Captain America l'Intégrale
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- Mister BAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 20:10
[size=125]CAPTAIN AMERICA L'INTEGRALE 1964-1966[/size]
Avec cet album, Stan Lee et Jack Kirby nous proposent de découvrir les premières aventures de Captain America en solo depuis son intégration dans l'univers Marvel à la suite d'Avengers 4. On y retrouve Tales of Suspense #59 à 84, où Cap partage l'affiche de cette anthologie avec Iron Man. La première chose qui frappe à la lecture de ces pages est la difficulté pour les auteurs de trouver une ligne directrice à cette série et de bâtir un univers autour de Cap.
Les premiers épisodes montrent simplement Cap dérouiller des vilains qui sous-estiment ses aptitudes athlétiques (mon Dieu, l'épisode au Vietnam, à déconseiller aux âmes wokes sensibles ! Ci-dessous, un général sumo du Viet-Cong), puis à compter du cinquième épisode, le duo nous embarque au temps de la Seconde Guerre mondiale. L'on pourrait penser que ce serait l'occasion d'étoffer un peu le personnage, mais là encore se succèdent des récits assez anecdotiques et même totalement invraisemblables, y compris selon les standards des BD de cette époque. Un côté nanard, rigolo au départ, mais assez lassant par la suite. L'intérêt majeur de ces épisodes ancrés dans le passé et d'intégrer le personnage de Crâne Rouge dans le Marvelvers, dont le design est très joliment actualisé par le King.
Ce qu'il manque à ces épisodes est un travail de caractérisation autour de Cap. Le personnage ici manque terriblement de profondeur et ne semble avoir pour personnalité que d'être cocardier. Il est amusant d'ailleurs de constater combien ce Cap des débuts professe un patriotisme tout droit sorti d'un film de John Wayne quand son rapport à sa nation se révèlera plus complexe et moins chauvin par la suite. Ces épisodes sur la Seconde Guerre mondiale sont aussi les plus inégaux sur le plan graphique. Nous oscillons entre les jolies planches de Kirby qui nous régale de son dynamisme et de ses combats pops tout en onomatopées, et le travail de George Tuska et de Dick Ayers, que l'on a connu plus inspirés. Reste que l'ensemble de l'ouvrage bénéficie d'une superbe colorisation moderne ;c'est assez rare pour le noter !
En vérité, ce n'est qu'à partir de Tales of Suspense #76 que l'on commence véritablement à avoir le sentiment de lire un magazine consacré à Captain America. Non seulement Kirby excelle avec l'univers techno-futuriste de l'AIM, mais surtout, Stan Lee amorce un timide début de caractérisation autour du personnage. C'est à ce moment qu'il introduit ces thèmes qui ont longtemps animé cette série voire, pour certains, qui continuent à l'animer : le poids du souvenir de la Seconde Guerre mondiale, la difficulté de Cap à s'intégrer dans un monde qui n'est pas le sien, la mort de Bucky, l'amour frustré de Cap pour Peggy Carter (qui n'est ici pas nommée). Autant de thématiques qui s'enrichissent non seulement d'une galerie de vilains issus de son passé (Crâne Rouge bien sûr), mais aussi, avec l'intégration du Shield et de Fury dans cette série, de l'arrivée d'adversaires issus de l'espionnage (l'inénarrable Batroc, l'AIM ici appelée "Eux"). Crâne Rouge entre aussi en possession pour la première fois du Cube cosmique.
Ces derniers épisodes constituent donc le clou d'une intégrale intéressante à défaut d'être réussie de bout en bout. Elle permet de constater le lent cheminement de Stan Lee et Jack Kirby dans la mise au point des fondements de cette série, voire de ses poncifs. Reste que la machine, malgré ses soubresauts au démarrage est, arrivée à la fin de l'intégrale, bel et bien lancée. Elle pourra désormais nous offrir les grands moments qui s'annoncent sous la plume de Lee et les pinceaux de Kirby, Gene Colan et bien sûr Jim Steranko. Un véritable régal en perspective !
Avec cet album, Stan Lee et Jack Kirby nous proposent de découvrir les premières aventures de Captain America en solo depuis son intégration dans l'univers Marvel à la suite d'Avengers 4. On y retrouve Tales of Suspense #59 à 84, où Cap partage l'affiche de cette anthologie avec Iron Man. La première chose qui frappe à la lecture de ces pages est la difficulté pour les auteurs de trouver une ligne directrice à cette série et de bâtir un univers autour de Cap.
Les premiers épisodes montrent simplement Cap dérouiller des vilains qui sous-estiment ses aptitudes athlétiques (mon Dieu, l'épisode au Vietnam, à déconseiller aux âmes wokes sensibles ! Ci-dessous, un général sumo du Viet-Cong), puis à compter du cinquième épisode, le duo nous embarque au temps de la Seconde Guerre mondiale. L'on pourrait penser que ce serait l'occasion d'étoffer un peu le personnage, mais là encore se succèdent des récits assez anecdotiques et même totalement invraisemblables, y compris selon les standards des BD de cette époque. Un côté nanard, rigolo au départ, mais assez lassant par la suite. L'intérêt majeur de ces épisodes ancrés dans le passé et d'intégrer le personnage de Crâne Rouge dans le Marvelvers, dont le design est très joliment actualisé par le King.
Ce qu'il manque à ces épisodes est un travail de caractérisation autour de Cap. Le personnage ici manque terriblement de profondeur et ne semble avoir pour personnalité que d'être cocardier. Il est amusant d'ailleurs de constater combien ce Cap des débuts professe un patriotisme tout droit sorti d'un film de John Wayne quand son rapport à sa nation se révèlera plus complexe et moins chauvin par la suite. Ces épisodes sur la Seconde Guerre mondiale sont aussi les plus inégaux sur le plan graphique. Nous oscillons entre les jolies planches de Kirby qui nous régale de son dynamisme et de ses combats pops tout en onomatopées, et le travail de George Tuska et de Dick Ayers, que l'on a connu plus inspirés. Reste que l'ensemble de l'ouvrage bénéficie d'une superbe colorisation moderne ;c'est assez rare pour le noter !
En vérité, ce n'est qu'à partir de Tales of Suspense #76 que l'on commence véritablement à avoir le sentiment de lire un magazine consacré à Captain America. Non seulement Kirby excelle avec l'univers techno-futuriste de l'AIM, mais surtout, Stan Lee amorce un timide début de caractérisation autour du personnage. C'est à ce moment qu'il introduit ces thèmes qui ont longtemps animé cette série voire, pour certains, qui continuent à l'animer : le poids du souvenir de la Seconde Guerre mondiale, la difficulté de Cap à s'intégrer dans un monde qui n'est pas le sien, la mort de Bucky, l'amour frustré de Cap pour Peggy Carter (qui n'est ici pas nommée). Autant de thématiques qui s'enrichissent non seulement d'une galerie de vilains issus de son passé (Crâne Rouge bien sûr), mais aussi, avec l'intégration du Shield et de Fury dans cette série, de l'arrivée d'adversaires issus de l'espionnage (l'inénarrable Batroc, l'AIM ici appelée "Eux"). Crâne Rouge entre aussi en possession pour la première fois du Cube cosmique.
Ces derniers épisodes constituent donc le clou d'une intégrale intéressante à défaut d'être réussie de bout en bout. Elle permet de constater le lent cheminement de Stan Lee et Jack Kirby dans la mise au point des fondements de cette série, voire de ses poncifs. Reste que la machine, malgré ses soubresauts au démarrage est, arrivée à la fin de l'intégrale, bel et bien lancée. Elle pourra désormais nous offrir les grands moments qui s'annoncent sous la plume de Lee et les pinceaux de Kirby, Gene Colan et bien sûr Jim Steranko. Un véritable régal en perspective !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 20:36
Oui les 2 moments forts sont l origine du skull et la saga du cube cosmique.
La serie ira haut avec steranko mais c est englehart qui la definira
La serie ira haut avec steranko mais c est englehart qui la definira
- Mister BAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 21:05
D'ailleurs, je me demandais si l'hibernation de Crâne Rouge dans son bunker puis son réveil par l'AIM avaient été retconné par la suite, car je n'avais pas souvenir de cette explication quant au non vieillissement de Crâne Rouge depuis la guerre. Tu en parles peut-être dans tes fiches ;il me faudrait y jeter de nouveau un œil !
Oui, en effet, j'aurais aussi pu parler d'Englehart. Je ne possède pas l'entiéreté de sa prestation. Une lacune à combler un de ces quatre. Déjà, je t'avais écouté et je m'étais procuré la courte prestation de DeMatteis. Je ne l'avais jamais lu car entre temps j'avais arrêté les comics, mais par chance, j'ai conservé l'album. Je vais, sous peu, m'y dédier !
Oui, en effet, j'aurais aussi pu parler d'Englehart. Je ne possède pas l'entiéreté de sa prestation. Une lacune à combler un de ces quatre. Déjà, je t'avais écouté et je m'étais procuré la courte prestation de DeMatteis. Je ne l'avais jamais lu car entre temps j'avais arrêté les comics, mais par chance, j'ai conservé l'album. Je vais, sous peu, m'y dédier !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 21:31
Non jamais retconné.. Le skull est d ailleurs mort de vieillesse à la fin de dematteis
Non de dematteis tu dois n avoir que les 5 1ers pas les meilleurs mais il en a fait un peu moins de 40
Non de dematteis tu dois n avoir que les 5 1ers pas les meilleurs mais il en a fait un peu moins de 40
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 22:03
Après Stan Lee sera jamais trop quoi faire avec cap... même avec colan, y a de chouettes histoires comme la première du falcon mais ça part dans tous les sens
- Mister BAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 9 Jan 2022 - 23:44
Ah ? Il doit y avoir un gros bouche-trou alors après sa première saga avec Crâne Rouge dans son uniforme noir là. Je suppose donc que le reste se trouve dans le Marvel Epic qui suit.fred le mallrat a écrit:Non jamais retconné.. Le skull est d ailleurs mort de vieillesse à la fin de dematteis
Non de dematteis tu dois n avoir que les 5 1ers pas les meilleurs mais il en a fait un peu moins de 40
Oui, cela se ressent d'autant mieux à la lecture de ce premier album !fred le mallrat a écrit:Après Stan Lee sera jamais trop quoi faire avec cap... même avec colan, y a de chouettes histoires comme la première du falcon mais ça part dans tous les sens
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Mon 10 Jan 2022 - 7:30
Tu confonds pas dematteis et gruenwald?
La mort du skull et la fin du cap de dematteis sort cet été en epic
La ou cap à son costume noir c est la "résurrection du skull"dans un corps clone de Steve rogers
Il aura ce corps jusu au 1er numéro de brubaker...ou grâce à cube cosmique il met son esprit dans le corps de lukin, quand winter soldier l abat.
Il meurt ainsi lors de reborn par brubaker et ressucite grâce à selene récemment avec coates
Entre-temps il y a eu un skull clone qui n avait les souvenirs du skull que jusqu a la fin de la guerre.
C est lui qui pique le cerveau de Charles xavier dans uncanny avengers et meurt tue par Stevil juste avant secret empire
La mort du skull et la fin du cap de dematteis sort cet été en epic
La ou cap à son costume noir c est la "résurrection du skull"dans un corps clone de Steve rogers
Il aura ce corps jusu au 1er numéro de brubaker...ou grâce à cube cosmique il met son esprit dans le corps de lukin, quand winter soldier l abat.
Il meurt ainsi lors de reborn par brubaker et ressucite grâce à selene récemment avec coates
Entre-temps il y a eu un skull clone qui n avait les souvenirs du skull que jusqu a la fin de la guerre.
C est lui qui pique le cerveau de Charles xavier dans uncanny avengers et meurt tue par Stevil juste avant secret empire
- Mister BAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Mon 10 Jan 2022 - 11:01
Non, je parlais de l'uniforme noir inspiration SS de Crâne Rouge dans les Captain America 261 à 264, après quoi, l'Epic se clôt par plusieurs épisodes de Michelinie puis David Kraft. Il s'agit du volume 09, le tout premier publié avec Cap et qui s'ouvre par la géniale prestation de John Byrne. Il me semble que cette aventure avec le Crâne Rouge SS a aussi fait l'objet d'un Marvel Classic par chez nous.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Mon 10 Jan 2022 - 12:16
Oui le marvel classic publie les 261 à 266 soit la fin du epic..
alors donc ensuite il y a deux epic.. un qui est sorti en 2020
qui contient le plus gros de l association Dematteis et Zeck avec entre autre l introduction de Arnie Roth (premier personnage gay de l univers marvel suggéré), Vermin mais aussi du Baron Zemo (Helmut puisque Heinrich datait des premiers avengers)...
Le prochain epic qui finit la prestation de Dematteis (mais où seul l arc avec Deathlok est avec Zeck) propose surtout la storyline sur la mort du Red Skull en effet. Il sortira en juillet 2022.
De tout ca en VF on a juste le 268 (2eme epic) qui est traduit dans Strange 214 car crossover avec Defenders, l arc avec Deathlok dans l intégrale Deathlok et le Cap 298 (où le skull raconte son origine à Cap.. remaniée mais assez dans le ton de cell de kirby que tu as lue) dans la collection Carrefour les grands combats Captain America Vs Red Skull et recemment dans les Trésors de Marvel 4 "1984"et le 300 avec la mort du Skull qu on trouve dans l'anthologie "je suis Captain America"
En intégrale on commence Dematteis en 2025 si mes calculs sont bons Il y en aura pour 4 ou 5 intégrales en tout
Le souci des epics est que le tirage s epuise au bout d un mois voire 2 au max.. il faut ensuite attendre une reedition .. tiens l epic tu l as eu comment?
alors donc ensuite il y a deux epic.. un qui est sorti en 2020
qui contient le plus gros de l association Dematteis et Zeck avec entre autre l introduction de Arnie Roth (premier personnage gay de l univers marvel suggéré), Vermin mais aussi du Baron Zemo (Helmut puisque Heinrich datait des premiers avengers)...
Le prochain epic qui finit la prestation de Dematteis (mais où seul l arc avec Deathlok est avec Zeck) propose surtout la storyline sur la mort du Red Skull en effet. Il sortira en juillet 2022.
De tout ca en VF on a juste le 268 (2eme epic) qui est traduit dans Strange 214 car crossover avec Defenders, l arc avec Deathlok dans l intégrale Deathlok et le Cap 298 (où le skull raconte son origine à Cap.. remaniée mais assez dans le ton de cell de kirby que tu as lue) dans la collection Carrefour les grands combats Captain America Vs Red Skull et recemment dans les Trésors de Marvel 4 "1984"et le 300 avec la mort du Skull qu on trouve dans l'anthologie "je suis Captain America"
En intégrale on commence Dematteis en 2025 si mes calculs sont bons Il y en aura pour 4 ou 5 intégrales en tout
Le souci des epics est que le tirage s epuise au bout d un mois voire 2 au max.. il faut ensuite attendre une reedition .. tiens l epic tu l as eu comment?
- Mister BAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Tue 11 Jan 2022 - 20:46
Rooh. Si j'avais su, j'aurais acheté cet Epic, plutôt que le Epic X-Men ! :d
- AlbérichDefenseur
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Re: Captain America l'Intégrale
Tue 11 Jan 2022 - 20:52
Moi je l’ai, moi je l’ai, gnagnagna !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Tue 11 Jan 2022 - 21:07
Tu peux déjà te préparer pour celui de juillet qui finit le run
Epic 11 Sturm and dérange
Si tu passes par là vpc,precommande
Par contre il n y a que 4 zeck.... après c est Paul neary qui est un peu l opposé de zeck
Sans cela cet arc serait à mon avis pas loin de la dernière chasse de kraven dont certains thèmes sont identiques
Epic 11 Sturm and dérange
Si tu passes par là vpc,precommande
Par contre il n y a que 4 zeck.... après c est Paul neary qui est un peu l opposé de zeck
Sans cela cet arc serait à mon avis pas loin de la dernière chasse de kraven dont certains thèmes sont identiques
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Tue 23 Aug 2022 - 16:13
CAPTAIN AMERICA : L'INTÉGRALE 1977-1979
Steve Gerber, Roy Thomas, Sal Buscema I 312 pages, 36,00 €
Captain America doit affronter une version gigantesque de lui-même : prenez garde à l'Améridroïde ! Et quand Crâne Rouge fait son grand retour, la Légende Vivante est bien heureuse de recevoir le soutien de Nick Fury et de ses agents du S.H.I.E.L.D. !
(Contient les épisodes US Captain America (1968) 215-230 et Incredible Hulk (1962) 232, précédemment publiés dans Captain America 19-23)
7 SEPTEMBRE
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Thu 8 Sep 2022 - 9:38
les épisodes qui m ont rendu accroc.. pourtant oubliés en général. certes pas le meilleur mais il y a des trés bons épisodes
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Tue 13 Sep 2022 - 9:22
CAPTAIN AMERICA COMICS : L'INTÉGRALE 1941
Joe Simon, Jack Kirby I 280 pages, 36,00 €
Captain America et son partenaire Bucky affrontent la menace nazie, des savants fous et d'autres dangers dans des histoires incroyables, qui donnent également la part belle à des personnages hauts en couleur comme le correspondant de guerre "Headline"Hunter. Des histoires d'un autre temps !
(Contient les épisodes US Marvel Masterworks Golden Age Captain America 2, inédits)
28 SEPTEMBRE
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Thu 3 Nov 2022 - 11:58
CAPTAIN AMERICA : L'INTÉGRALE 1977-1979
Steve Gerber, Roy Thomas, Sal Buscema I 312 pages, 36,00 €
Captain America doit affronter une version gigantesque de lui-même : prenez garde à l'Améridroïde ! Et quand Crâne Rouge fait son grand retour, la Légende Vivante est bien heureuse de recevoir le soutien de Nick Fury et de ses agents du S.H.I.E.L.D. !
(Contient les épisodes US Captain America (1968) 215-230 et Incredible Hulk (1962) 232, précédemment publiés dans Captain America 19-23)
7 SEPTEMBRE
Cette période est particulière pour moi. Même si j'avais découvert la série avec Bombe sur l'Amérique, l'arc de jack Kirby sur la Madbomb, cette période est celle qui va faire de moi un fan du personnage.
Il fallait prendre la suite de Kirby. Il venait de signer un run bourré d'idées, graphiquement au top mais aussi complètement à part de l'époque et du ton de la série avant et après. Roy Thomas décida de de demander qui est l'homme sous le masque? Qui est Steve Rogers? Il nous livre un épisode de transition où l'histoire est prétexte à revoir ce que l'on sait de Captain America afin que la question de l'identité derrière le masque se pose. Cet épisode était jusque là inédit en VF avec un Tuska efficace (même si je ne suis pas un fan).
L'épisode suivant était une réédition du Strange Tales où la Torche s'oppose au Tumbler déguisé en Cap. Il n'est pas présent dans ce tome.
Thomas passe à la vitesse supérieure dés le numéro suivant. Il introduit les super-agents du SHIELD avec Marvel Boy (futur Quasar dont c'est la première apparition), Texas Twister, Eclair Bleu, la Vamp et le fait que la Corporation (que kirby avait "introduite"dans la série) a des taupes au sein de l'organisation de Nick Fury.
On découvre aussi Vera qui appartient à cette dernière et semble avoir une rancœur personnelle contre notre héros.
Pour finir Sharon et Falcon sont mis sur la touche de façon cavalière. Falcon entrainera la nouvelle équipe des super-agents. Vera embrasse Steve devant Sharon.
Un épisode dense où John Buscema livre une de ses rares (la seule?) incursion sur la série. C'est évidemment efficace même si Pablo Marcos est bien visible.
Sal Buscema revient sur la série. Il semble qu'il propose des crayonnés assez léger car sa prestation au niveau du trait dépendra fortement de l'encreur. Don Glut, qui dialoguait l'épisode précédent, est maintenant aux commandes. Veda annonce qu'elle est la fille de l'agente du FBI présente lors de la transformation de Steve en 1941. Notre héros découvre ensuite que les Avengers l'ont retrouvé au large de Terre Neuve (Avengers 4) alors qu'il a coulé au large de l'Angleterre. Il se rend là-bas et découvre un "ancien"ennemi Lyle Dekker et sa création l'Ameridroid, géant mécanique reprenant les trait de notre vengeur étoilé.
Glut nous raconte ensuite la première rencontre avec Dekker lors de la deuxième guerre mondiale. Il était un espion nazis engagé pour faire échouer le serial Adventures of Captain America. Glut nous indique dans son introduction qu'il est un grand fan du vrai serial. Il modifie quelques détails ci et là mais l'essentiel reste en phase avec la réalité. Le nom du méchant est aussi un clin d'oeil à celui qui faisait les effets spéciaux.
L'épisode qui suit nous montre ce qui est vraiment arrivé à notre héros après sa chute dans les eaux anglaises (vraiment est relatif vu que ca n'a plus jamais été évoqué). Il a donc été capturé par Dekker, emmené à Terre Neuve puis s'est échappé et est tombé en hibernation à cause des produits qu'il a inhalé. Dekker ensuite transfère son esprit dans l'Ameridroid avec les forces de Steve. Une courte aventure du Faucon est en back-up.
Steve Gerber reprend la suite. Le combat tourne court quand Dekker se rend compte qu'il est devenu une bête de curiosité. Il se rend de lui même et part s'exiler dans les forêts canadienne. Une conclusion qu'on ne peut attendre que de Steve Gerber. Un back-up sur Rick Jones conclue l'épisode avec un Leialoha en grande forme.
On poursuit avec un départ Gerberien, une coccinelle Wolkswagen se crashe dans l'appartement de Cap au deuxième étage. Vera est dans le coup. Il part pour Washington voir les archives à son sujet et trouve une histoire qu'il ne reconnait pas avec un frère mort lors de Pearl Harbour. Alors qu'il est au Lincoln Memorial, la statue du Président bouge et l'attaque. Il doit la détruire avant de trouver son véritable ennemi Animus.
Ce dernier est une sorte d'homme préhistorique géant avec un cerveau énorme avec des pouvoirs mentaux divers. Cela aurait pu être une création de Kirby. Steve en vient à tenter de tuer le monstre (ce qui lui ressemble peu) qui s'échappe. Il retrouve Vera puis part en train. Une attaque d'Animus fait dérailler l'engin et cause morts et destruction ce qui enrage notre héros. Animus est téléporté avant d'échoier.
L'épisode qui suit est un fill-in de Peter Gillis avec les premiers pas convaincant de Zeck sur le personnage. Petite histoire sympa avec Tarentule et Mister Muerte.
Captain America revient au SHIELD. Là ils découvrent que celle que Veda fait passer pour sa mère a finit défigurée. Véda, elle est réduite en cendre par la Corporation après ses échecs (on en saura jamais plus ni sur l'une ni sur l'autre). Une scène assez cynique pour l'époque où Kligger, patron de la corporation indique à la femme de ménage qu'il a renversé son cendrier.
Steve veut que Mason Harding, le concepteur de la Madbomb, l'aide à retrouver la mémoire. il se souvient alors de l'histoire qu'il a retrouvé dans les dossiers dans les épisodes précédents. Il a vécu dans le Maryland, prés de Washington avec sa famille plutôt aisée et son frère ainé. Ce dernier sportif a les faveurs de son père, qui ne comprend pas le jeune, chétif, et souvent malade Steve. Ce dernier se réfugie dans le dessin et la lecture. La rupture familiale a lieux quand son frère s'engage dans l'armée. Steve est alors étudiant aux beaux arts et pacifiste convaincu et son père fonctionnaire d'Etat le renie. L'attaque de Pearl Harbour cause la mort de son frère et pousse Steve à s'engager.
Nous revenons au présent où la machine de Harding semble avoir annulé les effets du sérum de super-soldat.
Cette origine fut problématique pour le nouvel éditor du titre Roger Stern car Captain America Comics 1 est paru 11 mois avant Pearl Harbour. Mais à l'époque, il n'a pas pu changer le contenu. Depuis le premier numéro de ce volume, trois Editeurs en Chef étaient passés. Roy Thomas avait laissé la main quelques mois à Archie Goodwyn. Ce dernier était parti et son remplaçant Jim Shooter avait indiqué aux patrons de Marvel qu'une seule personne ne pouvait pas éditer tous les titres publiés et qu'il fallait comme DC Comics engager des Editors ayant en charge plusieurs titres qui eux seraient supervisés par l'Editeur en chef. Il faisait aussi la chasse à aux scénaristes qui éditaient leur propre titre. Bref, le numéro passa avec l'agitation interne.
A titre personnel, j'aimais bien cette origine dont certains traits seront gardés. Steve Rogers deviendra un artiste plutôt pacifiste que la folie guerrière amena à s'engager. La version "soldat"ne reviendra qu'avec Mark Waid puis surtout Bendis puis Brubaker (Je ne compte pas la version Marvel Knights qui est plus ou moins hors continuité, en tout cas conçue ainsi et jamais reprise dans les aventures en continuité).
Le Red Skull attaque ensuite l'héliporter du SHIELD en transformant les agents présents en Red Skull. Steve se retrouve donc sans pouvoir et submergé par des crânes rouges. Il retrouvera ses pouvoirs dans cette aventure en deux partie magnifiquement illustrée par Sal Buscema et qui voit l'arrivée d'un scénariste mésestimé: Roger McKenzie. Il va finir l'intrigue de la Corporation avec son editor Roger Stern qui est le scenariste de Hulk dans un crossover.
La corporation est un nom qui est apparue un peu partout. Kirby l'utilisa dans Machine Man, Cap et elle est utilisée dans Hulk. cependant, Bill Mantlo avait utilisé le nom dans Deadly Hands Of Kung Fu. Elle était à la base des recherches du père du Valet de Coeur dans les aventures du White Tiger.
Et si, la Corporation était une entité qui avait des sortes de déclinaisons territoriales?
Nous allons donc finir en 5 episodes cette intrigue qui verra la venue du Constrictor, les trahisons d'Eclair Bleu et de la Vamp (en fait Animus.. une idée Ditkienne surement Gerberienne en fait), la séparation des super-agents, l'intervention de Hulk, les (re)trouvailles de Sam Wilson avec son neveu Jim, le retour de Moonstone et Alcatraz. Je passe sur les clins d'oeil au retour de Colan sur Daredevil, les cameo des Avengers et surtout de Beast et de Jarvis. Bref c est haletant! Et surtout les victoires de nos héros sont rarement de pleines victoires. A l'époque le Captain repart souvent la tête basse dans son appartement miteux (Peter Parker est bien mieux loti à l'époque.. il peut rentrer chez Tante May).
Nous avons donc un volume qui plonge notre héros dans la recherche de ses origines, englué dans une conspiration qui touche les institutions US avec une entreprise criminelle recherchant le profit.
La série est repassé au thriller conspirationniste après la parenthèse SF de Kirby, même si la bizarrerie "gerberienne"est là sous couvert avec l'Ameridroid (même s'il ne l'a pas crée), Animus, la coccinelle ou l'armée de Crânes rouges.
Il se passe énormément de choses dans ces épisodes où le souffle du lecteur n'est repris que par le fait que des back-ups ou fill-ins sont introduits dans la continuité.
On voit arriver Roger McKenzie qui développera un arc important par la suite sur la série avant de relancer Daredevil sur des racines plus polar avant et avec Frank Miller. Il aura l'idée folle de faire de Cap, le Président des USA (refusée puis reformate par Stern sur son run avec Byrne) ou l'idée qui conduira Miller a faire ce magnifique Marvel fanfare 18 avec le personnage. Ce scénariste est injustement méconnu.
Pourquoi ces épisodes firent un si grand effet sur moi? Je ne sais pas. L'Ameridroid a beau être grotesque, je ne le voyais pas ainsi. Cependant ma relecture de ces épisodes reste plaisante. Ce n'est surement pas la meilleure période du titre mais elle grouille d'idées, d'intrigues, etc... Elle reste une période vraiment sympa qui aurait pu être plus sans cette instabilité au niveau des scénaristes (surement due à l'instabilité éditoriale alors que bizarrement le titre reste avec une direction bien précise). Surement aussi le talent de Steve Gerber et ses idées iconoclastes! L'ambiance aussi est particulière. Je disais aussi que les fins d'épisodes voyait notre héros repartir sans un succès vraiment établi complètement. Il repart en général assez défait par les conséquences (le déraillement du train mais aussi les fins pour Animus ou d'autres qui sont sévères. Et il ne connait pas la fin de Véda...).
Peut-être que c'est cela que j'ai aimé ce personnage. Steve Rogers sent que ca ne va pas. Pas que sa famille soit malade ou qu'il soit ostracisé.. ca ne va de toute façon globalement pas comme il le faudrait! Même en étant un surhomme blond aux yeux bleus, le monde ne tourne pas comme il faut et le rejet, la corruption, les machinations et le mensonge sont là! Et s'il le sait c'est à la base qu'il a été déjà rejeté malgré le fait d'être autant dans la norme au premier abord qu'il est possible.
Je recommande évidemment cette intégrale!
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Fri 6 Jan 2023 - 22:06
CAPTAIN AMERICA : L'INTÉGRALE 1979-1980
Roger McKenzie, Sal Buscema I 328 pages, 36,00 €
Captain America continue de défendre les valeurs d'ouverture de l'Amérique face à un groupe haineux appelé la Force Nationale. Il déménage également pour s'installer à Brooklyn, et y rencontre le Punisher, entre autres histoires passionnantes survenues lors du changement de décennie.
(Contient les épisodes US Captain America (1968) 231-246 et Marvel Premiere (1972) 49, précédemment publiés dans Captain America 24-27, Captain America (II) 1 et Étranges Aventures 70)
1er FEVRIER
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Captain America l'Intégrale
Sun 5 Feb 2023 - 21:36
Comme je le disais lors de ma review de la précédente intégrale, cette période est celle avec laquelle j'ai commencé la série. A ce moment de la publication en VF par Aredit, j'avais déjà du rattraper pas mal des artima color et donc lu bien meilleur comme la saga de l'imposteur de Englehart mais cela reste une période qui me tient à cœur.
Cette intégrale commence par un arc en 5 parties par Roger McKenzie et dessiné par Sal Buscema, encré par Don Perlin et Jack Abel.
Captain America retrouve Peggy Carter qui lui indique qu'elle pense que Sharon est en danger. Elle a disparu lors d'un rassemblement de la Force Nationale, groupuscule d'extrême droite dirigé par le Grand Directeur. Il semble qu'elle et la foule ont subi une sorte de contrôle mental.
Peggy est attaquée par la Force Nationale sous les yeux du héros. Les fanatiques finissant par s'immoler à l'aide d'un dispositif intégré à leur ceinture.
Pour retrouver la trace de ce groupe, Notre héros emploi des méthodes plus proche de Daredevil en secouant les truands de la rue. Il se retrouve alors entre le gang de Morgan (boss du crime à Harlem) et des membres de la Force Nationale dont Sharon. Le combat finit avec une nouvelle immolation sans qu'on sache ce qu'est devenue l'agent 13.
Le grand Directeur ne cesse de parler à un homme dans l'ombre puis même de finir à ces pieds en position fœtale (à plusieurs reprises). L'homme mystérieux n'est autre que Faustus, le psychiatre ennemi de notre héros.
Il a tendu un piège à notre héros. Nous découvrons alors que le Grand Directeur est aussi Steve Rogers ou plutôt le Captain America des années 50, raciste et anticommuniste.
L'épisode suivant montre notre héros dans une pub TV raciste portant comme emblème à son bouclier, la croix gammée. (On imagine les réactions aujourd'hui demandant la tête du scénariste).
Daredevil (scénarisé aussi par Roger McKenzie avant que son dessinateur ne le détrône) recherche Cap et parvient à lui rendre ses esprits. Il s'ensuivra plusieurs combats et une poursuite en avion d'un dirigeable (DD pilote un biplan puis un quinjet. Je suis pas sûr qu'un sens radar remplace autant les yeux que ca). Faustus voulait contrôler New York avec son gaz mental. Il est vaincu. Le Cap des 50's s'est immolé (on verra que non) et aurait tué son Bucky (non plus).
Le scénariste confronte le héros aussi au vide qu'est sa vie en dehors de son identité de héros. Il a fort à faire aussi avec le SHIELD qui fait du zèle et ne semble pas apprécier les interventions d'un électron libre. On voit aussi d'autres personnes d'autorité (un militaire) avoir le même type de réaction alors que la jeunesse voit le héros comme un ringard.
Si les réactions des autorités trouveront leur aboutissement dans les Avengers de Michelinie avec le procès qui les opposera à Gyrich et au Gouvernement (Stern est l'éditor des deux titres), le reste n'aura pas de lendemain après cet arc.
Un arc plein où malheureusement on sent que Sal Buscema ne livre que des crayonnés succins. A l'époque il est aussi dessinateur de Hulk, de Tarzan, fais au moins un arc de Marvel Team-up et des fill-ins à la pelle dont le Marvel première qui suit avec le Falcon. On voit donc plus le style de Don Perlin qui manque de punch, est un peu maniéré.
Nous avons un bon arc inaugural.
Le Marvel Premiere ave le Falcon est meilleur graphiquement et livre une histoire de complot avec une sorte de whodunnit sympathique mais oubliable.
Captain America 237 est un épisode pivot. Etrangement, si on retrouve McKenzie, il ne fait que dialoguer un script de Chris Claremont.
L'histoire commence par une conférence de presse où notre héros se voit obligé d'expliquer ce qui s'est passé dans l'arc précédent à la presse. Il parait fortement désabusé. C'est là qu'une équipe télé va lui révéler que Sharon est morte, immolée.
Nous avons droit à une scène touchante, en retenue et assez différente de nombre de décès de l'époque puisqu'il se joue en différé.
Le découpage de Sal Buscema est magnifique malgré l'encrage de Perlin.
La mort d'un personnage aussi important au casting demeure assez rare à l'époque. Chez Marvel, il doit y avoir dans l'ordre Pamela Hawley (Sgt Fury), Janice Cord (Iron Man) et bien sùr Gwen Stacy. En VO, Jean Grey est toujours vivante même si pour les fans français des 80's, cet épisode sera publié aprés les X-Men de Claremont/Byrne.
Nous voyons ensuite le Falcon découvrir une semaine plus tard que Steve Rogers n'habite plus son appartement. Alors que Sam et les Avengers s'inquiètent, Steve apparait et leur signale qu'il a déménagé à Brooklyn et est devenu dessinateur publicitaire.
Revenu à son nouvel appartement, il est invité à diner avec un voisin, Joshua Cooper chez une autre voisine Anna Kapplebaum. Cette dernière semble être une mère de substitution pour les autres habitants de l'immeuble. Steve découvre qu'elle est une rescapée des camps de la mort. Elle a bien sur été délivrée par notre héros d'un camp fictif où une sorte de Mengele officiait. L'histoire finit par un appel de Fury qui s'excuse du comportement du SHIELD mais a besoin de notre héros.
Cet épisode est curieux. Si le sujet parait assez naturel pour un plot de Chris Claremont, il faut se rappeler qu'à l'époque les X-Men affrontent Proteus et que l'auteur n'a pas encore retconné Magneto. De mémoire, il me semble avoir lu qu'il avait déjà abordé le sujet (Ms Marvel? Team-Up?). Cependant, l'épisode est aussi l'aboutissement des intrigues de McKenzie sur la vie privé du héros.
McKenzie n'est pas au scenario de l'épisode suivant mais reviendra sur 3 épisodes. On sait que Stern a refusé un arc en deux partie sur des incendies criminels que Miller finira par reprendre aidé par .. Stern pour le fameux Marvel Fanfare 18 (un des mes all-time favorite).
Peter Gillis signe une histoire en deux partie qui reprend l'appel de Fury terminant l'épisode précédent. Des télépathes sont attaqués mentalement. Cap reçoit un appel à l'aide psychique d'une princesse qu'il doit délivrer d'un chateau au sommet d'une montagne. On a tous les éléments d'un conte mais à la sauce James Bond (Gadgets du SHIELD à gogo).
La princesse s'avèrera une fillette aussi puissante que Xavier (voire plus) qui disparaitra au sommet de la montagne (suicide?).
Histoire sympathique mais l'aspect conte la rend assez irréelle après des histoires pas mal ancré dans la réalité. Fred Kida, dessinateur du Golden Age sur Airboy par exemple, rend une copie un peu datée mais qui ne choque pas aprés du Don Perlin. Le personnage féminin dans ces deux versions ayant un coté Frank Robbins (sur morbius ou Invaders).
Les frêres Kupperberg suivent pour une histoire de gang qui effraie un vieillard pour récupérer un immeuble. Le chef du gang arrivant sans explications à démolir un ponton. Ca n'a que peu de sens et d'un ennui sans nom comme souvent avec Paul Kupperberg. Alan Kupperberg ayant un graphisme bien plus daté que Fred Kida. J'ai lu cet épisode à ans et je trouvais déjà que c'était débile.
On nous annonce le retour de McKenzie avec Adonis.. cela ne viendra que deux numéros après.
Mike Barr, Frank Springer et Pablo Marcos nous racontent la première rencontre avec le Punisher. Ce n'est pas inoubliable mais ca se lit. Steven Grant ramène le manipulateur et Muldoon (ancien collègue de Rogers dans la Police, devenu criminel dans le run d'Englehart). pour un histoire sans prétention où Don Perlin est heureusement encré par Sinnot. On découvrira que le manipulateur est un robot, ce qu'il ne savait pas lui-même.
McKenzie revient donc avec Adonis, un arc en deux partie. Un vieux riche excentrique vole un LMD pour y transférer son esprit et vivre ainsi éternellement. Son fils sabote l'opération et le corps du LMD est défiguré et bossu. Il se lance dans la destruction de tout ce qui est beau avant de mourir pathétiquement.
Le seul intéret de l'épisode est de suivre Steve dans sa vie privé avec ses voisins et à la recherche d'emploi (ce qui avait été aussi fait par Mike Barr dans l'épisode avec le Punisher). Don Pelin encreur ou dessinateur n'aide pas pour rendre Adonis terrifiant.. il le rend assez comique.
Dans son dernier épisode, McKenzie confronte Anna Kapplebaum à son Mengele, enlevé par des néo-nazis. Ce docteur semble avoir changé mais finira sous les balles de chasseurs de nazis. Infantino livre de belle planches sous une superbe couverture de Miller.
Cet épisode signe aussi le départ de Stern comme editor alors qu'il passe scénariste freelance. Jim Salicrup, son ancien assistant, l'embauchera pour remplacer McKenzie sur la série.
Stern n'aura pas été satisfait des approches de Steve Gerber ni de Roger McKenzie qu'il aura à superviser. Outre l'arc dont je parlais plus haut, il aura refusé un autre arc à McKenzie qui aurait vu Captain America devenir Président des USA pendant quelques années.
Lors de son propre run, il prendra ce point de départ pour donner sa vision de Cap sur ce point comme il retconnera les origines inventées par Steve Gerber.
C'est aussi cette vision du personnage qui en fera un candidat naturel pour reprendre le titre.
En attendant, un dernier numéro sera publié avec Peter Gillis qui fait revenir le dernier ennemi que Ditko créera pour Spider-Man, Joe Smith dans une histoire assez émouvante sur les enfants souffrant de handicap mentaux. Jerry Bingham livrant de bonnes planches dans un de ses rares comics Marvel.
Que retenir de cette intégrale? Un bon arc puis une période un peu instable qui est la marque de la série depuis ses débuts et qui le gardera jusqu'au milieu des années 80.
Les scénaristes partent rarement de leurs pleins grés, restent sur des durées moins longues que sur d'autres séries, ce qui crée des périodes de fill-ins.
Heureusement, la période de changement initié par McKenzie gardera un axe au moins sur la vie privé du personnage et ses voisins.
La période est assez passable au niveau graphisme avec un Don Perlin omniprésent alors que les séries Xmen et Avengers bénéficient de John Byrne et que Miller arrive sur Daredevil et Romita sur Iron Man.
Les fans du personnage ou ceux qui apprécient la série y verront des belles évolutions du personnage malgré tout;les autres risquent de trouver que la série manque de stabilité et reste assez moyenne.
McKenzie sera remplacé sur Daredevil par Frank Miller aussi. On ne le retrouvera plus sur des runs alors qu'il n'aura pas démérité sur ces deux séries Marvel initiant pas mal des changements qui arriveront après lui avec des équipes qui resteront dans les mémoires.
Cette intégrale commence par un arc en 5 parties par Roger McKenzie et dessiné par Sal Buscema, encré par Don Perlin et Jack Abel.
Captain America retrouve Peggy Carter qui lui indique qu'elle pense que Sharon est en danger. Elle a disparu lors d'un rassemblement de la Force Nationale, groupuscule d'extrême droite dirigé par le Grand Directeur. Il semble qu'elle et la foule ont subi une sorte de contrôle mental.
Peggy est attaquée par la Force Nationale sous les yeux du héros. Les fanatiques finissant par s'immoler à l'aide d'un dispositif intégré à leur ceinture.
Pour retrouver la trace de ce groupe, Notre héros emploi des méthodes plus proche de Daredevil en secouant les truands de la rue. Il se retrouve alors entre le gang de Morgan (boss du crime à Harlem) et des membres de la Force Nationale dont Sharon. Le combat finit avec une nouvelle immolation sans qu'on sache ce qu'est devenue l'agent 13.
Le grand Directeur ne cesse de parler à un homme dans l'ombre puis même de finir à ces pieds en position fœtale (à plusieurs reprises). L'homme mystérieux n'est autre que Faustus, le psychiatre ennemi de notre héros.
Il a tendu un piège à notre héros. Nous découvrons alors que le Grand Directeur est aussi Steve Rogers ou plutôt le Captain America des années 50, raciste et anticommuniste.
L'épisode suivant montre notre héros dans une pub TV raciste portant comme emblème à son bouclier, la croix gammée. (On imagine les réactions aujourd'hui demandant la tête du scénariste).
Daredevil (scénarisé aussi par Roger McKenzie avant que son dessinateur ne le détrône) recherche Cap et parvient à lui rendre ses esprits. Il s'ensuivra plusieurs combats et une poursuite en avion d'un dirigeable (DD pilote un biplan puis un quinjet. Je suis pas sûr qu'un sens radar remplace autant les yeux que ca). Faustus voulait contrôler New York avec son gaz mental. Il est vaincu. Le Cap des 50's s'est immolé (on verra que non) et aurait tué son Bucky (non plus).
Le scénariste confronte le héros aussi au vide qu'est sa vie en dehors de son identité de héros. Il a fort à faire aussi avec le SHIELD qui fait du zèle et ne semble pas apprécier les interventions d'un électron libre. On voit aussi d'autres personnes d'autorité (un militaire) avoir le même type de réaction alors que la jeunesse voit le héros comme un ringard.
Si les réactions des autorités trouveront leur aboutissement dans les Avengers de Michelinie avec le procès qui les opposera à Gyrich et au Gouvernement (Stern est l'éditor des deux titres), le reste n'aura pas de lendemain après cet arc.
Un arc plein où malheureusement on sent que Sal Buscema ne livre que des crayonnés succins. A l'époque il est aussi dessinateur de Hulk, de Tarzan, fais au moins un arc de Marvel Team-up et des fill-ins à la pelle dont le Marvel première qui suit avec le Falcon. On voit donc plus le style de Don Perlin qui manque de punch, est un peu maniéré.
Nous avons un bon arc inaugural.
Le Marvel Premiere ave le Falcon est meilleur graphiquement et livre une histoire de complot avec une sorte de whodunnit sympathique mais oubliable.
Captain America 237 est un épisode pivot. Etrangement, si on retrouve McKenzie, il ne fait que dialoguer un script de Chris Claremont.
L'histoire commence par une conférence de presse où notre héros se voit obligé d'expliquer ce qui s'est passé dans l'arc précédent à la presse. Il parait fortement désabusé. C'est là qu'une équipe télé va lui révéler que Sharon est morte, immolée.
Nous avons droit à une scène touchante, en retenue et assez différente de nombre de décès de l'époque puisqu'il se joue en différé.
Le découpage de Sal Buscema est magnifique malgré l'encrage de Perlin.
La mort d'un personnage aussi important au casting demeure assez rare à l'époque. Chez Marvel, il doit y avoir dans l'ordre Pamela Hawley (Sgt Fury), Janice Cord (Iron Man) et bien sùr Gwen Stacy. En VO, Jean Grey est toujours vivante même si pour les fans français des 80's, cet épisode sera publié aprés les X-Men de Claremont/Byrne.
Nous voyons ensuite le Falcon découvrir une semaine plus tard que Steve Rogers n'habite plus son appartement. Alors que Sam et les Avengers s'inquiètent, Steve apparait et leur signale qu'il a déménagé à Brooklyn et est devenu dessinateur publicitaire.
Revenu à son nouvel appartement, il est invité à diner avec un voisin, Joshua Cooper chez une autre voisine Anna Kapplebaum. Cette dernière semble être une mère de substitution pour les autres habitants de l'immeuble. Steve découvre qu'elle est une rescapée des camps de la mort. Elle a bien sur été délivrée par notre héros d'un camp fictif où une sorte de Mengele officiait. L'histoire finit par un appel de Fury qui s'excuse du comportement du SHIELD mais a besoin de notre héros.
Cet épisode est curieux. Si le sujet parait assez naturel pour un plot de Chris Claremont, il faut se rappeler qu'à l'époque les X-Men affrontent Proteus et que l'auteur n'a pas encore retconné Magneto. De mémoire, il me semble avoir lu qu'il avait déjà abordé le sujet (Ms Marvel? Team-Up?). Cependant, l'épisode est aussi l'aboutissement des intrigues de McKenzie sur la vie privé du héros.
McKenzie n'est pas au scenario de l'épisode suivant mais reviendra sur 3 épisodes. On sait que Stern a refusé un arc en deux partie sur des incendies criminels que Miller finira par reprendre aidé par .. Stern pour le fameux Marvel Fanfare 18 (un des mes all-time favorite).
Peter Gillis signe une histoire en deux partie qui reprend l'appel de Fury terminant l'épisode précédent. Des télépathes sont attaqués mentalement. Cap reçoit un appel à l'aide psychique d'une princesse qu'il doit délivrer d'un chateau au sommet d'une montagne. On a tous les éléments d'un conte mais à la sauce James Bond (Gadgets du SHIELD à gogo).
La princesse s'avèrera une fillette aussi puissante que Xavier (voire plus) qui disparaitra au sommet de la montagne (suicide?).
Histoire sympathique mais l'aspect conte la rend assez irréelle après des histoires pas mal ancré dans la réalité. Fred Kida, dessinateur du Golden Age sur Airboy par exemple, rend une copie un peu datée mais qui ne choque pas aprés du Don Perlin. Le personnage féminin dans ces deux versions ayant un coté Frank Robbins (sur morbius ou Invaders).
Les frêres Kupperberg suivent pour une histoire de gang qui effraie un vieillard pour récupérer un immeuble. Le chef du gang arrivant sans explications à démolir un ponton. Ca n'a que peu de sens et d'un ennui sans nom comme souvent avec Paul Kupperberg. Alan Kupperberg ayant un graphisme bien plus daté que Fred Kida. J'ai lu cet épisode à ans et je trouvais déjà que c'était débile.
On nous annonce le retour de McKenzie avec Adonis.. cela ne viendra que deux numéros après.
Mike Barr, Frank Springer et Pablo Marcos nous racontent la première rencontre avec le Punisher. Ce n'est pas inoubliable mais ca se lit. Steven Grant ramène le manipulateur et Muldoon (ancien collègue de Rogers dans la Police, devenu criminel dans le run d'Englehart). pour un histoire sans prétention où Don Perlin est heureusement encré par Sinnot. On découvrira que le manipulateur est un robot, ce qu'il ne savait pas lui-même.
McKenzie revient donc avec Adonis, un arc en deux partie. Un vieux riche excentrique vole un LMD pour y transférer son esprit et vivre ainsi éternellement. Son fils sabote l'opération et le corps du LMD est défiguré et bossu. Il se lance dans la destruction de tout ce qui est beau avant de mourir pathétiquement.
Le seul intéret de l'épisode est de suivre Steve dans sa vie privé avec ses voisins et à la recherche d'emploi (ce qui avait été aussi fait par Mike Barr dans l'épisode avec le Punisher). Don Pelin encreur ou dessinateur n'aide pas pour rendre Adonis terrifiant.. il le rend assez comique.
Dans son dernier épisode, McKenzie confronte Anna Kapplebaum à son Mengele, enlevé par des néo-nazis. Ce docteur semble avoir changé mais finira sous les balles de chasseurs de nazis. Infantino livre de belle planches sous une superbe couverture de Miller.
Cet épisode signe aussi le départ de Stern comme editor alors qu'il passe scénariste freelance. Jim Salicrup, son ancien assistant, l'embauchera pour remplacer McKenzie sur la série.
Stern n'aura pas été satisfait des approches de Steve Gerber ni de Roger McKenzie qu'il aura à superviser. Outre l'arc dont je parlais plus haut, il aura refusé un autre arc à McKenzie qui aurait vu Captain America devenir Président des USA pendant quelques années.
Lors de son propre run, il prendra ce point de départ pour donner sa vision de Cap sur ce point comme il retconnera les origines inventées par Steve Gerber.
C'est aussi cette vision du personnage qui en fera un candidat naturel pour reprendre le titre.
En attendant, un dernier numéro sera publié avec Peter Gillis qui fait revenir le dernier ennemi que Ditko créera pour Spider-Man, Joe Smith dans une histoire assez émouvante sur les enfants souffrant de handicap mentaux. Jerry Bingham livrant de bonnes planches dans un de ses rares comics Marvel.
Que retenir de cette intégrale? Un bon arc puis une période un peu instable qui est la marque de la série depuis ses débuts et qui le gardera jusqu'au milieu des années 80.
Les scénaristes partent rarement de leurs pleins grés, restent sur des durées moins longues que sur d'autres séries, ce qui crée des périodes de fill-ins.
Heureusement, la période de changement initié par McKenzie gardera un axe au moins sur la vie privé du personnage et ses voisins.
La période est assez passable au niveau graphisme avec un Don Perlin omniprésent alors que les séries Xmen et Avengers bénéficient de John Byrne et que Miller arrive sur Daredevil et Romita sur Iron Man.
Les fans du personnage ou ceux qui apprécient la série y verront des belles évolutions du personnage malgré tout;les autres risquent de trouver que la série manque de stabilité et reste assez moyenne.
McKenzie sera remplacé sur Daredevil par Frank Miller aussi. On ne le retrouvera plus sur des runs alors qu'il n'aura pas démérité sur ces deux séries Marvel initiant pas mal des changements qui arriveront après lui avec des équipes qui resteront dans les mémoires.
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Re: Captain America l'Intégrale
Thu 21 Sep 2023 - 14:01
CAPTAIN AMERICA COMICS : L'INTÉGRALE 1941-1942
Joe Simon, Stan Lee, Jack Kirby, Al Avison I 280 pages, 36,00 €
Les aventures de l'âge d'or de Captain America, imaginées par Joe Simon et Jack Kirby, se poursuivent dans ce troisième volume. Nous vous présentons en annexe des récits consacrés à d'autres héros dont le Farfadet, Ouragan, Père Temps et le Reporter de l'impossible.
(Contient les épisodes US Captain America Comics (1941) 9-12, inédits)
11 OCTOBRE
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