- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Le Procès de Jean Grey
Sat 19 Mar 2016 - 10:49
Ce tome un peu particulier pourrait être considéré comme un mixte entre le sixième tome des All-New X-Men et le troisième des Gardiens de la Galaxie. Nous proposant deux séries médiocres, ou du moins sans nouveautés et sans vif intérêt, Bendis a du se dire que faire vivre une aventure entre les deux équipes pourraient, peut-être, mettre, enfin, un peu de peps aux deux séries.
Accusée d’un crime qu’elle n’a pas encore commis, Jean Grey a besoin de toute l’aide possible afin d’échapper au jugement des Shi’ars. Mais face à une coalition intergalactique, que pourront faire les X-Men et les Gardiens de la Galaxie pour sauver la jeune mutante ?
Brian M. Bendis (Daredevil), Sara Pichelli (Spider-Men) et Stuart Immonen (Star Wars) entremêlent les intrigues de leurs Marvel Now ! dans un récit qui bouleversera profondément les deux super-équipes.
(Contient les épisodes d’All-New X-Men #22 à 24 et Guardians of the Galaxy #11 à 13)
Reconnaissons, d’entrée, que le titre de cette saga, le Procès de Jean Grey a le mérite de mettre l’eau à la bouche. A titre prometteur, espérons que le scénariste tienne sa promesse.
Les premiers X-Men s’habituent à leur nouvelle vie dans l’ancien complexe de l’Arme X, et à leur nouvelle alliée, Laura, X-23. Nous avons d’ailleurs le droit à l’une des premières scènes qui m’ait vraiment amusé sur le titre des mutants, avec cette excellente dispute entre Jean et Scott, avec le pauvre Angel entre eux deux essayant de manger. Scène me rappelant que Bendis avait un excellent don pour des dialogues savoureux.
Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes donc, quand l’école est soudainement attaquée par un groupe d’élite Shi’ars qui capture Jean Grey après une belle fessée à ses coéquipiers ! A peine le temps de se remettre que débarquent les Gardiens de la Galaxie, ayant eu vent de cette attaque sournoise et expéditive.
Voilà tout ce petit monde qui part dans l’espace, direction le monde trône Shi’ar, où Gladiator est bien décidé à faire le procès de Jean Grey pour les crimes de son incarnation future, et morte à notre époque (!!!), sous l’emprise du Phénix Noir ! Bref, un procès pour des crimes qu’elle n’a pas (encore (?)) commis. Et si cette envie de justice, qui s’apparente plus à un besoin vital de vengeance, semble juste aux yeux de Gladiator, ce n’est pas forcément le cas pour les nombreux personnages l’entourant, ou de tous les membres du conseil galactique.
Alors que Jean est livrée à elle-même, ne comprenant absolument pas ce qu’on lui reproche, ce qui est plus que normal, les Gardiens et les X-Men foncent à travers l’espace pour la sauver. Entre différents combats, le jeune Cyclope va tomber sur un certain Corsaire, ce qui va passablement chambouler le jeune mutant, et nous offrir, à nous lecteurs, quelques scènes particulièrement sympathiques et touchantes. Preuve que Bendis est encore capable de nous offrir de belles scènes, fortes, riches en émotions et aux excellents dialogues. Alors pourquoi est-ce rare depuis Marvel Now ??
Panini nous annonce en quatrième de couverture, un récit qui bouleversera profondément les deux super-équipes… Heureusement que je suis sérieux et que je n’utilise pas le mot « lol » dans mes reviews, sinon ce serait le cas… Parce qu’à part de nouveaux pouvoirs pour Jean (qui sont loin d’être transcendants) et un membre qui quitte son équipe (pour un temps et cela se comprend), rien de marquant, rien de bouleversant !
Au contraire, alors que le point de départ de ce procès me paraissait intéressant, encore une fois Bendis dévie de son projet principal et l’intérêt principal, et unique de ce tome se résume aux retrouvailles père/fils entre Corsaire et Scott. Je m’attendais à autre chose qu’un gros câlin même si cela est bien écrit. La saga se nomme le Procès de Jean Grey et non la Paternité de Corsaire…
D’ailleurs le procès ne se résume qu’à peine quelques pages… Dommage, j’aurais bien voulu que cela soit un tout petit peu plus approfondi.
Niveau dessin, rien à redire, entre Stuart Immonen, Sara Pichelli (j’adore cette dessinatrice) et David Marquez, nous avons le droit à du très grand art. C’est beau, l’action est vivante, du rythme, des combats qui prennent vie sous nos yeux, une faune et une flore spatiale extraordinaire. Un gros bon point !
Bref, une idée de départ intéressante, plaisante même, de superbes dessins mais malheureusement, cela tombe encore une fois à l’eau. On ne cesse de nous promettre monts et merveilles mais le résultat n’est jamais à la hauteur de nos attentes. Ce n’est pas mauvais, juste quelconque.
Accusée d’un crime qu’elle n’a pas encore commis, Jean Grey a besoin de toute l’aide possible afin d’échapper au jugement des Shi’ars. Mais face à une coalition intergalactique, que pourront faire les X-Men et les Gardiens de la Galaxie pour sauver la jeune mutante ?
Brian M. Bendis (Daredevil), Sara Pichelli (Spider-Men) et Stuart Immonen (Star Wars) entremêlent les intrigues de leurs Marvel Now ! dans un récit qui bouleversera profondément les deux super-équipes.
(Contient les épisodes d’All-New X-Men #22 à 24 et Guardians of the Galaxy #11 à 13)
Reconnaissons, d’entrée, que le titre de cette saga, le Procès de Jean Grey a le mérite de mettre l’eau à la bouche. A titre prometteur, espérons que le scénariste tienne sa promesse.
Les premiers X-Men s’habituent à leur nouvelle vie dans l’ancien complexe de l’Arme X, et à leur nouvelle alliée, Laura, X-23. Nous avons d’ailleurs le droit à l’une des premières scènes qui m’ait vraiment amusé sur le titre des mutants, avec cette excellente dispute entre Jean et Scott, avec le pauvre Angel entre eux deux essayant de manger. Scène me rappelant que Bendis avait un excellent don pour des dialogues savoureux.
Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes donc, quand l’école est soudainement attaquée par un groupe d’élite Shi’ars qui capture Jean Grey après une belle fessée à ses coéquipiers ! A peine le temps de se remettre que débarquent les Gardiens de la Galaxie, ayant eu vent de cette attaque sournoise et expéditive.
Voilà tout ce petit monde qui part dans l’espace, direction le monde trône Shi’ar, où Gladiator est bien décidé à faire le procès de Jean Grey pour les crimes de son incarnation future, et morte à notre époque (!!!), sous l’emprise du Phénix Noir ! Bref, un procès pour des crimes qu’elle n’a pas (encore (?)) commis. Et si cette envie de justice, qui s’apparente plus à un besoin vital de vengeance, semble juste aux yeux de Gladiator, ce n’est pas forcément le cas pour les nombreux personnages l’entourant, ou de tous les membres du conseil galactique.
Alors que Jean est livrée à elle-même, ne comprenant absolument pas ce qu’on lui reproche, ce qui est plus que normal, les Gardiens et les X-Men foncent à travers l’espace pour la sauver. Entre différents combats, le jeune Cyclope va tomber sur un certain Corsaire, ce qui va passablement chambouler le jeune mutant, et nous offrir, à nous lecteurs, quelques scènes particulièrement sympathiques et touchantes. Preuve que Bendis est encore capable de nous offrir de belles scènes, fortes, riches en émotions et aux excellents dialogues. Alors pourquoi est-ce rare depuis Marvel Now ??
Panini nous annonce en quatrième de couverture, un récit qui bouleversera profondément les deux super-équipes… Heureusement que je suis sérieux et que je n’utilise pas le mot « lol » dans mes reviews, sinon ce serait le cas… Parce qu’à part de nouveaux pouvoirs pour Jean (qui sont loin d’être transcendants) et un membre qui quitte son équipe (pour un temps et cela se comprend), rien de marquant, rien de bouleversant !
Au contraire, alors que le point de départ de ce procès me paraissait intéressant, encore une fois Bendis dévie de son projet principal et l’intérêt principal, et unique de ce tome se résume aux retrouvailles père/fils entre Corsaire et Scott. Je m’attendais à autre chose qu’un gros câlin même si cela est bien écrit. La saga se nomme le Procès de Jean Grey et non la Paternité de Corsaire…
D’ailleurs le procès ne se résume qu’à peine quelques pages… Dommage, j’aurais bien voulu que cela soit un tout petit peu plus approfondi.
Niveau dessin, rien à redire, entre Stuart Immonen, Sara Pichelli (j’adore cette dessinatrice) et David Marquez, nous avons le droit à du très grand art. C’est beau, l’action est vivante, du rythme, des combats qui prennent vie sous nos yeux, une faune et une flore spatiale extraordinaire. Un gros bon point !
Bref, une idée de départ intéressante, plaisante même, de superbes dessins mais malheureusement, cela tombe encore une fois à l’eau. On ne cesse de nous promettre monts et merveilles mais le résultat n’est jamais à la hauteur de nos attentes. Ce n’est pas mauvais, juste quelconque.
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