. en kilt responsable du retour de ces présidents et de Benjamin Franklin, du moins son fantôme resté sur Terre pour étudier.
Le décor est planté, cette saga va être énorme.
Entre répliques cultes et piques savoureux, Deadpool va se retrouver dans des situations parfaitement invraisemblables mais tellement comiques. Entre un combat de boxe underground contre Abraham Lincoln, une partie de chasse à l’éléphant dans le zoo de Los Angeles avec Franklin Roosevelt ou encore un tête-à-tête dans une station spatiale russe avec Ronald Reegan entourés de singes cosmonautes agressifs, les deux scénaristes ne reculent devant rien et illustrent à merveille que le ridicule ne tue pas, bien au contraire il divertit ! C’est du n’importe quoi, mais un n’importe quoi tellement bon et tellement drôle que l’on prend au jeu et rentrons dans l’histoire avec une facilité déconcertante.
Je vous laisse découvrir les aventures de cette première saga, c’est tout du bon.
On sent que de nouveaux personnages vont graviter autour de Deadpool. Michael le nécromancien barré du S.H.I.E.L.D., l’agent Preston et son collègue ou encore Benjamin Franklin. Cela donne une nouvelle dynamique, de nouvelles synergies à exploiter. Et cela sent très bon avec ce cliff inattendu et à la hauteur de ce début de run !
Graphiquement, c’est une réussite visuelle totale ! Qui dit zombies, dit forcément Tony Moore le dessinateur créateur de Walking Dead avec Robert Kirkman. Et cela est un atout indéniable pour cette première saga. Cette ambiance un peu glauque et les personnages hideux s’intègrent à merveille au reste. Les présidents zombifiés sont reconnaissables aux premiers coups d’œil. C’est très vivant, l’action non stop est merveilleusement bien retranscrite. Les cases sont riches de détails.
Bref, ce premier tome de Deadpool est une réussite totale ! Un tome absolument jouissif. Entre l’humour des scénaristes, le côté déjanté de Deadpool, cette histoire complètement folle mais tellement passionnante, les dessins au top de Tony Moore, on dévore ce tome en un clin d’œil ! Vivement la suite ! La série passe, pour moi, de celui le moins attendu avant Marvel Now à l’un de mes préférés après.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Mon 13 Apr 2015 - 21:29
MARVEL NOW : DEADPOOL 1
Une armée de zombies déferle sur New York… mais ces morts-vivants sont en réalité les anciens présidents des États-Unis ! Un seul héros Marvel a les compétences nécessaires pour les arrêter : Deadpool. Le mercenaire disert va notamment affronter Richard Nixon et Abraham Lincoln puis se mesurer à Ronald Reagan... dans l'espace !
Auteurs : Brian Posehn, Gerry Duggan, Tony Moore
136 pages, 14,95 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 1-6, publiés précédemment dans DEADPOOL (V4) 1 à 3)
SORTIE LE 5 NOVEMBRE
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Sat 6 Feb 2016 - 19:07
MARVEL NOW : DEADPOOL 3
Auteurs : Gerry Duggan, Brian Posehn, Scott Koblish, Declan Shalvey
Découvrez Deadpool dans une incroyable aventure...qui se déroule à l’époque des seventies ! Le mercenaire va notamment s’associer à Luke Cage et Iron Fist, héros qu’il retrouvera quarante ans plus tard ! Puis, Deadpool, hanté par son passé au sein du programme Arme X, demande de l’aide à Captain America et Wolverine.
160 pages, 17,50 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 13-19, publiés précédemment dans les revues DEADPOOL (V4) 6-
SORTIE LE 3 FEVRIER
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Sun 3 Apr 2016 - 11:47
Tomes 2 et 3 ^^
Deadpool version Marvel Now a été une véritable surprise, plus qu’un coup de cœur, le titre est devenu l’une de mes séries préférées. Le duo Gerry Duggan et Brian Posehn ayant décidé de révolutionner le titre, tout en gardant ce qui fait l’essence même du personnage. Cette nouvelle série pour Deadpool va mener notre anti-héros sur des chemins qu’on ne s’attendait pas à le voir emprunter, donnant de l’épaisseur et de la profondeur à ce personnage atypique.
Suite à son combat contre les anciens présidents des Etats-Unis, l’esprit de Deadpool abrite celui de l’agent du S.H.I.E.L.D. Emily Preston. Et alors que Wade Wilson cherche à mettre un peu d’ordre dans sa tête, l’infâme Vetis, un démon surgi du passé, lui fait une offre que le mercenaire disert ne peut refuser…
Ce volume présente le deuxième volet de la série Deadpool signée Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova, Hulk), accompagnés au dessin par Mike Hawthorne et Scott Koblish.
(Contient les épisodes #7 à 12)
Ce deuxième tome de Deadpool nous montre la façon de procédé de Gerry Duggan et Brian Posehn. Chaque intrigue démarre avec un épisode spécial, dessiné par Scott Koblish avec tous les codes des années 80 comme le tramage de couleurs à base de points qui piquent les yeux. En effet cet épisode spécial est annoncé comme un épisode d’inventaire, c’est surtout l’occasion pour Duggan et Posehn de mettre en place un personnage, un élément qui va être utilisé dans la saga suivante.
Ici, nous assistons à un pacte entre Deadpool et le démon Vetis où notre mercenaire s’engage à boire plus qu’Iron Man (nous sommes à l’époque Demon in a Bottle). Les gags verbaux et de situations sont omniprésents et la plupart du temps cela fonctionne. Nous avons également un excellent travail pour nous faire replonger au cœur des années 80 (patins à roulettes, bandeaux éponge, Hulk Hogan, laserdiscs !)
De retour à notre époque, Deadpool doit toujours composé avec l’esprit de l’agent Preston, piégée dans son corps. Enfin c’est surtout à Emily de composé avec ce drôle de cas de consciences si je puis dire. Elle est pressée de quitter cet esprit dérangé pour retrouver sa famille. Deadpool, lui, est occupé à préparer sa vengeance contre l’agent Gorman du SHIELD qui l’a floué suite à l’affaire des présidents (précédent tome.) C’est à ce moment que Vetis apparaît et somme Deadpool d’exécuter quatre individus ayant passé un pacte avec lui ! Notre mercenaire laisse donc le soin à Benjamin Franklin et Michael de retrouver la bibliothèque de l’Ancien, où se trouvent des tomes contenant les informations pour rendre son corps à Preston.
A travers une histoire où se mêlent action, violence, blagues potaches et humour visuel, assassinats et surnaturel, les deux scénaristes continuent de développer, d’approfondir le nouveau statu quo du titre, et notamment les nouveaux personnages secondaires, Preston, Benjamin et Michael. Si l’accent et véritablement mis sur Deadpool et Preston, Benjamin Franklin amène un humour de par son décalage et sa découverte de notre époque, tandis que Michael est totalement incompétent dans son rôle de nécromancien.
Deadpool n’est plus solitaire, ces nouveaux personnages prennent de plus en plus de place et d’importance, et l’on sent que la vie de Deadpool prend une nouvelle tournure. Pour autant, le duo de scénaristes gardent ce qui fait l’ADN du personnage, de la violence (parfaitement assumée) des éléments visuels qui prêtent toujours à sourire, de la parodie, des sarcasmes et du sadisme toujours plus prononcé pour toujours plus d’humour. Et le pire dans tout cela, c’est qu’on aime ça !
Bref, un peu moins tape-à-l’œil que le premier tome, Gerry Duggan et Brian Posehn mettent en place leur vision différente et novatrice sur Deadpool. Action, humour, sarcasmes, violence, mais avec maintenant un semblant de fil conducteur et une galerie de personnages terriblement attachants et qui fonctionnent à merveille dans cet univers.
Sous l’impulsion de Gerry Duggan et Brian Posehn, Deadpool a entamé un virage à 180° pour prendre une direction inédite et passionnante, captivante. Finies les histoires sans queue ni tête, ou seuls l’humour et la violence mènent la barque. Si ces deux éléments, obligatoires, sont toujours présents, les deux scénaristes ont entrepris de faire du titre, un titre comme les autres avec un véritable fil rouge narratif visant à changer profondément le personnage. Sans oublier une toute nouvelle galerie de personnages, absolument géniaux, autour de lui. Avec ce troisième tome, le virage amorcé par les scénaristes se confirme et emmène l’antihéros sur des chemins qui lui sont encore inconnus.
Une aventure que Deadpool a vécue dans les années 70 avec Luke Cage et Iron Fist trouve des ramifications inattendues dans le présent. Le mercenaire disert fait alors appel à des alliés fiables, Wolverine et Captain America, pour tirer les choses au clair.
Scott Koblish (Deadpool : l’Art de la Guerre) et Declan Shalvey (Moon Knight) prêtent main-forte à Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova) pour réaliser une page essentielle de la vie de Wade Wilson.
(Contient les épisodes #13 à 19)
Comme à l’accoutumée, cette nouvelle intrigue démarre avec un épisode oldschool perdu et retrouvé dans les archives secrètes de Marvel. On découvre un Deadpool à la coupe afro en plein cœur des années 70, tombé sur une petite annonce des Héros à Louer. En cherchant à s’incruster dans ce groupe, histoire de se faire un peu d’argent, il va alors affronter l’Homme en Blanc et rencontrer la torride Carmelita Camacho.
De cet épisode va découler deux intrigues. Tout d’abord, l’Homme en Blanc qui va se réveiller à notre époque et réclamer, hurler qu’il veut sa vengeance, au grand dam de Luke Cage, qui a beaucoup, beaucoup de mal à digérer ce court épisode Deadpool dans son passé. Petite intrigue amusante avant le gros chamboulement dans la vie de Deadpool.
En effet, notre antihéros va être de nouveau la cible de personne cherchant à prélever ses organes avant de l’abandonner, mais cette fois-ci il est préparé et peut compter sur Preston pour surveiller ses arrières. Il découvre que cela est arrivé très souvent au cours des dernières années. Bien décidé à arrêter les frais, il demande de l’aide à Wolverine et Captain America, les responsables provenant de l’ancien programme Weapon X, ils sont directement concernés, mais la réponse est la même pour les deux héros, à Deadpool de se débrouiller.
Malgré ses efforts, Deadpool se retrouve une nouvelle fois dans une cuve pour un groupuscule mystérieux. Un certain Butler se cache derrière le prélèvement d’organes et de tissus dont il est victime. Tout cela dans le but de créer une armée de super-soldats à la Corée du Nord mais aussi pour sauver sa sœur, un peu à l’image de Mister Freeze et sa femme.
Mais alors qu’il parvient à se libérer, que Wolverine et Captain America sont également de la partie, la vengeance de Deadpool est freiné lorsque Butler menace de s’en prendre à la famille de Wade Wilson s’il ne s’arrête pas immédiatement !
Avec cette nouvelle intrigue, Gerry Duggan et Brian Posehn emmènent Deadpool sur un chemin noir, sombre et empli de douleur. C’est quelque chose que nous n’attendions pas à vivre avec ce personnage. Et pourtant, ils arrivent en quelques chapitres à faire du personnage comique un personnage tragique. Deadpool se retrouve avec un background émotionnel et empathique très fort et on en vient, même, à souffrir pour lui. Le choc étant encore davantage amplifié par l’aspect soudain et inattendu de la chose. Triste, tragique mais tellement passionnant, tellement bien écrit.
Bref, je ne m’attendais pas à voir Deadpool dans ce genre d’intrigues, dans ce genre d’histoires, et plus que la surprise c’est la réussite de l’entreprise qui m’a frappé sur cette intrigue, à l’image de tout le run des scénaristes jusqu’à maintenant. Deadpool ne sera plus jamais le même après le travail de Gerry Duggan et Brian Posehn. Le personnage devenant d’une plus grande profondeur, d’une plus grande richesse.
Deadpool version Marvel Now a été une véritable surprise, plus qu’un coup de cœur, le titre est devenu l’une de mes séries préférées. Le duo Gerry Duggan et Brian Posehn ayant décidé de révolutionner le titre, tout en gardant ce qui fait l’essence même du personnage. Cette nouvelle série pour Deadpool va mener notre anti-héros sur des chemins qu’on ne s’attendait pas à le voir emprunter, donnant de l’épaisseur et de la profondeur à ce personnage atypique.
Suite à son combat contre les anciens présidents des Etats-Unis, l’esprit de Deadpool abrite celui de l’agent du S.H.I.E.L.D. Emily Preston. Et alors que Wade Wilson cherche à mettre un peu d’ordre dans sa tête, l’infâme Vetis, un démon surgi du passé, lui fait une offre que le mercenaire disert ne peut refuser…
Ce volume présente le deuxième volet de la série Deadpool signée Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova, Hulk), accompagnés au dessin par Mike Hawthorne et Scott Koblish.
(Contient les épisodes #7 à 12)
Ce deuxième tome de Deadpool nous montre la façon de procédé de Gerry Duggan et Brian Posehn. Chaque intrigue démarre avec un épisode spécial, dessiné par Scott Koblish avec tous les codes des années 80 comme le tramage de couleurs à base de points qui piquent les yeux. En effet cet épisode spécial est annoncé comme un épisode d’inventaire, c’est surtout l’occasion pour Duggan et Posehn de mettre en place un personnage, un élément qui va être utilisé dans la saga suivante.
Ici, nous assistons à un pacte entre Deadpool et le démon Vetis où notre mercenaire s’engage à boire plus qu’Iron Man (nous sommes à l’époque Demon in a Bottle). Les gags verbaux et de situations sont omniprésents et la plupart du temps cela fonctionne. Nous avons également un excellent travail pour nous faire replonger au cœur des années 80 (patins à roulettes, bandeaux éponge, Hulk Hogan, laserdiscs !)
De retour à notre époque, Deadpool doit toujours composé avec l’esprit de l’agent Preston, piégée dans son corps. Enfin c’est surtout à Emily de composé avec ce drôle de cas de consciences si je puis dire. Elle est pressée de quitter cet esprit dérangé pour retrouver sa famille. Deadpool, lui, est occupé à préparer sa vengeance contre l’agent Gorman du SHIELD qui l’a floué suite à l’affaire des présidents (précédent tome.) C’est à ce moment que Vetis apparaît et somme Deadpool d’exécuter quatre individus ayant passé un pacte avec lui ! Notre mercenaire laisse donc le soin à Benjamin Franklin et Michael de retrouver la bibliothèque de l’Ancien, où se trouvent des tomes contenant les informations pour rendre son corps à Preston.
A travers une histoire où se mêlent action, violence, blagues potaches et humour visuel, assassinats et surnaturel, les deux scénaristes continuent de développer, d’approfondir le nouveau statu quo du titre, et notamment les nouveaux personnages secondaires, Preston, Benjamin et Michael. Si l’accent et véritablement mis sur Deadpool et Preston, Benjamin Franklin amène un humour de par son décalage et sa découverte de notre époque, tandis que Michael est totalement incompétent dans son rôle de nécromancien.
Deadpool n’est plus solitaire, ces nouveaux personnages prennent de plus en plus de place et d’importance, et l’on sent que la vie de Deadpool prend une nouvelle tournure. Pour autant, le duo de scénaristes gardent ce qui fait l’ADN du personnage, de la violence (parfaitement assumée) des éléments visuels qui prêtent toujours à sourire, de la parodie, des sarcasmes et du sadisme toujours plus prononcé pour toujours plus d’humour. Et le pire dans tout cela, c’est qu’on aime ça !
Bref, un peu moins tape-à-l’œil que le premier tome, Gerry Duggan et Brian Posehn mettent en place leur vision différente et novatrice sur Deadpool. Action, humour, sarcasmes, violence, mais avec maintenant un semblant de fil conducteur et une galerie de personnages terriblement attachants et qui fonctionnent à merveille dans cet univers.
Sous l’impulsion de Gerry Duggan et Brian Posehn, Deadpool a entamé un virage à 180° pour prendre une direction inédite et passionnante, captivante. Finies les histoires sans queue ni tête, ou seuls l’humour et la violence mènent la barque. Si ces deux éléments, obligatoires, sont toujours présents, les deux scénaristes ont entrepris de faire du titre, un titre comme les autres avec un véritable fil rouge narratif visant à changer profondément le personnage. Sans oublier une toute nouvelle galerie de personnages, absolument géniaux, autour de lui. Avec ce troisième tome, le virage amorcé par les scénaristes se confirme et emmène l’antihéros sur des chemins qui lui sont encore inconnus.
Une aventure que Deadpool a vécue dans les années 70 avec Luke Cage et Iron Fist trouve des ramifications inattendues dans le présent. Le mercenaire disert fait alors appel à des alliés fiables, Wolverine et Captain America, pour tirer les choses au clair.
Scott Koblish (Deadpool : l’Art de la Guerre) et Declan Shalvey (Moon Knight) prêtent main-forte à Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova) pour réaliser une page essentielle de la vie de Wade Wilson.
(Contient les épisodes #13 à 19)
Comme à l’accoutumée, cette nouvelle intrigue démarre avec un épisode oldschool perdu et retrouvé dans les archives secrètes de Marvel. On découvre un Deadpool à la coupe afro en plein cœur des années 70, tombé sur une petite annonce des Héros à Louer. En cherchant à s’incruster dans ce groupe, histoire de se faire un peu d’argent, il va alors affronter l’Homme en Blanc et rencontrer la torride Carmelita Camacho.
De cet épisode va découler deux intrigues. Tout d’abord, l’Homme en Blanc qui va se réveiller à notre époque et réclamer, hurler qu’il veut sa vengeance, au grand dam de Luke Cage, qui a beaucoup, beaucoup de mal à digérer ce court épisode Deadpool dans son passé. Petite intrigue amusante avant le gros chamboulement dans la vie de Deadpool.
En effet, notre antihéros va être de nouveau la cible de personne cherchant à prélever ses organes avant de l’abandonner, mais cette fois-ci il est préparé et peut compter sur Preston pour surveiller ses arrières. Il découvre que cela est arrivé très souvent au cours des dernières années. Bien décidé à arrêter les frais, il demande de l’aide à Wolverine et Captain America, les responsables provenant de l’ancien programme Weapon X, ils sont directement concernés, mais la réponse est la même pour les deux héros, à Deadpool de se débrouiller.
Malgré ses efforts, Deadpool se retrouve une nouvelle fois dans une cuve pour un groupuscule mystérieux. Un certain Butler se cache derrière le prélèvement d’organes et de tissus dont il est victime. Tout cela dans le but de créer une armée de super-soldats à la Corée du Nord mais aussi pour sauver sa sœur, un peu à l’image de Mister Freeze et sa femme.
Mais alors qu’il parvient à se libérer, que Wolverine et Captain America sont également de la partie, la vengeance de Deadpool est freiné lorsque Butler menace de s’en prendre à la famille de Wade Wilson s’il ne s’arrête pas immédiatement !
Avec cette nouvelle intrigue, Gerry Duggan et Brian Posehn emmènent Deadpool sur un chemin noir, sombre et empli de douleur. C’est quelque chose que nous n’attendions pas à vivre avec ce personnage. Et pourtant, ils arrivent en quelques chapitres à faire du personnage comique un personnage tragique. Deadpool se retrouve avec un background émotionnel et empathique très fort et on en vient, même, à souffrir pour lui. Le choc étant encore davantage amplifié par l’aspect soudain et inattendu de la chose. Triste, tragique mais tellement passionnant, tellement bien écrit.
Bref, je ne m’attendais pas à voir Deadpool dans ce genre d’intrigues, dans ce genre d’histoires, et plus que la surprise c’est la réussite de l’entreprise qui m’a frappé sur cette intrigue, à l’image de tout le run des scénaristes jusqu’à maintenant. Deadpool ne sera plus jamais le même après le travail de Gerry Duggan et Brian Posehn. Le personnage devenant d’une plus grande profondeur, d’une plus grande richesse.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Fri 29 Jul 2016 - 19:10
MARVEL NOW : DEADPOOL 4
Auteurs : Gerry Duggan, Brian Posehn, Scott Koblish, Mike Hawthorne
Pour sauver son amie, l’agent du S.H.I.E.L.D. Emily Preston, Deadpool va devoir affronter l’organisation d’espionnage. Il pourra compter sur une aide pour le moins inattendue : celle de l’agent Coulson !
136 pages, 14,95 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 20-25, publiés précédemment dans les revues DEADPOOL 8-9 et DEADPOOL HORS SERIE 1)
SORTIE LE 24 AOÛT
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Sun 31 Jul 2016 - 15:37
couverture magnifique j ai deja les 2 premiers ils sont super
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Tue 25 Oct 2016 - 21:12
MARVEL NOW : DEADPOOL 5
Auteurs : Gerry Duggan, Brian Posehn, Scott Koblish, Mike Hawthorne
C’est le mariage de Deadpool ! Le Mercenaire Disert a rencontré l’âme sœur et a décide se marier dans la foulée. Et après la noce, Shiklah et Wade partent en voyage au Japon !
168 pages, 18,00 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 26-28, publiés précédemment dans les revues DEADPOOL (V4) 10-11 et DEADPOOL HS (V4) 1)
SORTIE LE 9 NOVEMBRE
- tinoMembre de Stormwatch
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Sat 18 Feb 2017 - 18:34
j'ai lu le tome 6 de deadpool et ca se passe lors de l'evenement "original sin"je l'ai surtout lu car il y a ma dazzler que j'adore. en effet, deadpool demande à dazzler, membre du shield, de l'aider pour vaincre des vampires grace à son pouvoir mais celle ci refuse car en fait il s'agit de mystique qui a pris son apparence, deapool decu de son amie croyant que c'est alison blaire, decide donc d'aller la chercher dans le passé, à l'epoque ou elle enregistre son 1er album live et la ramene dans le present pour l'aider à détruire des vampires. l'histoire est tres sympa mais je suis un peu decu de dazzler qui fait un peu nunuche et completement naive, dommage pour elle
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Sat 20 May 2017 - 16:35
DERNIER TOME
MARVEL NOW : DEADPOOL 8
Auteurs : Gerry Duggan, Brian Posehn, Salva Espin, Mike Hawthorne
Deadpool part en mission au Moyen-Orient pour se changer les idées et tenter de retrouver un second souffle. Malheureusement, les troupes d'Ultimatum en profitent pour attaquer ses proches restés aux États-Unis.
184 pages, 18,00 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 42-45, publiés précédemment dans les revues DEADPOOL (V4) 15, DEADPOOL HORS SERIE 2)
SORTIE LE 7 JUIN
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Fri 28 Sep 2018 - 15:22
Tomes #4 à 8 et On est pas des Bêtes lus.
- Spoiler:
- Dire que Gerry Duggan et Brian Posehn sont d’une rare violence avec Deadpool est un doux euphémisme. Si le personnage a rarement été aussi bien étoffé, travaillé, il a aussi été rarement autant torturé. Alors qu’il découvrait qu’on lui prélevait régulièrement des organes, Deadpool a découvert que cela servait à créer des super-soldats inspirés des X-Men ! Malheureusement, ces créations sont très défectueuses et malades comme Wade. En voulant mettre fin à cette sinistre expérience, Wade a appris que la jeune Carmelita Camacho, avec qui il a eut une relation d’un soir, a donné naissance à une fille ! La fille de Deadpool !
La pauvre Carmelita a été tué par Butler dans un des camps où il fabrique les monstrueuses créatures à la base des organes de Deadpool. Malheureusement, personne ne sait ce qui est arrivée à l’enfant !
Alors que Deadpool rentre de ses vacances au Wakanda, le S.H.I.E.L.D., lui déclare la guerre en mettant sa tête à prix. Dès lors, tous les chasseurs de primes se mettent à ses trousses, dont Crossbones. Le tueur réussira-t-il à vaincre le Mercenaire Disert ? Si tel n’est pas le cas, la vengeance de Wade Wilson risque d’être terrible…
Les aventures de Deadpool se poursuivent, toujours écrites par Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova), sur des dessins de Scott Koblish (Deadpool : l’Art de la Guerre)et Mike Hawthorne (Fear Agent).
(Contient les épisodes #20 à 25)
Passons vite fait sur l’épisode qui ouvre ce tome, avec Deadpool en vacances au Wakanda. Je ne suis pas friand de ces petits épisodes interludes dans la passé. Je trouve cela, le plus souvent, longuet, poussif et lourd. Cet épisode ne déroge pa sà la règle, un véritable grand n’importe quoi, avec un Uatu obèse, Mangog, le Maître de la Terre (avec des jeux de mots pourris au passage)et un voyage absolument farfelu.
Revenons au présent, et quel choc de découvrir Preston, notre Preston, vendre des armes aux plus offrants ! Dans le même temps, Adsit, qui vient commander un L.M.D. pour récupérer l’esprit de Preston, enfermée dans la tête de Deadpool, découvre qu’un même L.M.D. a déjà été livré ! Nous voilà rassuré ! La Preston trafiquante d’arme est un L.M.D. !
Adsit est obligé d’informer son chef de ce qui arrive à Preston ! Pensant bien faire, il ne se doute pas qu’avec ses révélations, Deadpool va se retrouver avec un contrat mirobolant sur sa tête ! Crossbones, Batroc ou encore Dents-de-Sabre se lancent à la poursuite de Deadpool. Mais entre sa dernière aventure, la révélation de l’existence de sa fille et son argent qui ne lui a toujours pas été donné par le S.H.I.E.L.D., notre mercenaire n’a vraiment pas la tête à cela ! Les rares qui vont se frotter à lui, vont le regretter douloureusement !
Tous ces événements permettent surtout de mettre à jour l’énorme complot d’Ultimatum et en révèle le traître qui a réussi à duper le S.H.I.E.L.D. et à manœuvrer, tranquillement, en son sein. Bien entendu, et même si l’agent Coulson rentre dans l’intrigue, cela va être à Deadpool de repartir au charbon pour mettre fin aux agissements d’Ultimatum !
On est loin des excellentes précédentes intrigues proposées par Gerry Duggan et Brian Posehn. (Il faut dire aussi, qu’il est bon de laisser ce pauvre Deadpool se reposer un petit peu.)Elle reste, cependant, plaisante à lire, et permet de mettre en lumière Ultimatum, encore une organisation criminelle ridicule et pleine de clichés (avec lesquels Duggan s’amuse beaucoup cela dit)et surtout on réalise à quel point Deadpool s’est acclimaté à sa nouvelle vie, au fait d’avoir des amis, et le « départ » de Preston ne va pas se passer si simplement que cela…
Graphiquement, on connaît maintenant. Mike Hawthorne, sans être un artiste incroyable, rempli le job, fait du bon boulot, et surtout son style colle parfaitement avec le côté décalé et humoristique du personnage et de la série. Si Gerry Duggan et Brian Posehn ne peuvent être dissocié du succès du titre, les dessinateurs le sont tout autant, lorsqu’ils parviennent à s’imprégner aussi bien de l’univers.
Bref, un tome un peu moins « excellent » que les autres, mais qui continue de montrer que l’on peut faire quelque chose de déjanté tout en approfondissant le personnage. Avengers mis à part, Deadpool est une véritable surprise, un vrai coup de cœur. Le personnage devient attachant, d’une grande richesse.
- Spoiler:
- On ne sait jamais à quoi s’attendre lorsque l’on prend en main un nouveau tome de Deadpool version Marvel Now. L’horreur de camps horribles dans le tome #3, le deuil et la peur d’être seul avec le départ, de son esprit, de Preston dans le tome #4. Et voilà que l’on annonce son mariage ! Bien entendu, on parle de Deadpool, donc forcément son mariage ne va rien avoir de commun avec un mariage ordinaire ! Bien qu’aucun mariage ne le soit.
Wade Wilson a rencontré l’âme sœur et il a décidé de se marier. Après la cérémonie, où tous les super-héros sont conviés, le jeune couple partira en voyage de noces au Japon. Découvrez également une mission de Cable et Deadpool face à… Hitler !
Gerry Duggan, Brian Posehn, Scott Koblish, Mike Hawthorne et leurs complices vous invitent au mariage du Mercenaire Disert.
(Contient les épisodes #26 à 28)
Une nouvelle fois, le tome s’ouvre avec une histoire rocambolesque issue du passé pour Deadpool. Celui-ci est, non pas la suite direct, mais les événements se passant juste avant les vacances de notre mercenaire au Wakanda dans le tome précédent. Et je dois bien avouer, si je ne suis pas fan de ces interludes habituellement, celle-ci est plutôt amusante, savoureuse même.
Nous sommes à Los Angeles en 1954, et Deadpool est là pour empêcher la mort de Nick Fury, des mains d’Hitler ! En effet, en 1945, le tyran reçoit une, énième, visite d’un voyageur temporel venu pour le tuer. (J’adore d’ailleurs l’interrogation du Führer se demandant s’il a fait quelque chose de mal dans une vie antérieure pour mériter un tel acharnement.)Cette fois-ci, il se dit qu’il pourrai utiliser la machine pour tuer le responsable de ses misères, Nick Fury ! Bien entendu, l’arrivée de Deadpool dans l’équation va tout chambouler…
Mais revenons au principal de ce tome, la mariage de Deadpool. Et rétablissons les choses, Deadpool est déjà marié ! Les événements se sont déroulés lors de la minisérie Deadpool : Les Noces de Dracula ! On retrouve ces épisodes dans un Marvel Monster. (Je me demande encore et toujours pourquoi ces épisodes ne sont pas dans ce tome…)Deadpool, pour changer d’air, acceptait une mission pour Dracula, lui rapporter sa fiancé, Shiklah, reine des démons ! Vous avez tous vous Shrek ? Vous savez donc comment cela fini, la belle se marie avec l’autre, à savoir Deadpool.
Ici nous avons plus le droit à une sorte de célébrations avec les autres super-héros, histoire de les mettre dans la confidence. Les réactions des personnages sont juste géniales. Le truc est cela dit vite expédié.
Le tome se termine avec la lune de miel de nos deux tourtereaux au Japon, et l’on découvre à quel point il ne faut pas embêter la dame. Personnellement, j’ai tout de suite adhéré au personnage. Je trouve que Shiklah apporte un vent de fraîcheur des plus agréables dans le titre. A l’image de tous les autres excellents personnages que Duggan et Posehn ont déjà créé autour du personnage. Et puis esthétiquement, elle a beau être un démon, elle est superbe. Cela promet une nouvelle synergie très intéressante.
On pourrait se dire que le tome est plutôt plaisant à lire, mais il reste le problème du long, très long et laborieux épisode où Deadpool se remémore sa dizaine de mariages. Entre souvenirs ridicules, histoires d’une lourdeur harassante ou encore pages bouche-trou… Je ne suis clairement pas fan de ces épisodes où les dessinateurs pleuvent… On a vraiment l’impression que l’histoire est à rallonge pour que chacun ait sa dose à dessiner. Clairement si on avait pu zapper toute cette partie ma migraine s’en porterait mieux.
Si on rajoute cela au fait qu’il manque les véritables épisodes sur la mariage en question, on se dit que le terme « Le Mariage de Deadpool » est quelque peu mensongé. Et très franchement je vous conseille davantage la lecture du Marvel Monster où l’on fait la découverte de Shiklah que ce cinquième tome de Deadpool.
Graphiquement, Mike Hawthorne c’est toujours aussi parfait pour le titre, Scott Koblish est toujours aussi excellent avec son style rétro, et après on a la pléiade d’artistes, avec du bon, du très bon, du bof et de l’affreux. Cela, comme toujours est fonction des goûts de chacun.
Bref, la vie de Deadpool est loin d’être un long fleuve tranquille ! Gerry Duggan et Brian Posehn s’amusent à emmener Deadpool là où on ne l’attend clairement pas ! Un tome qui souffre de longueur à cause d’un épisode central servant plus de remplissage qu’autre chose. J’aurais clairement préféré, en ouvrant ce tome me retrouver avec Les Noces de Dracula… d’ailleurs je vais me jeter sur mon Marvel Monster de ce pas, histoire de véritablement savourer cette rencontre entre Deadpool et Shiklah.
- Spoiler:
- Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie de Deadpool aura rarement été aussi riche que depuis que Gerry Duggan et Brian Posehn travaillent dessus ! Des intrigues passionnantes, un partenariat avec le S.H.I.E.L.D., un mariage avec la reine des monstres Shiklah, l’existence probable d’un enfant, ses organes qui ont servis à créer des X-Men en piteux état, notre Mercenaire n’a pas une minute à lui. Et avec les secrets révélés par Original Sin, les choses ne vont pas se calmer…
Lorsque Uatu le Gardien est assassiné, les secrets qu’il avait accumulés tout au long de sa vie sont révélés. Deadpool apprend ainsi que sa fille est encore en vie. Malheureusement, la demoiselle devient rapidement une cible pour tous ceux qui souhaitent se venger du Mercenaire Disert.
Gerry Duggan et Brian Posehn profitent d’Original Sin pour bouleverser l’existence de Wade Wilson.
(Contient les épisodes #29 à 34)
Qui l’aurait cru ? Deadpool et sa peau pure comme celle d’un bébé se retrouve marié avec une créature de rêve, Shiklah ! La reine des monstres. Mais la pilule est encore un peu dure à digérer pour Dracula, et les vampires mènent la vie dure aux jeunes amoureux. Alors que Shiklah va négocier une fausse trêve avec Dracula, Deadpool lui assure qu’il va s’occuper des différentes poches de vampires disséminées dans New York !
Après un violent refus de la part de Dazzler, enfin par Mystique qui a pris l’identité de Dazzler, Deadpool ne se démonte pas et par lui demander de l’aide, dans le passé ! C’est ainsi que l’on se retrouve avec une Dazzler au look rétro et pattes d’éph à chasser et défourailler du vampire avec notre Deadpool !
Pendant ce temps, Preston et Adsit sont pris dans la tempête Original Sin faisant suite à la mort de Uatu. A cette occasion, de nombreux personnages de l’univers Marvel se sont vu révéler un secret incroyable les concernant. Pour Preston et Adsit, les choses ont été un peu différentes. Chacun ayant eu le droit à une vision concernant Deadpool.
Preston a découvert que la fille de Deadpool est bien vivante ! On pouvait s’en douter. Après avoir vu comment Butler l’a caché si longtemps, elle part en mission pour la retrouver. Malheureusement, cela met également Ultimatum sur sa piste ! Face à un tel danger, Preston est obligée de prévenir Deadpool, et ce dernier n’hésite pas une seconde à abandonner Dazzler dans leur chasse aux vampires.
Quand au secret découvert par Adsit, il concerne, lui aussi, la famille de Deadpool, mais est bien plus tragique et sinistre. Et là aussi, Butler est au centre des événements. Des événements si terribles, que Preston et Adsit préfèrent les taire !…
Après la révélation de la paternité de Deadpool, il était plus qu’évident que nous verrions arriver ce personnage inédit. Je ne dis volontairement rien sur elle, pour vous laisser la découvrir. Maintenant qu’elle est quelque chose de concret, un personnage à part entière, j’ai vraiment hâte de voir comment Deadpool va se comporter, réagir. Il avait été très clair dans son envie de ne pas entrer dans la vie de cette enfant. Mais maintenant ?…
Graphiquement, c’est un meurtre oculaire ! John Lucas, que je ne connaissais pas, représente, à peu de chose prêt, tout ce que je n’aime pas dans le dessin. C’est difforme, c’est statique, c’est sans expression, c’est moche tout simplement. Enfin, je trouve cela terriblement moche. Clairement le genre de dessins qui pourraient me faire refermer un livre au premier coup d’œil si je ne savais pas ce que j’allais lire.
Bref, six nouveaux épisodes de Deadpool absolument savoureux. Gerry Duggan et Brian Posehn offrent à Deadpool, un passé tragique, pour ne pas dire horrible, et un futur plein d’incertitudes malgré une belle promesse. Le personnage ne cesse de gagner en profondeur, en étoffe et en richesse.
- Spoiler:
- Comme pour beaucoup titres Marvel Now, Deadpool, après avoir traversé les événements d’Original Sin, se prépare à vivre ceux d’Avengers &X-Men : Axis !
Pour Original Sin, Gerry Duggan et Brian Posehn ont superbement bien travaillé. Les secrets délivrés par l’oeil du Gardien Uatu, nous ont permis de faire la connaissance d’Ellie, la fille de Deadpool, que Butler avait caché. Et malgré ce que notre anti-héros avait dit, il s’est jeté comme un mort la faim dans la bataille pour tenter de la sauver. Mais nous avons également découvert, avec horreur, que Butler, dans le passé, a donné l’ordre à Deadpool d’assassiner ses parents ! Un souvenir qu’heureusement, le mercenaire n’a aucun souvenir…
Wade Wilson combat Crâne Rouge aux côtés des X-Men et des Avengers lorsque son esprit est soudainement altéré. Deadpool devient laors Zenpool, le mercenaire pacifiste ! Mais contre tout attente, les X-Men se retournent contre lui et décident de l’éliminer… Les mutants auraient-ils perdu la tête ?
Gerry Duggan, Brian Posehn, Scott Koblish et Mike Hawthorne plongent le Mercenaire Disert dans la tourmente d’Avengers &X-Men : Axis.
(Contient les épisodes #35 à 40)
Avant de plonger dans Axis, Deadpool est très occupé. Il s’applique a passer du temps avec Ellie, sa fille, qui habite avec la famille de Preston. Il tient à se faire, un minimum, pardonner par la mère de Carmelita. Et surtout, il tient à trouver un foyer pour Kim et ses amis, et tout faire pour les aider. C’est donc tout naturellement qu’il frappe à la porte des X-Men, persuadé qu’ils seront chez eux à l’école Jean Grey et que le Fauve pourra les aider.
N’oublions pas Dracula, qui tient absolument et par tous les moyens à se venger du Mercenaire Disert qui l’a humilié et piqué sa femme, Shiklah ! Une femme, avec qui Deadpool a biend u mal a passer du temps. En même temps, et aussi jolie soit-elle, cela se comprend.
Mais alors qu’il essaie tant bien que mal de gérer sa nouvelle vie, Deadpool reçoit la visite de Magneto qui lui demande de l’aide pour vaincre Crâne Rouge qui a propagé une vague de haine sur le monde ! Alors qu’il se bat tant bien que mal, l’étrange et surprenant groupe de Magneto l’horloge moral de tous ceux se trouvant sur le champ de bataille !
Les gentils deviennent méchant et les méchants deviennent gentil ! Le Deadpool que l’on connaît devient, en quelque sorte la petite voix que l’on avait l’habitude de lire le temps des épisodes de Daniel Way, et c’est Zenpool qui devient le contrôleur du corps de notre héros. Un Deadpool prônant la non violence, la non vulgarité et qui cherche à trouver le meilleur de chacun.
Une transformation qui n’est pas du tout au goût de Shiklah… Il faut dire que ce Deadpool fait pitié ! Un véritable lâche qui s’écrase devant tout le monde.
Mais Deadpool est loin d’être le seul à avoir vécu ce processus d’inversion. Les X-Men sont devenus des personnages égoïstes, agressifs et méchants. Imbus d’eux-mêmes, ils ne supportent plus la présence, simplement la vue de Kim et ses amis mourrants. Ces derniers se retrouvent enfermés dans une salle des dangers, où les protections ont été retiré ! Kim et ses amis risquent la mort à chaque instant !
Malgré son dégoût pour la violence, Zenpool n’hésite pas une seconde à se rendre chez les X-Men pour tenter de sauver ses amis. Mais les X-Men ne semblent pas être prêts à laisser tout se petit monde envie… Et derrière c’est un affrontement contre Apocalypse qui attend Zenpool !…
Je dois bien avouer que je n’ai pas du tout aimé cette version de Deadpool. Même si c’est l’idée de base, être l’inverse de ce que l’on connaît, ce Zenpool n’a aucune saveur. Un personnage qui n’est pas drôle, pas intéressant, on a envie de le taper, et l’on regrette presque que les X-Men ne parviennent pas à nous en débarasser. Pour autant, l’intrigue est amusante à lire. Si le personnage n’est pas amusant, la réaction de ses proches l’est beaucoup plus. Notamment Shiklah…
Graphiquement, après l’affreux John Lucas, on retrouve Mike Hawthorne aux dessins. Ce n’est clairement pas le meilleur dessinateur de comics, mais sons tyle colle parfaitement au titre. Il alterne merveilleusement entre l’humour et le trash, entre l’action et les combats. J’aime vraiment son travail sur le personnage.
Bref, un septième tome qui m’a beaucoup moins intéressé que les précédents. La faute à un personnage, Zenpool, qui m’a carrément révulsé ! Et puis, même si leur histoire est tragique, je me fous un peu, beaucoup de ce qui arrive à Kim et ses amis. Ce n’est pas mauvais, c’est juste que cela ne m’a pas intéressé.
- Spoiler:
- Original Sin, c’est fait. Avengers &X-Men : Axis, c’est fait. Gerry Duggan peut donc reprendre le cours de ses intrigues pour conduire, tranquillement son personnage à la destruction, la fin de la Terre ! Avant le Secret Wars de Jonathan Hickman.
Durant le précédent tome, Deadpool a vu sa personnalité switché quelques temps, et c’est Zenpool qui a pris la place. Si tout est redevenu normal, pour la plupart de nos personnages préférés, Deadpool a compris une chose,malgré toutes les bonnes choses qui lui arrivent en ce moment, toutes les formidables personnages qui l’entourent maintenant, il n’arrive pas à être heureux !…
Wade Wilson a tout pour être heureux : il a une famille, des amis et est plus intégré que jamais dans la communauté super-héroïque. Pourtant, il n’est toujours pas satisfait. Il décide alors de s’investir dans son travail et d’accepter un contrat de Roxxon au Moyen-Orient. Sur place, Deadpool croise la route d’un dangereux mercenaire russe, Omega Red.
L’ère Marvel Now s’achève pour Deadpool avec les derniers épisodes de la série, signés Gerry Duggan, Brian Posehn, Salva Espin et Mike Hawthorne, entre autres.
(Contient les épisodes #41 à 45)
Deadpool est redevenu Deadpool ! Au revoir le ridicule et navrant Zenpool. Mais voilà, quelque chose ne va pas, le Mercenaire Disert n’est pas heureux. Il ne sait même pas ce que cette émotion procure. Une femme ravissante, sexy et diabolique, de nombreux amis, une fille avec Ellie, des super-héros qui l’acceptent, mais rien n’y fait, il n’est pas heureux.
Devant cet échec, puisqu’il s’agit d’un échec, décide de s’éloigner de tout cela et part pour le Moyen-Orient, en compagnie du Piégeur pour y accomplir une mission pour le compte de Roxxon ! Mais très vite, de lui-même, Deadpool réalise que d’expulser, de tuer des gens simples et sans défences de chez eux pour que Roxxon puisse extraire du gaz et omber sur des trésors enfuis, c’est mal.
En un rien de temps, il change son fusil d’épaule, et fait de la protection des civils de village sa mission principale. Mais Roxxon a d’autres cartes dans sa manche, et l’une d’elles se nomme Omega Red ! Et le tueur russe semble avoir un intérêt personnel à tuer Deadpool !
Au milieu de ce chaos ambiant, Deadpool découvre que Roxxon amis la main sur un cercueil de verre, comme celui duquel il a libéré Shiklah ! Voilà une nouvelle qui ravit la belle reine des démons. Une nouvelle bien plus sympathique que celle qu’apprend Deadpool et de l’attaque en masse d’Ultimatum à l’encontre de tous ses proches !
Voilà un événement qui va pousser Deadpool dans ses derniers retranchements et lui faire comprendre quelque chose d’essentiel sur sa nouvelle vie ! C’est dommage que la dernière incursion se produise à ce moment là…
Cette dernière intrigue clôture un titre absolument génial de bout en bout. Comme pour tout, il y a eu des haut et des bas. Mais franchement, Gerry Duggan et Brian Posehn ont fait des choses géniales avec le personnage. Ils lui ont donné une incroyable profondeur, lui ont créé une galerie de personnages tous plus géniaux les uns que les autres autour de lui. Et tout cela prend fin, comme ça a commencé, de façon totalement décalée, sur un bâteau.
Le tome se termine avec de nombreuses courtes histoires, de niveaux et d’intérêts inégaux. Shiklah qui veut parfaire sa culture pour jouer au Trivial Poursuit, Deadpool qui offre un chien avec sa psychée à Ellie au grand dam de Preston, Adsit qui veut fair e de l’humour, la Chose qui voit s’affronter un calamar géant extraterreste et le fantôme de Benjamin Franklin à poil, la première rencontre de Michaël avec ses beaux-parents ou encore un concours de vannes… pas drôles... Des choses plus intéressantes que d’autres.
Graphiquement, Salva Espin vient prêter mains fortes à Mike Hawthorne. Le style est totalement différent, mais tout aussi sympa. C’est vraiment agréable à regarder. Quand à Hawthorne, il termine son run de façon magistrale.
Bref, Deadpool, après Avengers de Jonathan Hickman, Thor de Jason Aaron et Captain America de Rick Remender, est le titre qui m’a le plus marqué durant Marvel Now ! Une véritable découverte, une fantastique surprise. J’ai adoré toutes les idées de Duggan et Posehn. J’ai adoré tout ce qu’ils ont fait pour le personnage. Malheureusement, l’après Secret Wars va être une terrible désillusion...
- Spoiler:
- Original Sin, c’est fait. Avengers &X-Men : Axis, c’est fait. Gerry Duggan peut donc reprendre le cours de ses intrigues pour conduire, tranquillement son personnage à la destruction, la fin de la Terre ! Avant le Secret Wars de Jonathan Hickman.
Durant le précédent tome, Deadpool a vu sa personnalité switché quelques temps, et c’est Zenpool qui a pris la place. Si tout est redevenu normal, pour la plupart de nos personnages préférés, Deadpool a compris une chose,malgré toutes les bonnes choses qui lui arrivent en ce moment, toutes les formidables personnages qui l’entourent maintenant, il n’arrive pas à être heureux !…
Wade Wilson a tout pour être heureux : il a une famille, des amis et est plus intégré que jamais dans la communauté super-héroïque. Pourtant, il n’est toujours pas satisfait. Il décide alors de s’investir dans son travail et d’accepter un contrat de Roxxon au Moyen-Orient. Sur place, Deadpool croise la route d’un dangereux mercenaire russe, Omega Red.
L’ère Marvel Now s’achève pour Deadpool avec les derniers épisodes de la série, signés Gerry Duggan, Brian Posehn, Salva Espin et Mike Hawthorne, entre autres.
(Contient les épisodes #41 à 45)
Deadpool est redevenu Deadpool ! Au revoir le ridicule et navrant Zenpool. Mais voilà, quelque chose ne va pas, le Mercenaire Disert n’est pas heureux. Il ne sait même pas ce que cette émotion procure. Une femme ravissante, sexy et diabolique, de nombreux amis, une fille avec Ellie, des super-héros qui l’acceptent, mais rien n’y fait, il n’est pas heureux.
Devant cet échec, puisqu’il s’agit d’un échec, décide de s’éloigner de tout cela et part pour le Moyen-Orient, en compagnie du Piégeur pour y accomplir une mission pour le compte de Roxxon ! Mais très vite, de lui-même, Deadpool réalise que d’expulser, de tuer des gens simples et sans défences de chez eux pour que Roxxon puisse extraire du gaz et omber sur des trésors enfuis, c’est mal.
En un rien de temps, il change son fusil d’épaule, et fait de la protection des civils de village sa mission principale. Mais Roxxon a d’autres cartes dans sa manche, et l’une d’elles se nomme Omega Red ! Et le tueur russe semble avoir un intérêt personnel à tuer Deadpool !
Au milieu de ce chaos ambiant, Deadpool découvre que Roxxon amis la main sur un cercueil de verre, comme celui duquel il a libéré Shiklah ! Voilà une nouvelle qui ravit la belle reine des démons. Une nouvelle bien plus sympathique que celle qu’apprend Deadpool et de l’attaque en masse d’Ultimatum à l’encontre de tous ses proches !
Voilà un événement qui va pousser Deadpool dans ses derniers retranchements et lui faire comprendre quelque chose d’essentiel sur sa nouvelle vie ! C’est dommage que la dernière incursion se produise à ce moment là…
Cette dernière intrigue clôture un titre absolument génial de bout en bout. Comme pour tout, il y a eu des haut et des bas. Mais franchement, Gerry Duggan et Brian Posehn ont fait des choses géniales avec le personnage. Ils lui ont donné une incroyable profondeur, lui ont créé une galerie de personnages tous plus géniaux les uns que les autres autour de lui. Et tout cela prend fin, comme ça a commencé, de façon totalement décalée, sur un bâteau.
Le tome se termine avec de nombreuses courtes histoires, de niveaux et d’intérêts inégaux. Shiklah qui veut parfaire sa culture pour jouer au Trivial Poursuit, Deadpool qui offre un chien avec sa psychée à Ellie au grand dam de Preston, Adsit qui veut fair e de l’humour, la Chose qui voit s’affronter un calamar géant extraterreste et le fantôme de Benjamin Franklin à poil, la première rencontre de Michaël avec ses beaux-parents ou encore un concours de vannes… pas drôles... Des choses plus intéressantes que d’autres.
Graphiquement, Salva Espin vient prêter mains fortes à Mike Hawthorne. Le style est totalement différent, mais tout aussi sympa. C’est vraiment agréable à regarder. Quand à Hawthorne, il termine son run de façon magistrale.
Bref, Deadpool, après Avengers de Jonathan Hickman, Thor de Jason Aaron et Captain America de Rick Remender, est le titre qui m’a le plus marqué durant Marvel Now ! Une véritable découverte, une fantastique surprise. J’ai adoré toutes les idées de Duggan et Posehn. J’ai adoré tout ce qu’ils ont fait pour le personnage. Malheureusement, l’après Secret Wars va être une terrible désillusion...
- Spoiler:
- Vous pensiez en avoir fini avec Deadpool version Marvel Now après le huitième tome ? Et bien non ! Il reste l’annual, et le bi-annual et l’hommage de Deadpool à Wolverine après sa mort ! Trois épisodes spéciaux et complètement barrés compilés dans ce tome sans numérotiation des aventures de Deadpool par Gerry Duggan, sans Brian Posehn.
Triple dose de Deadpool dans ce volume ! Des informations chocs sont révélées concernat la deuxième voix que Wade Wilson entend dans sa tête, puis l’on fait appel aux services du Mercenaire Disert pour protéger un parc d’attractions contre des activistes. Enfin, Wade et Steve Rogers rendent hommage à leur compagnon d’armes disparu, Wolverine.
Gerry Duggan, Scott Kolins, Salva Espin, Evan Shaner et leurs complics en font voir de toutes les couleurs au mercenaire canadien dans ce tome en marge de la chronologie.
(Contient l’annual #1, le bi-annual #1 de Deadpool et Death of Wolverine : Deadpool &Captain America #1)
Nous avons donc le droit à trois intrigues totalement différentes, éparpillés dans la chronologie du personnage, écrites et dessinées par de nombreux artistes.
Dans le premier épisode, on nous replonge quelques temps avant Secret Invasion, et la terrible machination des Skrulls. Planqué sur un toit d’immeuble, Deadpool se prépare pour un contrat, pour un meurtre, celui de Matt Murdock ! Mais alors qu’il s’installe, se prépare, il est interrompu par un surprenant inconnu. Un personnage coloré et masqué avec un chapeau rappellant celui des mousquetaires.
Sans que l’on sache pourquoi, ce dernier, se nommant Madcap, s’amuse à titiller Deadpool. Il semble posséder les mêmes pouvoirs de régénération que le Mercenaire Disert. Et alors qu’ils se battent, ils sont rejoint par Daredevil, puis par Thor, et une chose en entraînant une autre, on découvre comment et pourquoi Deadpool s’est retrouvé avec une voix dans sa tête !
Histoire farfelue, au développement qui l’est encore plus qui nous explique d’où vient la petite voix dans la tête de Deadpool durant les épisodes de Daniel Way. Surtout, elle permet à Gerry Duggan de nous présenter le personnages de Madcap, très important après Secret Wars.
Dans le second épisode, Deadpool est engagé par le patron de Water World (pour ne pas dire Marine Land)pour protéger leurs parcs d’attaque d’un groupe d’activistes. A noter que le ou les scénaristes ont une sacré dent contre ces parcs aquatiques, avec notamment quelques piques plutôt savoureuses.
Deadpool se retrouve alors à devoir à combattre un lion, un kangourou, un dauphin et un ours en armure, équipés de dingue, d’une grande intelligence et capables de parler. Mais une fois sur place, la conscience de Deadpool se met à le travailler. Il réalise que les traitements infligés aux animaux est inadmissible, et les expériences sont encore pire. Et voilà comment Deadpool devient l’allié de Force Brute, les activistes qu’il était censé combattre.
Un épisode déjanté, avec beaucoup d’humour, des piques bien placés et de superbes dessins. Vraiment un épisode dans la plus pure tradition des aventures loufoques, sans queue ni tête de Deadpool. J’ai vraiment pris un grand plaisir à lire cet épisode. Beaucoup d’humour.
Le tome se termine avec Deadpool qui fait équipe avec le vieux Steve Rogers pour retrouver un poignard ayant blessé Wolverine il y a longtemps. Maintenant qu’il est mort, ses compagnons ont peur de voir des groupuscules, comme la Main, vouloir mettre la main dessus pour le cloner et en faire une machine de guerre.
Une course poursuite s’engage, location pour les deux héros de rendre un dernier hommage à leur compagnon disparu.
Bref, un tome complètement décalé, hors du temps, avec lequel on passe un très bon moment de lecture. Vraiment plaisant de lire, aussi, des épisodes plus légers où l’humour prend le pas sur le reste.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool : Marvel Now !
Thu 18 Mar 2021 - 8:35
DEADPOOL T02 : LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND
Auteurs : Duggan, Posehn, Shalvey, Hawthorne…
Marvel Deluxe, 256 pages, 32,00 €
La réédition de l'ère MARVEL NOW! se poursuit avec une saga bien plus sombre qu'à l'accoutumée pour Deadpool. Quel noir secret sur son passé va-t-il découvrir ? Et qu'en penseront ses compagnons de route, Captain America et Wolverine ?
(Contient les épisodes US Deadpool (2012) 14-19 et 21-25, précédemment publiés dans MARVEL NOW! DEADPOOL 3-4)
SORTIE LE 7 AVRIL
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool par Duggan (Toutes Editions)
Sat 12 Mar 2022 - 14:17
MARVEL DELUXE : DEADPOOL T03 - LE MARIAGE DE DEADPOOL
Gerry Duggan, Mike Hawthorne, Scott Koblish… I 256 pages, 32,00 €
Deadpool se marie ! La conquête de sa douce moitié, Shiklah, qui était promise à Dracula, n’a pas été de tout repos et l’antihéros a dû repousser des hordes de monstres. Mais l’heure est maintenant à la fête et tout le monde est convié !
(Contient les épisodes US Deadpool (2013) 27-34 et Annual 1, précédemment publiés dans MARVEL NOW! : DEADPOOL 7-
SORTIE LE 23 MARS
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool par Duggan (Toutes Editions)
Tue 23 Aug 2022 - 16:36
BEST OF MARVEL : DEADPOOL – LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND - MUST-HAVE
Gerry Duggan, Brian Posehn, Declan Shalvey, Scott Koblish I 160 pages, 15,99 €
Deadpool découvre un terrible secret sur son passé… et son présent ! Et pour aller jusqu'au cœur de l'affaire, il a besoin de l'aide de Wolverine et de Captain America. Qui est le mystérieux Butler et comment va-t-il bouleverser à jamais la vie de Wade Wilson ?
(Contient les épisodes US Deadpool (2012) 13-19, précédemment publiés dans MARVEL DELUXE : DEADPOOL T02)
14 SEPTEMBRE
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool par Duggan (Toutes Editions)
Mon 5 Dec 2022 - 16:21
MARVEL DELUXE : DEADPOOL T04 - UN AMI DANS LE BESOIN
Gerry Duggan, Brian Posehn, Mike Hawthorne, Scott Koblish… I 312 pages, 32,00 €
Adieu Deadpool… place à Zenpool ! Au cours de l'évènement Axis, Wade Wilson a été envoûté par un sortilège qui inverse la personnalité et la philosophie des gens : le voici devenu un mercenaire pacifiste ! Pas sûr que son épouse Shiklah, démone de son état, apprécie le changement !
(Contient les épisodes US Deadpool (2012) 35-45, précédemment publiés dans MARVEL NOW! : DEADPOOL 7-
25 JANVIER
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Deadpool par Duggan (Toutes Editions)
Mon 15 Apr 2024 - 23:30
MARVEL DELUXE : DEADPOOL T05
Gerry Duggan, Brian Poshen, Scott Koblish, Salva Espin I 192 pages, 26,00 €
Lorsque Nick Fury est pris pour cible par un Adolf Hitler capable de voyager dans le temps, Deadpool et Cable volent au secours du célèbre espion. Pour le Mercenaire Disert, c’est le début d’un périple qui l’emmènera du Wakanda en Asgard, en passant par le New York des années 1970 !
(Contient les épisodes US Deadpool (2012) 7, 13, 20, 26, Annual (2013) 2, Bi-Annual (2014) 1 et Death of Wolverine: Deadpool & Cap (2014) 1, précédemment publiés dans DEADPOOL : FLASHBACKS, MARVEL MUST-HAVE : DEADPOOL – LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND, MARVEL-VERSE : DEADPOOL et MARVEL NOW! : DEADPOOL SPECIAL)
15 MAI
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