- LanvalDefenseur
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Coffin Hill (Vertigo Classiques)
Mar 12 Aoû 2014 - 14:02
Scénario: KITTREDGE Caitlin – Dessin: INAKI Miranda
Situé au coeur de la Nouvelle Angleterre, cette première série comics de la romancière Caitlin KITTREDGE (Les Ténèbres de Londres) est un hommage à ses auteurs de prédilection : Raymond CHANDLER, Neil GAIMAN et H.P. LOVECRAFT.
Au terme d’une nuit dans les bois mêlant sexe, drogue et magie noire, Eve Coffin se réveille nue, couverte de sang et incapable de se remémorer les événements passés. L’un de ses amis a disparu, une autre séjourne en hôpital psychiatrique et la dernière sait tout de la responsabilité d’Eve durant cette nuit.
(Contient COFFIN HILL Vol.1 : #1-7)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Super-héros
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 9 janvier 2015
Pagination: 176 pages
Prix: 15.00 €
- BenjaamanLegionnaire
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Re: Coffin Hill
Sam 16 Aoû 2014 - 20:50
Une très bonne lecture, un côté mystique maléfique avec de très bons dessins
Une série qui m'a vraiment beaucoup passionné à la lecture. Elle peut être même mon american vampire à la longue
Une série qui m'a vraiment beaucoup passionné à la lecture. Elle peut être même mon american vampire à la longue
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Coffin Hill
Dim 17 Aoû 2014 - 11:10
Très tentant^^
- LanvalDefenseur
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Re: Coffin Hill
Sam 3 Jan 2015 - 11:40
COFFIN HILL TOME 2
Scénario: KITTREDGE Caitlin – Dessin: INAKI Miranda
Dix ans se sont écoulés depuis la terrible nuit qui traumatisa à jamais Eve Coffin. Une nuit au cours de laquelle sa meilleure amie disparue alors qu’une autre sombrait dans la folie. Devenue agent de police, Eve ne perd pas espoir de découvrir un jour la raison de ses drames. Elle en est convaincue, ce qui dormait dans les bois de la Nouvelle Angleterre à cette époque sommeille toujours, souillant l’âme de ses habitants, éveillant des secrets longtemps dissimulés et préparant méticuleusement sa vengeance.
Contient : Coffin Hill #8-14
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Super-héros
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 26 juin 2015
Prix: 15.00 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Coffin Hill
Dim 25 Jan 2015 - 12:16
Tome 1 lu.
Autant le dire tout de suite, en entamant ce premier tome de Coffin Hill, nouveau titre dans la gamme Vertigo d’Urban Comics, je n’attendais pas grand-chose. Guidé, en fait par la qualité des œuvres proposées dans cette gamme jusqu’à maintenant et par la présence d’Inaki Miranda au dessin, le dessinateur argentin étant un véritable coup de cœur de ces dernières années.
Au terme d’une nuit dans les bois mêlant sexe, drogue et magie noire, Eve Coffin se réveille nue, couverte de sang et incapable de se remémorer les événements passés. L’un de ses amis a disparu, une autre séjourne en hôpital psychiatrique et la dernière sait tout de la responsabilité d’Eve durant cette nuit.
Coffin Hill est une toute nouvelle série du label Vertigo, scénarisée par la romancière Caitlin Kittredge (Les Ténèbres de Londres) et dessinée par Inaki Miranda (Fairest).
Au cœur de la Nouvelle-Angleterre, le binôme explore la part d’obscurité présente en chacun de nous via le spectre d’un thriller d’horreur inédit. Un hommage à leurs auteurs de prédilection : Raymond Chandler, Neil Gaiman et H.P. Lovecraft.
(Contient COFFIN HILL Vol.1 : #1-7)
Et je dois bien dire que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Je me suis un peu senti perdu avec ces bonds dans le passé et je n’ai pas tout de suite réussi à cerner ce qu’il se passait. Mais il flottait quelque chose de malsain, de sombre voir d’horrifique pour me pousser à continuer. Et surtout les dessins d’Inaki Miranda, au summum de sa forme !
Le dessinateur, associé à la coloriste Eva de la Cruz nous offre des planches absolument magiques. Certes les visages, la peau des personnages peuvent paraître un peu lisse, mais quand on voit la force de conviction des expressions, la beauté d’ensemble des personnages, la brillance des couleurs, les décors, l’ambiance oppressante et d’horreur qui nous tombe dessus, c’est un véritable régale pour les yeux. Inaki Miranda excelle dans les histoires d’horreurs, cela passe presque naturellement au milieu du reste et arrive en même temps à nous glacer le sang. Certaines cases réussissent à déclencher le palpitant comme lors des meilleurs films d’horreur ou d’angoisse du genre.
Et il est plaisant de voir un artiste autant travailler ses personnages. Ils ont leur look, leur design, leur petit quelque chose qui les démarque des autres. Et cela se ressent surtout chez Eve Coffin. Personnage magnifique, un rien gothique, un poil malsaine, dérangeante, mais juste superbe avec son œil blessé, ses tatouages, ses tenus, un personnage qui marque au premier coup d’œil.
Le démarrage de ce tome est très, trop, rapide. On y découvre une Eve Coffin, simple agent de police, encensée pour avoir arrêté un tueur en série alors qu’elle semble s’en contre-foutre. Puis on l’a retrouve lors d’une dispute de couple, qu’elle semble connaître, des coups de feu sont échangés, puis on se retrouve à l’hôpital où Eve se retrouve entre la vie et la mort. Viens ensuite un flashback, dix ans plus tôt, où la jeune fille, deux copines et un pote sont en pleine forêt de Coffin Hill, pour un trip sorcellerie à se faire peur la nuit dans les bois. Mais là, ce n’est pas qu’un trip, Eve se réveille nue et couverte de sang, une de ses amies perd la boule, la seconde a disparu et le dernier lui fait la tronche. Le tome va ainsi, tout au long de ses sept chapitres, alterner entre le présent, où Eve retourne chez elle après avoir perdu son boulot, comme happée par la forêt de Coffin Hill comme toute sorcière qu’elle est, et le passé sur ce qu’il s’est passé il y a dix ans dans ces mêmes bois.
Bois de Coffin Hill. Eve Coffin. Oui le nom est le même, et pour cause la ville à été bâti par sa famille, lorsqu’elle celle-ci s’est éloigné de Salem et ainsi éviter la terrible chasse aux sorcières qui s’y est déroulé. Eve en est la descendante, et en rebelle qu’elle est, tant de par ses vêtements provocateurs, ses tatouages nombreux ou sa façon de parler, adore la magie noire et l’encense. Jusqu’au drame, jusqu’au moment ou la sorcellerie n’est pas qu’un simple mot et que des puissances bien supérieures à elle parcourent aussi les bois de Coffin Hill.
Lorsqu’elle revient à Coffin Hill, perdue (même si elle ne veut pas le reconnaître) Eve arrive alors que des jeunes filles ont disparu dans les bois. L’enquête va lui tenir à cœur, malgré la présence en tant que shérif de Nate, le seul autre du groupe à avoir réussi à s’en tirer il y a dix ans. A partir de cela tout s’enchaîne, l’ambiance devient toujours plus noire, toujours plus oppressante. Magie noire, rituel de sang, possession de corps, démons, tous les grands éléments du genre sont là.
L’ambiance d’horreur est là, les dessins qui font froid dans le dos sont là, le personnage emblématique et fort (Eve) est là, l’intérêt également, malheureusement il manque un petit quelque chose pour vraiment se faire happer par le titre. Peut-être ces nombreux bonds dans le passé. Cela est un peu confus par moment et certains passages nous tombent trop vite dessus, des passages importants mais qui n’ont pas d’incidence pour la suite (comme la nuit entre Eve et Nate…)
Les personnages sont riches, intéressants, charismatiques, l’histoire se laisse lire même si cela reste assez classique pour le genre, mais tout est très rapide. Je ne sais pas où va se diriger le titre par la suite, un tome deux est déjà annoncé, mais j’aurais gardé cette histoire de ce qu’il s’est passé il y a dix ans comme toile de fond pour le titre. Surtout que la finalité est vite comprise lors de la lecture, cinquième chapitre, mais cela traine jusqu’au sixième. Le septième étant un back up sur la maman d’Eve.
Bref, belle surprise, une ambiance horrifique géniale, un personnage d’Eve vraiment unique et marquant, des dessins de toute beauté, une histoire plaisante, mais il manque un petit quelque chose, dans la construction narrative, dans la direction prise pour vraiment être un titre cinq étoiles. Excellente lecture malgré tout.
Autant le dire tout de suite, en entamant ce premier tome de Coffin Hill, nouveau titre dans la gamme Vertigo d’Urban Comics, je n’attendais pas grand-chose. Guidé, en fait par la qualité des œuvres proposées dans cette gamme jusqu’à maintenant et par la présence d’Inaki Miranda au dessin, le dessinateur argentin étant un véritable coup de cœur de ces dernières années.
Au terme d’une nuit dans les bois mêlant sexe, drogue et magie noire, Eve Coffin se réveille nue, couverte de sang et incapable de se remémorer les événements passés. L’un de ses amis a disparu, une autre séjourne en hôpital psychiatrique et la dernière sait tout de la responsabilité d’Eve durant cette nuit.
Coffin Hill est une toute nouvelle série du label Vertigo, scénarisée par la romancière Caitlin Kittredge (Les Ténèbres de Londres) et dessinée par Inaki Miranda (Fairest).
Au cœur de la Nouvelle-Angleterre, le binôme explore la part d’obscurité présente en chacun de nous via le spectre d’un thriller d’horreur inédit. Un hommage à leurs auteurs de prédilection : Raymond Chandler, Neil Gaiman et H.P. Lovecraft.
(Contient COFFIN HILL Vol.1 : #1-7)
Et je dois bien dire que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Je me suis un peu senti perdu avec ces bonds dans le passé et je n’ai pas tout de suite réussi à cerner ce qu’il se passait. Mais il flottait quelque chose de malsain, de sombre voir d’horrifique pour me pousser à continuer. Et surtout les dessins d’Inaki Miranda, au summum de sa forme !
Le dessinateur, associé à la coloriste Eva de la Cruz nous offre des planches absolument magiques. Certes les visages, la peau des personnages peuvent paraître un peu lisse, mais quand on voit la force de conviction des expressions, la beauté d’ensemble des personnages, la brillance des couleurs, les décors, l’ambiance oppressante et d’horreur qui nous tombe dessus, c’est un véritable régale pour les yeux. Inaki Miranda excelle dans les histoires d’horreurs, cela passe presque naturellement au milieu du reste et arrive en même temps à nous glacer le sang. Certaines cases réussissent à déclencher le palpitant comme lors des meilleurs films d’horreur ou d’angoisse du genre.
Et il est plaisant de voir un artiste autant travailler ses personnages. Ils ont leur look, leur design, leur petit quelque chose qui les démarque des autres. Et cela se ressent surtout chez Eve Coffin. Personnage magnifique, un rien gothique, un poil malsaine, dérangeante, mais juste superbe avec son œil blessé, ses tatouages, ses tenus, un personnage qui marque au premier coup d’œil.
Le démarrage de ce tome est très, trop, rapide. On y découvre une Eve Coffin, simple agent de police, encensée pour avoir arrêté un tueur en série alors qu’elle semble s’en contre-foutre. Puis on l’a retrouve lors d’une dispute de couple, qu’elle semble connaître, des coups de feu sont échangés, puis on se retrouve à l’hôpital où Eve se retrouve entre la vie et la mort. Viens ensuite un flashback, dix ans plus tôt, où la jeune fille, deux copines et un pote sont en pleine forêt de Coffin Hill, pour un trip sorcellerie à se faire peur la nuit dans les bois. Mais là, ce n’est pas qu’un trip, Eve se réveille nue et couverte de sang, une de ses amies perd la boule, la seconde a disparu et le dernier lui fait la tronche. Le tome va ainsi, tout au long de ses sept chapitres, alterner entre le présent, où Eve retourne chez elle après avoir perdu son boulot, comme happée par la forêt de Coffin Hill comme toute sorcière qu’elle est, et le passé sur ce qu’il s’est passé il y a dix ans dans ces mêmes bois.
Bois de Coffin Hill. Eve Coffin. Oui le nom est le même, et pour cause la ville à été bâti par sa famille, lorsqu’elle celle-ci s’est éloigné de Salem et ainsi éviter la terrible chasse aux sorcières qui s’y est déroulé. Eve en est la descendante, et en rebelle qu’elle est, tant de par ses vêtements provocateurs, ses tatouages nombreux ou sa façon de parler, adore la magie noire et l’encense. Jusqu’au drame, jusqu’au moment ou la sorcellerie n’est pas qu’un simple mot et que des puissances bien supérieures à elle parcourent aussi les bois de Coffin Hill.
Lorsqu’elle revient à Coffin Hill, perdue (même si elle ne veut pas le reconnaître) Eve arrive alors que des jeunes filles ont disparu dans les bois. L’enquête va lui tenir à cœur, malgré la présence en tant que shérif de Nate, le seul autre du groupe à avoir réussi à s’en tirer il y a dix ans. A partir de cela tout s’enchaîne, l’ambiance devient toujours plus noire, toujours plus oppressante. Magie noire, rituel de sang, possession de corps, démons, tous les grands éléments du genre sont là.
L’ambiance d’horreur est là, les dessins qui font froid dans le dos sont là, le personnage emblématique et fort (Eve) est là, l’intérêt également, malheureusement il manque un petit quelque chose pour vraiment se faire happer par le titre. Peut-être ces nombreux bonds dans le passé. Cela est un peu confus par moment et certains passages nous tombent trop vite dessus, des passages importants mais qui n’ont pas d’incidence pour la suite (comme la nuit entre Eve et Nate…)
Les personnages sont riches, intéressants, charismatiques, l’histoire se laisse lire même si cela reste assez classique pour le genre, mais tout est très rapide. Je ne sais pas où va se diriger le titre par la suite, un tome deux est déjà annoncé, mais j’aurais gardé cette histoire de ce qu’il s’est passé il y a dix ans comme toile de fond pour le titre. Surtout que la finalité est vite comprise lors de la lecture, cinquième chapitre, mais cela traine jusqu’au sixième. Le septième étant un back up sur la maman d’Eve.
Bref, belle surprise, une ambiance horrifique géniale, un personnage d’Eve vraiment unique et marquant, des dessins de toute beauté, une histoire plaisante, mais il manque un petit quelque chose, dans la construction narrative, dans la direction prise pour vraiment être un titre cinq étoiles. Excellente lecture malgré tout.
- BenjaamanLegionnaire
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Re: Coffin Hill
Lun 26 Jan 2015 - 0:55
j'avais adoré le lire chaque mois
Je me tate à le prendre en relié
Je me tate à le prendre en relié
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Coffin Hill
Lun 26 Jan 2015 - 7:52
Biggy a écrit:Guidé, en fait par la qualité des œuvres proposées dans cette gamme jusqu’à maintenant
Le souci est que Vertigo peine à se renouveller depuis quelques années..
Y a de bonnes séries mais on en trouve plus des locomotives comme Hellblazer, Sandman, Preacher, 100 Bullets, Fables (qui va s arreter).
Il faut dire que les contrats d image sont plus favorables aux auteurs et qu ils gardent plus la main sur leur creation (ex droits étrangers ou ciné) et qu en plus Image a une politique editoriale variées en terme de genre.
c est peut etre pour ca que Urban annoncaient ne pas chercher de vieux titres à la PCE 2013 à part Preacher et Hellblazer et qu on voit arriver Kid Eternity ou Enigma et peu de titres récents.
- BenjaamanLegionnaire
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Re: Coffin Hill
Lun 26 Jan 2015 - 12:38
Moi je pense que Image va prendre de plus en plus de part de marché à vertigo. Mais ça c'est un autre débat.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Coffin Hill
Lun 26 Jan 2015 - 12:46
Je pense aussi..
Le seul moyen autre serait que DC et Marvel fasse des contrat d'exclus en incluant le creator owned... mais vu le peu de pub qu ils font... pas sur que ca marcherait..
Le seul moyen autre serait que DC et Marvel fasse des contrat d'exclus en incluant le creator owned... mais vu le peu de pub qu ils font... pas sur que ca marcherait..
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Coffin Hill (Vertigo Classiques)
Mer 17 Fév 2016 - 11:26
Tome 2 lu.
Le premier tome de Coffin Hill avait été une bonne surprise, pas un titre formidable car il manquait un petit quelque chose pour que le titre ne captive, ne soit vraiment top. Mais il offrait de très bons moments d’horreur à faire froid dans le dos, avec de somptueux dessins d’Inaki Miranda, véritablement excellent pour tout ce qui touche à l’horreur et l’effroi.
Dix ans se sont écoulés depuis la terrible nuit qui traumatisa à jamais Eve Coffin. Une nuit au cours de laquelle sa meilleure amie disparut alors qu’une autre sombrait dans la folie. Devenue agent de la police, Eve ne perd pas espoir de découvrir un jour la raison de ses drames. Elle en est convaincue, ce qui dormait dans les bois de la Nouvelle-Angleterre à cette époque y sommeille toujours, souillant l’âme de ses habitants, éveillant des secrets longtemps dissimulés et préparant méticuleusement sa vengeance.
(Contient les épisodes #8 à 14)
Outre le personnage principal, le gros souci de Coffin Hill se sont ces incessants bonds temporels, d’autant qu’ils interviennent souvent au mauvais moment. Le tome un en avait beaucoup, c’est également le cas ici.
Après être revenu chez elle, après avoir perdu son emploi, Eve Coffin a vu irrémédiablement et instantanément la sorcellerie et les horreurs qui l’accompagnent se jeter sur elle. Cela lui a cependant, néanmoins, permis de « résoudre », en quelque sorte, les tragiques événements d’il y a dix ans et qui ont provoqué sa fuite pour Boston.
Mais alors qu’elle pouvait espérer du calme, du répit, et surtout se prélasser dans les bras du shérif Nate Finn, un autre pan de son passé la rattrape et se retrouve en prison pour le meurtre d’un inspecteur de Boston ! Nous allons donc suivre, parallèlement ce qui résulte de cette arrestation, et les événements de l’époque ayant conduit à ce meurtre.
Dans le présent, comme à son habitude, Eve vit les événements sans rien laisser transparaître. Ce personnage bien qu’intéressant ne délivre aucune émotion, aucune empathie, ce qui fait qu’elle est assez chiante à lire, on ne ressens rien pour elle du coup ce qui lui arrive ne nous fait ni chaud ni froid. Encore une fois, la sorcellerie va la rattraper et elle va découvrir que plusieurs personnes, plusieurs sorciers voir plusieurs créatures lui en veulent et cela semble s’étendre à un vaste groupuscule en voulant à toutes les sorcières.
Dans le passé, en 2012, Eve intègre un duo d’inspecteurs sur une difficile enquête d’un tueur en série, le Ice Fisher ! Mais les deux hommes, les deux inspecteurs ne semblent pas s’intéresser à la jeune bleue pour les mêmes raisons. Et si elle démontre un certain talent d’enquêtrice, encore une fois son univers de sorcellerie la rattrape…
Encore une bonne intrigue, mais des passages d’une époque à une autre ennuyeux, des scènes qui semblent ne rien avoir à faire là, des personnages que l’on n’identifie pas toujours et une Eve Coffin, qui si semble toujours charismatique et forte ne nous laisse pas nous attacher à elle en ne nous transmettant rien. On s’intéresse aux événements mais à chaque fois que cela pourrait prendre on nouvel élément ou un nouveau personnage nous tombe dessus en balayant le château de cartes.
Graphiquement, par contre, c’est toujours aussi fantastique. Inaki Miranda nous offre une atmosphère oppressante, un univers horrifique et malsain, des personnages qui font froid dans le dos. C’est vraiment un univers superbe et magnifique à regarder, même si Sombres Desseins est un peu moins noir que le premier tome. Les détails sont là, pas forcément les décors par contre.
Bref, ce second tome de Coffin Hill me fait le même effet que le premier. Une intrigue sympa, des personnages intéressants, des dessins géniaux mais une héroïne non empathique, un schéma narratif pas toujours bien huilé et ce petit quelque chose qui manque pour rendre le titre vraiment incontournable.
Le premier tome de Coffin Hill avait été une bonne surprise, pas un titre formidable car il manquait un petit quelque chose pour que le titre ne captive, ne soit vraiment top. Mais il offrait de très bons moments d’horreur à faire froid dans le dos, avec de somptueux dessins d’Inaki Miranda, véritablement excellent pour tout ce qui touche à l’horreur et l’effroi.
Dix ans se sont écoulés depuis la terrible nuit qui traumatisa à jamais Eve Coffin. Une nuit au cours de laquelle sa meilleure amie disparut alors qu’une autre sombrait dans la folie. Devenue agent de la police, Eve ne perd pas espoir de découvrir un jour la raison de ses drames. Elle en est convaincue, ce qui dormait dans les bois de la Nouvelle-Angleterre à cette époque y sommeille toujours, souillant l’âme de ses habitants, éveillant des secrets longtemps dissimulés et préparant méticuleusement sa vengeance.
(Contient les épisodes #8 à 14)
Outre le personnage principal, le gros souci de Coffin Hill se sont ces incessants bonds temporels, d’autant qu’ils interviennent souvent au mauvais moment. Le tome un en avait beaucoup, c’est également le cas ici.
Après être revenu chez elle, après avoir perdu son emploi, Eve Coffin a vu irrémédiablement et instantanément la sorcellerie et les horreurs qui l’accompagnent se jeter sur elle. Cela lui a cependant, néanmoins, permis de « résoudre », en quelque sorte, les tragiques événements d’il y a dix ans et qui ont provoqué sa fuite pour Boston.
Mais alors qu’elle pouvait espérer du calme, du répit, et surtout se prélasser dans les bras du shérif Nate Finn, un autre pan de son passé la rattrape et se retrouve en prison pour le meurtre d’un inspecteur de Boston ! Nous allons donc suivre, parallèlement ce qui résulte de cette arrestation, et les événements de l’époque ayant conduit à ce meurtre.
Dans le présent, comme à son habitude, Eve vit les événements sans rien laisser transparaître. Ce personnage bien qu’intéressant ne délivre aucune émotion, aucune empathie, ce qui fait qu’elle est assez chiante à lire, on ne ressens rien pour elle du coup ce qui lui arrive ne nous fait ni chaud ni froid. Encore une fois, la sorcellerie va la rattraper et elle va découvrir que plusieurs personnes, plusieurs sorciers voir plusieurs créatures lui en veulent et cela semble s’étendre à un vaste groupuscule en voulant à toutes les sorcières.
Dans le passé, en 2012, Eve intègre un duo d’inspecteurs sur une difficile enquête d’un tueur en série, le Ice Fisher ! Mais les deux hommes, les deux inspecteurs ne semblent pas s’intéresser à la jeune bleue pour les mêmes raisons. Et si elle démontre un certain talent d’enquêtrice, encore une fois son univers de sorcellerie la rattrape…
Encore une bonne intrigue, mais des passages d’une époque à une autre ennuyeux, des scènes qui semblent ne rien avoir à faire là, des personnages que l’on n’identifie pas toujours et une Eve Coffin, qui si semble toujours charismatique et forte ne nous laisse pas nous attacher à elle en ne nous transmettant rien. On s’intéresse aux événements mais à chaque fois que cela pourrait prendre on nouvel élément ou un nouveau personnage nous tombe dessus en balayant le château de cartes.
Graphiquement, par contre, c’est toujours aussi fantastique. Inaki Miranda nous offre une atmosphère oppressante, un univers horrifique et malsain, des personnages qui font froid dans le dos. C’est vraiment un univers superbe et magnifique à regarder, même si Sombres Desseins est un peu moins noir que le premier tome. Les détails sont là, pas forcément les décors par contre.
Bref, ce second tome de Coffin Hill me fait le même effet que le premier. Une intrigue sympa, des personnages intéressants, des dessins géniaux mais une héroïne non empathique, un schéma narratif pas toujours bien huilé et ce petit quelque chose qui manque pour rendre le titre vraiment incontournable.
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