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fred le mallrat
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Klaus (Morrison/Mora) Empty Klaus (Morrison/Mora)

Thu 27 Aug 2015 - 21:04
Klaus (Morrison/Mora) Klaus

In November, Grant Morrison's delivers his own dark take on Santa Claus with the miniseries Klaus. Illustrated by Dan Mora and published by BOOM!, Klaus is a reinvention of the Christmas myth with a full-fledged origin story, adding some proverbial teeth to the fairy tale character.

A full-page essay by Morrison about Klaus ran in this week's Previews catalog, which Newsarama reprints courtesy of BOOM! Studios.

When we talk about superheroes, there’s one prominent, universally recognized character who tends to get left off the list but consider this:

He defies the laws of physics by travelling around the world at impossible speeds. He has his own personal flying car, his own helpers, his own secret Arctic hideout and a clearly defined mission. He’s an immortal who loves humanity—especially kids—so much he personally delivers tailor-made gifts to millions of people each year. He even wears a distinctive red-and-white uniform.

Everyone knows his name and it might even be true to say that he’s more popular than Batman or Spider-Man, yet he doesn’t have his own comic book series, or film franchise.

Who is this unsung costumed paragon of incredible power and infinite generosity?

I’m talking about Santa Claus, of course.

Most of us wouldn’t think of Santa Claus as a superhero—he’s a folk tale, a personification of a holiday, a corporate mascot even—but that’s exactly what I set out to do in Klaus. Looking at Santa Claus from the skewed perspective of a “cape fiction” writer led me to wonder why we know so little about a character we’ve all known so well all our lives. Superman comes from a distant planet, Iron Man is a genius inventor, but Santa Claus is a blank slate. There’s no definitive “origin” story, no recurring supporting cast, no evil nemesis, and no secret identity.

Until now.

In Klaus, the brilliant artist Dan Mora and I are combining the tropes of superhero stories with epic fantasy to create our new take on the secret history of Santa Claus. We plan to explore the early years of the man known as Father Christmas: Who is Santa Claus really? What was he like when he was young? How did he get his start? Why does he do what he does? How does he do it? What’s the deal with the chimneys?

And where does he get all those wonderful toys?

Klaus is the story of our hero’s greatest challenge and how he overcame it. This is the tale of one man and his wolf against a totalitarian state and the ancient evil that sustains it. Part action thriller, part sword-and-sorcery, part romance, part science fiction, Klaus has given us free rein to revamp, reinvent and re-imagine a classic superhero for the 21st century. He’s making a list and he’s checking it twice. This Christmas it’s all about psychedelic shamanism, anti-authoritarian guerrilla gift-giving, and the jingle bells of freedom!

And you’ll finally discover the answer to the burning question: What does Santa Claus do on the other 364 days a year?
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Watchful
Membre des Thunderbolts
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Date d'inscription : 2011-11-05

Klaus (Morrison/Mora) Empty Re: Klaus (Morrison/Mora)

Fri 28 Aug 2015 - 21:17
C'est le père noel dans sa jeunesse ?

Morrison, je crache pas dessus, encore moins dans l'indé. Et puis, ça m'a l'air vachement beau.
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Biggy
Membre du Green Lantern Corps
Messages : 9665
Date d'inscription : 2010-07-27

Klaus (Morrison/Mora) Empty Re: Klaus (Morrison/Mora)

Tue 9 Apr 2019 - 12:30
Tome 1 dévoré !

Je suis accroc, addict, totalement fan de Noël. Pour moi c’est la plus belle période de l’année. Peu importe les coups durs, les coups du sort, Noël est une période de joie, d’amour et de partage. Noël ce sont des moments uniques et magiques. Et la magie de Noël, je n’ai pas peur ou honte de le dire, j’y crois dur comme fer. Il faut croire en la magie de Noël, il faut croire en Noël !
Du coup, comme je ne suis pas du tout excessif dans mes propos, j’aime tout ce qui se rattache à Noël, parle de Noël, fait vivre Noël. Il n’y a qu’à voir, je ne loupe pas un seul téléfilm de Noël sur TF1 durant les mois de novembre et décembre. C’est niais, sans surprise, je connais le scénario complet après deux minutes de visionnage mais ils ont le méritent de nous montrer que la magie de Noël peut se révéler de bien des façons, il suffit d’y croire.
Alors, en tant que fan de comics et de Noël, lorsque j’ai appris la sortie de Klaus, par Grant Morrison, mon cœur s’est tout simplement arrêté !

Dans un monde médiéval fantastique, un trappeur itinérant du nom de Klaus entre dans l’enceinte de Grimsvig. Mais la ville a bien changé depuis sa dernière visite... Celle qui respirait la joie de vivre est désormais dirigée d’une main de fer par le tyran Magnus, qui a enrôlé de force tous les hommes valides pour travailler aux mines de charbons de la région. Et ce n’est pas tout, ses soldats sèment la terreur, interdisant la cérémonie du solstice d’hiver et sa traditionnelle remise de cadeaux. Sous ses airs taciturnes, Klaus sera-t-il l’homme capable de faire revenir le soleil dans le cœur des habitants ?
Derrière chaque légende se cache un homme. Et si le Père Noël n’avait pas toujours été ce personnage jovial que nous connaissons tous ? Le grand Grant Morrisson s’associe au prodigieux dessin de Dan Mora pour nous plonger aux origines de cette figure populaire dans un univers de fantasy somptueux.
(Contient les épisodes #1 à 7)

Commençons par les dessins. Dan Mora. Je ne connaissais pas du tout ce jeune artiste du Costa Rica. Et je dois bien dire, qu’en seulement quelques épisodes, je suis devenu complètement accroc. Ses dessins sont juste somptueux ! C’est assez incroyable autant de talent ! Les personnages sont si beaux, si charismatiques. Esthétiquement, ces personnages sont quasiment parfaits, c’est un véritable régal à chaque page.

L’attention portée aux décors, aux paysages, au village de Grimsvig sont incroyables, c’est tellement beau, tellement détaillé, tellement agréable à regarder. On a envie de se balader dans la forêt de Klaus, on a envie de passer le porche de Grimsvig et de se se promener dans ses rues folkloriques. Franchement c’est une grosse claque, le travail de Dan Mora est tout bonnement incroyable, il rend le récit de Grant Morrison, encore, un peu plus magique.

L’écriture de Klaus, selon Grant Morrison, part d’un postula très simple. Le Père Noël est le plus grand super-héros du monde (je ne peux qu’être d’accord avec lui) et pourtant nous ne savons rien de lui, de son passé, de son histoire. Avec Klaus, le scénariste écossais est bien décidé à changer cela !

Klaus est un homme solitaire, un homme qui a préféré abandonner la vie en communauté, au sein d’un village pour vivre reclus, avec son énorme loup blanc, en plein cœur de la forêt. Il vit de sa chasse, en vendant le surplus de viande et de fourrure. Sous son aspect sauvage et bourru, magnifiquement retranscrit par Dan Mora, se cache un homme terriblement à l’écoute de l’autre.

En revenant, après une longue absence, à Grimsvig, Klaus est surpris, dans le mauvais sens du terme, de voir à quel point le village a changé, s’est terni. Il a comme l’impression de se retrouver dans un village mort. Pire que cela, tout le bonheur, la joie, les rires des enfants, les regards bienveillants des parents, tout cela semble avoir disparu. Et en voulant en faire la remarque, Klaus se retrouve avec la garde du baron Magnus sur le dos !

La baron Magnus ! Voilà le responsable de cette vague de tristesse et de désespoir sur Grimsvig. Un homme mystérieux, mais animée d’une grande rage, d’une grande colère. Sous ses ordres, les hommes du village se tuent, littéralement, à la tâche dans les mines, tandis que leurs enfants n’ont plus droit d’avoir le moindre jouet, ni même, simplement, de s’amuser, de rigoler. La vie s’est arrêter à Grimsvig.

Malgré son passage à tabac, Klaus ne peut laisser cette situation, si dramatique, continuer de la sorte. Klaus fabrique des jouets et se décide à les offrir aux enfants de Grimsvig, tout en tentant de ne pas se faire prendre. C’est ainsi que l’on découvre comment la fabrication de jouets a commencé ! Mais cela ne va par plaire à Magnus, et les choses ne vont qu’empirer, alors que la fête de Yule approche, une fête chaleureuse et si conviviale, une fête que les habitants de Grimsvig ne peuvent plus fêter !

Il en faut plus à Klaus pour être démoralisé ou pour s’avouer vaincu, chargé de jouets dans sa hotte, il se décide à passer par les toits et à glisser les jouets par la cheminée des maisons pour ne pas se faire prendre, et pour ne pas éveiller les soupçons de Magnus sur l’arrivée de nouveaux jouets. Et voilà une seconde explication, avec le passage dans la cheminée.

La renommée de Klaus ne fait que grandir, les enfants sont complètement subjugués par ce fantastique personnage, et le sont encore de nos jours. Ils se mettent à lui envoyer des souhaits sur des lettres qu’ils laissent s’envoler par leur cheminée. Plus le temps passe, plus Klaus est aimé et plus la rage de Magnus ne cesse de s’amplifier. Une rage à laquelle se mêlent de l’anxiété, de la nervosité et de la crainte.

On découvre qu’une créature éternelle et sinistre est enfermée dans la mine ! C’est pour elle que les hommes doivent se tuer à la tâche. Une créature diabolique avec laquelle Magnus semble avoir passé un accord ! Malgré les efforts de Klaus, les choses ne semblent qu’empirer à Grimsvig !

Est ce que les retrouvailles de Klaus avec la somptueuse Dagmar, son amie d’enfance, et épouse de Magnus, vont-elles permettre de renverser la vapeur ? Toujours est-il qu’elles sont propices à nous plonger dans un passé encore plus lointain de Klaus. C’est à travers ce combat incroyable et inattendu que Grant Morrison nous narre les débuts du Père Noël ! Les débuts de toutes ce folklore magique et merveilleux l’entourant.

Chaque idée est géniale, chaque référence fait sourire, nous replonge en enfance ! Chaque page, chaque case de Klaus nous invite à nous laisser emporter dans cette magie merveilleuse. L’intrigue, l’histoire imaginée par Grant Morrison est d’une grande intelligence, d’une grande subtilité. En changeant les noms, en adaptant les références, il donne une authenticité et une ancienneté à tout cela. Les personnages sont fantastiques, et beaux, Klaus en premier lieu.

Bref, j’ai voyagé avec cette histoire, j’y est cru, j’y crois tout simplement. Grant Morrison réussit son pari haut la main et nous propose des origines crédibles et passionnantes pour le grand de tous les super-héros, le Père Noël !!
Jo'
Jo'
Membre de Nextwave
Messages : 2453
Date d'inscription : 2005-11-16

Klaus (Morrison/Mora) Empty Re: Klaus (Morrison/Mora)

Tue 9 Apr 2019 - 14:50
+1 avec tout ça, c'est bien écrit, le thème et les "clichés"sont utilisés avec habileté et c'est quand même magnifique. Mais pour je ne sais quelles raisons exactement, j'ai trouvé la lecture très agréable mais je n'ai pas été passionné outre mesure, du coup je ne sais pas pour la suite. Peut être que j'attendais un peu plus de folies de la part de Morrison, tout comme son Joe the Barbarian, et que l'aspect finalement "sage"m'a .. peut être refroidit?
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