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BiggyMembre du Green Lantern Corps- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Lun 19 Oct 2015 - 12:01
Tome 1 lu
L’univers Ultimate est un univers dans lequel j’ai plongé et adhéré dès ses débuts. Que ce soit Spider-Man, ou les Quatre Fantastiques ou les X-Men, toutes ces séries m’ont passionné d’entrée. Mais si une s’est vraiment démarquée c’est Ultimates par Millar et Bryan Hitch.
Le départ de l’équipe a été préjudiciable, puisque après les deux premières saisons la qualité en prend un vilain coup. C’est donc avec une grande excitation que les fans ont appris que Millar revenait avec Ultimate Avengers.
Suite à une série d’événements tragiques, les Ultimates ont été dissous. Nick Fury met alors sur pied une nouvelle équipe, les Ultimate Avengers, juste à temps pour affronter le Punisher, Ghost Rider et surtout Crâne Rouge.
Mark Millar (Civil War, Kick-Ass) signe ici un récit incontournable, illustré par Calors Pacheco (Age of Ultron) et Leinil Francis Yu (Superior, Secret Invasion).
(Contient : Ultimate Comics : Ultimate Avengers #1 à 6 et Ultimate Comics : Ultimate Avengers 2 #1 à 6)
Et c’est à travers deux minis-séries, ou deux minis-saisons que Mark Millar revient sur ses Ultimates. Enfin… sur ses Ultimate Avengers, puisque suites aux récents événements les Ultimates n’existent plus et Nick Fury ne fait plus parti de l’équation. Du moins, en apparence… Des Ultimates, il ne reste qu’Hawkeye et Captain America, sous les ordres de Carol Danvers, nouvelle chef du S.H.I.E.L.D., mais quand Crâne Rouge révèle à Captain America être son fils, le colonel Danvers n’a d’autre choix que de rappeler Fury à l’aide !
Retrouver son fils ? L’arrêter ? On ne connaît pas les plans de Steve mais il est devenu incontrôlable. Fury met alors sur pied, et cela lui trotte dans la tête depuis bien plus longtemps, une sorte d’équipe black op d’Ultimates, le projet Avengers ! Hawkeye est de la partie, avec War Machine débordant d’armes et de technologies, plus proche du tank que du robot, la Guêpe Rouge avec un passé commun et douloureux avec Crâne Rouge, Black Widow l’ex de Fury, un Hulk intello et le frère encore plus mégalomane et égocentrique de Tony Stark !
Mais cette équipe n’est qu’un amas d’égos tous plus surdimensionnés les uns que les autres et faire face à Captain America, véritable stratège, ou Crâne Rouge, la cruauté incarnée, semblent être des débuts un brin trop difficiles…
Dans les six chapitres suivants, l’équipe intègre le Punisher, dans une version bien différente qu’on lui connaît et le premier Hulk, professeur de génie afro-américain et qui illustre à merveille le cliché du gentil professeur infirme devenu une force de la nature, sans l’aspect vert, qui lâche sa famille pour profiter de l’argent et des femmes de petite vertu. Des renforts qui ne convaincs pas, un peu à l’image du reste de l’équipe.
Et la menace s’appelle Ghost Rider, l’esprit enflammé de la Vengeance est bien décidé à venir se venger des hommes qui l’ont sacrifié pour le pouvoir et l’argent. A la nouvelle équipe de Fury de le stopper, tant bien que mal, avant qu’il n’atteigne la Maison Blanche. Mais le Punisher, et sa méthode, pourront-ils s’en prendre à un innocent ?...
Disons le tout net, Ultimate Avengers n’est pas Ultimates. Là où nous avions un scénario de génie, une histoire de complot sans précédent et une narration au petits oignons, nous avons, ici, du quelconque, du bling bling, du tape-à-l’œil, du mainstream pur et dur. Les scènes d’action chocs s’enchaînent à un rythme élevé, prenant bien souvent le pas sur les intrigues, d’une simplicité et banalité décevante. Les nouveautés, ou idées, apportées par Millar retombent aussi vite qu’un soufflet raté, la palme allant à ses personnages, comme Cash, War Machine et consorts, tout dans les muscles rien dans la tête. Ils en sont presque caricaturaux.
Et graphiquement, on est loin, également de Bryan Hitch et son travail de folie sur les deux premières saisons d’Ultimates. Les six premiers épisodes sont signés Carlos Pacheco. Si le premier épisode est plutôt sympathique, on se retrouve très vite avec un artiste fatigué et sans doute peu motivé. Des cases vides et des combats sans rythme, sans vie. C’est assez triste à suivre.
Puis nous avons Leinil Francis Yu. C’est mieux, mais malheureusement son style ne plaît pas à la majorité. Et ce n’est pas non plus du grand Yu que nous avons ici, notamment avec une découpe des cases un peu « spéciale » par moment pour ne pas avoir à dire loupé.
Bref, sacré déception que ce retour de Millar sur la suite d’Ultimates. On passe de l’histoire géniale au gros blockbuster ou on tape à droite, à gauche, à tout va et où la finesse n’est pas vraiment de mise. Des nouveaux personnages caricaturaux et des intrigues plus que moyennes et voilà deux arcs que l’on peut oublier bien vite.
L’univers Ultimate est un univers dans lequel j’ai plongé et adhéré dès ses débuts. Que ce soit Spider-Man, ou les Quatre Fantastiques ou les X-Men, toutes ces séries m’ont passionné d’entrée. Mais si une s’est vraiment démarquée c’est Ultimates par Millar et Bryan Hitch.
Le départ de l’équipe a été préjudiciable, puisque après les deux premières saisons la qualité en prend un vilain coup. C’est donc avec une grande excitation que les fans ont appris que Millar revenait avec Ultimate Avengers.
Suite à une série d’événements tragiques, les Ultimates ont été dissous. Nick Fury met alors sur pied une nouvelle équipe, les Ultimate Avengers, juste à temps pour affronter le Punisher, Ghost Rider et surtout Crâne Rouge.
Mark Millar (Civil War, Kick-Ass) signe ici un récit incontournable, illustré par Calors Pacheco (Age of Ultron) et Leinil Francis Yu (Superior, Secret Invasion).
(Contient : Ultimate Comics : Ultimate Avengers #1 à 6 et Ultimate Comics : Ultimate Avengers 2 #1 à 6)
Et c’est à travers deux minis-séries, ou deux minis-saisons que Mark Millar revient sur ses Ultimates. Enfin… sur ses Ultimate Avengers, puisque suites aux récents événements les Ultimates n’existent plus et Nick Fury ne fait plus parti de l’équation. Du moins, en apparence… Des Ultimates, il ne reste qu’Hawkeye et Captain America, sous les ordres de Carol Danvers, nouvelle chef du S.H.I.E.L.D., mais quand Crâne Rouge révèle à Captain America être son fils, le colonel Danvers n’a d’autre choix que de rappeler Fury à l’aide !
Retrouver son fils ? L’arrêter ? On ne connaît pas les plans de Steve mais il est devenu incontrôlable. Fury met alors sur pied, et cela lui trotte dans la tête depuis bien plus longtemps, une sorte d’équipe black op d’Ultimates, le projet Avengers ! Hawkeye est de la partie, avec War Machine débordant d’armes et de technologies, plus proche du tank que du robot, la Guêpe Rouge avec un passé commun et douloureux avec Crâne Rouge, Black Widow l’ex de Fury, un Hulk intello et le frère encore plus mégalomane et égocentrique de Tony Stark !
Mais cette équipe n’est qu’un amas d’égos tous plus surdimensionnés les uns que les autres et faire face à Captain America, véritable stratège, ou Crâne Rouge, la cruauté incarnée, semblent être des débuts un brin trop difficiles…
Dans les six chapitres suivants, l’équipe intègre le Punisher, dans une version bien différente qu’on lui connaît et le premier Hulk, professeur de génie afro-américain et qui illustre à merveille le cliché du gentil professeur infirme devenu une force de la nature, sans l’aspect vert, qui lâche sa famille pour profiter de l’argent et des femmes de petite vertu. Des renforts qui ne convaincs pas, un peu à l’image du reste de l’équipe.
Et la menace s’appelle Ghost Rider, l’esprit enflammé de la Vengeance est bien décidé à venir se venger des hommes qui l’ont sacrifié pour le pouvoir et l’argent. A la nouvelle équipe de Fury de le stopper, tant bien que mal, avant qu’il n’atteigne la Maison Blanche. Mais le Punisher, et sa méthode, pourront-ils s’en prendre à un innocent ?...
Disons le tout net, Ultimate Avengers n’est pas Ultimates. Là où nous avions un scénario de génie, une histoire de complot sans précédent et une narration au petits oignons, nous avons, ici, du quelconque, du bling bling, du tape-à-l’œil, du mainstream pur et dur. Les scènes d’action chocs s’enchaînent à un rythme élevé, prenant bien souvent le pas sur les intrigues, d’une simplicité et banalité décevante. Les nouveautés, ou idées, apportées par Millar retombent aussi vite qu’un soufflet raté, la palme allant à ses personnages, comme Cash, War Machine et consorts, tout dans les muscles rien dans la tête. Ils en sont presque caricaturaux.
Et graphiquement, on est loin, également de Bryan Hitch et son travail de folie sur les deux premières saisons d’Ultimates. Les six premiers épisodes sont signés Carlos Pacheco. Si le premier épisode est plutôt sympathique, on se retrouve très vite avec un artiste fatigué et sans doute peu motivé. Des cases vides et des combats sans rythme, sans vie. C’est assez triste à suivre.
Puis nous avons Leinil Francis Yu. C’est mieux, mais malheureusement son style ne plaît pas à la majorité. Et ce n’est pas non plus du grand Yu que nous avons ici, notamment avec une découpe des cases un peu « spéciale » par moment pour ne pas avoir à dire loupé.
Bref, sacré déception que ce retour de Millar sur la suite d’Ultimates. On passe de l’histoire géniale au gros blockbuster ou on tape à droite, à gauche, à tout va et où la finesse n’est pas vraiment de mise. Des nouveaux personnages caricaturaux et des intrigues plus que moyennes et voilà deux arcs que l’on peut oublier bien vite.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Mar 23 Fév 2016 - 12:31
Tome 2 lu.
Il faut le dire de suite, le premier tome d’Ultimate Avengers, marquant le retour de Millar sur le titre, avec ses deux premières sagas était loin, très loin de son travail sur Ultimates ! Des intrigues sans intérêt, des histoires faciles, des personnages méconnaissables ou caricaturaux, on passait de quelque chose de culte à des histoires bling-bling où ça cogne à chaque page dans un élan de testostérones.
Les Défenseurs profitent de la faiblesse momentanée des Ultimates pour les attaquer et dérober Mjolnir, l’arme du défunt Thor. Et alors qu’il repose au Walhalla, le dieu du Tonnerre se voit proposer un étrange marché… De leur côté, les Ultimate Avengers ont fort à faire avec Blade, une invasion de vampires et un nouveau Daredevil.
Découvrez deux sagas mettant en scène les plus grands héros de la Terre. Elles sont signées Mark Millar (Civil War, Ultimates) et Jeph Loeb (Ultimatum, Fallen Son : The Death of Captain America), sur des dessins de Steve Dillon (Punisher MAX) et Frank Cho (The Mighty Avengers).
(Contient les épisodes d’Ultimate Comics : Ultimate Avengers 3 #1 à 6 et Ultimate New Ultimates #1 à 5.)
Ce tome, comme le précédent, se divise en deux parties, avec deux arcs bien distincts, mais cette fois-ci à la place de se suivre, ils ont été publiés en même temps. L’un écrit par Mark Millar avec Steve Dillon au dessin, l’autre avec Jeph Loeb et Frank Cho aux commandes.
Mark Millar continu de travailler sur sa version black ops des Ultimates avec les Avengers et son équipe ne cessant de changer. Mais l’histoire s’ouvre avec un Blade bad-ass et caricatural au possible. Pas besoin d’être devin pour comprendre que l’on se dirige vers une histoire de vampires. Puis c’est au tour du nouveau Daredevil de faire son apparition… un court instant ! Et d’entrée je me demande pourquoi ? Pourquoi avoir ramené un Daredevil sur le devant de la scène pour en avoir une telle utilisation !
Les Avengers vont devoir se frotter à des vampires, pour ceux qui y croient, à un terrible virus pour les autres. Le souci, si la menace est bien réelle c’est que le véritable ennemi est totalement inconnu, et les effets d’annonces sur sa dangerosité tombent à plat aussitôt son identité révélée ! Et Millar a du s’en rendre compte, puisqu’il n’hésite pas en plein cœur de son récit à faire un twist soudain pour proposer un nouvel ennemi. .
C’est un peu à l’image de tout l’arc. Millar ne cesse d’appuyer sur certains éléments pour créer une sorte d’attente, pour faire monter la pression avant de tout balayer d’un simple revers de la main. Tout comme son final, la résolution est expédiée en deux temps trois mouvements. On se retrouve avec une banale histoire de vampires mêlée aux déboires et états d’âmes de super-héros. Encore un arc qui ne restera pas dans les annales.
Je retiens cependant la sublime façon dont Blade se moque de la saga Twilight !
L’histoire n’est pas sauvée par les dessins, puisque Steve Dillon a décidé d’appliquer la même simplicité à ses dessins que Millar à son scénario. Si les personnages s’en tirent pas trop mal, bien que pas toujours au top, les cases sont vides, les décors réduits au plus simple. Ce n’est vraiment pas un travail que l’on retiendra.
Du côté de Jeph Loeb et les Ultimates se ne guère mieux. Thor absent, forcément quand on est mort, la Terre tombe aux mains de Loki et Amora. Bien qu’elle n’ait pas besoin de cela pour sombrer, la décadence des Ultimates aurait suffit sur long terme. Dissensions, coucheries, je m’en foutisme, maladie, héroïne un brin folle… et j’en passe ! C’est bientôt pire qu’un épisode des Feux de l’Amour, le capitaine a quitté le pont et le navire Ultimates sombre lentement dans la mer du n’importe quoi !
Loki cherche à faire revenir son frère sur Terre, mais dans son véritable état, celui dont il se cache, dont il n’a parlé à personne et qui risque de détruire la Terre. Et on peut dire que c’est réussit, le retour de Thor va donner des sueurs froides à ses anciens compagnons de combat. La foudre et le tonnerre vont s’abattre sur Terre…
Avant cela, nous avons le droit à la rébellion, sous influence, des bimbos de l’équipe, histoire de permettre à Frank Cho nous proposer son lot de personnages féminins vulgaires aux atouts mammaires assez effarants. Le pauvre garçon doit souffrir d’un certain manque de ce côté-là pour autant s’attarder sur la poitrine de ses personnages. Ne parlons pas du strip-tease d’Hela…
Bref, que dire, que dire… Si le premier tome n’a pas été une véritable réussite, ce deuxième volume est un bel échec, personnellement. Une histoire de vampires digne d’un mauvais blockbuster, et un épisode de sitcom super-héroïque où l’accent n’est mis que sur la plastique des personnages féminins…
Reste, à la limite, l’éclat de colère de Thor, assez bluffant, mais qu’il est loin le temps des Ultimates… les vrais !
Il faut le dire de suite, le premier tome d’Ultimate Avengers, marquant le retour de Millar sur le titre, avec ses deux premières sagas était loin, très loin de son travail sur Ultimates ! Des intrigues sans intérêt, des histoires faciles, des personnages méconnaissables ou caricaturaux, on passait de quelque chose de culte à des histoires bling-bling où ça cogne à chaque page dans un élan de testostérones.
Les Défenseurs profitent de la faiblesse momentanée des Ultimates pour les attaquer et dérober Mjolnir, l’arme du défunt Thor. Et alors qu’il repose au Walhalla, le dieu du Tonnerre se voit proposer un étrange marché… De leur côté, les Ultimate Avengers ont fort à faire avec Blade, une invasion de vampires et un nouveau Daredevil.
Découvrez deux sagas mettant en scène les plus grands héros de la Terre. Elles sont signées Mark Millar (Civil War, Ultimates) et Jeph Loeb (Ultimatum, Fallen Son : The Death of Captain America), sur des dessins de Steve Dillon (Punisher MAX) et Frank Cho (The Mighty Avengers).
(Contient les épisodes d’Ultimate Comics : Ultimate Avengers 3 #1 à 6 et Ultimate New Ultimates #1 à 5.)
Ce tome, comme le précédent, se divise en deux parties, avec deux arcs bien distincts, mais cette fois-ci à la place de se suivre, ils ont été publiés en même temps. L’un écrit par Mark Millar avec Steve Dillon au dessin, l’autre avec Jeph Loeb et Frank Cho aux commandes.
Mark Millar continu de travailler sur sa version black ops des Ultimates avec les Avengers et son équipe ne cessant de changer. Mais l’histoire s’ouvre avec un Blade bad-ass et caricatural au possible. Pas besoin d’être devin pour comprendre que l’on se dirige vers une histoire de vampires. Puis c’est au tour du nouveau Daredevil de faire son apparition… un court instant ! Et d’entrée je me demande pourquoi ? Pourquoi avoir ramené un Daredevil sur le devant de la scène pour en avoir une telle utilisation !
Les Avengers vont devoir se frotter à des vampires, pour ceux qui y croient, à un terrible virus pour les autres. Le souci, si la menace est bien réelle c’est que le véritable ennemi est totalement inconnu, et les effets d’annonces sur sa dangerosité tombent à plat aussitôt son identité révélée ! Et Millar a du s’en rendre compte, puisqu’il n’hésite pas en plein cœur de son récit à faire un twist soudain pour proposer un nouvel ennemi. .
C’est un peu à l’image de tout l’arc. Millar ne cesse d’appuyer sur certains éléments pour créer une sorte d’attente, pour faire monter la pression avant de tout balayer d’un simple revers de la main. Tout comme son final, la résolution est expédiée en deux temps trois mouvements. On se retrouve avec une banale histoire de vampires mêlée aux déboires et états d’âmes de super-héros. Encore un arc qui ne restera pas dans les annales.
Je retiens cependant la sublime façon dont Blade se moque de la saga Twilight !
L’histoire n’est pas sauvée par les dessins, puisque Steve Dillon a décidé d’appliquer la même simplicité à ses dessins que Millar à son scénario. Si les personnages s’en tirent pas trop mal, bien que pas toujours au top, les cases sont vides, les décors réduits au plus simple. Ce n’est vraiment pas un travail que l’on retiendra.
Du côté de Jeph Loeb et les Ultimates se ne guère mieux. Thor absent, forcément quand on est mort, la Terre tombe aux mains de Loki et Amora. Bien qu’elle n’ait pas besoin de cela pour sombrer, la décadence des Ultimates aurait suffit sur long terme. Dissensions, coucheries, je m’en foutisme, maladie, héroïne un brin folle… et j’en passe ! C’est bientôt pire qu’un épisode des Feux de l’Amour, le capitaine a quitté le pont et le navire Ultimates sombre lentement dans la mer du n’importe quoi !
Loki cherche à faire revenir son frère sur Terre, mais dans son véritable état, celui dont il se cache, dont il n’a parlé à personne et qui risque de détruire la Terre. Et on peut dire que c’est réussit, le retour de Thor va donner des sueurs froides à ses anciens compagnons de combat. La foudre et le tonnerre vont s’abattre sur Terre…
Avant cela, nous avons le droit à la rébellion, sous influence, des bimbos de l’équipe, histoire de permettre à Frank Cho nous proposer son lot de personnages féminins vulgaires aux atouts mammaires assez effarants. Le pauvre garçon doit souffrir d’un certain manque de ce côté-là pour autant s’attarder sur la poitrine de ses personnages. Ne parlons pas du strip-tease d’Hela…
Bref, que dire, que dire… Si le premier tome n’a pas été une véritable réussite, ce deuxième volume est un bel échec, personnellement. Une histoire de vampires digne d’un mauvais blockbuster, et un épisode de sitcom super-héroïque où l’accent n’est mis que sur la plastique des personnages féminins…
Reste, à la limite, l’éclat de colère de Thor, assez bluffant, mais qu’il est loin le temps des Ultimates… les vrais !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Lun 14 Mar 2016 - 11:09
Tome 3 lu.
Qu’il fut difficile de me laisser tenter par la lecture de ce troisième tome. Le précédent ayant été tellement catastrophique qu’il a fallut se motiver pour se remettre en selle, mais je sais que le titre redevient fort sympathique avec l’arrivée de Jonathan Hickman et du titre The Ultimates. Et puis, il faut se dire qu’avec le four qu’à été le second volume, celui-ci ne peut qu’être meilleur, normalement…
Les New Ultimates de Carol Danvers et les Ultimate Avengers de Nick Fury ont pour mission de protéger le monde. Cependant, si la première super-équipe opère en toute légitimité, la seconde travaille dans l’ombre. Les héros l’ignorent encore mais une machination s’apprête à les diviser. La bataille qui en découlera sera meurtrière…
Mark Millar (Civil War, The Ultimates) conclut sa prestation sur la version Ultimate des Avengers dans un récit illustré par Leinil Francis Yu (Secret Invasion, Ultimate Wolverine vs Hulk).
(Contient les épisodes Ultimate Avengers vs New Ultimates #1 à 6)
Commençons avec la bonne nouvelle, puisque ni Frank Cho, ni Steve Dillon ne sont au casting de ce mini Deluxe. Les dessins des six chapitres étant l’œuvre, uniquement, de Leinil Francis Yu. L’artiste philippin est d’ailleurs plutôt en bonne forme et livre un travail assez honnête et plaisant à regarder. Bon, certes, nous avons toujours cette petite impression de statisme dans ses cases, les yeux et les dents ne sont pas toujours au top, mais les expressions passent, les scènes fortes claquent, et c’est un peu ce qu’on attend d’un bon dessinateur.
C’est un peu le foutoir dans le monde suite aux récents événements. On se retrouve quand même avec le Triskélion en Iran, même dans un comics cela n’est pas bon pour la politique internationale. Mais cela n’est, finalement, qu’un problème mineur au vue des événements qui se préparent à venir !
L’équipe de New Ultimates de Carol Danvers (Captain America, Thor, Iron Man, Black Widow et Giant-Man) courent après des terroristes en Bulgarie alors qu’ils magouillent avec des expériences de super-soldats. Quelle surprise lorsqu’ils découvrent que Nick Fury se cache derrière ce trafic !
Pendant ce temps, les Ultimate Avengers de ce même Nick Fury (Hawkeye, Blade, Punisher et War Machine) se battent avec Tyrone Cash, le premier Hulk, lui aussi vendant des super-soldats à d’autres grandes puissances. Au seuil de la mort, il reconnaitra travailler pour Carol Danvers !
Il n’en faut pas plus pour que les deux super-équipes se sautent à la gorge !
Mais cela n’est jamais aussi simple avec Mark Millar ! Qui est le véritable pourri ? Qui pactise avec les autres grandes puissances comme la Corée du Nord ou l’Iran ? Qui ment ? Qui dit la vérité ? Et si les deux leaders étaient impliqués ? Un troisième personnage ne tirait-il pas les ficelles dans l’ombre ? Mark Millar s’amuse avec ces personnages, les torturent, les fait s’affronter pour un ultime rebondissement spectaculaire ! Enfin, cela semblait quand même un peu, beaucoup, prévisible.
Mais on ne peut reprocher à Mark Millar de retourner aux fondamentaux. Des rebondissements, un fond de politique, des trahisons, le fait de ne pouvoir n’avoir aucune certitude, sur aucun personnage. J’aime quand Millar se sert des personnages pour mettre une histoire en avant et non l’inverse.
On peut alors regretter de ne pas avoir eu le droit à cela sur toutes les histoires de Millar sur son retour. On se retrouve avec quelque chose d’assez inégal au final. Et l’on peut regretter de n’avoir que six épisodes pour le grand final, le rythme est tellement soutenu que cela passe trop vite, il se passe tant de choses qu’on a l’impression que le grand final est expédié et n’a pas la place qu’il mérite.
Bref, ce troisième tome est bien meilleur que les deux précédents, surtout il confirme qu’il faut voir le deuxième volume comme une parenthèse à oublier ! Je retrouve tous les éléments que j’avais aimés dans Ultimates, politique, trahisons, personnages malmenés et castagne à un rythme endiablé. C’est ne pas non plus du même niveau, mais cela conclut de bien belle façon le run de Millar.
Qu’il fut difficile de me laisser tenter par la lecture de ce troisième tome. Le précédent ayant été tellement catastrophique qu’il a fallut se motiver pour se remettre en selle, mais je sais que le titre redevient fort sympathique avec l’arrivée de Jonathan Hickman et du titre The Ultimates. Et puis, il faut se dire qu’avec le four qu’à été le second volume, celui-ci ne peut qu’être meilleur, normalement…
Les New Ultimates de Carol Danvers et les Ultimate Avengers de Nick Fury ont pour mission de protéger le monde. Cependant, si la première super-équipe opère en toute légitimité, la seconde travaille dans l’ombre. Les héros l’ignorent encore mais une machination s’apprête à les diviser. La bataille qui en découlera sera meurtrière…
Mark Millar (Civil War, The Ultimates) conclut sa prestation sur la version Ultimate des Avengers dans un récit illustré par Leinil Francis Yu (Secret Invasion, Ultimate Wolverine vs Hulk).
(Contient les épisodes Ultimate Avengers vs New Ultimates #1 à 6)
Commençons avec la bonne nouvelle, puisque ni Frank Cho, ni Steve Dillon ne sont au casting de ce mini Deluxe. Les dessins des six chapitres étant l’œuvre, uniquement, de Leinil Francis Yu. L’artiste philippin est d’ailleurs plutôt en bonne forme et livre un travail assez honnête et plaisant à regarder. Bon, certes, nous avons toujours cette petite impression de statisme dans ses cases, les yeux et les dents ne sont pas toujours au top, mais les expressions passent, les scènes fortes claquent, et c’est un peu ce qu’on attend d’un bon dessinateur.
C’est un peu le foutoir dans le monde suite aux récents événements. On se retrouve quand même avec le Triskélion en Iran, même dans un comics cela n’est pas bon pour la politique internationale. Mais cela n’est, finalement, qu’un problème mineur au vue des événements qui se préparent à venir !
L’équipe de New Ultimates de Carol Danvers (Captain America, Thor, Iron Man, Black Widow et Giant-Man) courent après des terroristes en Bulgarie alors qu’ils magouillent avec des expériences de super-soldats. Quelle surprise lorsqu’ils découvrent que Nick Fury se cache derrière ce trafic !
Pendant ce temps, les Ultimate Avengers de ce même Nick Fury (Hawkeye, Blade, Punisher et War Machine) se battent avec Tyrone Cash, le premier Hulk, lui aussi vendant des super-soldats à d’autres grandes puissances. Au seuil de la mort, il reconnaitra travailler pour Carol Danvers !
Il n’en faut pas plus pour que les deux super-équipes se sautent à la gorge !
Mais cela n’est jamais aussi simple avec Mark Millar ! Qui est le véritable pourri ? Qui pactise avec les autres grandes puissances comme la Corée du Nord ou l’Iran ? Qui ment ? Qui dit la vérité ? Et si les deux leaders étaient impliqués ? Un troisième personnage ne tirait-il pas les ficelles dans l’ombre ? Mark Millar s’amuse avec ces personnages, les torturent, les fait s’affronter pour un ultime rebondissement spectaculaire ! Enfin, cela semblait quand même un peu, beaucoup, prévisible.
Mais on ne peut reprocher à Mark Millar de retourner aux fondamentaux. Des rebondissements, un fond de politique, des trahisons, le fait de ne pouvoir n’avoir aucune certitude, sur aucun personnage. J’aime quand Millar se sert des personnages pour mettre une histoire en avant et non l’inverse.
On peut alors regretter de ne pas avoir eu le droit à cela sur toutes les histoires de Millar sur son retour. On se retrouve avec quelque chose d’assez inégal au final. Et l’on peut regretter de n’avoir que six épisodes pour le grand final, le rythme est tellement soutenu que cela passe trop vite, il se passe tant de choses qu’on a l’impression que le grand final est expédié et n’a pas la place qu’il mérite.
Bref, ce troisième tome est bien meilleur que les deux précédents, surtout il confirme qu’il faut voir le deuxième volume comme une parenthèse à oublier ! Je retrouve tous les éléments que j’avais aimés dans Ultimates, politique, trahisons, personnages malmenés et castagne à un rythme endiablé. C’est ne pas non plus du même niveau, mais cela conclut de bien belle façon le run de Millar.
fred le mallratAdmin-Man- Messages : 29268
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Localisation : Bruges
Re: Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Lun 28 Mar 2016 - 20:23
MARVEL DELUXE : ULTIMATE COMICS AVENGERS
Auteurs : Jonathan Hickman, Jason Aaron, Carlos Pacheco, Ron Garney, Rafa Sandoval
Retrouvez trois sagas complètes sur trois membres des Ultimates. Thor doit faire face au Ragnarok et découvrir sa vraie nature. Captain America apprend l'existence d'un autre super-soldat, un Captain America créé durant la guerre contre le Vietnam. Enfin, Hawkeye part dans une mission d'infiltration des plus dangereuses.
288 pages, 29,00 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Ultimate Comics : Thor 1-4, Ultimate Comics : Captain America 1-4, Ultimate Comics : Hawkeye 1-4 publiés précédemment dans les revues ULTIMATE AVENGERS HS 1-2 et ULTIMATE UNIVERSE HS 1)
SORTIE LE 20 AVRIL
- BagooorMembre de Stormwatch
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Re: Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Jeu 31 Mar 2016 - 8:17
J'ai justement relus ces mini séries récemment.
Ultimate Thor : Hickman explique le personnage car ces origines étaient flous dans l'univers Ultimate. On ne savait pas s'il était vraiment un Dieu ou bien juste un surhomme fou. On a quelques réponses, mais ce n'est pas une mini série transcendante non plus. Cela reste néanmoins agréable et cela change de toutes les mini sur Iron Man qui avaient déjà été proposés.
Ultimate Captain America : je n'ai pas réussi à accroché à cette mini série. On ressort un personnage du passé du Capitaine, des secrets sur ces super-pouvoirs et cela donne ça. Sans doute la moins bonne des 3 mini proposés.
Ultimate Hawkeye : cette mini s'intègre plus ou moins dans le premier arc de Ultimate Comics : Ultimates (proposé en Deluxe depuis quelques semaines). Hickman y mêle intrigue réelle avec un retours sur les origines et les débuts de Clint. Je trouve dommage que les scénaristes soient toujours obliger de relier tout le monde entre eux [size=85](Clint connaissait aussi Fury, tout comme Wolverine...)[/size]. Mais l'auteur parvient à utiliser tous les éléments de l'univers Ultimate (Ultimate X) et il introduit des races connu de l'univers classique mais qui m'étaient inconnus jusqu'à maintenant (les Eternels je crois, entre autre).
Bref, ces mini séries sont agréables, mais pas toujours égales. On revient sur l'origine des personnages tout en proposant des histoires agréables. Personnellement, j'ai préféré celle sur Hawkeye.
Ultimate Thor : Hickman explique le personnage car ces origines étaient flous dans l'univers Ultimate. On ne savait pas s'il était vraiment un Dieu ou bien juste un surhomme fou. On a quelques réponses, mais ce n'est pas une mini série transcendante non plus. Cela reste néanmoins agréable et cela change de toutes les mini sur Iron Man qui avaient déjà été proposés.
Ultimate Captain America : je n'ai pas réussi à accroché à cette mini série. On ressort un personnage du passé du Capitaine, des secrets sur ces super-pouvoirs et cela donne ça. Sans doute la moins bonne des 3 mini proposés.
Ultimate Hawkeye : cette mini s'intègre plus ou moins dans le premier arc de Ultimate Comics : Ultimates (proposé en Deluxe depuis quelques semaines). Hickman y mêle intrigue réelle avec un retours sur les origines et les débuts de Clint. Je trouve dommage que les scénaristes soient toujours obliger de relier tout le monde entre eux [size=85](Clint connaissait aussi Fury, tout comme Wolverine...)[/size]. Mais l'auteur parvient à utiliser tous les éléments de l'univers Ultimate (Ultimate X) et il introduit des races connu de l'univers classique mais qui m'étaient inconnus jusqu'à maintenant (les Eternels je crois, entre autre).
Bref, ces mini séries sont agréables, mais pas toujours égales. On revient sur l'origine des personnages tout en proposant des histoires agréables. Personnellement, j'ai préféré celle sur Hawkeye.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Marvel Deluxe : Ultimate Avengers
Mar 27 Juin 2017 - 22:13
Tome 4 lu.
Ce quatrième tome d’Ultimate Avengers dénote pas mal des autres. En effet, Jason Aaron et Jonathan Hickman nous proposent trois miniséries se concentrant, à tour de rôle sur Thor, Captain America et Hawkeye. L’occasion de voir ces héros agir en solo et en apprendre un peu plus sur eux, ou sur leur passé !
Si le casting est prometteur, celui des équipes artistiques l’est tout autant ! Jonathan Hickman et Jason Aaron donc, mais aussi Ron Garney, Carlos Pacheco et Rafa Sandoval pour la partie graphique !
Porté disparu pendant des décennies, Captain America doit aujourd’hui neutraliser le Super-Soldat qui l’a remplacé lors de la guerre du Viêtnam. Hawkeye, de son côté est en mission secrète pour Nick Fury afin de stopper une course internationale à l’armement. En complément, les origines de Thor sont dévoilées.
Cet album regroupe les mini-séries Ultimate Thor et Ultimate Comics : Hawkeye, scénarisées par Jonathan Hickman (Avengers) et respectivement dessinées par Carlos Pacheco (Avengers Forever) et Rafael Sandoval (Ultimate Ennemy), ainsi qu’Ultimate Captain America, signée Jason Aaron (Wolverine) et Ron Garney (Captain America).
(Contient Ultimate Thor #1 à 4, Ultimate Captain America #1 à 4 et Ultimate Comics : Hawkeye #1 à 4)
Trois histoires, trois Avengers version Ultimate mais trois intrigues bien différentes, mais tout aussi intéressantes. Les deux scénaristes, Jason Aaron et Jonathan Hickman peuvent laisser libre court avec ces personnages quasiment vierges de toute continuité.
Le tome démarre avec les origines de Thor ! Si dans l’univers dit classique, sa divinité n’a jamais souffert la moindre contestation, dans l’univers Ultimate, les choses sont quelque peu différentes, puisqu’on prend le dieu de la foudre, plus pour un heepee un peu new âge avec une technologie incroyable ! Un personnage pas forcément fiable, plutôt dérangé que divin !
Et pourtant ! Jason Aaron décide de nous narrer, enfin, les véritables origines du personnage, le plaçant, comme il se doit, au cœur d’Asgard, entouré de son père Odin et de ses frères Balder et Loki ! S’il les pense tous morts, se sont ces deux derniers qui vont lui permettre de prouver à tous qui il est vraiment, et surtout, surtout, qu’il n’est pas fou !
Déjà, bien avant son run actuel sur le Thor « classique », Jason Aaron nous montre à quel point il est doué, inspiré pour écrire des intrigues prenant place entre mythologie scandinave et événements plus contemporains. Un dieu du tonnerre plus que jamais tourmenté par son passé.
Jonathan Hickman, ensuite, nous propose un face-à-face des plus intéressants avec Captain America qui se retrouve face à son remplaçant durant la guerre du Viêtnam (Cap s’étant réveillé dans les années 2000 sur la Terre Ultimate). Un certain Frank Simpson ! Un homme aussi fort que Captain America, si ce n’est plus et pour qui l’amour de sa patrie s’apparente à de la folie pure et simple ! Allant jusqu’à se tatouer le drapeau américain en plein milieu du visage ! Mais des années de combats ont fini par inverser la tendance, et il tient maintenant, à ouvrir les yeux de Captain America, à son tour, sur ce que sont vraiment les Etats-Unis d’Amérique !
Une confrontation violente et sanglante ! Steve se retrouve dans une situation des plus compliquées et découvre que Frank, que tous pensaient mort depuis plus de quinze ans, n’a pas chômé en se bâtissant une véritable petite armée de Supers-Soldats grâce à son propre sang ! Comment notre héros va-t-il réagir face à toute ses révélations ? Lequel va réussir à faire craquer l’autre ?
Le tome se termine, enfin, toujours avec Jonathan Hickman, qui nous propose une intrigue avec Hawkeye, Clint Barton. Alors que l’archer est en mission pour Fury, on découvre au compte-goutte, et en surface seulement, comment ce super-héros sans pouvoir s’est retrouvé aux ordres du chef du S.H.I.E.L.D..
Concrètement, des « origines » un peu en carton, le plus intéressant étant ce qu’il se passe dans le présent avec un Hawkeye devant faire face au réveil génétique et scientifique de la RASE (la République d’Asie du Sud-Est). C’est ainsi que l’on découvre les origines, et la première apparition de Xorn et Zorn des cités jumelles de Tu’an ! Une menace bien au-delà des capacités de Barton, et pourtant, ce dernier ne se démonte pas ! Loin de là !
Graphiquement, nous avons le droit à trois artistes de renoms, dont les preuves ne sont plus à faire ! D’un point de vue personnel, j’ai trouvé que cela commençait de la plus belle des façons, avec un Ron Garney rendant merveilleusement bien justice à l’intrigue de Jason Aaron sur Thor ! Avec des personnages magnifiques et une action tellement bien rendue. Ensuite, tout en restant très jolie, la partie Carlos Pacheco est un peu moins géniale. Quelques cases un peu moins détaillées, des personnages moins charismatiques. Enfin, Rafa Sandoval, sur Hawkeye, s’en sort bien également, mais c’est lui qui m’a le moins convaincu. Trop de cases moyennes, moins de précision dans le détail.
Bref, trois intrigues, trois histoires pour le prix d’une ! Le petit plus non négligeable, trois excellentes intrigues. Trois approches différentes pour trois héros bien distincts. Un dieu, un super-héros et un homme ! Quel trio incroyable servi par des scénaristes qui font partie de ce qui se fait de mieux sur le marché !
Ce quatrième tome d’Ultimate Avengers dénote pas mal des autres. En effet, Jason Aaron et Jonathan Hickman nous proposent trois miniséries se concentrant, à tour de rôle sur Thor, Captain America et Hawkeye. L’occasion de voir ces héros agir en solo et en apprendre un peu plus sur eux, ou sur leur passé !
Si le casting est prometteur, celui des équipes artistiques l’est tout autant ! Jonathan Hickman et Jason Aaron donc, mais aussi Ron Garney, Carlos Pacheco et Rafa Sandoval pour la partie graphique !
Porté disparu pendant des décennies, Captain America doit aujourd’hui neutraliser le Super-Soldat qui l’a remplacé lors de la guerre du Viêtnam. Hawkeye, de son côté est en mission secrète pour Nick Fury afin de stopper une course internationale à l’armement. En complément, les origines de Thor sont dévoilées.
Cet album regroupe les mini-séries Ultimate Thor et Ultimate Comics : Hawkeye, scénarisées par Jonathan Hickman (Avengers) et respectivement dessinées par Carlos Pacheco (Avengers Forever) et Rafael Sandoval (Ultimate Ennemy), ainsi qu’Ultimate Captain America, signée Jason Aaron (Wolverine) et Ron Garney (Captain America).
(Contient Ultimate Thor #1 à 4, Ultimate Captain America #1 à 4 et Ultimate Comics : Hawkeye #1 à 4)
Trois histoires, trois Avengers version Ultimate mais trois intrigues bien différentes, mais tout aussi intéressantes. Les deux scénaristes, Jason Aaron et Jonathan Hickman peuvent laisser libre court avec ces personnages quasiment vierges de toute continuité.
Le tome démarre avec les origines de Thor ! Si dans l’univers dit classique, sa divinité n’a jamais souffert la moindre contestation, dans l’univers Ultimate, les choses sont quelque peu différentes, puisqu’on prend le dieu de la foudre, plus pour un heepee un peu new âge avec une technologie incroyable ! Un personnage pas forcément fiable, plutôt dérangé que divin !
Et pourtant ! Jason Aaron décide de nous narrer, enfin, les véritables origines du personnage, le plaçant, comme il se doit, au cœur d’Asgard, entouré de son père Odin et de ses frères Balder et Loki ! S’il les pense tous morts, se sont ces deux derniers qui vont lui permettre de prouver à tous qui il est vraiment, et surtout, surtout, qu’il n’est pas fou !
Déjà, bien avant son run actuel sur le Thor « classique », Jason Aaron nous montre à quel point il est doué, inspiré pour écrire des intrigues prenant place entre mythologie scandinave et événements plus contemporains. Un dieu du tonnerre plus que jamais tourmenté par son passé.
Jonathan Hickman, ensuite, nous propose un face-à-face des plus intéressants avec Captain America qui se retrouve face à son remplaçant durant la guerre du Viêtnam (Cap s’étant réveillé dans les années 2000 sur la Terre Ultimate). Un certain Frank Simpson ! Un homme aussi fort que Captain America, si ce n’est plus et pour qui l’amour de sa patrie s’apparente à de la folie pure et simple ! Allant jusqu’à se tatouer le drapeau américain en plein milieu du visage ! Mais des années de combats ont fini par inverser la tendance, et il tient maintenant, à ouvrir les yeux de Captain America, à son tour, sur ce que sont vraiment les Etats-Unis d’Amérique !
Une confrontation violente et sanglante ! Steve se retrouve dans une situation des plus compliquées et découvre que Frank, que tous pensaient mort depuis plus de quinze ans, n’a pas chômé en se bâtissant une véritable petite armée de Supers-Soldats grâce à son propre sang ! Comment notre héros va-t-il réagir face à toute ses révélations ? Lequel va réussir à faire craquer l’autre ?
Le tome se termine, enfin, toujours avec Jonathan Hickman, qui nous propose une intrigue avec Hawkeye, Clint Barton. Alors que l’archer est en mission pour Fury, on découvre au compte-goutte, et en surface seulement, comment ce super-héros sans pouvoir s’est retrouvé aux ordres du chef du S.H.I.E.L.D..
Concrètement, des « origines » un peu en carton, le plus intéressant étant ce qu’il se passe dans le présent avec un Hawkeye devant faire face au réveil génétique et scientifique de la RASE (la République d’Asie du Sud-Est). C’est ainsi que l’on découvre les origines, et la première apparition de Xorn et Zorn des cités jumelles de Tu’an ! Une menace bien au-delà des capacités de Barton, et pourtant, ce dernier ne se démonte pas ! Loin de là !
Graphiquement, nous avons le droit à trois artistes de renoms, dont les preuves ne sont plus à faire ! D’un point de vue personnel, j’ai trouvé que cela commençait de la plus belle des façons, avec un Ron Garney rendant merveilleusement bien justice à l’intrigue de Jason Aaron sur Thor ! Avec des personnages magnifiques et une action tellement bien rendue. Ensuite, tout en restant très jolie, la partie Carlos Pacheco est un peu moins géniale. Quelques cases un peu moins détaillées, des personnages moins charismatiques. Enfin, Rafa Sandoval, sur Hawkeye, s’en sort bien également, mais c’est lui qui m’a le moins convaincu. Trop de cases moyennes, moins de précision dans le détail.
Bref, trois intrigues, trois histoires pour le prix d’une ! Le petit plus non négligeable, trois excellentes intrigues. Trois approches différentes pour trois héros bien distincts. Un dieu, un super-héros et un homme ! Quel trio incroyable servi par des scénaristes qui font partie de ce qui se fait de mieux sur le marché !
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