- fred le mallratAdmin-Man
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Fairest (Vertigo Classiques)
Mar 15 Oct 2013 - 7:33
Scénario: Willingham Bill – Dessin:
Héroïne incontestée de la guerre menée par la petite communauté des Fables contre l’Adversaire, la Belle au Bois Dormant n’en a pas moins payé le prix fort. Plongée dans un profond sommeil, elle attend depuis le baiser de l’amour véritable. Qui aurait pu prévoir que l’heureux élu serait le célèbre et présomptueux Prince des voleurs, Ali Baba ? Accompagné d’un odieux petit génie, tous trois doivent à présent trouver le moyen d’échapper au bras droit de l’ennemi vaincu : la glaçante Reine des Neiges.
Public:
Genre:
Collection:
Date de sortie: 14 février 2014
Pagination: 160 pages
ISBN: 9782365773829
Format:
Prix: 15.00 €
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Mer 16 Oct 2013 - 13:26
Cela se situe où dans la continuité de Fables?
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Mar 3 Juin 2014 - 11:44
Tome 1 lu!
Avec Fairest, les auteurs de Fables ont décidé de rendre hommage aux héroïnes de la série. Bien loin des princesses un peu nunuches auxquelles nous avons le droit dans les Walt Disney, par exemple, ce sont des femmes au fort caractère, sachant parfaitement ce qu’elles veulent et totalement libérées. De véritables héroïnes, dont j’adore suivre les aventures, cette nouvelle série est donc très attendue pour ma part !
Héroïne incontestée de la guerre menée par la petite communauté des Fables contre l’Adversaire, la Belle au Bois Dormant n’en a pas moins payé le prix fort. Plongée dans un profond sommeil, elle attend depuis le baiser de l’amour véritable. Qui aurait pu prévoir que l’heureux élu serait le célèbre et présomptueux Prince des voleurs, Ali Baba ? Accompagné d’un odieux petit génie, tous trois doivent à présent trouver le moyen d’échapper au bras droit de l’ennemi vaincu : la glaçante Reine des Neiges. (Contient les épisodes Fairest Vol.1 : Wild Awake #1 à 7)
Avant toute chose, ne vous attendez pas à vous promener à Fableville ! Pour sa première saga, Bill Willingham nous emmène dans l’un des Royaumes ! Un royaume dévasté, en ruines, et au milieu de ce chaos architectural se trouve Ali Baba, le prince des voleurs, à la recherche d’un nouveau trésor. Il va faire mouche, au milieu des ruines, une lampe. Une lampe magique ! Mais la déception est grande, alors qu’il s’attendait à rencontrer un génie, il fait connaissance avec un djinn, totalement incapable de réaliser de vœux. Jonah Panghammer de son vrai nom ! S’il ne peut réaliser se vœux il lui promet néanmoins l’amour et la richesse ! Pour cela rien de plus simple, il lui suffit de traverser, en silence, un camp de gobelin afin d’offrir un baiser d’amour véritable à la femme qu’il rencontrera là-bas, elle se réveillera, lui offrira son amour et ses richesses. Souci, c’est qu’une fois sous la tente, Ali Baba tombe sur deux femmes endormies ! Eglantine (la Belle au Bois Dormant), rousse incendiaire et la Reine des Neiges, beauté glaciale !
Autre souci, Ali Baba décide d’embrasser, en premier, la Reine des Neiges… Et comme lui signifie notre petit djinn désinvolte, il ne lui a jamais dit que ce serait avec Eglantine qu’il vivrait une histoire d’amour…
A partir de là, notre pauvre Ali Baba se retrouve embarqué dans une séries d’événements tous plus barges et loufoques les uns que les autres. Se retrouvant pris entre ses sentiments pour une femme et le fait d’être persuadé de devoir en aimer une autre, passant de statut de roi des voleurs, à celui de prisonnier, d’amoureux hébété, de fugueur, bref il est complètement perdu et en plus il se fait attaquer par des gobelins, des géants de glace et se retrouve au cœur d’une guerre destructrice entre la Reine des Neiges et une reine fée ayant jeté un mauvais sort à Eglantine lorsqu’elle était encore bébé.
Dès les premières pages nous sommes conquis ! Dès les premières cases nous sommes transportés dans ce monde du merveilleux et de l’enchantement. Cela est dû à Phil Jimenez, qui nous offre des dessins absolument magnifiques. Ses premières pages avec ces ruines en passe de céder à la nature, ses premières cases nous présentant le personnage d’Ali Baba remplissent leur office et nous font voyager, nous lecteurs, vers le monde des contes de fée de notre enfance. Les dessins de Phil Jiminez sont immersifs et expressifs avec un grand souci du détail, que ce soit pour les décors (double page des ruines donc, celle de la salle de balle en l’honneur de la naissance d’Eglantine, le domaine d’Hadeon) que pour les tenues des personnages (comment ne pas fondre devant les tenues de la Reine des Neiges, ou ne pas baver devant la beauté et la richesse des détails de la robe rouge d’Eglantine ?!). Ses personnages sont majestueux, charismatiques, beaux tout simplement, sans pour autant être des mannequins.
Difficile de parler des dessins sans évoquer les couvertures d’Adam Hughues, qui nous offre sept couvertures toutes plus sublimes les unes que les autres, évoquant le merveilleux, rendant hommage aux héroïnes et nous glaçant le sang pour la dernière.
Si les dessins nous emportent instantanément, le travail de Bill Willingham fait mouche dès le début. Comme à son habitude il reprend les personnages de contes de fée de notre enfance, pour les remodeler à notre époque. Et encore une fois c’est une réussite. Ali Baba devient un personnage qui nous marque très vite, Eglantine montre qu’elle est plus qu’une simple princesse nunuche, avec son caractère bien à elle, sa fragilité et son langage cru par moment ! La Reine des Neiges permet à l’auteur de nous montrer que les contes ne se résument pas à tout blanc et tout noir, au bien et mal. D’autres éléments rentrent en jeu, et ces personnages sont plus riches, plus compliqués qu’il n’y paraît. Et n’oublions pas ce petit djinn fort amusant et cachant bien son jeu !
Bill Willingham réussit encore une fois à nous émerveiller, à faire revivre les contes de fées d’une façon à laquelle nous ne nous attendions pas du tout. On s’attache très vite à ces personnages et il prend un malin plaisir à aborder des thèmes comme l’amour véritable d’une façon totalement différente afin de nous surprendre. Et comme à son habitude cela est parfaitement crédible !
Nous avons le droit en septième épisode, à un épisode qui nous offre d’effrayantes révélations sur la Belle ! Dans un univers noir et blanc/polar absolument magique pour les yeux. On se croirait en plein dans les années cinquante ! Seconde preuve, que nos héroïnes se préparent à nous révéler leur face cachée !
Bref, Bill Willingham nous promet du merveilleux et nous l’avons. Il nous promet des histoires sur les héroïnes de contes et nous les avons. Nous avons le droit, avec « le Grand Réveil » à une histoire avec toutes les caractéristiques d’un conte de fée mais qui nous emmène sur des chemins inattendus. Bill Willingham maîtrise son sujet de A à Z et nous le montre ! Bravo à lui et à Jimenez pour nous offrir, à nouveau un voyage féérique !
Avec Fairest, les auteurs de Fables ont décidé de rendre hommage aux héroïnes de la série. Bien loin des princesses un peu nunuches auxquelles nous avons le droit dans les Walt Disney, par exemple, ce sont des femmes au fort caractère, sachant parfaitement ce qu’elles veulent et totalement libérées. De véritables héroïnes, dont j’adore suivre les aventures, cette nouvelle série est donc très attendue pour ma part !
Héroïne incontestée de la guerre menée par la petite communauté des Fables contre l’Adversaire, la Belle au Bois Dormant n’en a pas moins payé le prix fort. Plongée dans un profond sommeil, elle attend depuis le baiser de l’amour véritable. Qui aurait pu prévoir que l’heureux élu serait le célèbre et présomptueux Prince des voleurs, Ali Baba ? Accompagné d’un odieux petit génie, tous trois doivent à présent trouver le moyen d’échapper au bras droit de l’ennemi vaincu : la glaçante Reine des Neiges. (Contient les épisodes Fairest Vol.1 : Wild Awake #1 à 7)
Avant toute chose, ne vous attendez pas à vous promener à Fableville ! Pour sa première saga, Bill Willingham nous emmène dans l’un des Royaumes ! Un royaume dévasté, en ruines, et au milieu de ce chaos architectural se trouve Ali Baba, le prince des voleurs, à la recherche d’un nouveau trésor. Il va faire mouche, au milieu des ruines, une lampe. Une lampe magique ! Mais la déception est grande, alors qu’il s’attendait à rencontrer un génie, il fait connaissance avec un djinn, totalement incapable de réaliser de vœux. Jonah Panghammer de son vrai nom ! S’il ne peut réaliser se vœux il lui promet néanmoins l’amour et la richesse ! Pour cela rien de plus simple, il lui suffit de traverser, en silence, un camp de gobelin afin d’offrir un baiser d’amour véritable à la femme qu’il rencontrera là-bas, elle se réveillera, lui offrira son amour et ses richesses. Souci, c’est qu’une fois sous la tente, Ali Baba tombe sur deux femmes endormies ! Eglantine (la Belle au Bois Dormant), rousse incendiaire et la Reine des Neiges, beauté glaciale !
Autre souci, Ali Baba décide d’embrasser, en premier, la Reine des Neiges… Et comme lui signifie notre petit djinn désinvolte, il ne lui a jamais dit que ce serait avec Eglantine qu’il vivrait une histoire d’amour…
A partir de là, notre pauvre Ali Baba se retrouve embarqué dans une séries d’événements tous plus barges et loufoques les uns que les autres. Se retrouvant pris entre ses sentiments pour une femme et le fait d’être persuadé de devoir en aimer une autre, passant de statut de roi des voleurs, à celui de prisonnier, d’amoureux hébété, de fugueur, bref il est complètement perdu et en plus il se fait attaquer par des gobelins, des géants de glace et se retrouve au cœur d’une guerre destructrice entre la Reine des Neiges et une reine fée ayant jeté un mauvais sort à Eglantine lorsqu’elle était encore bébé.
Dès les premières pages nous sommes conquis ! Dès les premières cases nous sommes transportés dans ce monde du merveilleux et de l’enchantement. Cela est dû à Phil Jimenez, qui nous offre des dessins absolument magnifiques. Ses premières pages avec ces ruines en passe de céder à la nature, ses premières cases nous présentant le personnage d’Ali Baba remplissent leur office et nous font voyager, nous lecteurs, vers le monde des contes de fée de notre enfance. Les dessins de Phil Jiminez sont immersifs et expressifs avec un grand souci du détail, que ce soit pour les décors (double page des ruines donc, celle de la salle de balle en l’honneur de la naissance d’Eglantine, le domaine d’Hadeon) que pour les tenues des personnages (comment ne pas fondre devant les tenues de la Reine des Neiges, ou ne pas baver devant la beauté et la richesse des détails de la robe rouge d’Eglantine ?!). Ses personnages sont majestueux, charismatiques, beaux tout simplement, sans pour autant être des mannequins.
Difficile de parler des dessins sans évoquer les couvertures d’Adam Hughues, qui nous offre sept couvertures toutes plus sublimes les unes que les autres, évoquant le merveilleux, rendant hommage aux héroïnes et nous glaçant le sang pour la dernière.
Si les dessins nous emportent instantanément, le travail de Bill Willingham fait mouche dès le début. Comme à son habitude il reprend les personnages de contes de fée de notre enfance, pour les remodeler à notre époque. Et encore une fois c’est une réussite. Ali Baba devient un personnage qui nous marque très vite, Eglantine montre qu’elle est plus qu’une simple princesse nunuche, avec son caractère bien à elle, sa fragilité et son langage cru par moment ! La Reine des Neiges permet à l’auteur de nous montrer que les contes ne se résument pas à tout blanc et tout noir, au bien et mal. D’autres éléments rentrent en jeu, et ces personnages sont plus riches, plus compliqués qu’il n’y paraît. Et n’oublions pas ce petit djinn fort amusant et cachant bien son jeu !
Bill Willingham réussit encore une fois à nous émerveiller, à faire revivre les contes de fées d’une façon à laquelle nous ne nous attendions pas du tout. On s’attache très vite à ces personnages et il prend un malin plaisir à aborder des thèmes comme l’amour véritable d’une façon totalement différente afin de nous surprendre. Et comme à son habitude cela est parfaitement crédible !
Nous avons le droit en septième épisode, à un épisode qui nous offre d’effrayantes révélations sur la Belle ! Dans un univers noir et blanc/polar absolument magique pour les yeux. On se croirait en plein dans les années cinquante ! Seconde preuve, que nos héroïnes se préparent à nous révéler leur face cachée !
Bref, Bill Willingham nous promet du merveilleux et nous l’avons. Il nous promet des histoires sur les héroïnes de contes et nous les avons. Nous avons le droit, avec « le Grand Réveil » à une histoire avec toutes les caractéristiques d’un conte de fée mais qui nous emmène sur des chemins inattendus. Bill Willingham maîtrise son sujet de A à Z et nous le montre ! Bravo à lui et à Jimenez pour nous offrir, à nouveau un voyage féérique !
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Ven 13 Juin 2014 - 10:02
Tome 2 lu!
Le premier tome de Fairest avait été un véritable ravissement. Un splendide voyage au cœur des Royaumes pour y découvrir l’étrange et amusant triangle amoureux mettant en scène Ali Baba agréablement entouré d’Eglantine et surtout la charmante Reine des Neiges. Fairest s’intéresse aux héroïnes de Fables et nous offre des petites parenthèses fortes intéressantes. Au programme de ce tome #2 une plongée dans le passé de Raiponce par Lauren Beukes.
Pour Raiponce, la pousse (trop) rapide de ses cheveux est le moindre de ses soucis. Sa belle-mère ne voit en elle qu’une lamentable dépravée, un sinistre message lui a récemment été apporté par un oiseau de papier, et les fantômes de son passé la poussent bientôt à gagner les terres du Soleil Levant. Sur place, deux rencontres risquent fort de bouleverser sa vie… (Contenu : Fairest #8-14)
Cette histoire centrée sur Raiponce se situe au début de Fables. Bigby et Blanche-Neige sont encore en poste dans les Sylves. Raiponce, alors qu’elle se fait couper les cheveux par Joël Corbeau, pour changer, voit s’abattre sur elle des centaines d’origamis de papier. Tous portant le même message : « Tes enfants. » !
Devant le refus de Blanche de la laisser rejoindre le Japon, Raiponce va y aller par ses propres moyens grâce à l’aide de Joël et de Jack. Si l’un va s’avérer avoir un rôle intéressant dans sa relation avec la belle blonde, je dois bien avouer que je n’ai pas compris pourquoi Jack est utilisé dans cette saga, il n’apporte rien.
Le début de l’histoire nous permet de comprendre que les cheveux de Raiponce poussent plus vite dans certaines circonstances, qu’elle a eu des enfants, que lui a enlevés sa sorcière de belle-mère (belle-mère qui s’avère être un personnage récurrent de Fables ! J’aime le principe de Willingham d’utiliser plusieurs fois son personnage pour incarner plusieurs héros ou vilains de contes.) et que pour survivre à son deuil Raiponce a vécu en Orient.
Une fois au Japon, rien ne va se dérouler comme prévue, Raiponce va tomber sur son ancienne amante et nous allons être emportés avec les personnages dans un tourbillon de mythologies et croyances japonaises. Surtout, Raiponce va comprendre que les origamis ne s’orientaient pas vers les enfants auxquels elle croyait…
Ce deuxième volume, permet, pour les néophytes, de découvrir à quel point la culture japonaise est riche de créatures et d’êtres surnaturels farfelus que l’on nomme yokaï. Des kitsunes, renards pouvant avoir jusqu’à neuf queues selon leur puissance et bien connus des fans de Naruto ;des tanukis, sortent de ratons-laveurs, esprits de la forêt ;des kappas, monstres avec un bol remplit d’eau dans la tête ;des bakenekos, gros chats doués de parole et tellement d’autres. Tous ces yokaïs peuvent paraître assez bizarres mais ce sont des créatures d’une grande richesse et possédant une forte emprise encore sur le Japon. Ce sont des croyances qui sont rentrées dans la vie de tous les jours malgré leur aspect abstrait. Il faut reconnaître que pour les néophytes, ils peuvent se sentir un peu perdus au début. La mythologie nippone est tellement loin de tout ce que l’on peut connaître en occident, mais tellement intéressante et passionnante. Et Lauren Beukes parvient à merveille à mettre en avant beaucoup de ces yokaïs de façon fort intelligente.
Elle parvient également à nous donner l’impression d’être au Japon, avec les looks de cosplay des humains, le pachinko, le karaoké, les futons, le sumo, les kimonos, les samouraïs… Des éléments clés du Japon dans notre imaginaire, traités de façon légère et non caricaturale, un simple dessin, juste quelques mots, le nécessaire pour nous imprégner de cette culture ancestrale. Et pour cela, elle peut aussi remercier Inaki Miranda au dessin, qui nous offre des planches de toute beauté, tellement vivantes et parfois si effrayantes !
Car l’horreur est un thème récurrent au Japon et les cases de Miranda lorsque Raiponce est au fond du puits avec ses cheveux semblant si agressifs, le visage presque démoniaque, rappelant très clairement celui de Sadako dans Ring. Il nous glace le sang ! Car oui ce deuxième tome de Fairest n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il ya des scènes assez violentes et des cases clairement effrayantes. Miranda rendant à merveille le fabuleux et la richesse des yokaïs japonais mais aussi l’horreur et la violence qu’ils peuvent dégager, car n’oublions pas que les yokaïs sont rarement des êtres bons. Et cela tombe bien cette histoire n’a rien d’un conte de fée, loin de là, et Raiponce n’est pas une innocente et faible princesse, loin de là. Elle est capable du pire et peut montrer un visage qui nous fige sur place, nous laissant en sueur !
Je ne peux rien dire de plus sur l’histoire tant elle est captivante et immersive ! On ne peut lâcher notre bouquin tant nous sommes happés par les aventures de Raiponce, une vie si triste et remplit de vengeance et de colère. On navigue entre Japon médiéval et Japon high tech d’aujourd’hui. Entre souvenirs douloureux pour Raiponce et présent où la vengeance règne. Les révélations nous laissent sans voix et les clins d’œil au Japon sont si nombreux !
Le tome se termine avec un dernier chapitre de Bill Willigham et Barry Kitson, centré sur Goupil et sur les difficultés pour nos Fables à nouer des histoires d’amour tant parfois les différences entre eux sont insurmontables. C’est surtout l’occasion de voir dans le cliff final que Geppetto semble décidé à se venger…
Bref, c’est juste magnifique grâce à Miranda, envoûtant grâce à Beukes. Les deux artistes nous livrent l’une des meilleures histoires que j’ai pu lire dans l’univers de Fables. Riche de plusieurs mythologie que se mélangent, intelligent, narration captivante, de l’amour, de la tristesse, de la violence, de l’horreur même. On passe par tout plein d’émotion qui nous figent dans notre fauteuil. Sans conteste l’une de mes lectures favorites de cette année. Si cette série continue comme cela, cela va être un régal.
Je ne regarderais plus Raiponce de la même façon.
Le premier tome de Fairest avait été un véritable ravissement. Un splendide voyage au cœur des Royaumes pour y découvrir l’étrange et amusant triangle amoureux mettant en scène Ali Baba agréablement entouré d’Eglantine et surtout la charmante Reine des Neiges. Fairest s’intéresse aux héroïnes de Fables et nous offre des petites parenthèses fortes intéressantes. Au programme de ce tome #2 une plongée dans le passé de Raiponce par Lauren Beukes.
Pour Raiponce, la pousse (trop) rapide de ses cheveux est le moindre de ses soucis. Sa belle-mère ne voit en elle qu’une lamentable dépravée, un sinistre message lui a récemment été apporté par un oiseau de papier, et les fantômes de son passé la poussent bientôt à gagner les terres du Soleil Levant. Sur place, deux rencontres risquent fort de bouleverser sa vie… (Contenu : Fairest #8-14)
Cette histoire centrée sur Raiponce se situe au début de Fables. Bigby et Blanche-Neige sont encore en poste dans les Sylves. Raiponce, alors qu’elle se fait couper les cheveux par Joël Corbeau, pour changer, voit s’abattre sur elle des centaines d’origamis de papier. Tous portant le même message : « Tes enfants. » !
Devant le refus de Blanche de la laisser rejoindre le Japon, Raiponce va y aller par ses propres moyens grâce à l’aide de Joël et de Jack. Si l’un va s’avérer avoir un rôle intéressant dans sa relation avec la belle blonde, je dois bien avouer que je n’ai pas compris pourquoi Jack est utilisé dans cette saga, il n’apporte rien.
Le début de l’histoire nous permet de comprendre que les cheveux de Raiponce poussent plus vite dans certaines circonstances, qu’elle a eu des enfants, que lui a enlevés sa sorcière de belle-mère (belle-mère qui s’avère être un personnage récurrent de Fables ! J’aime le principe de Willingham d’utiliser plusieurs fois son personnage pour incarner plusieurs héros ou vilains de contes.) et que pour survivre à son deuil Raiponce a vécu en Orient.
Une fois au Japon, rien ne va se dérouler comme prévue, Raiponce va tomber sur son ancienne amante et nous allons être emportés avec les personnages dans un tourbillon de mythologies et croyances japonaises. Surtout, Raiponce va comprendre que les origamis ne s’orientaient pas vers les enfants auxquels elle croyait…
Ce deuxième volume, permet, pour les néophytes, de découvrir à quel point la culture japonaise est riche de créatures et d’êtres surnaturels farfelus que l’on nomme yokaï. Des kitsunes, renards pouvant avoir jusqu’à neuf queues selon leur puissance et bien connus des fans de Naruto ;des tanukis, sortent de ratons-laveurs, esprits de la forêt ;des kappas, monstres avec un bol remplit d’eau dans la tête ;des bakenekos, gros chats doués de parole et tellement d’autres. Tous ces yokaïs peuvent paraître assez bizarres mais ce sont des créatures d’une grande richesse et possédant une forte emprise encore sur le Japon. Ce sont des croyances qui sont rentrées dans la vie de tous les jours malgré leur aspect abstrait. Il faut reconnaître que pour les néophytes, ils peuvent se sentir un peu perdus au début. La mythologie nippone est tellement loin de tout ce que l’on peut connaître en occident, mais tellement intéressante et passionnante. Et Lauren Beukes parvient à merveille à mettre en avant beaucoup de ces yokaïs de façon fort intelligente.
Elle parvient également à nous donner l’impression d’être au Japon, avec les looks de cosplay des humains, le pachinko, le karaoké, les futons, le sumo, les kimonos, les samouraïs… Des éléments clés du Japon dans notre imaginaire, traités de façon légère et non caricaturale, un simple dessin, juste quelques mots, le nécessaire pour nous imprégner de cette culture ancestrale. Et pour cela, elle peut aussi remercier Inaki Miranda au dessin, qui nous offre des planches de toute beauté, tellement vivantes et parfois si effrayantes !
Car l’horreur est un thème récurrent au Japon et les cases de Miranda lorsque Raiponce est au fond du puits avec ses cheveux semblant si agressifs, le visage presque démoniaque, rappelant très clairement celui de Sadako dans Ring. Il nous glace le sang ! Car oui ce deuxième tome de Fairest n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il ya des scènes assez violentes et des cases clairement effrayantes. Miranda rendant à merveille le fabuleux et la richesse des yokaïs japonais mais aussi l’horreur et la violence qu’ils peuvent dégager, car n’oublions pas que les yokaïs sont rarement des êtres bons. Et cela tombe bien cette histoire n’a rien d’un conte de fée, loin de là, et Raiponce n’est pas une innocente et faible princesse, loin de là. Elle est capable du pire et peut montrer un visage qui nous fige sur place, nous laissant en sueur !
Je ne peux rien dire de plus sur l’histoire tant elle est captivante et immersive ! On ne peut lâcher notre bouquin tant nous sommes happés par les aventures de Raiponce, une vie si triste et remplit de vengeance et de colère. On navigue entre Japon médiéval et Japon high tech d’aujourd’hui. Entre souvenirs douloureux pour Raiponce et présent où la vengeance règne. Les révélations nous laissent sans voix et les clins d’œil au Japon sont si nombreux !
Le tome se termine avec un dernier chapitre de Bill Willigham et Barry Kitson, centré sur Goupil et sur les difficultés pour nos Fables à nouer des histoires d’amour tant parfois les différences entre eux sont insurmontables. C’est surtout l’occasion de voir dans le cliff final que Geppetto semble décidé à se venger…
Bref, c’est juste magnifique grâce à Miranda, envoûtant grâce à Beukes. Les deux artistes nous livrent l’une des meilleures histoires que j’ai pu lire dans l’univers de Fables. Riche de plusieurs mythologie que se mélangent, intelligent, narration captivante, de l’amour, de la tristesse, de la violence, de l’horreur même. On passe par tout plein d’émotion qui nous figent dans notre fauteuil. Sans conteste l’une de mes lectures favorites de cette année. Si cette série continue comme cela, cela va être un régal.
Je ne regarderais plus Raiponce de la même façon.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Ven 13 Juin 2014 - 20:49
+1 avec big
- LanvalDefenseur
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Ven 19 Déc 2014 - 8:28
Fairest in all the land
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Collectif
Parmi la galerie de personnages féériques que compte l’univers de FABLES, il en est un des plus énigmatiques : le Miroir Magique. Sa grande discrétion n’a d’égale que son omniscience, car bien qu’isolé dans l’un des bureaux de Fableville, le Miroir Magique voit tout, sait tout mais ne révèle ses secrets qu’à de très rares occasions. Aujourd’hui, il consent à nous raconter l’une de ses histoires, celle de Cendrillon et de ses multiples mésaventures.
Contient : Fairest : In All The Land HC
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 17 avril 2015
Pagination: 160 pages
Prix: 15.00 €
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Ven 19 Déc 2014 - 23:04
Est-ce vraiment un tome de Fairest?
Il me semble que cette série ne s'intresse qu'aux personnages féminins.
En plus il n'est pas stupulé tome 3.
Il me semble que cette série ne s'intresse qu'aux personnages féminins.
En plus il n'est pas stupulé tome 3.
- LanvalDefenseur
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Mar 23 Déc 2014 - 8:30
Fairest Tome 3
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Collectif
Loyale et éblouissante, elle est l’unique protectrice d’un village dépossédé de ses hommes depuis l’attaque de l’Adversaire. Son nom est Nalayani et elle ne ressemble à aucune femme que le Prince Charmant ait connue. Après trois mariages ratés et un sacrifice au nom de Fableville, l’incontrôlable séducteur a fait le choix de s’installer en tant que Maharaja dans un Royaume lointain et enchanté. De l’argent, du pouvoir et un harem à sa disposition, que pourrait-il vouloir de plus ? Nalayani est sur le point de le lui montrer…
Contient : Fairest #15-20
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 19 juin 2015
Pagination: 136 pages
Prix: 15.00 €
- LanvalDefenseur
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Ven 20 Mar 2015 - 6:24
FAIREST TOME 4
Scénario: ANDREYKO Marc – Dessin: McMANUS Shawn
Cendrillon, l’espionne la plus branchée de Fableville est rappelée en service pour démêler le vrai du faux d’une affaire séculaire remontant au célèbre bal de minuit, dont elle ne se souvient que trop bien. Une menace rôde dans la petite communauté des fables, un danger mi homme-mi rongeur aussi redoutable que déterminé. Cendrillon saura-t-elle affronter les fantômes de son passé et empêcher le funeste dessein réservé à la petite ville ?
Contient : Fairest: Of Men and Mice #21-26
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 21 août 2015
Pagination: 144 pages
Prix: 15.00 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Vertigo Classiques : Fairest
Sam 21 Mar 2015 - 16:02
J'adore Cendrillon dans Fables!
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fairest (Vertigo Classiques)
Lun 24 Aoû 2015 - 11:50
Tome 3 lu.
Dans le précédent tome de Fairest, centré sur Raiponce, j’ai eu le droit, je crois à ce qu’il se fait de meilleur dans l’univers de Fables. Une histoire mêlant horreur et traditions japonaises et des dessins à couper le souffle. En refermant le livre, je me suis dit que je ne verrais plus jamais Raiponce de la même manière !
Autant dire que ce nouveau tome, sur Nalayani, personnage féminin très fort des contes indiens, a une pression très forte.
Loyale et éblouissante, elle est l'unique protectrice d'un village dépossédé de ses hommes depuis l'attaque de l'Adversaire. Son nom est Nalayani et elle ne ressemble à aucune femme que le Prince Charmant ait connue. Après trois mariages ratés et un sacrifice au nom de Fableville, l'incontrôlable séducteur a fait le choix de s'installer en tant que Maharaja dans un Royaume lointain et enchanté. De l'argent, du pouvoir et un harem à sa disposition, que pourrait-il vouloir de plus ? Nalayani est sur le point de le lui montrer...
(Contient : Fairest #15-20)
Nous découvrons donc une héroïne inédite, en la personne de Nalayani. Nalayani est un personnage important dans le folklore indien, femme forte et entièrement dévouée. Dans son Royaume, de Fables, elle est la protectrice de son village, suite au départ de tous les hommes pour la guerre. Et elle a beaucoup de travail, avec les attaques incessantes des Dholes, des créatures métamorphes semant la destruction dans son petit village.
Sous les conseils d’un ancien, elle part demander de l’aide au nouveau maharadja Shah Ah-Man
Il est amusant, pour les lecteurs de Fables, de retrouver un personnage que nous pensions mort au combat, dans le rôle du maharadja. Et si lui, victime d’une assez pénible et gênante malédiction, semble découvrir, véritablement, pour la première fois, l’amour, Nalayani, elle, est sans doute la première à ne pas tomber dans le piège du beau brun ténébreux un peu trop sûr de lui et débordant d’égocentrisme.
Ce n’est pas le seul « transfuge » de Fables, si je puis dire, puisque nous allons également découvrir le sort des frères bannis de Bigby. Comme quoi le monde, même des Royaumes de Fables est très petit. Il est, cependant, assez plaisant, de voir que tous les personnages de Fables, sont toujours susceptibles d’être de nouveau sur le devant de la scène. Belles surprises ici.
Entre le passé de Nalayani, celui du maharadja, sur sa vie depuis son « départ » de Fableville, les surprises des Dholes et cette histoire d’amour en sens unique, le voyage de Nalayani et du maharadja n’est pas avare en révélations et autres surprises. Et l’on s’attache assez vite à ces personnages, surtout le Nalayani, personnage ô combien intéressant et promis à être revu par la suite. Tant sa synergie avec le maharadja est intéressante.
Le récit n’est pas non plus avare en temps morts, l’histoire souffre de quelques longueurs, pour ne pas dire quelques lourdeurs. On tombe souvent dans la facilité, et les émotions sont parfois un peu trop commodes et sont trop fortes, trop rapidement.
Néanmoins, c’est un agréable voyage que nous faisons, notamment grâce aux dessins de Stephen Sadowski, qui illustre à merveille cet univers féérique. On ressent une aura magique nous envelopper durant la lecture. Tout n’est pas parfait, les visages sont parfois un peu « bizarres », mais dans l’ensemble cela est très agréable.
Bref, bien inférieur aux deux premiers tomes, ce voyage dans un Royaume des Milles et Une Nuits est une belle réussite artistique, un peu moins sur le plan scénaristique. Ce tome nous permet, néanmoins de découvrir une nouvelle « princesse » fort captivante, et de retrouver un personnage important et unique de Fableville.
Dans le précédent tome de Fairest, centré sur Raiponce, j’ai eu le droit, je crois à ce qu’il se fait de meilleur dans l’univers de Fables. Une histoire mêlant horreur et traditions japonaises et des dessins à couper le souffle. En refermant le livre, je me suis dit que je ne verrais plus jamais Raiponce de la même manière !
Autant dire que ce nouveau tome, sur Nalayani, personnage féminin très fort des contes indiens, a une pression très forte.
Loyale et éblouissante, elle est l'unique protectrice d'un village dépossédé de ses hommes depuis l'attaque de l'Adversaire. Son nom est Nalayani et elle ne ressemble à aucune femme que le Prince Charmant ait connue. Après trois mariages ratés et un sacrifice au nom de Fableville, l'incontrôlable séducteur a fait le choix de s'installer en tant que Maharaja dans un Royaume lointain et enchanté. De l'argent, du pouvoir et un harem à sa disposition, que pourrait-il vouloir de plus ? Nalayani est sur le point de le lui montrer...
(Contient : Fairest #15-20)
Nous découvrons donc une héroïne inédite, en la personne de Nalayani. Nalayani est un personnage important dans le folklore indien, femme forte et entièrement dévouée. Dans son Royaume, de Fables, elle est la protectrice de son village, suite au départ de tous les hommes pour la guerre. Et elle a beaucoup de travail, avec les attaques incessantes des Dholes, des créatures métamorphes semant la destruction dans son petit village.
Sous les conseils d’un ancien, elle part demander de l’aide au nouveau maharadja Shah Ah-Man
Il est amusant, pour les lecteurs de Fables, de retrouver un personnage que nous pensions mort au combat, dans le rôle du maharadja. Et si lui, victime d’une assez pénible et gênante malédiction, semble découvrir, véritablement, pour la première fois, l’amour, Nalayani, elle, est sans doute la première à ne pas tomber dans le piège du beau brun ténébreux un peu trop sûr de lui et débordant d’égocentrisme.
Ce n’est pas le seul « transfuge » de Fables, si je puis dire, puisque nous allons également découvrir le sort des frères bannis de Bigby. Comme quoi le monde, même des Royaumes de Fables est très petit. Il est, cependant, assez plaisant, de voir que tous les personnages de Fables, sont toujours susceptibles d’être de nouveau sur le devant de la scène. Belles surprises ici.
Entre le passé de Nalayani, celui du maharadja, sur sa vie depuis son « départ » de Fableville, les surprises des Dholes et cette histoire d’amour en sens unique, le voyage de Nalayani et du maharadja n’est pas avare en révélations et autres surprises. Et l’on s’attache assez vite à ces personnages, surtout le Nalayani, personnage ô combien intéressant et promis à être revu par la suite. Tant sa synergie avec le maharadja est intéressante.
Le récit n’est pas non plus avare en temps morts, l’histoire souffre de quelques longueurs, pour ne pas dire quelques lourdeurs. On tombe souvent dans la facilité, et les émotions sont parfois un peu trop commodes et sont trop fortes, trop rapidement.
Néanmoins, c’est un agréable voyage que nous faisons, notamment grâce aux dessins de Stephen Sadowski, qui illustre à merveille cet univers féérique. On ressent une aura magique nous envelopper durant la lecture. Tout n’est pas parfait, les visages sont parfois un peu « bizarres », mais dans l’ensemble cela est très agréable.
Bref, bien inférieur aux deux premiers tomes, ce voyage dans un Royaume des Milles et Une Nuits est une belle réussite artistique, un peu moins sur le plan scénaristique. Ce tome nous permet, néanmoins de découvrir une nouvelle « princesse » fort captivante, et de retrouver un personnage important et unique de Fableville.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fairest (Vertigo Classiques)
Ven 11 Sep 2015 - 12:22
LEs Belles et la Bête lu.
Après deux premiers tomes absolument excellents, surtout le deuxième avec Raiponce, et un voyage en Orient un peu moins passionnant dans le troisième volume, nous avons le droit un peu particulier de Fairest, puisqu’il ne rentre pas dans la numérotation des autres tomes et n’est pas centré exclusivement sur un personnage féminin, bien que, pour une enquête passionnante avec Cendrillon !
Parmi la galerie de personnages féériques que compte l'univers de Fables, il en est un des plus énigmatiques : le Miroir Magique. Sa grande discrétion n'a d'égale que son omniscience, car bien qu'isolé dans l'un des bureaux de Fableville, le Miroir Magique voit tout, sait tout mais ne révèle ses secrets qu'à de très rares occasions. Aujourd'hui, il consent à nous raconter l'une de ses histoires, celle de Cendrillon et de ses multiples mésaventures.
(Contient : Fairest : In All The Land HC)
Contre toute attente, nous nous retrouvons dans les bureaux perdus de Fableville, et c’est le Miroir Magique qui nous conte cette histoire. Bien qu’isolé, avec les têtes de pantins de bois et les filles de l’orge, le Miroir voit quasiment tout, et il assiste impuissant aux meurtres de Rose Rouge, la Lune, Blanche-Neige et de son maître d’armes ! Et ce ne sont que les premiers assassinats d’une longue liste à venir !
Complètement dépassé, le roi Cole, Bigby mort, et la Bête bonne à rien, le roi Cole se tourne vers Cendrillon, qui si elle martèle ne pas être une enquêtrice, mais une espionne, accepte malgré tout de mener l’enquête ! Et la belle héroïne (j’adore ce personnage, mais je crois l’avoir déjà dit dans quasiment tous mes articles sur un tome où elle apparaît) s’en sort plutôt bien. Pourtant Bill Willingham nous offrant une histoire tortueuse et nous offrant la possibilité de retrouver un personnage issu des toutes premières histoires de Fables.
Encore une fois, Willingham, nous montre à quel point il travail ses personnages, et surtout qu’ils ne sont jamais oubliés ! Entre personnages oubliés, personnages sous-estimés (j’étais très, très loin de soupçonner le deuxième vilain de cette histoire), Willingham nous offre à nouveau une histoire passionnante (une fantastique intrigue policière) et arrive en même temps à ramener certains éléments à Fableville alors qu’on les croyait perdus, un peu comme avec le « Maharadja » du tome #3 de Fairest. Les personnages de contes sont éternels et Willingham nous le prouve sans cesse !
Cendrillon traque donc, comme elle peut, une ancienne ennemie avide de vengeance, un rien manipulée, et munie d’un équipement magique assez machiavélique et justifiant ce grand nombre de morts. Par une habile pirouette, Willingham réussit à rentre cela palpitant, surprenant mais non gravé dans le marbre. Surtout il continu de montrer à quel point le véritable « poids lourds » dans les personnages féminins de Fables est Cendrillon. Un plaisir de suivre cette enquête, et de tenter de la résoudre soi-même.
Graphiquement, pas moins de vingt-et-un artistes se relaient sur cette enquête. Si on a bien sûr des habitués comme Mark Buckingham, Shawn McManus ou encore Inaki Miranda, beaucoup d’invités comme l’excellent Phil Noto, Kevin Maguire ou encore Gene Ha, entre autres, je regrette l’absence de Michael Allred. Difficile de ne pas être satisfaits par cette galerie d’artistes qui nous est proposé. Du très grand art, tous œuvrant dans le même sens et rendant encore plus passionnant l’enquête de Bill Willingham.
Bref, bien qu’un tout petit peu long à démarrer (faut bien trouver la petite bête), cette enquête est passionnante, formidablement bien écrite, avec de somptueux dessins, et permet à Willingham, comme il sait si bien le faire ramener des personnages oubliés, nous surprendre avec d’autres et continuer de placer ses pièces en prévision du grand final de Fables !
Après deux premiers tomes absolument excellents, surtout le deuxième avec Raiponce, et un voyage en Orient un peu moins passionnant dans le troisième volume, nous avons le droit un peu particulier de Fairest, puisqu’il ne rentre pas dans la numérotation des autres tomes et n’est pas centré exclusivement sur un personnage féminin, bien que, pour une enquête passionnante avec Cendrillon !
Parmi la galerie de personnages féériques que compte l'univers de Fables, il en est un des plus énigmatiques : le Miroir Magique. Sa grande discrétion n'a d'égale que son omniscience, car bien qu'isolé dans l'un des bureaux de Fableville, le Miroir Magique voit tout, sait tout mais ne révèle ses secrets qu'à de très rares occasions. Aujourd'hui, il consent à nous raconter l'une de ses histoires, celle de Cendrillon et de ses multiples mésaventures.
(Contient : Fairest : In All The Land HC)
Contre toute attente, nous nous retrouvons dans les bureaux perdus de Fableville, et c’est le Miroir Magique qui nous conte cette histoire. Bien qu’isolé, avec les têtes de pantins de bois et les filles de l’orge, le Miroir voit quasiment tout, et il assiste impuissant aux meurtres de Rose Rouge, la Lune, Blanche-Neige et de son maître d’armes ! Et ce ne sont que les premiers assassinats d’une longue liste à venir !
Complètement dépassé, le roi Cole, Bigby mort, et la Bête bonne à rien, le roi Cole se tourne vers Cendrillon, qui si elle martèle ne pas être une enquêtrice, mais une espionne, accepte malgré tout de mener l’enquête ! Et la belle héroïne (j’adore ce personnage, mais je crois l’avoir déjà dit dans quasiment tous mes articles sur un tome où elle apparaît) s’en sort plutôt bien. Pourtant Bill Willingham nous offrant une histoire tortueuse et nous offrant la possibilité de retrouver un personnage issu des toutes premières histoires de Fables.
Encore une fois, Willingham, nous montre à quel point il travail ses personnages, et surtout qu’ils ne sont jamais oubliés ! Entre personnages oubliés, personnages sous-estimés (j’étais très, très loin de soupçonner le deuxième vilain de cette histoire), Willingham nous offre à nouveau une histoire passionnante (une fantastique intrigue policière) et arrive en même temps à ramener certains éléments à Fableville alors qu’on les croyait perdus, un peu comme avec le « Maharadja » du tome #3 de Fairest. Les personnages de contes sont éternels et Willingham nous le prouve sans cesse !
Cendrillon traque donc, comme elle peut, une ancienne ennemie avide de vengeance, un rien manipulée, et munie d’un équipement magique assez machiavélique et justifiant ce grand nombre de morts. Par une habile pirouette, Willingham réussit à rentre cela palpitant, surprenant mais non gravé dans le marbre. Surtout il continu de montrer à quel point le véritable « poids lourds » dans les personnages féminins de Fables est Cendrillon. Un plaisir de suivre cette enquête, et de tenter de la résoudre soi-même.
Graphiquement, pas moins de vingt-et-un artistes se relaient sur cette enquête. Si on a bien sûr des habitués comme Mark Buckingham, Shawn McManus ou encore Inaki Miranda, beaucoup d’invités comme l’excellent Phil Noto, Kevin Maguire ou encore Gene Ha, entre autres, je regrette l’absence de Michael Allred. Difficile de ne pas être satisfaits par cette galerie d’artistes qui nous est proposé. Du très grand art, tous œuvrant dans le même sens et rendant encore plus passionnant l’enquête de Bill Willingham.
Bref, bien qu’un tout petit peu long à démarrer (faut bien trouver la petite bête), cette enquête est passionnante, formidablement bien écrite, avec de somptueux dessins, et permet à Willingham, comme il sait si bien le faire ramener des personnages oubliés, nous surprendre avec d’autres et continuer de placer ses pièces en prévision du grand final de Fables !
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Re: Fairest (Vertigo Classiques)
Ven 9 Oct 2015 - 16:00
This is the end... againFAIREST tome 5
Les temps sont durs pour la petite communauté des Fables. Tandis que Blanche Neige tente par tous les moyens de retrouver l'âme de son défunt mari, Bigby Wolf, Rose Rouge poursuit son règne à New Camelot. À la Ferme, Reynard, bien décidé à devenir l'un des nouveaux chevaliers de la Table Ronde, prend la route sous forme humaine. Mais au cours de son périlleux voyage à travers le monde des Communs, sa rencontre avec une jolie jeune femme risque fort de bouleverser ses plans. Pendant ce temps, un vent de révolte se lève subitement chez les animaux de la Ferme... Contient : Fairest Vol. 5: The Clamour for Glamour (27-33)
Scénario : Marc Andreyko - Dessin : Shawn McManus
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Fantastique / Esotérisme
Collection : Vertigo Classiques
Date de sortie : 05 février 2016
Pagination : 160 pages
Prix : 15 EUR
Pour les fans de l'univers de Fables, il y a le jeu-vidéo The Wolf Among Us de Telltale et un comics qui en est adapté, inédit en France.
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Re: Fairest (Vertigo Classiques)
Lun 28 Mar 2016 - 13:06
Tome 4 lu.
Le troisième tome de Fairest a sans doute été mon premier coup de mou dans les nombreuses publications de l’univers de Fables, proposées par Urban Comics. En même temps, il fallait bien que cela arrive à un moment donné. Tout ne peut pas être toujours parfait. Loin de moi l’idée de dire que les aventures de la très belle et charmante Nalayani étaient inintéressantes, mais l’intrigue principale était un peu plus ronflante et laborieuse de ce à quoi nous avions eu le droit jusqu’à maintenant.
Avec ce tome #4, nul doute que la qualité et l’intérêt vont remonter en flèche, puisque la protagoniste de l’histoire n’est autre que l’une de mes héroïnes préférées : Cendrillon !
Cendrillon, l’espionne la plus branchée de Fableville est rappelée en service pour démêler le vrai du faux d’une affaire séculaire remontant au célèbre bal de minuit, dont elle ne se souvient que trop bien. Une menace rôde dans la petite communauté des Fables, un danger mi-homme mi-rongeur aussi redoutable que déterminé. Cendrillon saura-t-elle affronter les fantômes de son passé et empêcher le funeste dessein réservé à la petite ville ?
(Contient les épisodes #21 à 26)
Pour information, ce tome se situe après les événements du tome #21 de Fables, Camelot.
Tout commence avec un petit bond dans le temps, où nous assistons au fameux bal de Cendrillon, celui où elle perd sa si célèbre, pantoufle de verre. Plus précisément, au moment où Marraine la Fée transforme ses guenilles en robe de soirée étincelante, une citrouille en carrosse ou encore de simples souris en cochets ! Ce que nous ne savons pas, c’est que si aux douze coups de minuits, tout reprend sa forme initiale, une souris est restée sous son apparence humaine en déclarant son amour à une femme du bal qu’il avait séduit !
A notre époque, alors que Cendrillon est en bien fâcheuse posture et bien peu vêtue, Blanche-Neige, et ses enfants, sont attaqués par de grands rat humanoïdes ! En même temps, la boutique, et le pauvre Crispin, sont victime de l’explosion d’une bombe ! Le retour de l’espionne est indispensable à Fableville, d’autant qu’elle ne tarde pas à faire le lien entre ces récents événements, tragiques, et le fameux bal de sa jeunesse.
Sa première pensée va, naturellement, à Marraine la Fée, surtout suite à leur dernière rencontre. Cendrillon se précipite dès lors à Ultima Thulé, pour y découvrir que la Fée s’est échappée ! Mais une balle dans la tête plus tard, l’ancienne bienfaitrice de Cendrillon n’est plus suspecte ! Cendrillon va dès lors découvrir un complot beaucoup plus vaste et complexe qu’elle ne s’y attendait. Le retour d’une demi-sœur haineuse et tueuse, celui de Marcel, la souris restée cochet, et son terrible secret responsable des événements frappant actuellement Fableville.
Le retour de ces deux personnages dans la vie de Cendrillon, vont être responsable d’une grande course-poursuite et de la remontée de nombreux souvenirs pour notre intrépide héroïne. Mais encore une fois, elle ne reculera pas face aux dangers, n’hésitant pas à lui faire face et à même le défier. C’est fou, à quel point à chaque fois qu’une intrigue se concentre sur le personnage de Cendrillon, cette dernière en ressort encore plus géniale, plus riche et avec un background toujours plus sympathique.
Graphiquement, Shawn McManus est un habitué de l’univers, un style pas loin du cartoony, avec des personnages superbes, des héroïnes sublimes, un grand travail dans les détails. C’est beau, oscille parfaitement entre le drôle et l’inquiétant et suit parfaitement l’histoire proposée par Marc Andreyko.
Bref, un excellent tome ! Avec Cendrillon comme personnage principal je n’en attendais pas moins. D’excellentes idées, une vision bien différente du bal et une menace inédite pour Fableville. Conquis tant par le scénario que par les dessins.
Le troisième tome de Fairest a sans doute été mon premier coup de mou dans les nombreuses publications de l’univers de Fables, proposées par Urban Comics. En même temps, il fallait bien que cela arrive à un moment donné. Tout ne peut pas être toujours parfait. Loin de moi l’idée de dire que les aventures de la très belle et charmante Nalayani étaient inintéressantes, mais l’intrigue principale était un peu plus ronflante et laborieuse de ce à quoi nous avions eu le droit jusqu’à maintenant.
Avec ce tome #4, nul doute que la qualité et l’intérêt vont remonter en flèche, puisque la protagoniste de l’histoire n’est autre que l’une de mes héroïnes préférées : Cendrillon !
Cendrillon, l’espionne la plus branchée de Fableville est rappelée en service pour démêler le vrai du faux d’une affaire séculaire remontant au célèbre bal de minuit, dont elle ne se souvient que trop bien. Une menace rôde dans la petite communauté des Fables, un danger mi-homme mi-rongeur aussi redoutable que déterminé. Cendrillon saura-t-elle affronter les fantômes de son passé et empêcher le funeste dessein réservé à la petite ville ?
(Contient les épisodes #21 à 26)
Pour information, ce tome se situe après les événements du tome #21 de Fables, Camelot.
Tout commence avec un petit bond dans le temps, où nous assistons au fameux bal de Cendrillon, celui où elle perd sa si célèbre, pantoufle de verre. Plus précisément, au moment où Marraine la Fée transforme ses guenilles en robe de soirée étincelante, une citrouille en carrosse ou encore de simples souris en cochets ! Ce que nous ne savons pas, c’est que si aux douze coups de minuits, tout reprend sa forme initiale, une souris est restée sous son apparence humaine en déclarant son amour à une femme du bal qu’il avait séduit !
A notre époque, alors que Cendrillon est en bien fâcheuse posture et bien peu vêtue, Blanche-Neige, et ses enfants, sont attaqués par de grands rat humanoïdes ! En même temps, la boutique, et le pauvre Crispin, sont victime de l’explosion d’une bombe ! Le retour de l’espionne est indispensable à Fableville, d’autant qu’elle ne tarde pas à faire le lien entre ces récents événements, tragiques, et le fameux bal de sa jeunesse.
Sa première pensée va, naturellement, à Marraine la Fée, surtout suite à leur dernière rencontre. Cendrillon se précipite dès lors à Ultima Thulé, pour y découvrir que la Fée s’est échappée ! Mais une balle dans la tête plus tard, l’ancienne bienfaitrice de Cendrillon n’est plus suspecte ! Cendrillon va dès lors découvrir un complot beaucoup plus vaste et complexe qu’elle ne s’y attendait. Le retour d’une demi-sœur haineuse et tueuse, celui de Marcel, la souris restée cochet, et son terrible secret responsable des événements frappant actuellement Fableville.
Le retour de ces deux personnages dans la vie de Cendrillon, vont être responsable d’une grande course-poursuite et de la remontée de nombreux souvenirs pour notre intrépide héroïne. Mais encore une fois, elle ne reculera pas face aux dangers, n’hésitant pas à lui faire face et à même le défier. C’est fou, à quel point à chaque fois qu’une intrigue se concentre sur le personnage de Cendrillon, cette dernière en ressort encore plus géniale, plus riche et avec un background toujours plus sympathique.
Graphiquement, Shawn McManus est un habitué de l’univers, un style pas loin du cartoony, avec des personnages superbes, des héroïnes sublimes, un grand travail dans les détails. C’est beau, oscille parfaitement entre le drôle et l’inquiétant et suit parfaitement l’histoire proposée par Marc Andreyko.
Bref, un excellent tome ! Avec Cendrillon comme personnage principal je n’en attendais pas moins. D’excellentes idées, une vision bien différente du bal et une menace inédite pour Fableville. Conquis tant par le scénario que par les dessins.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fairest (Vertigo Classiques)
Jeu 31 Mar 2016 - 13:27
Tome 5 lu.
Avec ce cinquième et dernier tome de Fairest, je clôture de façon triste et définitive la page Fables ! Oui, j’ai déjà lu le vingt-troisième et ultime tome de la série mère. Après un tome précédent mettant en lumière la si géniale Cendrillon, Mark Buckingham nous prend par surprise en ne consacrant pas son histoire à une héroïne de l’univers de Fables mais aux animaux de la Ferme !
Les temps sont durs pour la petite communauté des Fables. Tandis que Blanche Neige tente par tous les moyens de retrouver l’âme de son défunt mari, Bigby Wolf, Rose Rouge poursuit son règne à New Camelot. A la Ferme, Reynard, bien décidé à devenir l’un des nouveaux chevaliers de la Table Ronde, prend la route sous forme humaine. Mais au cours de son périlleux voyage à travers le monde des Communs, sa rencontre avec une jolie jeune femme risque fort de bouleverser ses plans. Pendant ce temps, un vent de révolte se lève subitement chez les animaux de la Ferme…
(Contient les épisodes #27 à 33)
Comme vous vous en doutez, ce tome se déroule avant le grand final de Fables !
Ce tome, en plus de ne pas s’intéresser à un personnage féminin, à la particularité de proposer deux axes de lecture bien distincts. La révolte des animaux de la Ferme et le départ de Goupil !
Sous l’impulsion de monsieur Tournesol, personnage véritablement aigri (et on peut le comprendre) et sous le ras le bol de voir Goupil se vanter de faire partie des chevaliers de Rose Rouge, grâce à son trompe-l’œil, lui permettant de prendre forme humaine, les autres animaux de la Ferme, se rappellent la promesse de Charmant, lorsqu’il a été élu maire, d’offrir un trompe-l’œil à chaque habitant de la Ferme, afin de leur permettre de visiter le monde sans crainte.
Malheureusement, suite à un acte héroïque lors de la guerre pour les Royaumes contre Gepetto, Charmant n’est plus là, mais la charge de ses engagements retombe sur son remplaçant, le roi Cole. Et autre souci, Charmant s’est engagé sur des promesses impossible à tenir. Ce qu’Ozma doit expliquer aux Fables animaux. Les sorciers de Fableville ne peuvent fournir que cinq trompe-l’œil, à distribuer sous forme de loterie… Facile de deviner que cela ne va pas plaire, accentuer la révolte et provoquer de nombreux incidents à la Ferme…
De son côté, Goupil traverse une crise existentielle ! Sa vie de renard ne lui convient plus mais il réalise que sa vie d’humain et un fiasco. Notre pauvre renard se cherche, et pense trouver la solution dans les bras de la belle Blanche Neige, récemment devenue veuve. Grosse erreur, Blossom va alors l’expédier au fin fond de la Louisiane où il va tomber sur une jolie jeune femme qui rêve de tomber sur son prince charmant et changer de vie !
Mais attention à ce que l’on souhaite, car si cette arrivée ressemble à un début de conte de fée, avec un coup de foudre, des bisous, bisous et une sauvage partie de jambes en l’air, les retombées vont être assez inattendues pour Meghan. La pauvre femme ne va cesser d’aller de surprises en surprises (et de grosses surprises même !), mais va-t-elle pouvoir assimiler, accepter tout cela ?
Il est plaisant, avec tous les drames, après tous les événements qui se déroulent à Fableville, d’avoir un peu de légèreté, un peu de folie, une bonne dose d’humour et d’amusement. C’est dépaysant, on retombe dans l’innocence avec des intrigues simples, ne laissant pas de place à quelconques événements tragiques. Une pause bien agréable et rafraichissante.
Bref, un tome vraiment plaisant à lire, on en ressort avec la banane. C’est avec ce genre d’intrigues qu’on se rend compte à quel point l’univers de Fables est d’une formidable richesse, où l’on peut se retrouver avec d’incroyables histoires avec des personnages aussi quelconques que monsieur Tournesol ou Goupil.
Avec ce cinquième et dernier tome de Fairest, je clôture de façon triste et définitive la page Fables ! Oui, j’ai déjà lu le vingt-troisième et ultime tome de la série mère. Après un tome précédent mettant en lumière la si géniale Cendrillon, Mark Buckingham nous prend par surprise en ne consacrant pas son histoire à une héroïne de l’univers de Fables mais aux animaux de la Ferme !
Les temps sont durs pour la petite communauté des Fables. Tandis que Blanche Neige tente par tous les moyens de retrouver l’âme de son défunt mari, Bigby Wolf, Rose Rouge poursuit son règne à New Camelot. A la Ferme, Reynard, bien décidé à devenir l’un des nouveaux chevaliers de la Table Ronde, prend la route sous forme humaine. Mais au cours de son périlleux voyage à travers le monde des Communs, sa rencontre avec une jolie jeune femme risque fort de bouleverser ses plans. Pendant ce temps, un vent de révolte se lève subitement chez les animaux de la Ferme…
(Contient les épisodes #27 à 33)
Comme vous vous en doutez, ce tome se déroule avant le grand final de Fables !
Ce tome, en plus de ne pas s’intéresser à un personnage féminin, à la particularité de proposer deux axes de lecture bien distincts. La révolte des animaux de la Ferme et le départ de Goupil !
Sous l’impulsion de monsieur Tournesol, personnage véritablement aigri (et on peut le comprendre) et sous le ras le bol de voir Goupil se vanter de faire partie des chevaliers de Rose Rouge, grâce à son trompe-l’œil, lui permettant de prendre forme humaine, les autres animaux de la Ferme, se rappellent la promesse de Charmant, lorsqu’il a été élu maire, d’offrir un trompe-l’œil à chaque habitant de la Ferme, afin de leur permettre de visiter le monde sans crainte.
Malheureusement, suite à un acte héroïque lors de la guerre pour les Royaumes contre Gepetto, Charmant n’est plus là, mais la charge de ses engagements retombe sur son remplaçant, le roi Cole. Et autre souci, Charmant s’est engagé sur des promesses impossible à tenir. Ce qu’Ozma doit expliquer aux Fables animaux. Les sorciers de Fableville ne peuvent fournir que cinq trompe-l’œil, à distribuer sous forme de loterie… Facile de deviner que cela ne va pas plaire, accentuer la révolte et provoquer de nombreux incidents à la Ferme…
De son côté, Goupil traverse une crise existentielle ! Sa vie de renard ne lui convient plus mais il réalise que sa vie d’humain et un fiasco. Notre pauvre renard se cherche, et pense trouver la solution dans les bras de la belle Blanche Neige, récemment devenue veuve. Grosse erreur, Blossom va alors l’expédier au fin fond de la Louisiane où il va tomber sur une jolie jeune femme qui rêve de tomber sur son prince charmant et changer de vie !
Mais attention à ce que l’on souhaite, car si cette arrivée ressemble à un début de conte de fée, avec un coup de foudre, des bisous, bisous et une sauvage partie de jambes en l’air, les retombées vont être assez inattendues pour Meghan. La pauvre femme ne va cesser d’aller de surprises en surprises (et de grosses surprises même !), mais va-t-elle pouvoir assimiler, accepter tout cela ?
Il est plaisant, avec tous les drames, après tous les événements qui se déroulent à Fableville, d’avoir un peu de légèreté, un peu de folie, une bonne dose d’humour et d’amusement. C’est dépaysant, on retombe dans l’innocence avec des intrigues simples, ne laissant pas de place à quelconques événements tragiques. Une pause bien agréable et rafraichissante.
Bref, un tome vraiment plaisant à lire, on en ressort avec la banane. C’est avec ce genre d’intrigues qu’on se rend compte à quel point l’univers de Fables est d’une formidable richesse, où l’on peut se retrouver avec d’incroyables histoires avec des personnages aussi quelconques que monsieur Tournesol ou Goupil.
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