- fred le mallratAdmin-Man
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Punisher : l'intégrale
Mer 17 Mar 2021 - 21:39
PUNISHER : L’INTÉGRALE 1974-1981
Auteurs : Conway, Wein, Andru, Miller…
Marvel Classic, 296 pages, 35,00 €
Frank Castle a enfin sa collection INTÉGRALE ! Retrouvez les premiers pas du psychopathe préféré des fans de Marvel en tant que Punisher dans les pages d’Amazing Spider-Man et Captain America, ainsi que deux épisodes qui n’avaient jamais été publiés en France !
(Contient les épisodes US Amazing Spider-Man (1963) 129, 134-135, 161-162, 174-175, 201-202 et Annual 15, Giant-Size Spider-Man (1974) 4, Marvel Preview (1975) 2, Marvel Super Action (1976) 1 et Captain America (1968) 241, précédemment publiés dans SPIDER-MAN : L’INTÉGRALE 1974, 1975, 1976, 1977, 1980 et 1981, Captain America (Arédit) 26, et inédits)
SORTIE LE 7 AVRIL
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Mer 24 Mar 2021 - 14:52
Marvel Preview (1975) 2, Marvel Super Action (1976) 1 sont les inédits.
Ce sont les premieres histoires solo du Punisher en mag noir et blanc par Conway et Goodwyn.. assez proche de la version qu developpera Potts ensuite en tant qu editor avec Steven Grant, Mike Baron ou MJ Duffy.
Ce sont les premieres histoires solo du Punisher en mag noir et blanc par Conway et Goodwyn.. assez proche de la version qu developpera Potts ensuite en tant qu editor avec Steven Grant, Mike Baron ou MJ Duffy.
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Sam 1 Jan 2022 - 10:14
Punisher Epic Collection T2 "Circle of Blood"
Punisher (1986) #1-5, Punisher (1987) #1-10, Daredevil (1964) #257, Marvel Graphic Novel #24: Punisher - Assassin's Guild
Je relis donc les premiers pas solo du punisher (hors les 3 mags en noir et blanc Marvel Preview et Marvel Super action).
Carl Potts est un fan du personnage et il édite la totalité de ce qui est publié dans cet album (plus tard il scenarisera PWJ avec Jim Lee dont je parle un peu juste au dessus.)
D'abord on commence par la mini série séminale de Grant et Zeck.
Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).
Le 1er numéro est juste superbe.
Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.
Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.
Le deuxieme episode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.
Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.
Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.
Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).
On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.
Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite, le crime en col blanc de la city, le terrorisme djihadistes, le Mossad ou le tueur de SDF voire l'empoisonneur de produits pharmaceutiques et la secte survivaliste. Il introduit Microchip et son fils comme personnages secondaires qui explique l’équipement du personnage mais aussi Rose Kuger du Mossad ou le Reverend Smith (entorse au superpouvoir).
La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickmann..).
A la fin, nous avons un crossover avec Daredevil qui raconte la même histoire sous deux angles différends (Daredevil/Punisher mais aussi Nocenti/baron puisque l'une est "liberale US (gauche) et l'autre conservateur.
Ceci dit, on ne voit vraiment les convictions de Baron car le Punisher s'attaque alors pas mal au gros poisson, à la finance, laisse parfois les petits libre et commente les ravages du libéralisme financier par exemple.
Entre lui et Nocenti, la différence est surtout que Nocenti trouve une explication sociale au comportement de l'empoisonneur et est plus explicative.
Le meilleur du run arrivera à mon avis avec les #15-18 et une seconde guerre contre le Kingpin (traduit dans le RCM 26 "echec au caid"en VF).
La partie graphique comme avec un Janson efficace qui part quand le rythme du titre s'accèlère puis Ross dont on retient surtout l'encrage de Kevin Nowlan puis un Portacio débutant (Les visages ne sont pas toujours réussi).
Grant et Baron livre un Punisher qui est plutôt en sursis et semble chercher une forme de suicide dans ses plans. Il est souvent capturé et torturé.
Celui de Jo Duffy dans assassin's Guild est plus planificateur, plus froid..
Chez les trois, le Punisher est aussi un séducteur et ne reste pas dans le souvenir de sa femme. Il est un personnage fortement sexué dans ses premières aventures.
Assassin's Guid est un bon GN. Le dessin de Jorge Zaffino est parfait pour le personnage. Je suis assez surpris qu'il ne soit pas sorti en album chez nous chez comics USA. Il a une patte européenne, je trouve.
Là aussi Punisher s'allie à une guilde des assassin contre une organisation qui permet de se sortir de problème judiciaire quand on en a les moyens.
En VF, on retrouve la mini série de Grant et Zeck dans les albums Comics USA "Collection Super Héros"n° 15, 17, 19, L'album Panini de la Collection Best Of "Punisher - Cercle de sang et Marvel Comics : Le Meilleur des super-héros Marvel n° 20 chez Hachette.
La série de Baron a été traduite pour les 1 à 10 (sauf 3 inédit en VF) dans la collection Version Intégrale Punisher 1 à 5 chez semic.
Daredevil 257 a été traduit dans la collection Version Intégrale Daredevil #3 chez Semic, "Je suis Daredevil"et Daredevil par Nocenti et Romita Jr T1 chez Panini.
Bref un epic superbe avec pas loin de ce qui est le meilleur du Punisher!
Punisher (1986) #1-5, Punisher (1987) #1-10, Daredevil (1964) #257, Marvel Graphic Novel #24: Punisher - Assassin's Guild
Je relis donc les premiers pas solo du punisher (hors les 3 mags en noir et blanc Marvel Preview et Marvel Super action).
Carl Potts est un fan du personnage et il édite la totalité de ce qui est publié dans cet album (plus tard il scenarisera PWJ avec Jim Lee dont je parle un peu juste au dessus.)
D'abord on commence par la mini série séminale de Grant et Zeck.
Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).
Le 1er numéro est juste superbe.
Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.
Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.
Le deuxieme episode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.
Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.
Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.
Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).
On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.
Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite, le crime en col blanc de la city, le terrorisme djihadistes, le Mossad ou le tueur de SDF voire l'empoisonneur de produits pharmaceutiques et la secte survivaliste. Il introduit Microchip et son fils comme personnages secondaires qui explique l’équipement du personnage mais aussi Rose Kuger du Mossad ou le Reverend Smith (entorse au superpouvoir).
La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickmann..).
A la fin, nous avons un crossover avec Daredevil qui raconte la même histoire sous deux angles différends (Daredevil/Punisher mais aussi Nocenti/baron puisque l'une est "liberale US (gauche) et l'autre conservateur.
Ceci dit, on ne voit vraiment les convictions de Baron car le Punisher s'attaque alors pas mal au gros poisson, à la finance, laisse parfois les petits libre et commente les ravages du libéralisme financier par exemple.
Entre lui et Nocenti, la différence est surtout que Nocenti trouve une explication sociale au comportement de l'empoisonneur et est plus explicative.
Le meilleur du run arrivera à mon avis avec les #15-18 et une seconde guerre contre le Kingpin (traduit dans le RCM 26 "echec au caid"en VF).
La partie graphique comme avec un Janson efficace qui part quand le rythme du titre s'accèlère puis Ross dont on retient surtout l'encrage de Kevin Nowlan puis un Portacio débutant (Les visages ne sont pas toujours réussi).
Grant et Baron livre un Punisher qui est plutôt en sursis et semble chercher une forme de suicide dans ses plans. Il est souvent capturé et torturé.
Celui de Jo Duffy dans assassin's Guild est plus planificateur, plus froid..
Chez les trois, le Punisher est aussi un séducteur et ne reste pas dans le souvenir de sa femme. Il est un personnage fortement sexué dans ses premières aventures.
Assassin's Guid est un bon GN. Le dessin de Jorge Zaffino est parfait pour le personnage. Je suis assez surpris qu'il ne soit pas sorti en album chez nous chez comics USA. Il a une patte européenne, je trouve.
Là aussi Punisher s'allie à une guilde des assassin contre une organisation qui permet de se sortir de problème judiciaire quand on en a les moyens.
En VF, on retrouve la mini série de Grant et Zeck dans les albums Comics USA "Collection Super Héros"n° 15, 17, 19, L'album Panini de la Collection Best Of "Punisher - Cercle de sang et Marvel Comics : Le Meilleur des super-héros Marvel n° 20 chez Hachette.
La série de Baron a été traduite pour les 1 à 10 (sauf 3 inédit en VF) dans la collection Version Intégrale Punisher 1 à 5 chez semic.
Daredevil 257 a été traduit dans la collection Version Intégrale Daredevil #3 chez Semic, "Je suis Daredevil"et Daredevil par Nocenti et Romita Jr T1 chez Panini.
Bref un epic superbe avec pas loin de ce qui est le meilleur du Punisher!
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Sam 12 Mar 2022 - 14:33
PUNISHER : L'INTÉGRALE 1982-1987
Steven Grant, Mike Zeck, Mike Baron, Klaus Janson… I 344 pages, 36,00 €
L'anti-héros Frank Castle apparaît dans les années 70 comme personnage secondaire dans les aventures de Spider-Man. Entre 1981 et 1987, il devient le protagoniste de ses propres publications, d'abord dans une mini-série, puis dans un titre régulier. Avec un épisode inédit en France !
(Contient les épisodes US Spectacular Spider-Man (1974) 81-83, Daredevil (1964) 182-184, Punisher (1986) 1-5 et Punisher (1987) 1-3, précédemment publiés dans MARVEL ICONS : DAREDEVIL PAR MILLER T02, SPECTACULAR SPIDER-MAN : L'INTÉGRALE 1983, BEST OF MARVEL : PUNISHER – CERCLE DE SANG, Punisher (VI) 1 et inédit)
SORTIE LE 13 AVRIL
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Jeu 28 Avr 2022 - 9:36
sortie!!!!!
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Dim 1 Mai 2022 - 17:22
Je viens de relire et j ai pris un pied.. meme les spectacular spidey m ont plu
- phebuscockerMembre des Thunderbolts
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Re: Punisher : l'intégrale
Lun 2 Mai 2022 - 10:06
Visuellement ça envoie !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Jeu 9 Nov 2023 - 16:58
PUNISHER : L'INTÉGRALE 1987-1988
Mike Baron, Mary Jo Duffy, Klaus Janson, Whilce Portacio I 312 pages, 36,00 €
Découvrez les premières années du Punisher en solo, ses alliés et ses pires ennemis ! Qu'il s'en prenne à des terroristes, à la mafia ou à une guilde d'assassins, la mission de Frank Castle ne s'arrête jamais… mais quand sa route croise à nouveau celle de Daredevil, peut-il y avoir des rescapés ?
(Contient les épisodes US Daredevil (1964) 257, Punisher (1987) 4-10 et Annual 1 et Punisher: Assassin's Guild (1988) 1, précédemment publiés dans MARVEL ICONS: DAREDEVIL PAR NOCENTI/ROMITA JR 1, MARVEL OMNIBUS : EVOLUTIONARY WAR, Punisher (V.I.) 2-5 et inédits)
6 DECEMBRE
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Dim 10 Déc 2023 - 19:38
Cette intégrale couvre 7 numéros de la série régulière du Punisher de 1987 par Mike Baron, un épisode de Daredevil en crossover avec elle, le premier annual de cette série puis un Graphic Novel Assasin's Guild.
Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs.
Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari.
Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior.
Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur.
Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace.
On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris.
Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels.
Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur.
L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual.
Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ...
Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil.
Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup.
L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal.
Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose.
Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres.
Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc.
Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique".
Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs.
Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari.
Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior.
Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur.
Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace.
On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris.
Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels.
Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur.
L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual.
Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ...
Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil.
Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup.
L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal.
Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose.
Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres.
Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc.
Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique".
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Sam 13 Jan 2024 - 11:15
PUNISHER : L'INTÉGRALE 1988-1989
Mike Baron, Whilce Portacio, Erik Larsen I 304 pages, 36,00 €
Gary Saunders est condamné à mort mais la sentence n’est pas exécutée assez rapidement pour le Punisher. Ça n'est qu'un échauffement pour Frank Castle, dont la quête de vengeance va le conduire au Japon. Face au Caïd, l'anti-héros aurait-il trouvé un adversaire à sa taille ?
(Contient les épisodes US Punisher (1987) 11-23 et Annual 2, précédemment publiés dans MARVEL OMNIBUS : ATLANTIS ATTACK, Punisher 5-6, Récit Complet Marvel 26 et inédits)
14 FEVRIER
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Punisher : l'intégrale
Lun 19 Fév 2024 - 11:30
Baron continue de trimbaler le Punisher dans diverses aventures : Tout d'abord nous avons une histoire de passeurs mexicains. Castle rencontre alors un indien shaman avec un discours qui manque de faire vaciller les convictions du justicier. C'est la première histoire où les les noms de la femme et des enfants de Castle sont donnés.
Castle court ensuite après plusieurs serial Killers dont C. Manson ici renommé. On sent un peu plus les convictions de Baron assez républicaine dans cette histoire en deux parties sur la peine de mort. D'ailleurs je trouve que sur le coup traduire libéral par libéral enduit un contresens en français.. j'aurais plus vu gauchiste.. Ce gauchiste de Daredevil, quoi. Il est alors aidé par un coupe qui partage ses conviction.
Il part ensuite devenir professeur remplaçant dans une école où les gangs sévissent contrôlés par le caïd.
Il décide alors de s'en prendre directement à ce dernier au cours de 4 épisodes où le hacking, les fonds criminels vont jouer un grand rôle. Punisher sera accompagné de partenaires qui paieront le prix fort.
Tout ceci dessiné par Whilce Portacio qui parfois a du mal avec l'anatomie en nous proposant des jambes bien trop longues ou autres mais qui réussit assez bien sur les armes et surtout quelques séquences clés où le Punisher a des émotions. Elles sont peu nombreuses car Baron nous propose un justicier plus dur que sur les premiers numéros (il demande à un acolyte de tuer un mineur), complètement dévoué à sa cause, renforcée par sa rencontre avec Ortiz et Conchita, qui l'accompagnent sur quelques aventures.
Il faut noter aussi que sur ces épisodes, les criminels sont eux aussi particulièrement cruels et "insensibles". Les moments d'émotions sont donc peu nombreux et bien gérés par le dessinateur.
Le deuxième annual associe le justicier à un personnage qui venait de retrouver un mensuel et s'orientait vers du le fait d'être un justicier plus dur: Moon Knight. Ils tombent sur un repaire de Viper qui est lié au crossover Atlantis Attack, même si on n'a pas besoin de connaitre ce qui se passe dans ce crossover. C'est presque plus lié à un arc récent de Captain America où Viper tente de transformer les habitants de Washintgton (Reagan compris) en homme serpent.
On note le dessin de Bill Reinhold qui deviendra bientôt le dessinateur de la série. Il a un style propre, sans fioriture mais très efficace et élégant et surtout il tient le rythme mensuel. Je ne cesse de me demander ce qu'il est devenu et pourquoi il n'a pas eu une meilleure carrière.
On a ensuite deux courts récits avec Microchip qui défend les propriétaires de son restaurant préféré contre des mafieux et un cours de défense proposé par Frank Castle, illustré par Jim Lee, déjà en place sur la seconde série du justicier, Punisher War Journal.
Un annual assez intéressant donc et qui note l'évolution aussi de Moon Knight.
On a ensuite deux stand alone dessiné par Stroman et Shea Pensa, assez peu intéressant graphiquement et qui sont notables surtout pour une certaines forme d'échec du Puinisher sur ses deux affaires. Avec le Caid, il devait renoncer à le tuer mais là s'il tue bien les criminels, il n'empêche pas la mort d'innocents alors qu'il est déjà impliqué.
Par rapport aux autres épisodes depuis le lancement du mensuel, il est aussi moins directement en danger lui-même mais échoue. On n'a pas cette sorte de tentative de suicide permanente omniprésente jusque là car il se fait quasi toujours capturer et torturer.
Erik Larsen arrive ensuite pour un court run (5 numéros dont 3 sont présents ici). Ce sera court mais vraiment intéressant car il a un style qui va bien au personnage.
L'histoire commence dans le cadre de match triqué de boxe pour poursuivre Iris Green qui sera un leitmotiv jusqu'au 25. On croisera ensuite une fausse école de ninja qui commence à dessiner un groupe criminel touchant à tout. On peut noter les débuts de Saracen, ici un allié, ce qui ne durera pas.
On revient à un Punisher se jetant dans la gueule du loup comme voulant toujours tenter d'en finir.
Les histoires de Bron comme dans les précédents tomes semblent toujours bien documentées sur les réseaux criminels, les armements tout en en rajoutant (j'espère bien que le système éducatif n'en était pas là, surfant plus sur la mode de certains film de séries Z). La partie avec le caîd ou Viper en rajoutant évidemment dans le cadre d'histoire plus directement liées au reste de l'univers Marvel.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
L'intégrale semble aller dans le sens de mes prévisions de Mapping en promettant Big nothing dans le prochain tome (avec surement Intruder aussi): Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Punisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 est ma prévision.
Castle court ensuite après plusieurs serial Killers dont C. Manson ici renommé. On sent un peu plus les convictions de Baron assez républicaine dans cette histoire en deux parties sur la peine de mort. D'ailleurs je trouve que sur le coup traduire libéral par libéral enduit un contresens en français.. j'aurais plus vu gauchiste.. Ce gauchiste de Daredevil, quoi. Il est alors aidé par un coupe qui partage ses conviction.
Il part ensuite devenir professeur remplaçant dans une école où les gangs sévissent contrôlés par le caïd.
Il décide alors de s'en prendre directement à ce dernier au cours de 4 épisodes où le hacking, les fonds criminels vont jouer un grand rôle. Punisher sera accompagné de partenaires qui paieront le prix fort.
Tout ceci dessiné par Whilce Portacio qui parfois a du mal avec l'anatomie en nous proposant des jambes bien trop longues ou autres mais qui réussit assez bien sur les armes et surtout quelques séquences clés où le Punisher a des émotions. Elles sont peu nombreuses car Baron nous propose un justicier plus dur que sur les premiers numéros (il demande à un acolyte de tuer un mineur), complètement dévoué à sa cause, renforcée par sa rencontre avec Ortiz et Conchita, qui l'accompagnent sur quelques aventures.
Il faut noter aussi que sur ces épisodes, les criminels sont eux aussi particulièrement cruels et "insensibles". Les moments d'émotions sont donc peu nombreux et bien gérés par le dessinateur.
Le deuxième annual associe le justicier à un personnage qui venait de retrouver un mensuel et s'orientait vers du le fait d'être un justicier plus dur: Moon Knight. Ils tombent sur un repaire de Viper qui est lié au crossover Atlantis Attack, même si on n'a pas besoin de connaitre ce qui se passe dans ce crossover. C'est presque plus lié à un arc récent de Captain America où Viper tente de transformer les habitants de Washintgton (Reagan compris) en homme serpent.
On note le dessin de Bill Reinhold qui deviendra bientôt le dessinateur de la série. Il a un style propre, sans fioriture mais très efficace et élégant et surtout il tient le rythme mensuel. Je ne cesse de me demander ce qu'il est devenu et pourquoi il n'a pas eu une meilleure carrière.
On a ensuite deux courts récits avec Microchip qui défend les propriétaires de son restaurant préféré contre des mafieux et un cours de défense proposé par Frank Castle, illustré par Jim Lee, déjà en place sur la seconde série du justicier, Punisher War Journal.
Un annual assez intéressant donc et qui note l'évolution aussi de Moon Knight.
On a ensuite deux stand alone dessiné par Stroman et Shea Pensa, assez peu intéressant graphiquement et qui sont notables surtout pour une certaines forme d'échec du Puinisher sur ses deux affaires. Avec le Caid, il devait renoncer à le tuer mais là s'il tue bien les criminels, il n'empêche pas la mort d'innocents alors qu'il est déjà impliqué.
Par rapport aux autres épisodes depuis le lancement du mensuel, il est aussi moins directement en danger lui-même mais échoue. On n'a pas cette sorte de tentative de suicide permanente omniprésente jusque là car il se fait quasi toujours capturer et torturer.
Erik Larsen arrive ensuite pour un court run (5 numéros dont 3 sont présents ici). Ce sera court mais vraiment intéressant car il a un style qui va bien au personnage.
L'histoire commence dans le cadre de match triqué de boxe pour poursuivre Iris Green qui sera un leitmotiv jusqu'au 25. On croisera ensuite une fausse école de ninja qui commence à dessiner un groupe criminel touchant à tout. On peut noter les débuts de Saracen, ici un allié, ce qui ne durera pas.
On revient à un Punisher se jetant dans la gueule du loup comme voulant toujours tenter d'en finir.
Les histoires de Bron comme dans les précédents tomes semblent toujours bien documentées sur les réseaux criminels, les armements tout en en rajoutant (j'espère bien que le système éducatif n'en était pas là, surfant plus sur la mode de certains film de séries Z). La partie avec le caîd ou Viper en rajoutant évidemment dans le cadre d'histoire plus directement liées au reste de l'univers Marvel.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
L'intégrale semble aller dans le sens de mes prévisions de Mapping en promettant Big nothing dans le prochain tome (avec surement Intruder aussi): Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Punisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 est ma prévision.
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