Fables (Willingham / Buckingham)
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- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (panini/Urban)
Mon 22 Jul 2013 - 21:54
Ah ben j'ai trouvé le tome 3 un peu en dessous...
Après le tome 2 de Fables, je me suis fait harponner par cette saga. L’histoire de Bill Willingham a pris très vite et le dessin retro/moderne est une merveille pour plonger dans ces histoires où se mêlent nos héros de contes de fée. Et alors qu’aux USA les fans ont du attendre presque trois ans pour voir arriver ces histoires, en France, il n’y a eut que quelques mois. Mais le constat est clair d’emblée, ce volume 3 : « Romance » est beaucoup moins bon.
Alors que l’on pensait le calme revenu, aussi bien à la ville qu’à la ferme, suite aux récents événements, Blanche-Neige et son Grand Méchant Loup de shérif, en proie à un étrange sortilège, se jette tous deux entre les griffes d’un ennemi que l’on pensait disparu. Entretemps, à New York, le Prince Charmant se met en tête de devenir le futur maire de Fableville. (Contient les numéros #11-18 de la série).
Ce troisième volume est un peu plus épais que les autres et pourtant, premier mauvais point, il n’y a plus les dernières pages avec les fiches sur les personnages de contes. Fort dommage, je trouve que c’est une grosse perte.
Ensuite, le tome se divise en trois parties. Une première histoire un peu hors du temps avec le passé de Jack (pas mon personnage préféré), une histoire en deux chapitres où un journaliste semble avoir découvert le secret des Fables, et enfin le gros du tome avec « Romance », sage en 4 chapitres.
Jack est un Fable qui n’a pas beaucoup de chance. Malgré l’escalade réussie d’un haricot géant et magique, aucun de ses projets n’aboutit. Ainsi, lors de la guerre de sécession, il choisit le camp des sudistes avec le sombre objectif de remporter la guerre afin d’épouser une belle sudiste. Mais la victoire lui échappant, il décide de s’inventer une mère à l’agonie pour quitter ses camarades. Sa fuite se passe relativement bien jusqu’à ce qu’il rencontre un vieil homme noir qui lui propose une partie de cartes à laquelle Jack va progressivement perdre tout ce qu’il a. Un dernier coup lui permet néanmoins de tout récupérer avec un carré de Valets (Jack en anglais) et de remporter un sac étrange puisqu’il peut y loger tout ce qu’il veut, à l’infini. Reprenant sa route, il tombe sur une maison abandonnée. En l’explorant, il découvre une belle jeune femme alitée qui lui annonce qu’elle va mourir dans la journée. Jack s’éprend assez vite de cette dernière et lorsque la mort vient emporter sa douce, il l’a fait enfermer dans son sac sans fond, les ennuis vont alors commencer.
L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise, et les dessins de Bryan Talbot (petit nouveau dans l’équipe) ne sont pas vilain, mais franchement Jack je m’en contrefous un peu, et l’histoire coupe trop avec le précédent volume, en plus d’emblée en début de tome, c’est un poil perturbant.
La seconde partie voit un journaliste, plus ou moins crédible venir s’entretenir avec Bigby, afin de lui avouer qu’il a tout découvert sur eux ! Ce sont des vampires ! Le Grand Méchant Loup se moque un peu de lui, mais une fois dans son bureau, avec Blue Boy, Jack, Gobe Mouche et Barbe Bleu, il explique que même si le journaliste est loin de la vérité, s’il publie son article, les fans de vampires vont venir les épier. Adieu la tranquillité.
Aussi vont-ils mettre au point un stratagème pour se débarrasser de toutes les fausses preuves. Pour les aider, ils vont compter sur le Prince Charmant et la Belle au Bois Dormant. La jeune femme a toujours la même malédiction, elle s’endort dès que se pique le doigt, ainsi que tout le pâté de maison autour d’elle.
Tout ne va pas se dérouler comme l’espérait Bigby, et après avoir marqué son territoire vis-à-vis de Barbe Bleue, qui va en pleurer le pauvre, le Grand Méchant Loup va mettre au point un plan encore plus machiavélique et allant contre toute morale.
On assiste là à une saga beaucoup plus sombre, où l’on remarque qu’en l’absence de Blanche-Neige, Bigby se permet plus de choses… Les dessins de Lan Medina sont superbes, il s’est encore amélioré durant ces trois ans, à l’inverse du dessinateur suivant…
Oui, c’est le gros point noir de cette saga « Romance » : Mark Buckingham ! Mon dieu que cela est brouillon par moment ! Et que dire du dernier chapitre, où Bigby est tout simplement hideux, on ne distingue pas la bouche du nez ou les yeux du front, une horreur !
Niveau histoire, j’ai trouvé cela un peu long, il se passe beaucoup de choses, mais cela aurait pu être condensé en trois chapitres. Mais la saga est juste énorme hormis ça, des liens se créent, des personnalités se dévoilent, des personnages nous quittent !
Tout commence avec un mini soldat qui découvre que Barbe Bleue a une nouvelle amante ! Et pas n’importe qui ! Cette découverte va conduire à grande réaction en chaîne. Barbe Bleue va tout faire pour protéger sa douce et tendre (enfin sa brute et violente plutôt^^) et ainsi faire coup double en essayant de se débarrasser de Blanche-Neige et Bigby ! Pour cela il va les envouter et les expédier en vacances loin de tout et de toute civilisation, sur le terrain de chasse de sa maîtresse.
A leur « réveil » dirons-nous, ils n’ont aucun souvenir de ce qui s’est passé et n’ont pas le temps d’y réfléchir car ils sont pris en chasse. La fuite est plaisante à lire, et l’on assiste à de touchants moments entre Blanche et Bigby, notamment lorsqu’il se confie à l’élue de son cœur. Mais le rebondissement le plus énorme nous arrive en dernière page ! Et quelle bombe !
A côté de cela, on découvre un Prince Charmant beaucoup plus intelligent qu’il n’y paraît, bourré d’ambition et sans aucune limite. Barbe Bleue va s’en rendre compte !
Bref, un troisième tome assez décevant, de par des histoires fortement inégales et des dessins qui le sont encore plus. Dommage, les histoires en elles mêmes sont assez prenantes et intéressantes. Le cliff, énorme, de fin, annonce un tome 4 assez épique^^
Après le tome 2 de Fables, je me suis fait harponner par cette saga. L’histoire de Bill Willingham a pris très vite et le dessin retro/moderne est une merveille pour plonger dans ces histoires où se mêlent nos héros de contes de fée. Et alors qu’aux USA les fans ont du attendre presque trois ans pour voir arriver ces histoires, en France, il n’y a eut que quelques mois. Mais le constat est clair d’emblée, ce volume 3 : « Romance » est beaucoup moins bon.
Alors que l’on pensait le calme revenu, aussi bien à la ville qu’à la ferme, suite aux récents événements, Blanche-Neige et son Grand Méchant Loup de shérif, en proie à un étrange sortilège, se jette tous deux entre les griffes d’un ennemi que l’on pensait disparu. Entretemps, à New York, le Prince Charmant se met en tête de devenir le futur maire de Fableville. (Contient les numéros #11-18 de la série).
Ce troisième volume est un peu plus épais que les autres et pourtant, premier mauvais point, il n’y a plus les dernières pages avec les fiches sur les personnages de contes. Fort dommage, je trouve que c’est une grosse perte.
Ensuite, le tome se divise en trois parties. Une première histoire un peu hors du temps avec le passé de Jack (pas mon personnage préféré), une histoire en deux chapitres où un journaliste semble avoir découvert le secret des Fables, et enfin le gros du tome avec « Romance », sage en 4 chapitres.
Jack est un Fable qui n’a pas beaucoup de chance. Malgré l’escalade réussie d’un haricot géant et magique, aucun de ses projets n’aboutit. Ainsi, lors de la guerre de sécession, il choisit le camp des sudistes avec le sombre objectif de remporter la guerre afin d’épouser une belle sudiste. Mais la victoire lui échappant, il décide de s’inventer une mère à l’agonie pour quitter ses camarades. Sa fuite se passe relativement bien jusqu’à ce qu’il rencontre un vieil homme noir qui lui propose une partie de cartes à laquelle Jack va progressivement perdre tout ce qu’il a. Un dernier coup lui permet néanmoins de tout récupérer avec un carré de Valets (Jack en anglais) et de remporter un sac étrange puisqu’il peut y loger tout ce qu’il veut, à l’infini. Reprenant sa route, il tombe sur une maison abandonnée. En l’explorant, il découvre une belle jeune femme alitée qui lui annonce qu’elle va mourir dans la journée. Jack s’éprend assez vite de cette dernière et lorsque la mort vient emporter sa douce, il l’a fait enfermer dans son sac sans fond, les ennuis vont alors commencer.
L’histoire en elle-même n’est pas mauvaise, et les dessins de Bryan Talbot (petit nouveau dans l’équipe) ne sont pas vilain, mais franchement Jack je m’en contrefous un peu, et l’histoire coupe trop avec le précédent volume, en plus d’emblée en début de tome, c’est un poil perturbant.
La seconde partie voit un journaliste, plus ou moins crédible venir s’entretenir avec Bigby, afin de lui avouer qu’il a tout découvert sur eux ! Ce sont des vampires ! Le Grand Méchant Loup se moque un peu de lui, mais une fois dans son bureau, avec Blue Boy, Jack, Gobe Mouche et Barbe Bleu, il explique que même si le journaliste est loin de la vérité, s’il publie son article, les fans de vampires vont venir les épier. Adieu la tranquillité.
Aussi vont-ils mettre au point un stratagème pour se débarrasser de toutes les fausses preuves. Pour les aider, ils vont compter sur le Prince Charmant et la Belle au Bois Dormant. La jeune femme a toujours la même malédiction, elle s’endort dès que se pique le doigt, ainsi que tout le pâté de maison autour d’elle.
Tout ne va pas se dérouler comme l’espérait Bigby, et après avoir marqué son territoire vis-à-vis de Barbe Bleue, qui va en pleurer le pauvre, le Grand Méchant Loup va mettre au point un plan encore plus machiavélique et allant contre toute morale.
On assiste là à une saga beaucoup plus sombre, où l’on remarque qu’en l’absence de Blanche-Neige, Bigby se permet plus de choses… Les dessins de Lan Medina sont superbes, il s’est encore amélioré durant ces trois ans, à l’inverse du dessinateur suivant…
Oui, c’est le gros point noir de cette saga « Romance » : Mark Buckingham ! Mon dieu que cela est brouillon par moment ! Et que dire du dernier chapitre, où Bigby est tout simplement hideux, on ne distingue pas la bouche du nez ou les yeux du front, une horreur !
Niveau histoire, j’ai trouvé cela un peu long, il se passe beaucoup de choses, mais cela aurait pu être condensé en trois chapitres. Mais la saga est juste énorme hormis ça, des liens se créent, des personnalités se dévoilent, des personnages nous quittent !
Tout commence avec un mini soldat qui découvre que Barbe Bleue a une nouvelle amante ! Et pas n’importe qui ! Cette découverte va conduire à grande réaction en chaîne. Barbe Bleue va tout faire pour protéger sa douce et tendre (enfin sa brute et violente plutôt^^) et ainsi faire coup double en essayant de se débarrasser de Blanche-Neige et Bigby ! Pour cela il va les envouter et les expédier en vacances loin de tout et de toute civilisation, sur le terrain de chasse de sa maîtresse.
A leur « réveil » dirons-nous, ils n’ont aucun souvenir de ce qui s’est passé et n’ont pas le temps d’y réfléchir car ils sont pris en chasse. La fuite est plaisante à lire, et l’on assiste à de touchants moments entre Blanche et Bigby, notamment lorsqu’il se confie à l’élue de son cœur. Mais le rebondissement le plus énorme nous arrive en dernière page ! Et quelle bombe !
A côté de cela, on découvre un Prince Charmant beaucoup plus intelligent qu’il n’y paraît, bourré d’ambition et sans aucune limite. Barbe Bleue va s’en rendre compte !
Bref, un troisième tome assez décevant, de par des histoires fortement inégales et des dessins qui le sont encore plus. Dommage, les histoires en elles mêmes sont assez prenantes et intéressantes. Le cliff, énorme, de fin, annonce un tome 4 assez épique^^
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Re: Fables (panini/Urban)
Wed 24 Jul 2013 - 21:15
Et le 4^^
Le tome 3 de Fables « Romance » m’avait un peu déçu. Surtout que j’ai vite accroché à cette série après les deux premiers volumes. Au menu de ce tome 4 « Le Dernier Bastion » : un petit one shot, un voyage dans le passé et une grave et grande menace pour le futur. Autant dire qu’il se passe pas mal de choses et Bill Willingham arrive à nous tenir en haleine en déplaçant petit à petit ses pions.
Alors que Boy Blue conte à Blanche Neige les tragiques événements survenus lors de l’assaut du dernier bastion défendu par les Fables contre l’invasion de l’Adversaire, l’ennemi s’introduit incognito dans notre réalité pour préparer un assaut sans commune mesure contre les exilés. Le Prince Charmant est, quant à lui, toujours très affairé à préparer son élection au poste de maire de Fableville, le tout avec l’aide du Petit Chaperon Rouge, que l’on croyait disparue depuis la chute du dernier Bastion. (contient les numéros #18-21 + Le Dernier Bastion).
On commence ce tome avec une petite plongée dans le passé, où Bigby nous raconte à travers une discussion avec Gobe-Mouche, l’arrivée des Lilliputiens à la Ferme des Fables. Il s’agissait d’un bataillon de soldats venu prêter mains fortes à repousser l’envahisseur : l’Adversaire ! Malheureusement avec leurs moyens dérisoires ils n’ont pu faire grand-chose. Ils n’ont pas non plus pu rentrer chez eux et on donc rejoint le monde des communs. Un soucis, ils n’étaient que des hommes sur le bateau, où donc allaient-ils trouver de petites femmes ?
Histoire sympathique, qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est un peu plus de fantaisie. Les dessins de Linda Medley sont par contre affreux pour nos yeux !
La seconde partie est un One Shot : « Le Dernier Bastion ». Cette fois-ci, c’est au tour de Blue Boy de nous narrer la fuite des derniers Fables des mondes de conte de fée et la chute héroïque de la dernière poche de résistance.
Cette histoire est également l’occasion d’introduire un nouveau personnage chez les Fables : le Petit Chaperon Rouge. Personnage important pour la suite de l’histoire.
C’est d’ailleurs le seul nouveau personnage à retenir, tous les autres périssant sous les attaques des hordes de l’adversaire ! On entrevoit quelques personnages connus comme Barbe Bleue, ou encore le Prince Charmant (qui était déjà un illustre lâche !)
En parallèle des ultimes instants du dernier bastion, nous assistons à une petite idylle entre Blue Bloy et le Chaperon Rouge, une idylle grandissante de façon exponentielle. La jeune femme qui avait réussir à fuir, alors qu’elle était captive de l’Adversaire, craque littéralement pour le jeune Blue Boy et inversement. Malheureusement, elle fera parti du voyage pour le monde des Communs alors que Blue Boy décide de rester se battre pour permettre sa fuite et celle des autres Fables. Mais le destin va leur jouer un très vilain tour.
Très bon moment de lecture, il se passe pas mal de choses, beaucoup d’action et de combats, un brin d’humour et une dose de romantisme, et les dessins ne sont pas mal. Du moins sur les phases « statiques », dès que cela bouge je trouve que le style de Graig Russel ralenti le rythme et ses dessins deviennent approximatifs.
Beaucoup, beaucoup de personnages : Robin des Bois et sa clique, des dragons, des hommes, corbeaux, des rois… et le Petit Chaperon Rouge…
Voilà un personnage qui prend de la place en très peu de temps. Car de nouveau elle arrive à fuir l’Adversaire et à rejoindre le monde des Communs… Par le seul passage non détruit, mais bloqué par l’Adversaire depuis plus de 200 ans ! Mais elle réussit à passer, ainsi que quelques gobelins, dont elle se débarrassera, et à rejoindre Fableville.
Tout le monde va se réjouir, principalement le maire Cole, qui voit là un merveilleux moyen de réjouir une communauté de Fables assez maussade avec tous ces derniers évènements. Il voit aussi, et surtout, un moyen de contrer l’ambition grandissante du Prince de Charmant d’organiser des élections pour le siège de maire. Oui, le Prince Charmant après s’être débarrassé de Barbe Bleue, veut devenir maire et récupérer la fortune du défunt, que la mairie à saisit.
Tout le monde se réjouit donc, sauf une personne, Bigby. Le Grand Méchant Loup a du flair, et pour lui ce retour n’a rien de fantastique, mais il serait plutôt annonciateur de quelque chose de terrible !
Fables, repart donc sur de bonnes rails avec ce quatrième volume. On sent que quelque chose d’effroyable se prépare. Et les trois types à la « Men In Black » agressant Jack, ne font que le confirmer. Bigby a-t-il raison ? Le Chaperon Rouge est-elle vraiment un espion de l’Adversaire ? Prépare-t-il une invasion du monde des Communs ? C’est le talent de Bill Willingham, il arrive à nous faire plonger dans sa saga, et à nous poser les mêmes questions que les Fables !
A côté de cela il n’oublie pas d’entretenir d’autres intrigues en parallèle, comme la course à la mairie du Prince Charmant.
Néanmoins, un petit bémol, la grossesse de Blanche-Neige est complètement occultée, et il est vrai que j’aimerais bien avoir une franche explication entre elle et Bigby.
Bref, on sent que le vent tourne pour les Fables. Que ce soit en interne (avec Prince Charmant) ou à plus grande échelle (avec l’ombre de l’Adversaire), les choses ne seront plus comme avant. Ce tome 4 marque un tournant dans la saga, les choses sérieuses vont bientôt commencer, et cela sera terrible. Vivement la suite !
Le tome 3 de Fables « Romance » m’avait un peu déçu. Surtout que j’ai vite accroché à cette série après les deux premiers volumes. Au menu de ce tome 4 « Le Dernier Bastion » : un petit one shot, un voyage dans le passé et une grave et grande menace pour le futur. Autant dire qu’il se passe pas mal de choses et Bill Willingham arrive à nous tenir en haleine en déplaçant petit à petit ses pions.
Alors que Boy Blue conte à Blanche Neige les tragiques événements survenus lors de l’assaut du dernier bastion défendu par les Fables contre l’invasion de l’Adversaire, l’ennemi s’introduit incognito dans notre réalité pour préparer un assaut sans commune mesure contre les exilés. Le Prince Charmant est, quant à lui, toujours très affairé à préparer son élection au poste de maire de Fableville, le tout avec l’aide du Petit Chaperon Rouge, que l’on croyait disparue depuis la chute du dernier Bastion. (contient les numéros #18-21 + Le Dernier Bastion).
On commence ce tome avec une petite plongée dans le passé, où Bigby nous raconte à travers une discussion avec Gobe-Mouche, l’arrivée des Lilliputiens à la Ferme des Fables. Il s’agissait d’un bataillon de soldats venu prêter mains fortes à repousser l’envahisseur : l’Adversaire ! Malheureusement avec leurs moyens dérisoires ils n’ont pu faire grand-chose. Ils n’ont pas non plus pu rentrer chez eux et on donc rejoint le monde des communs. Un soucis, ils n’étaient que des hommes sur le bateau, où donc allaient-ils trouver de petites femmes ?
Histoire sympathique, qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est un peu plus de fantaisie. Les dessins de Linda Medley sont par contre affreux pour nos yeux !
La seconde partie est un One Shot : « Le Dernier Bastion ». Cette fois-ci, c’est au tour de Blue Boy de nous narrer la fuite des derniers Fables des mondes de conte de fée et la chute héroïque de la dernière poche de résistance.
Cette histoire est également l’occasion d’introduire un nouveau personnage chez les Fables : le Petit Chaperon Rouge. Personnage important pour la suite de l’histoire.
C’est d’ailleurs le seul nouveau personnage à retenir, tous les autres périssant sous les attaques des hordes de l’adversaire ! On entrevoit quelques personnages connus comme Barbe Bleue, ou encore le Prince Charmant (qui était déjà un illustre lâche !)
En parallèle des ultimes instants du dernier bastion, nous assistons à une petite idylle entre Blue Bloy et le Chaperon Rouge, une idylle grandissante de façon exponentielle. La jeune femme qui avait réussir à fuir, alors qu’elle était captive de l’Adversaire, craque littéralement pour le jeune Blue Boy et inversement. Malheureusement, elle fera parti du voyage pour le monde des Communs alors que Blue Boy décide de rester se battre pour permettre sa fuite et celle des autres Fables. Mais le destin va leur jouer un très vilain tour.
Très bon moment de lecture, il se passe pas mal de choses, beaucoup d’action et de combats, un brin d’humour et une dose de romantisme, et les dessins ne sont pas mal. Du moins sur les phases « statiques », dès que cela bouge je trouve que le style de Graig Russel ralenti le rythme et ses dessins deviennent approximatifs.
Beaucoup, beaucoup de personnages : Robin des Bois et sa clique, des dragons, des hommes, corbeaux, des rois… et le Petit Chaperon Rouge…
Voilà un personnage qui prend de la place en très peu de temps. Car de nouveau elle arrive à fuir l’Adversaire et à rejoindre le monde des Communs… Par le seul passage non détruit, mais bloqué par l’Adversaire depuis plus de 200 ans ! Mais elle réussit à passer, ainsi que quelques gobelins, dont elle se débarrassera, et à rejoindre Fableville.
Tout le monde va se réjouir, principalement le maire Cole, qui voit là un merveilleux moyen de réjouir une communauté de Fables assez maussade avec tous ces derniers évènements. Il voit aussi, et surtout, un moyen de contrer l’ambition grandissante du Prince de Charmant d’organiser des élections pour le siège de maire. Oui, le Prince Charmant après s’être débarrassé de Barbe Bleue, veut devenir maire et récupérer la fortune du défunt, que la mairie à saisit.
Tout le monde se réjouit donc, sauf une personne, Bigby. Le Grand Méchant Loup a du flair, et pour lui ce retour n’a rien de fantastique, mais il serait plutôt annonciateur de quelque chose de terrible !
Fables, repart donc sur de bonnes rails avec ce quatrième volume. On sent que quelque chose d’effroyable se prépare. Et les trois types à la « Men In Black » agressant Jack, ne font que le confirmer. Bigby a-t-il raison ? Le Chaperon Rouge est-elle vraiment un espion de l’Adversaire ? Prépare-t-il une invasion du monde des Communs ? C’est le talent de Bill Willingham, il arrive à nous faire plonger dans sa saga, et à nous poser les mêmes questions que les Fables !
A côté de cela il n’oublie pas d’entretenir d’autres intrigues en parallèle, comme la course à la mairie du Prince Charmant.
Néanmoins, un petit bémol, la grossesse de Blanche-Neige est complètement occultée, et il est vrai que j’aimerais bien avoir une franche explication entre elle et Bigby.
Bref, on sent que le vent tourne pour les Fables. Que ce soit en interne (avec Prince Charmant) ou à plus grande échelle (avec l’ombre de l’Adversaire), les choses ne seront plus comme avant. Ce tome 4 marque un tournant dans la saga, les choses sérieuses vont bientôt commencer, et cela sera terrible. Vivement la suite !
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Re: Fables (Panini/Urban)
Sat 3 Aug 2013 - 23:41
Scénario: Buckingham Mark,Willingham Bill – Dessin: Collectif
Envoyé en tant qu’ambassadrice de la communauté des Fables en terres orientales, Blanche Neige est retenue prisonnière par un Sultan en quête d’épouse. Face aux refus répétés, ce dernier décide d’exécuter la jeune femme. Mais la belle, en racontant chaque soir une nouvelle histoire au souverain, parvient à repousser la sentence jusqu’au lendemain.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 6 décembre 2013
Pagination: 144 pages
ISBN: 9782365773126
Format: 171 x 264mm
Prix: 15 €
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark,Collectif
Les batailles opposant les forces de l’Adversaire aux Fables retranchés dans le monde des Communs s’intensifient. Dorénavant, la suite des évènements repose sur le modeste concierge Gobe-Mouche, jadis grand Prince des Fables. Frappé d’amnésie il y a des siècles, il se lance aujourd’hui dans une nouvelle épreuve, de celles qui le mèneront des terres maudites de l’ennemi au coeur même de son Royaume.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 6 décembre 2013
Pagination: 240 pages
ISBN: 9782365772808
Format: 171 x 264mm
Prix: 19 €
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
La petite communauté des Fables est prête à tout pour gagner sa liberté, y compris à réduire l’Empire à néant si cela s’avère nécessaire. Après sa victoire contre les Soldats de Bois de l’Adversaire, elle a déjà pris un avantage considérable, mais les récentes innovations technologiques de l’ennemi risquent fort de mettre à mal cette heureuse percée. Le conquérant des Royaumes est un fin stratège, et il réserve quelques surprises aux vaillants héros de Fableville.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 6 décembre 2013
Pagination: 192 pages
ISBN: 9782365772815
Format: 171 x 264mm
Prix: 17.5 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Panini/Urban)
Mon 2 Sep 2013 - 21:43
Tome 5^^
Les choses sérieuses commencent vraiment pour les Fables. L’Adversaire est bien décidé à continuer de les harceler, même dans notre monde, l’ennemi semble vouloir les harceler. Et nous avons donc assisté dans le précédent numéro à l’arrivée de quelques uns de ses agents dans notre monde, le pauvre Jack s’en ait pris plein la tronche, et comme je le soupçonnais, le Chaperon-Rouge n’est pas ce qu’elle laisse paraître, enfin ce qu’elle essaie de laisser paraître…
Alors que les Fables connaissent leur première période électorale, ils découvrent que l’Adversaire a pour projet de conquérir Fableville. Pour défendre leur terre et protéger leur communauté, il leur faut s’unir et se préparer militairement à l’offensive de l’ennemi. Mais que penser du retour inopiné du Chaperon Rouge, espion de l’Adversaire ou nouvel espoir venu des royaumes conquis ? (contient #23-27 et 22)
C’est la guerre !!!! Ce que nous prenions pour une simple approche de l’Adversaire dans le nouvel univers des Fables, s’avère en fait être un véritable assaut. Et les trois gus identiques en costumes noirs à la Men in Black s’avèrent être en fait une véritable armée. Après montage des kits (oui c’est une surprise, mais avec un peu d’observation, on voyait bien qu’ils ressemblaient trait pour trait à Pi…), facile après de découvrir qui à offert cette armée terrifiante à l’Adversaire.
La résistance se met en place sous l’impulsion d’une Blanche-Neige jusqu’aux yeux, Bigby étant très loin des Fables afin de vérifier le passage où le soi-disant Chaperon-Rouge est arrivée dans notre monde. Du coup tous les autres Fables stressent un peu, le Grand Méchant Loup est l’un de leurs meilleurs atouts. Mais tout se met en place, chacun mettant du cœur à l’ouvrage pour se défendre face au responsable de leur exil. Subtil de la part de Willingham de faire en sorte que les Fables se protègent du regard des Communs, afin de garder leur aspect secret. C’est le genre de petit détail qui m’est cependant important.
Même les habitants de la Ferme viennent en ville prêter mains fortes. Cela nous permet d’apprendre que Rose-Rouge a un nouveau chéri, et si vous connaissez vos contes pour enfant, de deviner l’identité du Chaperon-Rouge…
En parlant du Chaperon-Rouge, il n’y a pas que Bigby qui avait quelques doutes. Blue Boy aussi. Et le pauvre après un moment d’extase, va vite redescendre de son nuage et subir une bonne séance de torture en règle. Il ne s’en relèvera que plus fort, grimpant dans notre estime par ses actions.
L’Adversaire ne cherche pas, dans un premier temps à envahir notre monde, non il veut récupérer tous les objets magiques que les Fables ont emmené avec eux dans notre monde, ainsi qu’un Fable en particulier…
Equipe de sorcières, troupes de monstres, surprises, Blanche-Neige et les Fables vont opposer une belle opposition à l’armée de l’Adversaire.
La bataille aura également lieu dans ce tome, et si l’issu est assez facile à deviner, de nombreux Fables vont passer l’armes à gauche, malheureusement, au cours d’actes héroïques. Chose surprenante, ils semblent vraiment mort, alors que l’on nous avait laissé entendre que les Fables ne mourraient pas forcément, du moins pas forcément tous. Nous assisterons à de belles oppositions, et certains personnages se révèleront au cours de cette bataille, en bien comme en mal. Blue Boy par exemple, ou encore la sorcière de la maison en pain d’épice. Et surtout Bigby qui va nous dévoiler qu’il n’a pas beaucoup de limites quand il s’agit de défendre et protéger les Fables.
Le tome se termine avec l’épisode #22 (oui la saga d’avant reprend les épisodes 23 à 27). On y découvre une Cendrillon travaillant sous couverture et dans le secret pour Bigby. Cette courte histoire est surtout l’occasion de nous montrer que Bigby reste malgré tout le Grand Méchant Loup, et qu’il se permet un peu trop facilement à franchir la ligne jaune…
Petit mot sur la lutte pour la mairie qui n’est pas occultée. Le Prince Charmant, tout en tentant (aussi surprenant que cela puisse paraître) de défendre les Fables, n’en oubli pas de déplacer ses pions (comme la Belle et la Bête ici) pour prendre la place du maire actuel.
Niveau dessin, hormis l’épisode 22 qui est signé Tony Atkins et qui n’est vraiment pas super beau, de par des traits un peut trop simplistes et semblant bâclés, cela reste du Mark Buckingham. Il maîtrise ses personnages (sauf Bigby qui ressemble toujours à rien sans bouche selon moi) et sait les mettre en valeur, les rendre vivant. Le tout est toujours aussi coloré et dans une mise en page variée et amusante (comme les pages en forme de fanions par exemple).
Bref, un très bon tome, très riche en action, et on assiste à une terrible et excitante bataille dans la rue entre les soldats de bois et nos Fables, mettant de côté (officiellement du moins) leurs querelles pour défendre leur liberté et repousser l’envahisseur. On rentre bien dans l’histoire, le tout est prenant, de bons dessins, un très bon tome. Vivement de voir comme les Fables vont tourner la page…
Les choses sérieuses commencent vraiment pour les Fables. L’Adversaire est bien décidé à continuer de les harceler, même dans notre monde, l’ennemi semble vouloir les harceler. Et nous avons donc assisté dans le précédent numéro à l’arrivée de quelques uns de ses agents dans notre monde, le pauvre Jack s’en ait pris plein la tronche, et comme je le soupçonnais, le Chaperon-Rouge n’est pas ce qu’elle laisse paraître, enfin ce qu’elle essaie de laisser paraître…
Alors que les Fables connaissent leur première période électorale, ils découvrent que l’Adversaire a pour projet de conquérir Fableville. Pour défendre leur terre et protéger leur communauté, il leur faut s’unir et se préparer militairement à l’offensive de l’ennemi. Mais que penser du retour inopiné du Chaperon Rouge, espion de l’Adversaire ou nouvel espoir venu des royaumes conquis ? (contient #23-27 et 22)
C’est la guerre !!!! Ce que nous prenions pour une simple approche de l’Adversaire dans le nouvel univers des Fables, s’avère en fait être un véritable assaut. Et les trois gus identiques en costumes noirs à la Men in Black s’avèrent être en fait une véritable armée. Après montage des kits (oui c’est une surprise, mais avec un peu d’observation, on voyait bien qu’ils ressemblaient trait pour trait à Pi…), facile après de découvrir qui à offert cette armée terrifiante à l’Adversaire.
La résistance se met en place sous l’impulsion d’une Blanche-Neige jusqu’aux yeux, Bigby étant très loin des Fables afin de vérifier le passage où le soi-disant Chaperon-Rouge est arrivée dans notre monde. Du coup tous les autres Fables stressent un peu, le Grand Méchant Loup est l’un de leurs meilleurs atouts. Mais tout se met en place, chacun mettant du cœur à l’ouvrage pour se défendre face au responsable de leur exil. Subtil de la part de Willingham de faire en sorte que les Fables se protègent du regard des Communs, afin de garder leur aspect secret. C’est le genre de petit détail qui m’est cependant important.
Même les habitants de la Ferme viennent en ville prêter mains fortes. Cela nous permet d’apprendre que Rose-Rouge a un nouveau chéri, et si vous connaissez vos contes pour enfant, de deviner l’identité du Chaperon-Rouge…
En parlant du Chaperon-Rouge, il n’y a pas que Bigby qui avait quelques doutes. Blue Boy aussi. Et le pauvre après un moment d’extase, va vite redescendre de son nuage et subir une bonne séance de torture en règle. Il ne s’en relèvera que plus fort, grimpant dans notre estime par ses actions.
L’Adversaire ne cherche pas, dans un premier temps à envahir notre monde, non il veut récupérer tous les objets magiques que les Fables ont emmené avec eux dans notre monde, ainsi qu’un Fable en particulier…
Equipe de sorcières, troupes de monstres, surprises, Blanche-Neige et les Fables vont opposer une belle opposition à l’armée de l’Adversaire.
La bataille aura également lieu dans ce tome, et si l’issu est assez facile à deviner, de nombreux Fables vont passer l’armes à gauche, malheureusement, au cours d’actes héroïques. Chose surprenante, ils semblent vraiment mort, alors que l’on nous avait laissé entendre que les Fables ne mourraient pas forcément, du moins pas forcément tous. Nous assisterons à de belles oppositions, et certains personnages se révèleront au cours de cette bataille, en bien comme en mal. Blue Boy par exemple, ou encore la sorcière de la maison en pain d’épice. Et surtout Bigby qui va nous dévoiler qu’il n’a pas beaucoup de limites quand il s’agit de défendre et protéger les Fables.
Le tome se termine avec l’épisode #22 (oui la saga d’avant reprend les épisodes 23 à 27). On y découvre une Cendrillon travaillant sous couverture et dans le secret pour Bigby. Cette courte histoire est surtout l’occasion de nous montrer que Bigby reste malgré tout le Grand Méchant Loup, et qu’il se permet un peu trop facilement à franchir la ligne jaune…
Petit mot sur la lutte pour la mairie qui n’est pas occultée. Le Prince Charmant, tout en tentant (aussi surprenant que cela puisse paraître) de défendre les Fables, n’en oubli pas de déplacer ses pions (comme la Belle et la Bête ici) pour prendre la place du maire actuel.
Niveau dessin, hormis l’épisode 22 qui est signé Tony Atkins et qui n’est vraiment pas super beau, de par des traits un peut trop simplistes et semblant bâclés, cela reste du Mark Buckingham. Il maîtrise ses personnages (sauf Bigby qui ressemble toujours à rien sans bouche selon moi) et sait les mettre en valeur, les rendre vivant. Le tout est toujours aussi coloré et dans une mise en page variée et amusante (comme les pages en forme de fanions par exemple).
Bref, un très bon tome, très riche en action, et on assiste à une terrible et excitante bataille dans la rue entre les soldats de bois et nos Fables, mettant de côté (officiellement du moins) leurs querelles pour défendre leur liberté et repousser l’envahisseur. On rentre bien dans l’histoire, le tout est prenant, de bons dessins, un très bon tome. Vivement de voir comme les Fables vont tourner la page…
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Re: Fables (Panini/Urban)
Sat 7 Sep 2013 - 21:51
Tome 6 lu.
Une petite pépite!
Les Fables ont donc réussi à repousser les pantins de bois de Gepetto envoyés par l’Adversaire. Une victoire qui aura mis du temps à se dessiner mais qui aura été totale et absolu une fois Bigby sur les lieux.
Mais ce n’est pas pour autant que ce tome va être moins riche en rebondissements. Bien au contraire. Tout va changer à Fableville et plus rien ne seras comme avant. Et alors qu’un personnage s’en va, un autre arrive…
La bataille de Fableville a permis aux Fables de continuer à exister au milieu des Communs, mais les résultats des élections apportent leur lot de bouleversements dans les affaires de la communauté. Alors que l’on découvre le passé de Bigby Wolf, l’accouchement de Blanche Neige et la naissance de sa progéniture réserve bien des surprises… Le mystérieux tueur qui sévit parmi les Fables peut-il mettre en danger cette nouvelle famille ? (contient #28-33)
Le tome 5 se terminait avec un épisode un peu hors contexte, servant à nous montrer un autre facette de Bigby, le tome 6 démarre de la même façon avec une petite saga de deux épisodes : Dog Company. On y découvre un Bigby bien loin de Fableville, non seulement par la distance mais aussi par le temps. On fait un bond dans le temps et nous nous retrouvons en Allemagne, en juillet 1944. En pleine Seconde Guerre. Bigby utilisait alors ses talents de loups pour permettre aux alliés d’accomplir certaines missions derrière les lignes ennemies.
Cette mission le concerne en plus, les Allemands cherchant à créer des monstres à partir du sang de créatures magiques.
Bons épisodes, malgré les dessins de Tony Atkins, nous montrant que Bigby est toujours à fond dans ce qu’il fait.
Puis vient « Cruelles Saisons » (épisodes 30 à 33) où le statu quo général va totalement être bouleversé !
Et la première chose est l’accouchement de Blanche-Neige. Et d’emblée les surprises sont là, et surtout s’enchaînent sans nous laisser le moindre répit. Et alors que certaines étaient devinables, je n’ai rien vu venir. Et cela annonce des moments forts amusants. Pauvre Blanche, je la plains, de sacrés moments l’attende. Et alors que la princesse souffre à l’hôpital, les élections municipales battent leur plein. Et comme toujours dans ce genre d’élection, c’est toujours le meilleur menteur qui gagne… Et là, le nouveau maire fait fort, promettre des choses sans savoir si c’est possible, c’est assez énorme et les retombées arrivent déjà dès ce premier tome.
Oui elles arrivent vite car ce tome s’étale sur le temps, et nous traversons plusieurs saisons, avec leurs lots de mauvaises nouvelles, surtout pour Blanche. D’où l’excellent titre « Cruelles Saisons ». Suite à son accouchement et à l’élection, Blanche va quitter son poste et Fableville pour la Ferme, Bigby va la quitter étant interdit de Ferme, et va lui aussi quitter Fableville. Et c’est le cœur très lourd qu’elle devra peu de temps après, voir un autre être cher s’éloigner d’elle.
A côté de ça, le nouveau maire et sa nouvelle équipe, totalement inaptes aux postes qu’ils occupent, vont vite se retrouver déborder. Et surtout il décide de se venger de l’Adversaire, chose totalement aberrante.
Nous assistons également au départ d’un autre personnage important, qui va risquer sa vie pour l’amour de sa vie, une série de meurtres inexplicables, et l’arrivée en coup de vent d’un grand-père qui en impose un max !
Un petit mot sur les dessins. J’accroche de plus en plus au style de Mark Buckingham. Ses traits correspondant de plus en plus à des dessins de contes. Ses personnages de plus en plus expressifs, de plus en plus beaux. On s’attache de plus en plus aux personnages grâce à ses dessins. Il transmet à merveille les souvenirs d’enfance que tous ces personnages représentent, en réussissant à mélanger pour chacun, une dose d’ancien et de moderne.
Excellente idée, sur les derniers épisodes, d’avoir en en-tête de page un dessin récurrent pour nous situer le contexte. Une cigogne pour la page sur l’accouchement, un fanion de vote pour les pages d’élection et il y en a des dizaines comme ça.
Bref, un tome qui fait guise de nouveau départ, de transitions entre deux époques, et pourtant d’une richesse très dense. Willingham et Buckingham captent toute notre attention et il nous est impossible de décrocher ! Beaucoup, beaucoup de changements qui annoncent des choses merveilleuses pour la suite. En même temps, du merveilleux, n’est-ce pas ce que l’on attend des contes de fées ?
Une petite pépite!
Les Fables ont donc réussi à repousser les pantins de bois de Gepetto envoyés par l’Adversaire. Une victoire qui aura mis du temps à se dessiner mais qui aura été totale et absolu une fois Bigby sur les lieux.
Mais ce n’est pas pour autant que ce tome va être moins riche en rebondissements. Bien au contraire. Tout va changer à Fableville et plus rien ne seras comme avant. Et alors qu’un personnage s’en va, un autre arrive…
La bataille de Fableville a permis aux Fables de continuer à exister au milieu des Communs, mais les résultats des élections apportent leur lot de bouleversements dans les affaires de la communauté. Alors que l’on découvre le passé de Bigby Wolf, l’accouchement de Blanche Neige et la naissance de sa progéniture réserve bien des surprises… Le mystérieux tueur qui sévit parmi les Fables peut-il mettre en danger cette nouvelle famille ? (contient #28-33)
Le tome 5 se terminait avec un épisode un peu hors contexte, servant à nous montrer un autre facette de Bigby, le tome 6 démarre de la même façon avec une petite saga de deux épisodes : Dog Company. On y découvre un Bigby bien loin de Fableville, non seulement par la distance mais aussi par le temps. On fait un bond dans le temps et nous nous retrouvons en Allemagne, en juillet 1944. En pleine Seconde Guerre. Bigby utilisait alors ses talents de loups pour permettre aux alliés d’accomplir certaines missions derrière les lignes ennemies.
Cette mission le concerne en plus, les Allemands cherchant à créer des monstres à partir du sang de créatures magiques.
Bons épisodes, malgré les dessins de Tony Atkins, nous montrant que Bigby est toujours à fond dans ce qu’il fait.
Puis vient « Cruelles Saisons » (épisodes 30 à 33) où le statu quo général va totalement être bouleversé !
Et la première chose est l’accouchement de Blanche-Neige. Et d’emblée les surprises sont là, et surtout s’enchaînent sans nous laisser le moindre répit. Et alors que certaines étaient devinables, je n’ai rien vu venir. Et cela annonce des moments forts amusants. Pauvre Blanche, je la plains, de sacrés moments l’attende. Et alors que la princesse souffre à l’hôpital, les élections municipales battent leur plein. Et comme toujours dans ce genre d’élection, c’est toujours le meilleur menteur qui gagne… Et là, le nouveau maire fait fort, promettre des choses sans savoir si c’est possible, c’est assez énorme et les retombées arrivent déjà dès ce premier tome.
Oui elles arrivent vite car ce tome s’étale sur le temps, et nous traversons plusieurs saisons, avec leurs lots de mauvaises nouvelles, surtout pour Blanche. D’où l’excellent titre « Cruelles Saisons ». Suite à son accouchement et à l’élection, Blanche va quitter son poste et Fableville pour la Ferme, Bigby va la quitter étant interdit de Ferme, et va lui aussi quitter Fableville. Et c’est le cœur très lourd qu’elle devra peu de temps après, voir un autre être cher s’éloigner d’elle.
A côté de ça, le nouveau maire et sa nouvelle équipe, totalement inaptes aux postes qu’ils occupent, vont vite se retrouver déborder. Et surtout il décide de se venger de l’Adversaire, chose totalement aberrante.
Nous assistons également au départ d’un autre personnage important, qui va risquer sa vie pour l’amour de sa vie, une série de meurtres inexplicables, et l’arrivée en coup de vent d’un grand-père qui en impose un max !
Un petit mot sur les dessins. J’accroche de plus en plus au style de Mark Buckingham. Ses traits correspondant de plus en plus à des dessins de contes. Ses personnages de plus en plus expressifs, de plus en plus beaux. On s’attache de plus en plus aux personnages grâce à ses dessins. Il transmet à merveille les souvenirs d’enfance que tous ces personnages représentent, en réussissant à mélanger pour chacun, une dose d’ancien et de moderne.
Excellente idée, sur les derniers épisodes, d’avoir en en-tête de page un dessin récurrent pour nous situer le contexte. Une cigogne pour la page sur l’accouchement, un fanion de vote pour les pages d’élection et il y en a des dizaines comme ça.
Bref, un tome qui fait guise de nouveau départ, de transitions entre deux époques, et pourtant d’une richesse très dense. Willingham et Buckingham captent toute notre attention et il nous est impossible de décrocher ! Beaucoup, beaucoup de changements qui annoncent des choses merveilleuses pour la suite. En même temps, du merveilleux, n’est-ce pas ce que l’on attend des contes de fées ?
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Re: Fables (Panini/Urban)
Sun 10 Nov 2013 - 11:42
Tome 7!
Si, comme pour le tome #6, le tome #7 donne une impression d’interlude entre deux sagas. Il s’avère en fait être un véritable tome marquant de la série. Nous apprenons enfin l’identité de l’Adversaire ! On quitte Fableville le temps d’un tome, histoire de voir ce que devient le fuyard, puis depuis que les Fables ont fuit.
Après avoir repoussé une première attaque de l’Adversaire, les habitants de Fableville doivent maintenant se préparer à une guerre généralisée. Si l’un d’entre eux profitera de cette période de crise pour fuir et se reconvertir en grand manitou d’Hollywood, d’autres seront contraints de s’engager dans un long périple en plein cœur des territoires ennemis. Un voyage au cours duquel l’identité de l’oppresseur sera enfin révélée. (contient les épisodes #34-38, 40-41)
Passons vite sur les deux premiers épisodes du volume. Saga en deux parties, centrée sur celui qui a fuit Fableville : Jack ! Bien entendu, il a fait en sorte de partir avec une véritable fortune. Et, on tombe un peu dans le cliché, il va vouloir faire carrière dans le cinéma en produisant une trilogie sur lui-même à la Seigneur des Anneaux. Mais comme toujours, Jack est tellement naïf…
Ca n’apporte pas grand-chose à l’histoire, voir rien du tout, si ce n’est que l’on sait que l’on n’est pas près de voir Jack à Fableville, son histoire se déroulant sur cinq ans.
Graphiquement, les dessins de David Hahn font vraiment simplistes, et beaucoup de cases sont vraiment pauvres.
Puis viens, pour tout le reste du tome, la saga « Les Royaumes » ! On y suit les aventures d’un autre Fable ayant quitté Fableville : Blue Boy. On y découvre un Blue tellement différent de celui que l’on avait jusqu’à maintenant. Courageux, intrépide, puissant et sans compassion pour ses ennemis. Le petit est revanchard et ne tient qu’à accomplir qu’une chose, découvrir qui est l’Adversaire et le tuer au moyen de sa cape magique et de l’épée de Jabberwocky. Il est sûr qu’avec une épée si puissante et une cape si protectrice, il est fort difficile d’être peureux.
Blue Boy traverse donc les pays des contes de fée à coups d’épée. Ni les gobelins, ni les chevaliers, ni un dragon ne l’arrêteront, courant fièrement et hardiment vers sa cible principale. Cette traversée des différents mondes nous permet deux choses. Tout d’abord, on y découvre beaucoup de nouveaux personnages, comme la sensuelle Reine des Neiges, oui il reste des Fables dans les mondes de contes de fée. Ensuite, on découvre aussi et surtout que l’Adversaire ne fait absolument pas régner la terreur et la mort comme les Fables le laissant sous-entendre jusqu’à maintenant. Bien au contraire, hormis un impôt lourd pour tous, les gens sont libres et ont même le droit à des audiences avec l’Adversaire pour régler des conflits. Un règne par la peur peut-être, mais un règne qui semble néanmoins juste.
Et viens ensuite la confrontation entre Blue Boy et l’Adversaire. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Bill Willingham nous surprend d’une façon magistrale. Je n’ai absolument pas vue le coup venir. Et je ne m’attendais absolument pas à voir ce personnage sous l’alias de l’Adversaire. Et si cela est incroyable comme révélation, les explications qui suivent de Willingham sont absolument bien pensées. Le tout est crédible et on ne peut qu’applaudir et admirer l’imagination fertile de l’auteur.
Comme, dans les vrais contes de fée, Blue Boy agit avant tout par amour, mais malheureusement pour lui, il va encore tomber de haut avec son petit Chaperon Rouge. Le pauvre, il est tellement malmené à ce niveau. Mais il n’y a pas que ça, Blue Boy travail pour quelqu’un… Quelqu’un qui s’avère de moins en moins superficiel au final…
Niveau des dessins de Mark Buckingham, rien à redire, c’est simplement juste comme à chaque fois. Il ne pouvait y avoir dessinateur plus approprié pour mettre en image l’imagination débordante de Willingham. C’est féérique et détaillé.
Et que dire des couvertures de James Jean, de véritables œuvres d’art, et ce depuis le début de cette série.
Bref, j’ai encore été littéralement emporté par ce vent de fraîcheur, par cette réinterprétation des personnages qui peuplaient mon enfance.
Willingham réussit le tour de force de nous surprendre, de nous offrir un Adversaire que l’on n’attendait pas, mais qui le rend encore davantage intéressant. Maintenant que l’on sait tout, et que l’on connaît les ambitions de tous, vivement la suite.
Si, comme pour le tome #6, le tome #7 donne une impression d’interlude entre deux sagas. Il s’avère en fait être un véritable tome marquant de la série. Nous apprenons enfin l’identité de l’Adversaire ! On quitte Fableville le temps d’un tome, histoire de voir ce que devient le fuyard, puis depuis que les Fables ont fuit.
Après avoir repoussé une première attaque de l’Adversaire, les habitants de Fableville doivent maintenant se préparer à une guerre généralisée. Si l’un d’entre eux profitera de cette période de crise pour fuir et se reconvertir en grand manitou d’Hollywood, d’autres seront contraints de s’engager dans un long périple en plein cœur des territoires ennemis. Un voyage au cours duquel l’identité de l’oppresseur sera enfin révélée. (contient les épisodes #34-38, 40-41)
Passons vite sur les deux premiers épisodes du volume. Saga en deux parties, centrée sur celui qui a fuit Fableville : Jack ! Bien entendu, il a fait en sorte de partir avec une véritable fortune. Et, on tombe un peu dans le cliché, il va vouloir faire carrière dans le cinéma en produisant une trilogie sur lui-même à la Seigneur des Anneaux. Mais comme toujours, Jack est tellement naïf…
Ca n’apporte pas grand-chose à l’histoire, voir rien du tout, si ce n’est que l’on sait que l’on n’est pas près de voir Jack à Fableville, son histoire se déroulant sur cinq ans.
Graphiquement, les dessins de David Hahn font vraiment simplistes, et beaucoup de cases sont vraiment pauvres.
Puis viens, pour tout le reste du tome, la saga « Les Royaumes » ! On y suit les aventures d’un autre Fable ayant quitté Fableville : Blue Boy. On y découvre un Blue tellement différent de celui que l’on avait jusqu’à maintenant. Courageux, intrépide, puissant et sans compassion pour ses ennemis. Le petit est revanchard et ne tient qu’à accomplir qu’une chose, découvrir qui est l’Adversaire et le tuer au moyen de sa cape magique et de l’épée de Jabberwocky. Il est sûr qu’avec une épée si puissante et une cape si protectrice, il est fort difficile d’être peureux.
Blue Boy traverse donc les pays des contes de fée à coups d’épée. Ni les gobelins, ni les chevaliers, ni un dragon ne l’arrêteront, courant fièrement et hardiment vers sa cible principale. Cette traversée des différents mondes nous permet deux choses. Tout d’abord, on y découvre beaucoup de nouveaux personnages, comme la sensuelle Reine des Neiges, oui il reste des Fables dans les mondes de contes de fée. Ensuite, on découvre aussi et surtout que l’Adversaire ne fait absolument pas régner la terreur et la mort comme les Fables le laissant sous-entendre jusqu’à maintenant. Bien au contraire, hormis un impôt lourd pour tous, les gens sont libres et ont même le droit à des audiences avec l’Adversaire pour régler des conflits. Un règne par la peur peut-être, mais un règne qui semble néanmoins juste.
Et viens ensuite la confrontation entre Blue Boy et l’Adversaire. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Bill Willingham nous surprend d’une façon magistrale. Je n’ai absolument pas vue le coup venir. Et je ne m’attendais absolument pas à voir ce personnage sous l’alias de l’Adversaire. Et si cela est incroyable comme révélation, les explications qui suivent de Willingham sont absolument bien pensées. Le tout est crédible et on ne peut qu’applaudir et admirer l’imagination fertile de l’auteur.
Comme, dans les vrais contes de fée, Blue Boy agit avant tout par amour, mais malheureusement pour lui, il va encore tomber de haut avec son petit Chaperon Rouge. Le pauvre, il est tellement malmené à ce niveau. Mais il n’y a pas que ça, Blue Boy travail pour quelqu’un… Quelqu’un qui s’avère de moins en moins superficiel au final…
Niveau des dessins de Mark Buckingham, rien à redire, c’est simplement juste comme à chaque fois. Il ne pouvait y avoir dessinateur plus approprié pour mettre en image l’imagination débordante de Willingham. C’est féérique et détaillé.
Et que dire des couvertures de James Jean, de véritables œuvres d’art, et ce depuis le début de cette série.
Bref, j’ai encore été littéralement emporté par ce vent de fraîcheur, par cette réinterprétation des personnages qui peuplaient mon enfance.
Willingham réussit le tour de force de nous surprendre, de nous offrir un Adversaire que l’on n’attendait pas, mais qui le rend encore davantage intéressant. Maintenant que l’on sait tout, et que l’on connaît les ambitions de tous, vivement la suite.
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Re: Fables (Panini/Urban)
Fri 15 Nov 2013 - 13:03
Tome 8!
Quelle surprise dans le tome #7 ! Le grand méchant, l’Adversaire n’est en fait personne d’autre que Gepetto. Je ne l’ai pas vu venir, malgré l’armée de soldats de bois. Enorme surprise ! C’est un « méchant » crédible, je mets les guillemets car concrètement au vue de ce que j’ai lu, il ne semble pas être si méchant que ça, bien au contraire. A suivre.
Nous devons ces découvertes grâce à Blue Boy, missionné par Charmant pour tenter de tuer l’Adversaire. Et oui Charmant peut agir et non pas simplement profiter ! Et alors que le pauvre Blue pensait secourir sa chère Chaperon Rouge, il va découvrir qu’il était tombé amoureux d’une sorte de clone, cela n’empêche pas notre jeune héros de sauver la véritable Chaperon Rouge en rentrant à Fableville.
Après la révélation de l’identité de l’Adversaire, il est plus que temps pour les citoyens de Fableville d’élaborer leurs stratégies de défense. De nouvelles alliances se forment alors, mais l’arrivée d’une délégation en provenance des terres arabes démontre à quel point la mise en place des coalisations peut s’avérer délicate ;surtout lorsque l’un des deux camps dissimulent des armes de destruction magique (contient les épisodes #39, #42 à 47).
Mais avant que nous aussi nous puissions retourner à Fableville, nous découvrons Mowgli dans le chapitre #39. Sorte d’agent spécial, il revient d’une mission spéciale pour l’ancien gouvernement. Charmant va le forcer à repartir aussitôt en mission pour retrouver Bigby ! Avec comme moyen de pression la libération de son amie Bagheera. Ce chapitre sert surtout à nous présenter Mowgli et à nous annoncer un retour prochain du Grand Méchant Loup, Charmant ayant apparemment besoin de lui !
Les chapitres suivants (#42 à 45) reprennent la saga titre de l’ouvrage « Les Mille et une Nuits (et Jours) ». Cette saga est l’occasion pour les habitants de Fableville de découvrir d’autres Fables, en provenance de Bagdad. En effet, la précédente mission de Mowgli, consistait à faire venir une délégation des Fables des terres arabes afin de créer une sorte d’alliance. A la tête de cette délégation, on retrouve Sinbad. Mais si ce dernier semble vraiment intéressé par ce que Fableville peut offrir, ce n’est pas le cas de sont bras droit : Yusuf ! Et qui dit Mille et une Nuits dit Djinn… Mais il serait vraiment très présomptueux de la part de Yusuf de prendre nos Fables de trop haut.
Cette saga est aussi l’occasion de voir l’ancien maire Cole revenir sur le devant de la scène pour se faire une place au soleil, de voir la puissance et l’intelligence de Frau Totenkinder, d’une magnifique confrontation entre Charmant et Blue Boy, où se dernier le démonte en règle (enfin), de voir le début d’une étincelle de discorde entre la Belle et la Bête, ou encore d’en apprendre plus sur la puissance de North, le père de Bigby.
Bill Willingham nous fais encore une fois voyager dans un superbe univers arabe aux couleurs des Mille et une Nuits et autre génie en tout genre. Univers si vaste, si riche et si enchanteur. Mais il n’en oublie pas moins les Fables déjà en place.
Les épisodes #46 et 47, bien que très pauvres graphiquement, la faute à des traits inexpressifs et grossiers de Jim Fern, sont des petites merveilles à lire. On suit la romance naissante, hésitante et impossible entre Rodney et June. Pourquoi impossible ? Tout simplement parce que June et Rodney sont des soldats de bois et ne sont pas censé connaître ce qu’est l’amour.
Je vous laisse découvrir cette petite perle de lecture, la narration de Bill Willingham nous happe de suite, on s’accroche à ces deux pantins de bois. L’histoire est belle mais la fin…
Encore une fois, Bill Willingham réussit à nous emporter, à nous faire voyager, nous faire nous évader. On s’attache à tous ces personnages, on les redécouvre surtout. Les dessins de Mark Buckingham n’y sont pas pour rien. Et l’arrivée de l’univers arabe est un véritable vent de fraicheur supplémentaire, nous appelant à davantage rêver, à davantage nous souvenir des contes de notre enfance.
Bref, même si l’on sent une petite baisse au niveau de l’intensité de l’intrigue, ce petit interlude au pays d’Aladin et d’Ali Baba est un pur moment de dépaysement. Les dessins de Buckingham et les couvertures de James Jean rendant merveilleusement hommage à l’ambiance empreinte de mystère des contes arabes.
Quelle surprise dans le tome #7 ! Le grand méchant, l’Adversaire n’est en fait personne d’autre que Gepetto. Je ne l’ai pas vu venir, malgré l’armée de soldats de bois. Enorme surprise ! C’est un « méchant » crédible, je mets les guillemets car concrètement au vue de ce que j’ai lu, il ne semble pas être si méchant que ça, bien au contraire. A suivre.
Nous devons ces découvertes grâce à Blue Boy, missionné par Charmant pour tenter de tuer l’Adversaire. Et oui Charmant peut agir et non pas simplement profiter ! Et alors que le pauvre Blue pensait secourir sa chère Chaperon Rouge, il va découvrir qu’il était tombé amoureux d’une sorte de clone, cela n’empêche pas notre jeune héros de sauver la véritable Chaperon Rouge en rentrant à Fableville.
Après la révélation de l’identité de l’Adversaire, il est plus que temps pour les citoyens de Fableville d’élaborer leurs stratégies de défense. De nouvelles alliances se forment alors, mais l’arrivée d’une délégation en provenance des terres arabes démontre à quel point la mise en place des coalisations peut s’avérer délicate ;surtout lorsque l’un des deux camps dissimulent des armes de destruction magique (contient les épisodes #39, #42 à 47).
Mais avant que nous aussi nous puissions retourner à Fableville, nous découvrons Mowgli dans le chapitre #39. Sorte d’agent spécial, il revient d’une mission spéciale pour l’ancien gouvernement. Charmant va le forcer à repartir aussitôt en mission pour retrouver Bigby ! Avec comme moyen de pression la libération de son amie Bagheera. Ce chapitre sert surtout à nous présenter Mowgli et à nous annoncer un retour prochain du Grand Méchant Loup, Charmant ayant apparemment besoin de lui !
Les chapitres suivants (#42 à 45) reprennent la saga titre de l’ouvrage « Les Mille et une Nuits (et Jours) ». Cette saga est l’occasion pour les habitants de Fableville de découvrir d’autres Fables, en provenance de Bagdad. En effet, la précédente mission de Mowgli, consistait à faire venir une délégation des Fables des terres arabes afin de créer une sorte d’alliance. A la tête de cette délégation, on retrouve Sinbad. Mais si ce dernier semble vraiment intéressé par ce que Fableville peut offrir, ce n’est pas le cas de sont bras droit : Yusuf ! Et qui dit Mille et une Nuits dit Djinn… Mais il serait vraiment très présomptueux de la part de Yusuf de prendre nos Fables de trop haut.
Cette saga est aussi l’occasion de voir l’ancien maire Cole revenir sur le devant de la scène pour se faire une place au soleil, de voir la puissance et l’intelligence de Frau Totenkinder, d’une magnifique confrontation entre Charmant et Blue Boy, où se dernier le démonte en règle (enfin), de voir le début d’une étincelle de discorde entre la Belle et la Bête, ou encore d’en apprendre plus sur la puissance de North, le père de Bigby.
Bill Willingham nous fais encore une fois voyager dans un superbe univers arabe aux couleurs des Mille et une Nuits et autre génie en tout genre. Univers si vaste, si riche et si enchanteur. Mais il n’en oublie pas moins les Fables déjà en place.
Les épisodes #46 et 47, bien que très pauvres graphiquement, la faute à des traits inexpressifs et grossiers de Jim Fern, sont des petites merveilles à lire. On suit la romance naissante, hésitante et impossible entre Rodney et June. Pourquoi impossible ? Tout simplement parce que June et Rodney sont des soldats de bois et ne sont pas censé connaître ce qu’est l’amour.
Je vous laisse découvrir cette petite perle de lecture, la narration de Bill Willingham nous happe de suite, on s’accroche à ces deux pantins de bois. L’histoire est belle mais la fin…
Encore une fois, Bill Willingham réussit à nous emporter, à nous faire voyager, nous faire nous évader. On s’attache à tous ces personnages, on les redécouvre surtout. Les dessins de Mark Buckingham n’y sont pas pour rien. Et l’arrivée de l’univers arabe est un véritable vent de fraicheur supplémentaire, nous appelant à davantage rêver, à davantage nous souvenir des contes de notre enfance.
Bref, même si l’on sent une petite baisse au niveau de l’intensité de l’intrigue, ce petit interlude au pays d’Aladin et d’Ali Baba est un pur moment de dépaysement. Les dessins de Buckingham et les couvertures de James Jean rendant merveilleusement hommage à l’ambiance empreinte de mystère des contes arabes.
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Re: Fables (Panini/Urban)
Tue 10 Dec 2013 - 13:27
1001 Nuits de Neige lu.
Envoyé en tant qu’ambassadrice de la communauté des Fables en terres orientales, Blanche-Neige est retenue prisonnière par un Sultan en quête d’épouse. Face aux refus répétés, ce dernier décide d’exécuter la jeune femme. Mais la belle, en racontant chaque soir une nouvelle histoire au souverain, parvient à repousser la sentence jusqu’au lendemain.
Bien avant la série et ce qui s’est passé dans le tome 8 de Fables « Les Milles et Une Nuits (et Jours) », les Fables, et en particulier Blanche-Neige ont déjà eut des soucis avec les Fables d’Arabie. Bien des années avant la grande saga de Bill Willingham, Blanche-Neige est venue en Arabie afin de former une alliance entre la jeune Fableville les Fables des terres orientales. Malheureusement pour elle, elle va être habillement manipulée par le Grand Vizir du Sultan et voir sa vie ne tenir qu’à quelques mots !
En effet, la belle jeune femme se fait emprisonner dès son arrivée. Une femme émissaire, vêtue comme elle l’est et non voilée n’est pas une chose acceptable dans cette communauté. Après une longue période de détention, Blanche-Neige accepte de se vêtir et de se voiler afin de rencontrer le Sultan et ainsi lui proposer cette fameuse alliance, à la demande du Grand Vizir. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle prend la place de Shéhérazade, fille du Grand Vizir. Cette dernière devait épouser le Sultan dans la soirée, partager sa couche durant la nuit et être exécutée au petit matin. Funeste destin que le Sultan réserve à une femme chaque jour !
Après avoir écouté les explications du Sultan, Blanche décide de lui raconter une histoire à son tour. Le Sultan est alors transporté par le récit de la belle princesse, et envouté par la voix de Blanche-Neige. Elle sauve sa vie pour un jour, et pour la première fois depuis des années, il n’y a pas de morte au petit matin. Et Blanche-Neige raconte une histoire différente au Sultan chaque nuit durant mille et une nuits.
Si ces histoires sont ce qui permet à Blanche-Neige de rester en vie, elles sont aussi pour nous l’occasion de d’en apprendre plus sur le passé des personnages de Fables, avant qu’ils ne quittent leur monde. Et nous avons le droit à quelques révélations, quelques surprises, et certains personnages sont au final assez loin de ce que l’on connaît maintenant.
En vrac, une princesse apprend le combat à l’épée pour assouvir une terrible vengeance, on découvre la grande intelligence de Renard, il ne suffit pas d’un seul baiser pour que la grenouille reste un prince, on assiste aux premiers jours de Bigby, un lapin ça peut être terriblement puissant, comment deux sœurs ont sauvé une sorcière, comment cette même sorcière est devenu ce qu’elle est, le malheur d’une sirène, comment un roi fait tout pour son peuple.
Ce n’est pas indispensable comme récit mais c’est tellement intéressant, tellement bien écrit, et cela met en lumière le passé de certains personnages. Trois histoires m’ont particulièrement passionnée. « Modèle Réduit » où l’on découvre la naissance de Bigby, le pourquoi du Grand Méchant Loup et les relations conflictuelles avec son père et les humains.
« Histoire d’une Sorcière » qui nous montre que la sorcière d’Hansel et Gretel est au départ une victime avant d’être aussi méchante. Mais en plus, Bill Willingham la lie de manière forte astucieuse aux contes de la Belle et la Bête, de la Princesse et la Grenouille ou encore du Joueur de Flûte de Hamelin. Un personnage passionnant.
Enfin « Partage Equitable » nous dépeint un Roi Cole qui illustre à la perfection l’expression avoir le « cœur sur la main ». Pourquoi n’est-il plus ainsi dans la série Fables ??
L’autre gros point positif du volume c’est la galerie de dessinateurs qui accompagnent Bill Willingham sur le projet. Un artiste par histoires de Blanche-Neige. Pas moins de onze artistes ! Parmi lesquels on retrouve bien entendu Mark Buckingham, le fidèle, mais aussi l’excellentissime James Jean qui nous en met plein la vue avec les couvertures de Fables habituellement, ou encore Brian Bolland.
Bref, c’est, comme souvent avec Fables, absolument rafraichissant et dépaysant. Et le dépaysement est davantage accru avec cette ribambelle d’artistes au dessin. Willingham utilise cette très bon « hors-série » pour nous présenter en profondeur certains de ses personnages de contes. On voyage au gré des histoires de Blanche-Neige et l’on découvre avec ravissement les aventures de nos personnages. Pas indispensable pour comprendre Fables, mais obligatoire pour approfondir nos connaissances sur le formidable univers créé par Bill Willingham.
Envoyé en tant qu’ambassadrice de la communauté des Fables en terres orientales, Blanche-Neige est retenue prisonnière par un Sultan en quête d’épouse. Face aux refus répétés, ce dernier décide d’exécuter la jeune femme. Mais la belle, en racontant chaque soir une nouvelle histoire au souverain, parvient à repousser la sentence jusqu’au lendemain.
Bien avant la série et ce qui s’est passé dans le tome 8 de Fables « Les Milles et Une Nuits (et Jours) », les Fables, et en particulier Blanche-Neige ont déjà eut des soucis avec les Fables d’Arabie. Bien des années avant la grande saga de Bill Willingham, Blanche-Neige est venue en Arabie afin de former une alliance entre la jeune Fableville les Fables des terres orientales. Malheureusement pour elle, elle va être habillement manipulée par le Grand Vizir du Sultan et voir sa vie ne tenir qu’à quelques mots !
En effet, la belle jeune femme se fait emprisonner dès son arrivée. Une femme émissaire, vêtue comme elle l’est et non voilée n’est pas une chose acceptable dans cette communauté. Après une longue période de détention, Blanche-Neige accepte de se vêtir et de se voiler afin de rencontrer le Sultan et ainsi lui proposer cette fameuse alliance, à la demande du Grand Vizir. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle prend la place de Shéhérazade, fille du Grand Vizir. Cette dernière devait épouser le Sultan dans la soirée, partager sa couche durant la nuit et être exécutée au petit matin. Funeste destin que le Sultan réserve à une femme chaque jour !
Après avoir écouté les explications du Sultan, Blanche décide de lui raconter une histoire à son tour. Le Sultan est alors transporté par le récit de la belle princesse, et envouté par la voix de Blanche-Neige. Elle sauve sa vie pour un jour, et pour la première fois depuis des années, il n’y a pas de morte au petit matin. Et Blanche-Neige raconte une histoire différente au Sultan chaque nuit durant mille et une nuits.
Si ces histoires sont ce qui permet à Blanche-Neige de rester en vie, elles sont aussi pour nous l’occasion de d’en apprendre plus sur le passé des personnages de Fables, avant qu’ils ne quittent leur monde. Et nous avons le droit à quelques révélations, quelques surprises, et certains personnages sont au final assez loin de ce que l’on connaît maintenant.
En vrac, une princesse apprend le combat à l’épée pour assouvir une terrible vengeance, on découvre la grande intelligence de Renard, il ne suffit pas d’un seul baiser pour que la grenouille reste un prince, on assiste aux premiers jours de Bigby, un lapin ça peut être terriblement puissant, comment deux sœurs ont sauvé une sorcière, comment cette même sorcière est devenu ce qu’elle est, le malheur d’une sirène, comment un roi fait tout pour son peuple.
Ce n’est pas indispensable comme récit mais c’est tellement intéressant, tellement bien écrit, et cela met en lumière le passé de certains personnages. Trois histoires m’ont particulièrement passionnée. « Modèle Réduit » où l’on découvre la naissance de Bigby, le pourquoi du Grand Méchant Loup et les relations conflictuelles avec son père et les humains.
« Histoire d’une Sorcière » qui nous montre que la sorcière d’Hansel et Gretel est au départ une victime avant d’être aussi méchante. Mais en plus, Bill Willingham la lie de manière forte astucieuse aux contes de la Belle et la Bête, de la Princesse et la Grenouille ou encore du Joueur de Flûte de Hamelin. Un personnage passionnant.
Enfin « Partage Equitable » nous dépeint un Roi Cole qui illustre à la perfection l’expression avoir le « cœur sur la main ». Pourquoi n’est-il plus ainsi dans la série Fables ??
L’autre gros point positif du volume c’est la galerie de dessinateurs qui accompagnent Bill Willingham sur le projet. Un artiste par histoires de Blanche-Neige. Pas moins de onze artistes ! Parmi lesquels on retrouve bien entendu Mark Buckingham, le fidèle, mais aussi l’excellentissime James Jean qui nous en met plein la vue avec les couvertures de Fables habituellement, ou encore Brian Bolland.
Bref, c’est, comme souvent avec Fables, absolument rafraichissant et dépaysant. Et le dépaysement est davantage accru avec cette ribambelle d’artistes au dessin. Willingham utilise cette très bon « hors-série » pour nous présenter en profondeur certains de ses personnages de contes. On voyage au gré des histoires de Blanche-Neige et l’on découvre avec ravissement les aventures de nos personnages. Pas indispensable pour comprendre Fables, mais obligatoire pour approfondir nos connaissances sur le formidable univers créé par Bill Willingham.
- SynockModo-Man
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Re: Fables (Panini/Urban)
Tue 10 Dec 2013 - 19:34
Ben moi j'ai lu le 1er tome et j'ai adoré.
- Mister BAdmin-Man
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Re: Fables (Panini/Urban)
Tue 10 Dec 2013 - 20:51
C'est maigre par rapport à la page entière de critiques de Biggy ! :mrgreen:Synock a écrit:Ben moi j'ai lu le 1er tome et j'ai adoré.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Fables (Panini/Urban)
Tue 10 Dec 2013 - 22:40
Synock a écrit:Ben moi j'ai lu le 1er tome et j'ai adoré.
t as fait le plus dur.... c est de loin le moins bon tome
j avais arrété en VO au bout de ce tome avant de reessayer avec la VF et d accrocher avec le tome 2
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Fri 17 Jan 2014 - 12:32
Tome 10 lu.
Et voilà, Blanche-Neige et le Grand Méchant Loup sont mariés, grâce à Mowgli qui a retrouvé Bigby, les deux amoureux ont enfin pu concrétiser ce que nous espérions tous. Les enfants ont enfin pu rencontrer leur père, et toute cette charmante famille se retrouve au cœur d’un énorme château dans une énorme propriété.
Bill Willingham marquait ainsi une petite pause dans la tourmente et la violence pouvant entourer Fableville, où chacun pouvait se réunir autour des jeunes mariés pour passer un moment de joie.
Mais avant cela, Charmant avait chargé Bigby de délivrer un message baignant dans la violence à Geppetto, prenant au passage le soin de venger les habitants de Fableville de sa récente attaque, en brûlant sa forêt magique ! C’est l’heure des représailles…
Après le coup fatal asséné par les Fables à l’Adversaire, les puissances de l’Empire tiennent conseil dans le but d’échafauder leur vengeance. Pendant ce temps, Noël approche, et avec lui son lot de mystères. À cette occasion, Bigby arrivera-t-il à passer outre les différends tenaces qu’il entretient avec son père, le Vent du Nord, et ainsi permettre à sa famille de profiter des fêtes comme il se doit ? (contient les épisodes #52 à 59)
Il fallait bien s’en douter, l’Adversaire n’allait pas s’en tenir aux menaces de Bigby. Et non seulement il va vouloir se venger à son tour de la perte de la principale source de son pouvoir, mais il va carrément ambitionner de détruire Fableville mais pas seulement, ambitionnant de détruire le monde des mortels tout entier. Pour cela, il fait se réunir, la Reine des Neiges, Geppetto, Hansel, Pinocchio, le roi des Nomes du pays d’Oz, le chevalier Point-du-Jour et Rodney Greenwood (le soldat de bois ayant demandé à Geppetto de devenir un homme afin de vivre son histoire d’amour, en échange de quoi il rejoignant notre monde en tant qu’espion). Au cours de cette réunion, un plan est mis en place afin d’anéantir les Fables et notre monde. Et la vision qu’il nous offre nous glace le sang. Heureusement, Pinocchio est là pour nous sauver en expliquant à tout ce petit monde que les mondes des Fables seraient détruit non pas par les habitants de Fableville, mais par les humains.
Il est sympathique de voir le plan de l’Adversaire et la riposte des humains autant développés et si bien mis en images. Nous permettant, pour la première fois, de façon conditionnelle, de voir les humains réagir à l’existence des personnages de conte de fée.
La seule chose de validée, c’est l’envoie d’Hansel à Fableville, officiellement comme émissaire pour la paix, officieusement comme espion pour la guerre… Nous apprenons par la même qu’Hansel a, jadis été banni de Fableville, pour meurtre…
Les quatre chapitres de cette saga « Les Fils de l’Empire » sont coupés d’interludes nous présentant de nouveaux personnages que l’on devrait davantage voir dans le futur, des personnages comme Raiponce par exemple.
Puis viens une excellente histoire sur Noël, où Willingham et Buckingham nous expliquent que le Père Noël est également un Fable ! Et surtout, nous apprenons enfin comment le gros barbu fait pour livrer autant de cadeaux en une nuit. Et même si cet épisode est comme une petite pause en période de fêtes, Willingham titille notre curiosité avec le douloureux cadeau que le Père Noël offre à Gobe-Mouche et l’importance énorme qu’il semble lui donner.
Démarre ensuite la seconde saga de ce tome : « Père et Fils », où Blanche-Neige demande comme cadeau de Noël à Bigby, après que celui-ci se soit engagé à la satisfaire, de partir en vacances chez North afin que le Grand Méchant Loup renoue le dialogue avec son père. Et nous n’allons pas être déçus de leur retrouvaille, Bigby prenant, enfin, l’ascendant sur son père.
La saga est aussi l’occasion de voir un père battre son fils à cause d’un cadeau magique, la Terre trembler et disjoncter suite aux retrouvailles de frères qui ne se connaissaient pas, retrouvailles dans le sang. Mais cette saga est surtout l’occasion de voir Mike Allred au dessin ! LE dessinateur de génie d’X-Statix ou encore de Madman nous offre des planches de toute beauté, dont lui seul a le secret. Ses personnages sont justes magnifiques à regarder avec leurs petits défauts. Dessins toujours plus enjôleurs grâce à la mise en couleur de sa femme, Laura Allred. Je suis fan de ce mec, les personnages ont des yeux tellement expressifs. Une bien belle surprise.
Le dernier chapitre du volume, voit Willingham répondre sous forme d’histoires d’une à trois pages, dessinées par des dessinateurs différents, à onze questions de lecteur. Des questions du genre : « Que tricote Frau Totenkinder ? » ou encore « Combien de femmes le prince Charmant a-t-il séduit ? »
Bref, ce tome, d’une incroyable richesse tant scénaristiquement que graphiquement, est un petit bijou. On y découvre les préparations d’une guerre qui s’annonce terriblement violente pour les deux camps. Et surtout que le bon temps va bientôt prendre fin pour laisser place aux combats, aux morts et à la tristesse.
De nouveaux personnages, de belles histoires, de terribles confrontations, des sueurs froides et toujours beaucoup d’émotion grâce au talent de conteur de Bill Willigham et au formidable travail au dessin de Buckingham et d’Allred. De tels tomes montrent la richesse sans fin de Fables !
Et voilà, Blanche-Neige et le Grand Méchant Loup sont mariés, grâce à Mowgli qui a retrouvé Bigby, les deux amoureux ont enfin pu concrétiser ce que nous espérions tous. Les enfants ont enfin pu rencontrer leur père, et toute cette charmante famille se retrouve au cœur d’un énorme château dans une énorme propriété.
Bill Willingham marquait ainsi une petite pause dans la tourmente et la violence pouvant entourer Fableville, où chacun pouvait se réunir autour des jeunes mariés pour passer un moment de joie.
Mais avant cela, Charmant avait chargé Bigby de délivrer un message baignant dans la violence à Geppetto, prenant au passage le soin de venger les habitants de Fableville de sa récente attaque, en brûlant sa forêt magique ! C’est l’heure des représailles…
Après le coup fatal asséné par les Fables à l’Adversaire, les puissances de l’Empire tiennent conseil dans le but d’échafauder leur vengeance. Pendant ce temps, Noël approche, et avec lui son lot de mystères. À cette occasion, Bigby arrivera-t-il à passer outre les différends tenaces qu’il entretient avec son père, le Vent du Nord, et ainsi permettre à sa famille de profiter des fêtes comme il se doit ? (contient les épisodes #52 à 59)
Il fallait bien s’en douter, l’Adversaire n’allait pas s’en tenir aux menaces de Bigby. Et non seulement il va vouloir se venger à son tour de la perte de la principale source de son pouvoir, mais il va carrément ambitionner de détruire Fableville mais pas seulement, ambitionnant de détruire le monde des mortels tout entier. Pour cela, il fait se réunir, la Reine des Neiges, Geppetto, Hansel, Pinocchio, le roi des Nomes du pays d’Oz, le chevalier Point-du-Jour et Rodney Greenwood (le soldat de bois ayant demandé à Geppetto de devenir un homme afin de vivre son histoire d’amour, en échange de quoi il rejoignant notre monde en tant qu’espion). Au cours de cette réunion, un plan est mis en place afin d’anéantir les Fables et notre monde. Et la vision qu’il nous offre nous glace le sang. Heureusement, Pinocchio est là pour nous sauver en expliquant à tout ce petit monde que les mondes des Fables seraient détruit non pas par les habitants de Fableville, mais par les humains.
Il est sympathique de voir le plan de l’Adversaire et la riposte des humains autant développés et si bien mis en images. Nous permettant, pour la première fois, de façon conditionnelle, de voir les humains réagir à l’existence des personnages de conte de fée.
La seule chose de validée, c’est l’envoie d’Hansel à Fableville, officiellement comme émissaire pour la paix, officieusement comme espion pour la guerre… Nous apprenons par la même qu’Hansel a, jadis été banni de Fableville, pour meurtre…
Les quatre chapitres de cette saga « Les Fils de l’Empire » sont coupés d’interludes nous présentant de nouveaux personnages que l’on devrait davantage voir dans le futur, des personnages comme Raiponce par exemple.
Puis viens une excellente histoire sur Noël, où Willingham et Buckingham nous expliquent que le Père Noël est également un Fable ! Et surtout, nous apprenons enfin comment le gros barbu fait pour livrer autant de cadeaux en une nuit. Et même si cet épisode est comme une petite pause en période de fêtes, Willingham titille notre curiosité avec le douloureux cadeau que le Père Noël offre à Gobe-Mouche et l’importance énorme qu’il semble lui donner.
Démarre ensuite la seconde saga de ce tome : « Père et Fils », où Blanche-Neige demande comme cadeau de Noël à Bigby, après que celui-ci se soit engagé à la satisfaire, de partir en vacances chez North afin que le Grand Méchant Loup renoue le dialogue avec son père. Et nous n’allons pas être déçus de leur retrouvaille, Bigby prenant, enfin, l’ascendant sur son père.
La saga est aussi l’occasion de voir un père battre son fils à cause d’un cadeau magique, la Terre trembler et disjoncter suite aux retrouvailles de frères qui ne se connaissaient pas, retrouvailles dans le sang. Mais cette saga est surtout l’occasion de voir Mike Allred au dessin ! LE dessinateur de génie d’X-Statix ou encore de Madman nous offre des planches de toute beauté, dont lui seul a le secret. Ses personnages sont justes magnifiques à regarder avec leurs petits défauts. Dessins toujours plus enjôleurs grâce à la mise en couleur de sa femme, Laura Allred. Je suis fan de ce mec, les personnages ont des yeux tellement expressifs. Une bien belle surprise.
Le dernier chapitre du volume, voit Willingham répondre sous forme d’histoires d’une à trois pages, dessinées par des dessinateurs différents, à onze questions de lecteur. Des questions du genre : « Que tricote Frau Totenkinder ? » ou encore « Combien de femmes le prince Charmant a-t-il séduit ? »
Bref, ce tome, d’une incroyable richesse tant scénaristiquement que graphiquement, est un petit bijou. On y découvre les préparations d’une guerre qui s’annonce terriblement violente pour les deux camps. Et surtout que le bon temps va bientôt prendre fin pour laisser place aux combats, aux morts et à la tristesse.
De nouveaux personnages, de belles histoires, de terribles confrontations, des sueurs froides et toujours beaucoup d’émotion grâce au talent de conteur de Bill Willigham et au formidable travail au dessin de Buckingham et d’Allred. De tels tomes montrent la richesse sans fin de Fables !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Mon 10 Feb 2014 - 11:44
Tome 11 lu.
Je me demandais ce que le Père Noël espérait en rendant ses souvenirs à Gobe-mouche, Ambrose. En quoi le fait que ce personnage se rappelle ce passé allait peser dans la balance dans le combat contre l’Adversaire. Et c’est beaucoup plus qu’un poids d’un côté ou de l’autre. Ambrose va offrir rien de moins qu’une troisième alternative aux Fables voir aux troupes de l’Adversaire…
Les préparatifs de Fableville sont vraiment mis en toile de fond, la quête d’Ambrose prenant toute la place et accaparant toutes les forces de l’Adversaire.
Cette saga nous montre que Bill Willingham ne fait rien au hasard, tous les petits détails comptent, chaque personnage est important. Il maitrise son récit avec une précision d’horloger !
Les batailles opposant les forces de l’Adversaire aux Fables retranchés dans le monde des communs s’intensifient. Dorénavant, la suite des évènements repose sur le modeste concierge qui fut jadis le grand Prince des Fables. Frappé d’amnésie il y a des siècles, Ambrose se lance aujourd’hui dans une nouvelle épreuve, de celles qui le mèneront des terres macabres de l’ennemi au cœur même du Royaume de celui-ci.
Les premiers temps après le retour des souvenirs d’Ambrose sont très difficiles pour lui. Son passé étant passablement lourd, il lui faut en quelques sortes faire une seconde fois son terrible deuil. Il faudra alors toute la hargne (tout l’amour ?) du Chaperon Rouge pour le faire réagir. Il va donc prendre l’importante décision de se rendre, seul, au cours des terres de l’Adversaire pour y reconstruire son royaume !
Pour cela, il va se retrouver accompagné de Lancelot, de fidèle Jean et des autres Fables ayant été jeté dans le puits magique comme Barbe Bleue ou encore Shere Khan. Il se retrouve ainsi à la tête d’une armée désincarnée ne pouvant mourir une seconde fois, une version contes de fée de l’armée d’Aragorn dans le Retour du Roi. Rajoutons à cela l’épée Excalibur, se battant quasiment pour lui, l’armure de Lancelot le rendant invincible tant que ses ambitions seront pures, et des pouvoirs magiques qu’il doit au fait d’avoir survécu à sa chute dans le puits magique.
Ce que je prenais pour une mission suicide menée par un homme cherchant à mourir, s’avère en fait une idée de génie conduite par un homme se révélant être un grand homme, d’une grande intelligence. Oui. Je parle bien de Gobe-mouche !
Il se révèle être un homme courageux, honnête, intelligent et totalement dévoué à ses proches. Il réussit encore et encore à repousser les différentes troupes que lui envoie l’Adversaire, Geppetto étant toujours plus furieux de l’expansion de ce nouveau royaume et à quoi il ne peut rien y faire. Ambrose agrandit son royaume mais également son armée, et cela sans faire couler la moindre goutte de sang. Jusqu’à son énorme grand final !!
Les aventures d’Ambrose étant suivies par les Fables de Fableville à travers le Miroir Magique, comme un show télé !
En fond, nous suivons les préparations pour la guerre de Fableville. Le conseil de guerre, composé de Charmant, la Belle, la Bête et Frau Totenkinder, bientôt rejoints par le retour de Blanche et de Bigby, agissent de façon réfléchie, intelligente, et surtout en connaissant parfaitement les plans de Geppetto grâce aux Zéphyrs qui espionnent Hansel ! Il est loin le temps où Charmant apparaissait comme un abruti de première, dénoué de moral et de conviction. On découvre, tome après tome un homme fort et charismatique et avec un profond esprit de stratège. Et sa stratégie militaire est absolument grandiose, rachetant tous les plus grands camps d’entraînement au tir, au combat à main nue… pour préparer les Fables du monde entier qu’il a rappelé.
Mais on se demande si tout cela est nécessaire lorsque la Bête apprend que cette guerre n’est pas entre l’Adversaire et Fableville mais en réalité entre l’Adversaire et Frau Totenkinder !...
Dommage que cette énorme saga en neuf parties, soit coupé par l’épisode #64, totalement hors contexte, où Blanche et Bigby décident de révéler un énorme secret à leurs enfants au moment de l’anniversaire de leur cinq ans. Ce chapitre coupe violemment la saga du « Bon Prince » et surtout est graphiquement désastreux !
Bref, Bill Willigham et Mark Buckingham nous font encore voyager lors de ce formidable périple d’Ambrose et ses compagnons. Véritable réinterprétation de David contre Goliath, où parfois la force de conviction et la pureté du corps sont plus puissantes que le nombre et la force pure !
Mark Buckingham se rapproche de la perfection chapitre après chapitre, ses personnages devenant toujours plus beaux, toujours plus riches de détails.
Personnages qui deviennent également toujours plus riches en détails grâce à Bill Willingham, ne cessant de les approfondir, de les travailler, de les mettre en valeur. Tous les Fables sont importants, tous les Fables peuvent changer le cours des choses ! Regarder ce qu’à fait Gobe-mouche.
Je me demandais ce que le Père Noël espérait en rendant ses souvenirs à Gobe-mouche, Ambrose. En quoi le fait que ce personnage se rappelle ce passé allait peser dans la balance dans le combat contre l’Adversaire. Et c’est beaucoup plus qu’un poids d’un côté ou de l’autre. Ambrose va offrir rien de moins qu’une troisième alternative aux Fables voir aux troupes de l’Adversaire…
Les préparatifs de Fableville sont vraiment mis en toile de fond, la quête d’Ambrose prenant toute la place et accaparant toutes les forces de l’Adversaire.
Cette saga nous montre que Bill Willingham ne fait rien au hasard, tous les petits détails comptent, chaque personnage est important. Il maitrise son récit avec une précision d’horloger !
Les batailles opposant les forces de l’Adversaire aux Fables retranchés dans le monde des communs s’intensifient. Dorénavant, la suite des évènements repose sur le modeste concierge qui fut jadis le grand Prince des Fables. Frappé d’amnésie il y a des siècles, Ambrose se lance aujourd’hui dans une nouvelle épreuve, de celles qui le mèneront des terres macabres de l’ennemi au cœur même du Royaume de celui-ci.
Les premiers temps après le retour des souvenirs d’Ambrose sont très difficiles pour lui. Son passé étant passablement lourd, il lui faut en quelques sortes faire une seconde fois son terrible deuil. Il faudra alors toute la hargne (tout l’amour ?) du Chaperon Rouge pour le faire réagir. Il va donc prendre l’importante décision de se rendre, seul, au cours des terres de l’Adversaire pour y reconstruire son royaume !
Pour cela, il va se retrouver accompagné de Lancelot, de fidèle Jean et des autres Fables ayant été jeté dans le puits magique comme Barbe Bleue ou encore Shere Khan. Il se retrouve ainsi à la tête d’une armée désincarnée ne pouvant mourir une seconde fois, une version contes de fée de l’armée d’Aragorn dans le Retour du Roi. Rajoutons à cela l’épée Excalibur, se battant quasiment pour lui, l’armure de Lancelot le rendant invincible tant que ses ambitions seront pures, et des pouvoirs magiques qu’il doit au fait d’avoir survécu à sa chute dans le puits magique.
Ce que je prenais pour une mission suicide menée par un homme cherchant à mourir, s’avère en fait une idée de génie conduite par un homme se révélant être un grand homme, d’une grande intelligence. Oui. Je parle bien de Gobe-mouche !
Il se révèle être un homme courageux, honnête, intelligent et totalement dévoué à ses proches. Il réussit encore et encore à repousser les différentes troupes que lui envoie l’Adversaire, Geppetto étant toujours plus furieux de l’expansion de ce nouveau royaume et à quoi il ne peut rien y faire. Ambrose agrandit son royaume mais également son armée, et cela sans faire couler la moindre goutte de sang. Jusqu’à son énorme grand final !!
Les aventures d’Ambrose étant suivies par les Fables de Fableville à travers le Miroir Magique, comme un show télé !
En fond, nous suivons les préparations pour la guerre de Fableville. Le conseil de guerre, composé de Charmant, la Belle, la Bête et Frau Totenkinder, bientôt rejoints par le retour de Blanche et de Bigby, agissent de façon réfléchie, intelligente, et surtout en connaissant parfaitement les plans de Geppetto grâce aux Zéphyrs qui espionnent Hansel ! Il est loin le temps où Charmant apparaissait comme un abruti de première, dénoué de moral et de conviction. On découvre, tome après tome un homme fort et charismatique et avec un profond esprit de stratège. Et sa stratégie militaire est absolument grandiose, rachetant tous les plus grands camps d’entraînement au tir, au combat à main nue… pour préparer les Fables du monde entier qu’il a rappelé.
Mais on se demande si tout cela est nécessaire lorsque la Bête apprend que cette guerre n’est pas entre l’Adversaire et Fableville mais en réalité entre l’Adversaire et Frau Totenkinder !...
Dommage que cette énorme saga en neuf parties, soit coupé par l’épisode #64, totalement hors contexte, où Blanche et Bigby décident de révéler un énorme secret à leurs enfants au moment de l’anniversaire de leur cinq ans. Ce chapitre coupe violemment la saga du « Bon Prince » et surtout est graphiquement désastreux !
Bref, Bill Willigham et Mark Buckingham nous font encore voyager lors de ce formidable périple d’Ambrose et ses compagnons. Véritable réinterprétation de David contre Goliath, où parfois la force de conviction et la pureté du corps sont plus puissantes que le nombre et la force pure !
Mark Buckingham se rapproche de la perfection chapitre après chapitre, ses personnages devenant toujours plus beaux, toujours plus riches de détails.
Personnages qui deviennent également toujours plus riches en détails grâce à Bill Willingham, ne cessant de les approfondir, de les travailler, de les mettre en valeur. Tous les Fables sont importants, tous les Fables peuvent changer le cours des choses ! Regarder ce qu’à fait Gobe-mouche.
- LanvalDefenseur
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Re: Fables (Tous editeurs)
Thu 6 Mar 2014 - 14:03
Fables tome 15
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
Après la fin de la guerre contre les forces de l’Empire, emmenées par l’Adversaire, c’est une ère d’accalmie qui débute pour les Fables. Aussi, après la visite guidée des recoins les plus secrets de Fabletown par Pinocchio en personne, on assiste à la formation d’un groupe politique baptisé « Société des Seconds » aux revendications bien particulières : ces derniers souhaitent en effet réintégrer le royaume originel des Fables. Ni plus, ni moins.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 29 août 2014
Pagination: 192 pages
Prix: 17.50 €
Fables tome 16
Scénario: Sturges Matthew,Willingham Bill – Dessin: Akins Tony,Braun Russel,Buckingham Mark
Après une longue période d’exil, Jack est de retour au sein de la communauté des Fables de New York. Pour le meilleur ? Pas nécessairement… À l’heure où les Fables voient leur existence remise en cause par l’apparition des Littéraires, ces principes de l’écriture personnifiés capables de vie ou de mort sur toute création de l’esprit, le retour de ce fils prodigue ne fait qu’ajouter à la peine de ses semblables (regroupe les épisodes FABLES : THE GREAT FABLES CROSSOVER).
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 29 août 2014
Pagination: 256 pages
Prix: 22.50 €
Fables tome 17
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
Alors que M. Dark a pris le contrôle des ruines de Fableville et que les Fables ignorent tout de ses projets et agissements, Bufkin, le singe docile, se terre dans ce qui reste du Bureau des Affaires Courantes aux côtés de la sorcière maléfique Baba Yaga et entend bien résister à l’ennemi. A l’extérieur, Gepetto veut devenir le chef des Fables prendre le commandement des sorcières, mais saura-t-il convaincre la communauté de sa loyauté soudaine ? (contient Fables #86 – #93)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 29 août 2014
Pagination: 160 pages
Prix: 15.00 €
Fables tome 22
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
Depuis la disparition de Mister Dark, le château de Castle Dark est de nouveau aux mains des Fables, laissant présager un retour au calme tant espéré. Mais ce qui aurait pu être un début d’un agréable conte de fée pour Blanche Neige et sa famille se transforme rapidement en cauchemar lorsque deux de ces louveteaux sont kidnappés. Pour ajouter à cette pénible épreuve, un secret longtemps dissimulé refait surface et pourrait bien sonner le glas de son mariage avec Bigby.
(Contient : Fables vol.19: Snow White – #124-129)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 29 août 2014
Pagination: 176 pages
Prix: 17.50 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Fri 7 Mar 2014 - 10:28
Enfin! Je commence à être en manque de Fables!
- LaurentChercheur à S.T.A.R. Labs
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Re: Fables (Tous editeurs)
Fri 21 Mar 2014 - 22:24
FAIREST TOME 1
Scénario : Bill Willingham – Dessin : Phil Jimenez
FAIREST t.1
(contient Fairest #1 – 6)
Après divers hors-séries, mini séries ou romans illustrés comme 1001 NUITS DE NEIGE, CINDERELLA: FROM FABLETOWN WITH LOVE, CINDERELLA: FABLES ARE FOREVER, FABLES: THE LAST CASTLE, FABLES: WEREWOLVES OF THE HEARTLAND, THE LITERALS ou encore PETER AND MAX: A FABLES NOVEL, et la fin de JACK OF FABLES, Bill Willingham a annoncé la fin de sa série FABLES au numéro 150.
Urban Comics se lance dans la publication d'un nouveau Spin-off : FAIREST, dont une trentaine d'épisodes sont déjà sortis aux USA. Cette série vise à mettre au premier plan les aventures des femmes de l'univers des Fables.
Bill Willingham écrit lui-même le premier arc recueilli dans ce tome 1 avec Phil Jimenez au dessin et revient sur le destin d'Eglantine, surnommée "la belle aux bois dormant", qui a joué un rôle majeur dans la lutte finale contre l'Adversaire. Willingham nous offre donc un triangle amoureux avec la Reine des Neiges et Ali Baba au milieu, le tout orchestré par un d'jinn ambigu à la fois stratège et bouffon. C'est aussi l'occasion de flash-backs qui réécrivent l'histoire originelle de "La belle au bois dormant"version Fables.
Afin de rendre hommage à la beauté des fables féminines, les couvertures sont assurées par le très Bankable Adam Hughes, et heureusement, les planches magnifiques de de Phil Jimenez sont à l'unisson.
Il n'en reste pas moins que ma lecture m'a laissé une impression mitigée, les premiers épisodes tirant un peu en longueur sans que l'on sache vraiment la direction que va prendre le récit. La beauté des pages et les quelques sourires que peut arracher le génie aident à passer le temps. Quand enfin l'action principale débute, on peine à s'intéresser à l'enjeu romantique de l'histoire, Ali Baba manquant singulièrement du charme rude d'un Bigby. C'est probablement là la faiblesse de ce tome 1 : donner le premier rôle d'une série féminine à un personnage masculin passablement fallot.
Le tome 2 confié à Lauren Beukes au scénario et Inaki Miranda au dessin nous entraînera au Japon avec Raiponce, et les échos étant plus positifs, je donnerais sûrement une seconde chance à la série!
Scénario : Bill Willingham – Dessin : Phil Jimenez
Héroïne incontestée de la guerre menée par la petite communauté des Fables contre l’Adversaire, la Belle au Bois Dormant n’en a pas moins payé le prix fort. Plongée dans un profond sommeil, elle attend depuis le baiser de l’amour véritable. Qui aurait pu prévoir que l’heureux élu serait le célèbre et présomptueux Prince des voleurs, Ali Baba ? Accompagné d’un odieux petit génie, tous trois doivent à présent trouver le moyen d’échapper au bras droit de l’ennemi vaincu : la glaçante Reine des Neiges.
Date de sortie: 14 février 2014
Prix: 15.00 €
FAIREST t.1
(contient Fairest #1 – 6)
Après divers hors-séries, mini séries ou romans illustrés comme 1001 NUITS DE NEIGE, CINDERELLA: FROM FABLETOWN WITH LOVE, CINDERELLA: FABLES ARE FOREVER, FABLES: THE LAST CASTLE, FABLES: WEREWOLVES OF THE HEARTLAND, THE LITERALS ou encore PETER AND MAX: A FABLES NOVEL, et la fin de JACK OF FABLES, Bill Willingham a annoncé la fin de sa série FABLES au numéro 150.
Urban Comics se lance dans la publication d'un nouveau Spin-off : FAIREST, dont une trentaine d'épisodes sont déjà sortis aux USA. Cette série vise à mettre au premier plan les aventures des femmes de l'univers des Fables.
Bill Willingham écrit lui-même le premier arc recueilli dans ce tome 1 avec Phil Jimenez au dessin et revient sur le destin d'Eglantine, surnommée "la belle aux bois dormant", qui a joué un rôle majeur dans la lutte finale contre l'Adversaire. Willingham nous offre donc un triangle amoureux avec la Reine des Neiges et Ali Baba au milieu, le tout orchestré par un d'jinn ambigu à la fois stratège et bouffon. C'est aussi l'occasion de flash-backs qui réécrivent l'histoire originelle de "La belle au bois dormant"version Fables.
Afin de rendre hommage à la beauté des fables féminines, les couvertures sont assurées par le très Bankable Adam Hughes, et heureusement, les planches magnifiques de de Phil Jimenez sont à l'unisson.
Il n'en reste pas moins que ma lecture m'a laissé une impression mitigée, les premiers épisodes tirant un peu en longueur sans que l'on sache vraiment la direction que va prendre le récit. La beauté des pages et les quelques sourires que peut arracher le génie aident à passer le temps. Quand enfin l'action principale débute, on peine à s'intéresser à l'enjeu romantique de l'histoire, Ali Baba manquant singulièrement du charme rude d'un Bigby. C'est probablement là la faiblesse de ce tome 1 : donner le premier rôle d'une série féminine à un personnage masculin passablement fallot.
Le tome 2 confié à Lauren Beukes au scénario et Inaki Miranda au dessin nous entraînera au Japon avec Raiponce, et les échos étant plus positifs, je donnerais sûrement une seconde chance à la série!
- sisk0Membre de Power Pack
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sun 23 Mar 2014 - 21:09
Je serai tenté par me commencer la série Fables mais j'ai une ou deux questions. Par exemple en avril, pourquoi urban publie les tomes 13, 14 et… 21 (idem sur les autres mois de publications).
Concernant 1001 nuits de neige, c'est un spin-off ? Peut-on le lire n'importe quand ?
Merci !
Concernant 1001 nuits de neige, c'est un spin-off ? Peut-on le lire n'importe quand ?
Merci !
- Oogie BoogieModo-Man
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sun 23 Mar 2014 - 21:30
C'est Panini qui a commencé à publier la série en VF sous un format couverture souple.sisk0 a écrit:Je serai tenté par me commencer la série Fables mais j'ai une ou deux questions. Par exemple en avril, pourquoi urban publie les tomes 13, 14 et… 21 (idem sur les autres mois de publications).
Urban qui a récupéré la série a décidé de continuer en couverture souple là ou Panini s'était arrêté.
Et, en même temps, de tout rééditer depuis le début en couverture cartonnée.
Du coup, en avril, tu as chez Urban :
- Les #13 et #14 en cartonné.
- Le #21 en souple.
::
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Thu 15 May 2014 - 10:37
Tome 13 lu^^
La grande bataille qui opposait les Fables au puissant empire de l’Adversaire est enfin terminée. S’ouvre alors pour chacun d’eux une ère d’accalmie et de deuil durant laquelle la communauté fabuleuse se rappelle les héros tombés pour eux. Au même moment, alors que Mowgly s’aventure en terres hostiles pour le compte de Bigby, un mal très ancien se réveille au cœur des Royaumes désormais libérés. (Contenu : US Fables #76-82)
La guerre est finie ! Une guerre qui se solde par une victoire, une victoire éclaire certes mais une victoire qui aura eut son lot de morts. A commencer par le prince Charmant, mort en héros ! Mais alors que le deuil devrait laisser place à la joie, l’amnistie offerte à Geppetto est difficile à digérer pour les Fables, et d’autres morts s’annoncent. Pire encore, un nouveau mal semble se présenter... En effet, le tome #12 s’était refermé sur un coup de tonnerre ! Les Fables avaient remporté la guerre, mais pour découvrir après coup que les têtes pensantes avaient décidé d’offrir à Geppetto la fameuse armistice lui permettant d’effacer tous ses crimes passés et ainsi de venir s’installer parmi ceux qu’il avait torturé et maltraité toutes ces années.
Une fois que l’on a vu que la vie pour Geppetto va être très difficile à Fableville, commence « L’âge des Ténèbres », une grande saga en cinq parties. On comprend dès le titre que ce n’est pas le bonheur et la joie que Willigham va proposer à ses Fables. Alors qu’ils auraient parfaitement le droit d’y gouter un peu. Et nous aussi, lecteurs, nous aurions pu penser que tout aller s’arranger pour eux, mais ils ne vont aller que de désillusions en désillusions. Il y a forcément une période de deuil, période obligatoire avec toutes les pertes dans les rangs des Fables, mais ce travail n’a pas le temps d’avoir lieu et laisse place à, déjà, une nouvelle période de peur car un nouveau mal se réveille au cœur des Royaumes. Un mal encore plus sombre, plus noire. Un mal n’ayant pas soif de conquête (comme Geppetto), mais l’envie d’annihilation des Fables !
L’approche avec ce nouvel ennemi est différente que le précédent. Geppetto était déjà en place lorsque la série a commencé. Nous sommes arrivés alors qu’il avait déjà conquis les Royaumes depuis des centaines d’années. Là, Willingham, nous présente une nouvelle menace, qui doit s’installer. Et l’on peut trembler car même Geppetto semble en avoir peur ! Pas de round d’observation, ce nouvel ennemi arrive à détruire les sylves alors qu’il se trouve dans les Royaumes !
Du coup, tous les Fables se retrouvent à la Ferme. Excellente idée selon moi.
Je dois bien avouer que ce nouvel ennemi m’intrigue. Si Geppetto s’imposait de par la grandeur de son armée et l’intelligence de son organisation, ce nouveau venu nous effraie de par sa puissance, sa noirceur et sa cruauté, et elle fait même passer Geppetto pour un ennemi quelconque. Il avoue avoir voulu protéger les Royaumes de cet ennemi et que sa défaite va plonger les Royaumes dans les ténèbres. J’ai presque envie de le croire…
Cette nouvelle menace n’arrive-t-elle pas trop vite cependant ? Même si elle est très intelligemment introduite par l’auteur.
Mais le point d’orgue de ce tome n’est pas l’arrivée de ce Mister Dark. Non, la communauté des Fables va vivre un nouveau drame avec la perte d’un autre membre. Une disparition qui va bouleverser la plupart de nos héros, tant il était un être aimé et apprécié. Beaucoup de personnages, et une en particulier, vont être changé avec cette mort.
Ce décès est l’occasion pour Willingham de nous offrir des scènes d’émotions assez intenses et très émouvantes. Mine de rien, je me rends compte que je m’étais attaché à ce petit personnage, pourtant pas spécialement connu pour ma part avant que je ne le découvre ici. On réalise alors le travail formidable de Bill Willingham, on s’attache, je m’attache à tous ces personnages. On vibre et on vit avec eux ! L’auteur a su créer un univers riche, passionnant, immersif et où l’on replonge toujours avec joie. On arrive à s’identifier aux personnages, à éprouver une très forte empathie pour eux, alors que ce sont des personnages de contes. Des personnages de contes certes, mais qui traversent les mêmes épreuves que nous.
Bref, si vous vous attendiez à un tome où les Fables pleurent leurs morts avant de fêter la victoire et bien vous allez être surpris. Bill Willingham a décidé d’harceler ses personnages en les frappant de nouveau avec la mort et en leur opposant un nouvel ennemi, encore plus terrifiant ! Une nouvelle aventure se présente, elle s’annonce sombre et passionnante !
La grande bataille qui opposait les Fables au puissant empire de l’Adversaire est enfin terminée. S’ouvre alors pour chacun d’eux une ère d’accalmie et de deuil durant laquelle la communauté fabuleuse se rappelle les héros tombés pour eux. Au même moment, alors que Mowgly s’aventure en terres hostiles pour le compte de Bigby, un mal très ancien se réveille au cœur des Royaumes désormais libérés. (Contenu : US Fables #76-82)
La guerre est finie ! Une guerre qui se solde par une victoire, une victoire éclaire certes mais une victoire qui aura eut son lot de morts. A commencer par le prince Charmant, mort en héros ! Mais alors que le deuil devrait laisser place à la joie, l’amnistie offerte à Geppetto est difficile à digérer pour les Fables, et d’autres morts s’annoncent. Pire encore, un nouveau mal semble se présenter... En effet, le tome #12 s’était refermé sur un coup de tonnerre ! Les Fables avaient remporté la guerre, mais pour découvrir après coup que les têtes pensantes avaient décidé d’offrir à Geppetto la fameuse armistice lui permettant d’effacer tous ses crimes passés et ainsi de venir s’installer parmi ceux qu’il avait torturé et maltraité toutes ces années.
Une fois que l’on a vu que la vie pour Geppetto va être très difficile à Fableville, commence « L’âge des Ténèbres », une grande saga en cinq parties. On comprend dès le titre que ce n’est pas le bonheur et la joie que Willigham va proposer à ses Fables. Alors qu’ils auraient parfaitement le droit d’y gouter un peu. Et nous aussi, lecteurs, nous aurions pu penser que tout aller s’arranger pour eux, mais ils ne vont aller que de désillusions en désillusions. Il y a forcément une période de deuil, période obligatoire avec toutes les pertes dans les rangs des Fables, mais ce travail n’a pas le temps d’avoir lieu et laisse place à, déjà, une nouvelle période de peur car un nouveau mal se réveille au cœur des Royaumes. Un mal encore plus sombre, plus noire. Un mal n’ayant pas soif de conquête (comme Geppetto), mais l’envie d’annihilation des Fables !
L’approche avec ce nouvel ennemi est différente que le précédent. Geppetto était déjà en place lorsque la série a commencé. Nous sommes arrivés alors qu’il avait déjà conquis les Royaumes depuis des centaines d’années. Là, Willingham, nous présente une nouvelle menace, qui doit s’installer. Et l’on peut trembler car même Geppetto semble en avoir peur ! Pas de round d’observation, ce nouvel ennemi arrive à détruire les sylves alors qu’il se trouve dans les Royaumes !
Du coup, tous les Fables se retrouvent à la Ferme. Excellente idée selon moi.
Je dois bien avouer que ce nouvel ennemi m’intrigue. Si Geppetto s’imposait de par la grandeur de son armée et l’intelligence de son organisation, ce nouveau venu nous effraie de par sa puissance, sa noirceur et sa cruauté, et elle fait même passer Geppetto pour un ennemi quelconque. Il avoue avoir voulu protéger les Royaumes de cet ennemi et que sa défaite va plonger les Royaumes dans les ténèbres. J’ai presque envie de le croire…
Cette nouvelle menace n’arrive-t-elle pas trop vite cependant ? Même si elle est très intelligemment introduite par l’auteur.
Mais le point d’orgue de ce tome n’est pas l’arrivée de ce Mister Dark. Non, la communauté des Fables va vivre un nouveau drame avec la perte d’un autre membre. Une disparition qui va bouleverser la plupart de nos héros, tant il était un être aimé et apprécié. Beaucoup de personnages, et une en particulier, vont être changé avec cette mort.
Ce décès est l’occasion pour Willingham de nous offrir des scènes d’émotions assez intenses et très émouvantes. Mine de rien, je me rends compte que je m’étais attaché à ce petit personnage, pourtant pas spécialement connu pour ma part avant que je ne le découvre ici. On réalise alors le travail formidable de Bill Willingham, on s’attache, je m’attache à tous ces personnages. On vibre et on vit avec eux ! L’auteur a su créer un univers riche, passionnant, immersif et où l’on replonge toujours avec joie. On arrive à s’identifier aux personnages, à éprouver une très forte empathie pour eux, alors que ce sont des personnages de contes. Des personnages de contes certes, mais qui traversent les mêmes épreuves que nous.
Bref, si vous vous attendiez à un tome où les Fables pleurent leurs morts avant de fêter la victoire et bien vous allez être surpris. Bill Willingham a décidé d’harceler ses personnages en les frappant de nouveau avec la mort et en leur opposant un nouvel ennemi, encore plus terrifiant ! Une nouvelle aventure se présente, elle s’annonce sombre et passionnante !
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sat 17 May 2014 - 13:07
Tome #14 lu ainsi que Jack of Fables #6
Nous avions tous été surpris de voir un nouvel ennemi arriver si vite aux portes de Fableville. Si vite car les Fables n’avaient même pas eu le temps de pleurer leurs morts et de reprendre une vie que déjà ce nouveau venu, ce Mister Dark rasait les sylves, forçant nos compagnons d’aventure à gagner la Ferme. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, à peine arrivés sur place ont-ils tous du dire au revoir au petit Blue Boy ! Laissant les Fables dans une profonde tristesse et Rose Rouge marquée comme nulle autre. Un tome #13 riche en émotion et en surprise, qui ne laissait qu’une profonde envie de lire le tome suivant, mais…
Après une longue période d’exil, Jack est de retour au sein de la communauté des Fables de New York. Pour le meilleur ? Pas nécessairement… A l’heure où les Fables voient leur existence remise en cause par l’apparition des Littéraux – ces principes de l’écriture personnifiés capable de vie ou de mort sur toute création de l’esprit -, le retour de ce fils prodigue ne fait qu’ajouter à la peine de ses semblables. (contient Fables #83-85, Jack of Fables #33-35 et The Literals #1-3)
Mais ce tome #14 ne fait pas suite au tome #13. Non entre les deux se glisse le tome #6 de Jack of Fables ! Tome sorti il y a un peu moins de deux chez Urban Comics (août 2012), et qui met entre parenthèse (en partie) la nouvelle saga lancée dans le tome #13 de Fables. Ce tome de Jack of Fables est il vraiment essentiel pour la compréhension de la saga « La Grande Alliance » dans Fables ? Je dirais que non. Même s’il répond à quelques éventuelles interrogations que l’on pourrait se poser, il apporte beaucoup plus de questions que de réponses, surtout aux lecteurs ne se concentrant que sur Fables. Disons que Fables #14 est plus une suite de Jack of Fables #6 que de Fables #13. Mais si on s’y retrouve des deux côtés.
En gros, ce qu’il faut retenir de ce Jack of Fables c’est que Jack n’est pas un Fables mais un Littéral. Concept difficile a expliqué. Ce sont des concepts comme la censure, l’anthropomorphisme, la science-fiction… Ils sont capables d’influer sur les Fables, de les censurer, les faire évoluer, les faire disparaître. Et Jack s’avère en être un. Très honnêtement je trouve ces nouveaux personnages « chiants » et difficiles d’accès. Dans Jack of Fables #6, Jack aide Mr Revise (celui qui enlève certains éléments des livres comme le quatrième petit cochon, ou qui change certaines choses comme en transformant le Lion d’Oz en peureux) à défendre des Fables face à Censure. A la fin de cette bataille, où Jack est malheureusement égal à lui-même, nous apprenons que Kevin Thorn (créateurs de tous les contes et donc de tous les Fables) a décidé d’écrire une histoire en commençant par « annuler » la précédente et ainsi faire simplement disparaître tous nos Fables ! A ce moment là Jack décide de faire appel aux Fables de Fableville.
Ce tome #14 de Fables est donc un énorme cross-over se centrant sur quelques Fables, quelques Littéraux contre ce fameux Kevin Thorn d’un côté et sur le retour de Jack à la Ferme de l’autre. Jack décide en effet de déléguer la mission d’arrêter Kevin Thorn dans son envie d’effacer les Fables. Mission déléguée à Bigby, Blanche-Neige, l’Anthropomorphisme et Mr Revise. Tâche ô combien difficile lorsqu’on se retrouve face à un homme capable de changer Bigby en éléphant rose !
Fables prend alors une autre dimension avec l’apparition de ces nouveaux personnages si puissants. On se rend compte qu’ils ne sont que des jouets, des marionnettes avec lesquels les Littéraux jouent et s’amusent. Que peuvent-ils faire face à un homme qui peut rayer votre existence de la conscience collective ? Comment combattre un homme qui pour réussir à rentrer dans un endroit efface le « comment » pour passer directement à la solution trouvée ? Comment s’opposer à une armée composée de Western, Science-Fiction, Fantasy ou encore Polar ? (Personnellement cela m’a fait penser à Richard au Pays des Livres Magiques) Une façon subtile de Bill Willingham de nous dire que ces personnages, même s’ils ressemblent à des humains, restent de simples personnages de contes de fée !
Une nouvelle dimension oui ! Un nouvel intérêt ? Cela dépend de chacun. Personnellement je ne suis pas fan, cela complique l’histoire pour pas grand-chose, et il est difficile de se situer, nous lecteurs, vis-à-vis de ces nouveaux personnages incarnant des principes concrets de façon abstraite et vis-à-vis de Kevin Thorn qui se dit créateur non seulement des Fables mais de toute la création ! Que sommes-nous alors ? De simples personnages de contes ? Bill Willingham nous enlève, à travers les mots du méchant, tout libre-arbitre…
Des Fables contre leur créateur donc (avec un pauvre Bigby qui en voit de toutes les couleurs), mais heureusement pour eux et pour nous, Kevin Thorn n’arrive pas à écrire son histoire, à cause de son frère jumeau : Page Blanche ! Pendant que Jack, égal à lui-même, prend quelques jours de congé à la Ferme, ne s’offusquant pas lorsqu’on le prend pour la réincarnation du pauvre Blue Boy, et prenant son pied en profitant de l’état déplorable (et dégouttant) de Rose Rouge complètement détruite par son deuil.
Je trouve dommage ce que Willingham fait de Rose Rouge, je m’attendais à quelque chose de grand pour elle suite à son terrible face à face avec Blue Boy où ce dernier lui a dit ses quatre vérités. Elle jure d’attendre que Blue Boy renaissent et aussitôt Jack de retour elle le fait rentrer dans son lit… Difficile de ne voir autre que chose en elle qu’une pauvre fille. D’ailleurs ce sont le genre d’événements qui me font dire que je déteste le personnage de Jack. Un arriviste, un simplet, un peureux, un profiteur, un menteur… les termes peu élogieux le symbolisant sont légions. Toutes les histoires où il apparaît me hérissent le poil. Je n’aime pas voir un tel profiteur toujours retomber sur ses pattes et réussir à obtenir ce qu’il veut. En cela il est cependant une excellente réussite de Willingham qui cherchait sans doute à le dépeindre ainsi.
Si la partie avec Jack n’est pas passionnante, quoique le voir se découvrir une paternité et le fait de découvrir plusieurs incestes dans ses relations, sont plutôt plaisantes. La partie avec Bigby est plutôt plaisante à lire, mais complètement « barrée » ! Mais peut-être pas assez « barrée ». L’histoire est tellement énorme, l’ennemi tellement démesuré que je trouve que Willingham n’est pas allé assez loin dans la caricatures des personnages comme Guerre, Mystère, Horreur, Littérature, ils ne sont bien souvent que des noms sur des personnages. Avec ce genre d’histoire l’auteur aurait pu se « lâcher » davantage, aller plus loin dans l’absurde, dans la folie, dans l’énorme. Horreur aurait du faire peur aux Fables, Blockbuster aurait du courir dans les lignes ennemis en tirant dans tous les sens des centaines de milliers de balles grâce à des chargeurs ne se vidant jamais. Ils ne se contentent tous que de s’illustrer par la parole, pas par les faits. Dommage. On nous annonce un délire, on nous fait sentir un délire, on nous prépare à un délire et au final Willingham se cadre trop. Il aurait peut-être du prendre ses personnages pour modèle.
Graphiquement Buckingham est toujours aussi excellent sur le titre. Tony Atkins et Russell Braun essayant tant bien que mal de se mettre à niveau avec Buckingham.
Bref, une pause pleine de folie nous est proposée mais une folie que l’on cadre de trop et du coup on se retrouve avec une saga très longue et avec un goût d’inabouti, d’inachevé. Trop de Jack également, je ne suis pas peu content qu’il ait sa propre série, pour ne pas l’avoir dans Fables. Dommage, avec plus de folie cela aurait pu être bien mieux. Et puis surtout quel dommage d’avoir cette saga juste après un tome d’introduction d’un nouveau méchant, on est coupé dans notre élan.
Nous avions tous été surpris de voir un nouvel ennemi arriver si vite aux portes de Fableville. Si vite car les Fables n’avaient même pas eu le temps de pleurer leurs morts et de reprendre une vie que déjà ce nouveau venu, ce Mister Dark rasait les sylves, forçant nos compagnons d’aventure à gagner la Ferme. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, à peine arrivés sur place ont-ils tous du dire au revoir au petit Blue Boy ! Laissant les Fables dans une profonde tristesse et Rose Rouge marquée comme nulle autre. Un tome #13 riche en émotion et en surprise, qui ne laissait qu’une profonde envie de lire le tome suivant, mais…
Après une longue période d’exil, Jack est de retour au sein de la communauté des Fables de New York. Pour le meilleur ? Pas nécessairement… A l’heure où les Fables voient leur existence remise en cause par l’apparition des Littéraux – ces principes de l’écriture personnifiés capable de vie ou de mort sur toute création de l’esprit -, le retour de ce fils prodigue ne fait qu’ajouter à la peine de ses semblables. (contient Fables #83-85, Jack of Fables #33-35 et The Literals #1-3)
Mais ce tome #14 ne fait pas suite au tome #13. Non entre les deux se glisse le tome #6 de Jack of Fables ! Tome sorti il y a un peu moins de deux chez Urban Comics (août 2012), et qui met entre parenthèse (en partie) la nouvelle saga lancée dans le tome #13 de Fables. Ce tome de Jack of Fables est il vraiment essentiel pour la compréhension de la saga « La Grande Alliance » dans Fables ? Je dirais que non. Même s’il répond à quelques éventuelles interrogations que l’on pourrait se poser, il apporte beaucoup plus de questions que de réponses, surtout aux lecteurs ne se concentrant que sur Fables. Disons que Fables #14 est plus une suite de Jack of Fables #6 que de Fables #13. Mais si on s’y retrouve des deux côtés.
En gros, ce qu’il faut retenir de ce Jack of Fables c’est que Jack n’est pas un Fables mais un Littéral. Concept difficile a expliqué. Ce sont des concepts comme la censure, l’anthropomorphisme, la science-fiction… Ils sont capables d’influer sur les Fables, de les censurer, les faire évoluer, les faire disparaître. Et Jack s’avère en être un. Très honnêtement je trouve ces nouveaux personnages « chiants » et difficiles d’accès. Dans Jack of Fables #6, Jack aide Mr Revise (celui qui enlève certains éléments des livres comme le quatrième petit cochon, ou qui change certaines choses comme en transformant le Lion d’Oz en peureux) à défendre des Fables face à Censure. A la fin de cette bataille, où Jack est malheureusement égal à lui-même, nous apprenons que Kevin Thorn (créateurs de tous les contes et donc de tous les Fables) a décidé d’écrire une histoire en commençant par « annuler » la précédente et ainsi faire simplement disparaître tous nos Fables ! A ce moment là Jack décide de faire appel aux Fables de Fableville.
Ce tome #14 de Fables est donc un énorme cross-over se centrant sur quelques Fables, quelques Littéraux contre ce fameux Kevin Thorn d’un côté et sur le retour de Jack à la Ferme de l’autre. Jack décide en effet de déléguer la mission d’arrêter Kevin Thorn dans son envie d’effacer les Fables. Mission déléguée à Bigby, Blanche-Neige, l’Anthropomorphisme et Mr Revise. Tâche ô combien difficile lorsqu’on se retrouve face à un homme capable de changer Bigby en éléphant rose !
Fables prend alors une autre dimension avec l’apparition de ces nouveaux personnages si puissants. On se rend compte qu’ils ne sont que des jouets, des marionnettes avec lesquels les Littéraux jouent et s’amusent. Que peuvent-ils faire face à un homme qui peut rayer votre existence de la conscience collective ? Comment combattre un homme qui pour réussir à rentrer dans un endroit efface le « comment » pour passer directement à la solution trouvée ? Comment s’opposer à une armée composée de Western, Science-Fiction, Fantasy ou encore Polar ? (Personnellement cela m’a fait penser à Richard au Pays des Livres Magiques) Une façon subtile de Bill Willingham de nous dire que ces personnages, même s’ils ressemblent à des humains, restent de simples personnages de contes de fée !
Une nouvelle dimension oui ! Un nouvel intérêt ? Cela dépend de chacun. Personnellement je ne suis pas fan, cela complique l’histoire pour pas grand-chose, et il est difficile de se situer, nous lecteurs, vis-à-vis de ces nouveaux personnages incarnant des principes concrets de façon abstraite et vis-à-vis de Kevin Thorn qui se dit créateur non seulement des Fables mais de toute la création ! Que sommes-nous alors ? De simples personnages de contes ? Bill Willingham nous enlève, à travers les mots du méchant, tout libre-arbitre…
Des Fables contre leur créateur donc (avec un pauvre Bigby qui en voit de toutes les couleurs), mais heureusement pour eux et pour nous, Kevin Thorn n’arrive pas à écrire son histoire, à cause de son frère jumeau : Page Blanche ! Pendant que Jack, égal à lui-même, prend quelques jours de congé à la Ferme, ne s’offusquant pas lorsqu’on le prend pour la réincarnation du pauvre Blue Boy, et prenant son pied en profitant de l’état déplorable (et dégouttant) de Rose Rouge complètement détruite par son deuil.
Je trouve dommage ce que Willingham fait de Rose Rouge, je m’attendais à quelque chose de grand pour elle suite à son terrible face à face avec Blue Boy où ce dernier lui a dit ses quatre vérités. Elle jure d’attendre que Blue Boy renaissent et aussitôt Jack de retour elle le fait rentrer dans son lit… Difficile de ne voir autre que chose en elle qu’une pauvre fille. D’ailleurs ce sont le genre d’événements qui me font dire que je déteste le personnage de Jack. Un arriviste, un simplet, un peureux, un profiteur, un menteur… les termes peu élogieux le symbolisant sont légions. Toutes les histoires où il apparaît me hérissent le poil. Je n’aime pas voir un tel profiteur toujours retomber sur ses pattes et réussir à obtenir ce qu’il veut. En cela il est cependant une excellente réussite de Willingham qui cherchait sans doute à le dépeindre ainsi.
Si la partie avec Jack n’est pas passionnante, quoique le voir se découvrir une paternité et le fait de découvrir plusieurs incestes dans ses relations, sont plutôt plaisantes. La partie avec Bigby est plutôt plaisante à lire, mais complètement « barrée » ! Mais peut-être pas assez « barrée ». L’histoire est tellement énorme, l’ennemi tellement démesuré que je trouve que Willingham n’est pas allé assez loin dans la caricatures des personnages comme Guerre, Mystère, Horreur, Littérature, ils ne sont bien souvent que des noms sur des personnages. Avec ce genre d’histoire l’auteur aurait pu se « lâcher » davantage, aller plus loin dans l’absurde, dans la folie, dans l’énorme. Horreur aurait du faire peur aux Fables, Blockbuster aurait du courir dans les lignes ennemis en tirant dans tous les sens des centaines de milliers de balles grâce à des chargeurs ne se vidant jamais. Ils ne se contentent tous que de s’illustrer par la parole, pas par les faits. Dommage. On nous annonce un délire, on nous fait sentir un délire, on nous prépare à un délire et au final Willingham se cadre trop. Il aurait peut-être du prendre ses personnages pour modèle.
Graphiquement Buckingham est toujours aussi excellent sur le titre. Tony Atkins et Russell Braun essayant tant bien que mal de se mettre à niveau avec Buckingham.
Bref, une pause pleine de folie nous est proposée mais une folie que l’on cadre de trop et du coup on se retrouve avec une saga très longue et avec un goût d’inabouti, d’inachevé. Trop de Jack également, je ne suis pas peu content qu’il ait sa propre série, pour ne pas l’avoir dans Fables. Dommage, avec plus de folie cela aurait pu être bien mieux. Et puis surtout quel dommage d’avoir cette saga juste après un tome d’introduction d’un nouveau méchant, on est coupé dans notre élan.
- LanvalDefenseur
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Re: Fables (Tous editeurs)
Tue 12 Aug 2014 - 8:42
Fables Tome 18
Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
Le redoutable et terrifiant Mister Dark est mort, éliminé par la seule entité plus glaciale que lui, tous Royaumes confondus : le Vent du Nord. Son fils Bigby, en refusant de prendre la succession de son père sur le trône, transmet cette responsabilité à l’un de ses jeunes louveteaux. Une série de tests et d’épreuves les attendent afin de déterminer lequel d’entre eux accèdera au règne suprême.
(Contient : Fables Vol. 17 : #108-113)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 5 décembre 2014
Prix: 15.00 €
Fables Tome 19Scénario: Willingham Bill – Dessin: Buckingham Mark
Lorsque Thérèse, jeune louve de Blanche Neige et Bigby, reçoit pour cadeau de Noël un curieux bateau en plastique rouge, commence alors pour elle une aventure étonnante au coeur du Royaume de Toyland. Trop occupée à former l’héritier du Vent du Nord, la meute ne se rend compte que bien tard de sa disparition…
(Contient : Fables Vol. 18 : #114-121)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 5 décembre 2014
Pagination: 192 pages
Prix: 17.50 €
Fables Tome 23
Scénario: Willingham Bill – Dessin:
Après le tragique affrontement qui opposa Bigby au Prince Brandish, premier mari de Blanche Neige, et causa la perte du puissant loup de Fableville, Rose Rouge décide d’endosser la cape de Paladin pour rallier les membres les plus robustes de la ville autour d’une nouvelle Table Ronde. Ces chevaliers modernes sont désormais prêts à embrasser la quête qui, ils l’espèrent, rassemblera les morceaux brisés de leur communauté et leur redonnera foi en un avenir meilleur.
Contenu : Fables #130 à 140
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Aventure,Fantastique / Esotérisme
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 5 décembre 2014
Pagination: 256 pages
Prix: 19.00 €
- LaurentChercheur à S.T.A.R. Labs
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Re: Fables (Tous editeurs)
Thu 14 Aug 2014 - 18:32
Remercions Urban de Spoiler la fin du tome 22 pas encore sorti avec le résumé du 23 ci-dessus repris. :?
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sun 17 Aug 2014 - 11:13
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, ecnore du Fables!!!!
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sat 27 Sep 2014 - 10:30
Tome 15 lu.
Le tome #14 de Fables, à lire avec le tome #6 de Jack of Fables, était comme une petite parenthèse dans le cours des événements pour nos habitants de Fableville. Histoire de les faire souffler un peu, et pour donner l’occasion à Jack de pouvoir venir faire un petit coucou à ses anciens compagnons. Mais ce n’est pas pour autant que le danger n’est plus là pour les Fables. Bien au contraire ! La menace Mister Dark ne cesse de grandir, et on ne peut pas dire que le calme et la sérénité soient les maitres mots à la Ferme…
Alors que Monsieur Dark a pris le contrôle des ruines de Fableville et que les Fables ignorent tout de ses projets et agissements, Bufkin, le singe docile, se terre dans ce qui reste du Bureau des Affaires Courantes, enfermé aux côtés de la sorcière maléfique Baba Yaga et entend bien résister à l’ennemi. A la Ferme, Gepetto réapparaît et œuvre afin de devenir le chef des Fables et prendre le commandement des sorcières, mais saura-t-il convaincre la communauté de sa loyauté soudaine ? (Contient les épisodes #86 à 93).
Mais ce n’est pas encore tout à fait un retour aux affaires pour les Fables. Il faut pour cela que certains Fables sortent de l’ombre, avancent leurs pièces. Et c’est à cela que sert ce tome #15 Sorcières ! Comme son nom l’indique le groupe dirigé par Frau Totenkinder va être au centre de toutes nos attentions…
Avant toute chose, Bill Willigham nous présente l’ordre des encoffreurs et le mage Dunster Happ. Cet ordre est responsable de l’enfermement de Mister Dark. A travers ce chapitre on comprend le fonctionnement des encoffreurs et comment on peut enfermer les sorciers et sorcières aux pouvoirs démesurément énormes.
La seconde partie, le gros de ce volume, se concentre principalement sur deux axes. Les sorcières de Fableville et Bufkin !
Oui, Bufkin, ce petit singe volant et idiot va se retrouver enfermé dans les ruines des bureaux de Fableville en compagnie d’une Baba Yaga hideuse et folle de rage et d’un génie de la lampe cherchant à sortir de cet endroit. Contre toute attente Bufkin va nous surprendre et faire mieux que tenir tête à ces deux créatures débordantes de pouvoir. Comme quoi l’habit ne fait pas le moine et qu’il ne faut jamais se moquer d’un Fable ! Et si j’ai l’habitude des surprises, des personnages semblant idiots ou inutiles et se révélant fantastiques, j’avoue que je ne m’attendais pas à cela de la part de Bufkin. Mais je trouve ça bien que Bill Willingham prenne le temps de toujours donner un moment de gloire ou d’héroïsme à tous ses personnages, même les plus invisibles.
Nous suivons également le remue-ménage au sein du groupe des sorcières. Nous apprenons que chaque chef doit savoir laisser sa place lorsque sa mission est effectuée. Et pour Ozma, Frau Totenkinder doit quitter son fauteuil pour lui laisser la place, maintenant que l’Adversaire a été vaincu. Et alors que Frau Totenkinder semble fuir la Ferme, elle révèle une nouvelle forme et semble bien décidée à accomplir une dernière mission avant de passer la main. Et cette fuite correspond avec la montée des ambitions d’Ozma et la volonté de Geppetto de prendre le pouvoir sur tous les Fables…
Les Fables semblent plus divisés que jamais alors qu’une terrible menace se prépare ! Rajoutons à cela de gros problèmes d’argent, la grossesse de Belle, la révolte des adorateurs de Blue Boy et on se demande quand Rose Rouge va se réveiller de sa léthargie !
Bill Willingham nous montre que les Fables sont comme nous, comme les simples mortels, malgré les dangers qui s’annoncent, certains s’en servent pour assouvir leurs ambitions personnelles, et il n’est jamais bon de construire sa réussite sur la peur et la crainte. Cependant il semblerait que cela fonctionne sur le coup. Comment des Fables peuvent-ils donner du crédit à Geppetto ? Après tout ce qu’il à fait… ?
La dernière partie, en deux chapitres s’intéressent au royaume de Haven de notre cher Gobe-mouche. Son royaume idyllique va se retrouver face à un premier problème de poids avec un ogre, sous le coup de l’alcool, qui finit par manger un Fable ! Il va falloir toute l’intelligence de Gobe-mouche pour éviter la révolte et la fin de cette utopie. Et à côté de cela une histoire semble commencer avec le Chaperon Rouge…
Bref, un tome où Bill Willingham nous montre à quel point il aime ses personnages, tous ses personnages. Et il est agréable de voir que l’auteur prend le temps de tous les mettre en lumière et n’oublie pas de revenir s’attarder sur certains même une fois leur moment de gloire passé. Il y a un véritable suivi sur tous ces personnages, sur tous ces lieux, sur tous ces événements, car de chaque Fables peut naître un héros !
Le tome #14 de Fables, à lire avec le tome #6 de Jack of Fables, était comme une petite parenthèse dans le cours des événements pour nos habitants de Fableville. Histoire de les faire souffler un peu, et pour donner l’occasion à Jack de pouvoir venir faire un petit coucou à ses anciens compagnons. Mais ce n’est pas pour autant que le danger n’est plus là pour les Fables. Bien au contraire ! La menace Mister Dark ne cesse de grandir, et on ne peut pas dire que le calme et la sérénité soient les maitres mots à la Ferme…
Alors que Monsieur Dark a pris le contrôle des ruines de Fableville et que les Fables ignorent tout de ses projets et agissements, Bufkin, le singe docile, se terre dans ce qui reste du Bureau des Affaires Courantes, enfermé aux côtés de la sorcière maléfique Baba Yaga et entend bien résister à l’ennemi. A la Ferme, Gepetto réapparaît et œuvre afin de devenir le chef des Fables et prendre le commandement des sorcières, mais saura-t-il convaincre la communauté de sa loyauté soudaine ? (Contient les épisodes #86 à 93).
Mais ce n’est pas encore tout à fait un retour aux affaires pour les Fables. Il faut pour cela que certains Fables sortent de l’ombre, avancent leurs pièces. Et c’est à cela que sert ce tome #15 Sorcières ! Comme son nom l’indique le groupe dirigé par Frau Totenkinder va être au centre de toutes nos attentions…
Avant toute chose, Bill Willigham nous présente l’ordre des encoffreurs et le mage Dunster Happ. Cet ordre est responsable de l’enfermement de Mister Dark. A travers ce chapitre on comprend le fonctionnement des encoffreurs et comment on peut enfermer les sorciers et sorcières aux pouvoirs démesurément énormes.
La seconde partie, le gros de ce volume, se concentre principalement sur deux axes. Les sorcières de Fableville et Bufkin !
Oui, Bufkin, ce petit singe volant et idiot va se retrouver enfermé dans les ruines des bureaux de Fableville en compagnie d’une Baba Yaga hideuse et folle de rage et d’un génie de la lampe cherchant à sortir de cet endroit. Contre toute attente Bufkin va nous surprendre et faire mieux que tenir tête à ces deux créatures débordantes de pouvoir. Comme quoi l’habit ne fait pas le moine et qu’il ne faut jamais se moquer d’un Fable ! Et si j’ai l’habitude des surprises, des personnages semblant idiots ou inutiles et se révélant fantastiques, j’avoue que je ne m’attendais pas à cela de la part de Bufkin. Mais je trouve ça bien que Bill Willingham prenne le temps de toujours donner un moment de gloire ou d’héroïsme à tous ses personnages, même les plus invisibles.
Nous suivons également le remue-ménage au sein du groupe des sorcières. Nous apprenons que chaque chef doit savoir laisser sa place lorsque sa mission est effectuée. Et pour Ozma, Frau Totenkinder doit quitter son fauteuil pour lui laisser la place, maintenant que l’Adversaire a été vaincu. Et alors que Frau Totenkinder semble fuir la Ferme, elle révèle une nouvelle forme et semble bien décidée à accomplir une dernière mission avant de passer la main. Et cette fuite correspond avec la montée des ambitions d’Ozma et la volonté de Geppetto de prendre le pouvoir sur tous les Fables…
Les Fables semblent plus divisés que jamais alors qu’une terrible menace se prépare ! Rajoutons à cela de gros problèmes d’argent, la grossesse de Belle, la révolte des adorateurs de Blue Boy et on se demande quand Rose Rouge va se réveiller de sa léthargie !
Bill Willingham nous montre que les Fables sont comme nous, comme les simples mortels, malgré les dangers qui s’annoncent, certains s’en servent pour assouvir leurs ambitions personnelles, et il n’est jamais bon de construire sa réussite sur la peur et la crainte. Cependant il semblerait que cela fonctionne sur le coup. Comment des Fables peuvent-ils donner du crédit à Geppetto ? Après tout ce qu’il à fait… ?
La dernière partie, en deux chapitres s’intéressent au royaume de Haven de notre cher Gobe-mouche. Son royaume idyllique va se retrouver face à un premier problème de poids avec un ogre, sous le coup de l’alcool, qui finit par manger un Fable ! Il va falloir toute l’intelligence de Gobe-mouche pour éviter la révolte et la fin de cette utopie. Et à côté de cela une histoire semble commencer avec le Chaperon Rouge…
Bref, un tome où Bill Willingham nous montre à quel point il aime ses personnages, tous ses personnages. Et il est agréable de voir que l’auteur prend le temps de tous les mettre en lumière et n’oublie pas de revenir s’attarder sur certains même une fois leur moment de gloire passé. Il y a un véritable suivi sur tous ces personnages, sur tous ces lieux, sur tous ces événements, car de chaque Fables peut naître un héros !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Fables (Tous editeurs)
Sun 28 Sep 2014 - 10:27
Tome 16 lu!
Alors que la menace de Mister Dark se fait toujours plus grande et oppressante, un autre danger guette nos Fables. Directement depuis la Ferme. En effet les ambitions personnelles guident des personnages comme Ozma et Gepetto, des personnages qui ont soif de pouvoir, des personnages qui pourraient bien causer la perte des Fables depuis l’intérieur, avant même l’affrontement avec Mister Dark !
Tandis que Monsieur Dark apporte les dernières touches au projet qui lui conférera le pouvoir suffisant pour anéantir les Fables à jamais, Gepetto, l’ex-Adversaire, dispute à la communauté des sorcières le droit de mener la bataille qui s’annonce. Rose Rouge quant à elle, sortie de sa léthargie, pourrait bien se montrer la digne héritière du courage du légendaire Boy Blue. (Contient les épisodes #94 à 100)
Mais heureusement deux femmes vont se révéler dans ce tome ! Et la première est facile à deviner, au vu du titre de ce seizième album : Rose Rouge !
Cette dernière est dans une léthargie profonde depuis la mort de Blue Boy, ne se nourrissant plus, ne se lavant plus, ne sortant plus de son lit. Et la tête de cochon voyant que ses mots ne l’atteignent pas, laisse la place à Blue Boy mais pour le même résultat. C’est alors qu’apparaît sa maman ! Sa maman qui va lui faire une terrible révélation !
Les cinq premiers chapitres de ce tome nous plongent dans la tendre jeunesse de Blanche-Neige et Rose Rouge, des sœurs inséparables et s’aimant d’un amour fusionnel. On découvre par la force des choses et par leur mère, comment elles ont été séparées. Et surtout toute la lumière est faite sur le conflit qui oppose les deux jolies sœurs de nos jours. Comment, alors qu’elles font tout pour rendre service, leur bonté est récompensée ! Et alors que Rose Rouge croit sa sœur morte, cette dernière survit aux pires sévices qu’il est possible d’endurer. Je ne m’attendais vraiment pas à cette version des sept nains… Et lorsque Rose Rouge découvre que sa sœur est toujours en vie et qu’elle va se marier avec un beau prince, c’est la rancœur qui prend le pas sur la joie. Elle décide alors de se venger d’avoir été abandonnée !
Toutes ces révélations vont jouer le rôle d’électrochocs sur Rose Rouge et les habitants de la Ferme vont la sentir passer !
Excellente histoire de la part de Bill Willingham, qui en plus de traiter de deux héroïnes que j’adore, permet de les réconcilier et de donner encore plus d’intensité et d’émotion à leur lien fraternel. Et on est plein d’empathie pour ses deux sœurs qui ont vu leur enfance sacrifiée sur l’autel du qu’en dira-t-on de l’époque.
Cette saga permet également le retour aux affaires de Rose Rouge, qui va prendre les problèmes à bras le corps afin de tous les régler, et comme à son habitude les décisions seront prises sans se soucier des avis extérieurs. C’est elle la chef, c’est elle qui décide et elle affiche une assurance à toute épreuve, gare à qui la défiera !
La deuxième héroïne de ce tome se nomme Campanule, plus connue par les lecteurs sous le nom de Frau Totenkinder ! Si le nom a changé, l’apparence physique également. Passant d’une vieille femme fragile à une belle jeune femme pleine de vitalité et débordant de pouvoirs magiques ! Elle n’a pas fuit les Fables, bien au contraire, elle a non seulement résolu les problèmes d’argent mais a aussi retrouvé Dunster Happ, l’encoffreur qui avait enfermé Mister Dark ! (Jamais de chapitre sans importance avec Bill Willingham !) Le combat contre l’Adversaire n’était pas sa dernière tâche en tant que chef des sorcières de Fableville, c’est celui contre Mister Dark qui le sera !
Après un court chapitre (magique pour les yeux grâce aux dessins d’Inaki Miranda !) où Mister Dark est mis en garde par le Vent du Nord à la demande de Campanule (en échange le Vent du Nord va apprendre l’existence d’une personne qui va le mettre hors de lui !), un violent et terrible combat va avoir lieu entre Mister Dark et Campanule. Un combat où l’on va découvrir à quel point notre frêle Frau Totenkinder est puissante et pleine de magie. Un combat dont le résultat va changer le cours des Fables de façon dramatique…
Ce tome contient l’épisode #100, gratifié de nombreux bonus, qu’Urban a pensé à nous proposer. Un jeu de société, des minis histoires d’après le duel, des questions de célébrités (comme Cobie Smulders par exemple), une histoire de Mark Buckingham et dessinée par Bill Willingham (on inverse les rôles), un théâtre de papier, des couvertures, des croquis, un tome riche en bonus et c’est toujours plaisant.
Bref, ce tome rentre dans le vif du sujet avec le cas Mister Dark ! Après une plongée passionnante dans le passé de Rose Rouge et Blanche-Neige, des mises au point importantes à la Ferme, tous les espoirs des Fables reposent sur une Campanule impressionnante dans un combat dantesque !
Alors que la menace de Mister Dark se fait toujours plus grande et oppressante, un autre danger guette nos Fables. Directement depuis la Ferme. En effet les ambitions personnelles guident des personnages comme Ozma et Gepetto, des personnages qui ont soif de pouvoir, des personnages qui pourraient bien causer la perte des Fables depuis l’intérieur, avant même l’affrontement avec Mister Dark !
Tandis que Monsieur Dark apporte les dernières touches au projet qui lui conférera le pouvoir suffisant pour anéantir les Fables à jamais, Gepetto, l’ex-Adversaire, dispute à la communauté des sorcières le droit de mener la bataille qui s’annonce. Rose Rouge quant à elle, sortie de sa léthargie, pourrait bien se montrer la digne héritière du courage du légendaire Boy Blue. (Contient les épisodes #94 à 100)
Mais heureusement deux femmes vont se révéler dans ce tome ! Et la première est facile à deviner, au vu du titre de ce seizième album : Rose Rouge !
Cette dernière est dans une léthargie profonde depuis la mort de Blue Boy, ne se nourrissant plus, ne se lavant plus, ne sortant plus de son lit. Et la tête de cochon voyant que ses mots ne l’atteignent pas, laisse la place à Blue Boy mais pour le même résultat. C’est alors qu’apparaît sa maman ! Sa maman qui va lui faire une terrible révélation !
Les cinq premiers chapitres de ce tome nous plongent dans la tendre jeunesse de Blanche-Neige et Rose Rouge, des sœurs inséparables et s’aimant d’un amour fusionnel. On découvre par la force des choses et par leur mère, comment elles ont été séparées. Et surtout toute la lumière est faite sur le conflit qui oppose les deux jolies sœurs de nos jours. Comment, alors qu’elles font tout pour rendre service, leur bonté est récompensée ! Et alors que Rose Rouge croit sa sœur morte, cette dernière survit aux pires sévices qu’il est possible d’endurer. Je ne m’attendais vraiment pas à cette version des sept nains… Et lorsque Rose Rouge découvre que sa sœur est toujours en vie et qu’elle va se marier avec un beau prince, c’est la rancœur qui prend le pas sur la joie. Elle décide alors de se venger d’avoir été abandonnée !
Toutes ces révélations vont jouer le rôle d’électrochocs sur Rose Rouge et les habitants de la Ferme vont la sentir passer !
Excellente histoire de la part de Bill Willingham, qui en plus de traiter de deux héroïnes que j’adore, permet de les réconcilier et de donner encore plus d’intensité et d’émotion à leur lien fraternel. Et on est plein d’empathie pour ses deux sœurs qui ont vu leur enfance sacrifiée sur l’autel du qu’en dira-t-on de l’époque.
Cette saga permet également le retour aux affaires de Rose Rouge, qui va prendre les problèmes à bras le corps afin de tous les régler, et comme à son habitude les décisions seront prises sans se soucier des avis extérieurs. C’est elle la chef, c’est elle qui décide et elle affiche une assurance à toute épreuve, gare à qui la défiera !
La deuxième héroïne de ce tome se nomme Campanule, plus connue par les lecteurs sous le nom de Frau Totenkinder ! Si le nom a changé, l’apparence physique également. Passant d’une vieille femme fragile à une belle jeune femme pleine de vitalité et débordant de pouvoirs magiques ! Elle n’a pas fuit les Fables, bien au contraire, elle a non seulement résolu les problèmes d’argent mais a aussi retrouvé Dunster Happ, l’encoffreur qui avait enfermé Mister Dark ! (Jamais de chapitre sans importance avec Bill Willingham !) Le combat contre l’Adversaire n’était pas sa dernière tâche en tant que chef des sorcières de Fableville, c’est celui contre Mister Dark qui le sera !
Après un court chapitre (magique pour les yeux grâce aux dessins d’Inaki Miranda !) où Mister Dark est mis en garde par le Vent du Nord à la demande de Campanule (en échange le Vent du Nord va apprendre l’existence d’une personne qui va le mettre hors de lui !), un violent et terrible combat va avoir lieu entre Mister Dark et Campanule. Un combat où l’on va découvrir à quel point notre frêle Frau Totenkinder est puissante et pleine de magie. Un combat dont le résultat va changer le cours des Fables de façon dramatique…
Ce tome contient l’épisode #100, gratifié de nombreux bonus, qu’Urban a pensé à nous proposer. Un jeu de société, des minis histoires d’après le duel, des questions de célébrités (comme Cobie Smulders par exemple), une histoire de Mark Buckingham et dessinée par Bill Willingham (on inverse les rôles), un théâtre de papier, des couvertures, des croquis, un tome riche en bonus et c’est toujours plaisant.
Bref, ce tome rentre dans le vif du sujet avec le cas Mister Dark ! Après une plongée passionnante dans le passé de Rose Rouge et Blanche-Neige, des mises au point importantes à la Ferme, tous les espoirs des Fables reposent sur une Campanule impressionnante dans un combat dantesque !
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