Avengers : Marvel Now!
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Re: Avengers : Marvel Now!
Mar 30 Juin 2015 - 10:38
MARVEL NOW! : AVENGERS 4
Infinity se poursuit ! Dans l'espace, les Avengers rejoignent le Conseil Galactique afin d'affronter de redoutables adversaires : les Bâtisseurs. Mais seul un plan désespéré peut permettre à Captain America et ses coéquipiers de sortir victorieux de la plus grande bataille de l'univers Marvel.
Auteurs : Jonathan Hickman, Leinil Francis Yu
160 pages, 17,50 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Avengers (2013) 18-23, publiés précédemment dans les revues AVENGERS (V4) 9 à 13)
SORTIE LE 1er JUILLET
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Avengers : Marvel Now!
Lun 27 Juil 2015 - 11:55
Tome 4 lu.
Le run de Jonathan Hickman sur les Avengers continu, et de bien belle manière ! Un quatrième tome un peu particulier puisqu’il fait parti du triptyque, avec New Avengers tome #2 et du volume Infinity, sur la saga du même nom que Hickman nous propose comme premier gros event pour ses Avengers. Les plus grands héros de la Terre doivent faire face à deux énormes menaces d’ampleur cosmique, tout en prenant un nouveau chemin dans ce qu’ils sont et ce qu’ils représentent.
Tous les Avengers doivent s’unir pour affronter une menace d’ampleur cosmique : les implacables Bâtisseurs. Bien qu’épaulés par les Krees, les Skrulls et Spartax, les héros seront-ils en mesure de les vaincre ? Rien n’est moins sûr…
Jonathan Hickman (Fantastic Four) et Leinil Francis Yu (Secret Invasion) mettent en place les éléments qui aboutiront à Secret Wars dans un récit épique sans précédent.
(Contient les épisodes d’Avengers (vol5) # 18 à 23)
Dans Infinity, nous découvrons que la plus ancienne race d’extraterrestres de l’univers, a pris la Terre pour cible, afin de la détruire. Et c’est ce même sort qui est réservé à toutes les planètes sur leur passage. Bien que, soi-disant, insignifiante, la Terre est source de chaos et de destruction pour l’univers, voir le multivers. Comme on a pu l’apprendre dans New Avengers tome #1. Aux grands mots, les grands remèdes, la destruction de notre planète a donc été décidée !
Devant une menace aussi disproportionnée, les Avengers décident de se porter au devant des Bâtisseurs et d’aller les affronter dans l’espace, au sein du Conseil Galactique. Laissant peu de héros sur Terre, pour la protéger de l’arrivée de Thanos, venu commettre un infanticide !
Ce tome d’Avengers s’intéresse, essentiellement, aux actions et aux combats de l’équipe de Captain América dans l’espace. Un parfait complément au tome Infinity et apportant son lot d’éclaircissements sur certains événements qui auraient pu paraitre dans le tome de l’event.
D’abord insignifiants, pour ne pas dire non désirés par les autres membres du Conseil Galactique, les Avengers, de par leur courage, de par leur génie tactique, arrivent, petit à petit à faire le trou au sein des Krees, des Shi’ars et autre Spartax et même finir par prendre le commandement de la rébellion !
Des échecs parsèment leur chemin, mais les Avengers se relèvent toujours et c’est cette combativité à toute épreuve qu’ils arrivent à transmettre à tous les autres peuples, victimes des Bâtisseurs.
Si les Avengers étaient plus que largement reconnus sur notre petite planète, après Infinity ils le seront à travers tout l’univers ! C’est un sacré coup de booste que leur met Jonathan Hickman. Et alors que la menace des Bâtisseurs nous paraît plus énorme que jamais, on comprend à travers quelques répliques, quelques indices, que bien pire se prépare pour la Terre, et qu’Infinity n’est qu’une simple étape (bonjour l’étape !!) avant Secret Wars !
Graphiquement, nous retrouvons Leinil Francis Yu, déjà vu sur Secret Invasion. J’aime beaucoup cet artiste, même si j’ai parfois du mal avec ses personnages humains, trop de traits encombrants les visages, ou des femmes avec des poitrines trop généreuses, trop généreuses même par moment, avec des formes pas très anatomiques. Mais il effectue un tel travail sur les différents et nombreux extraterrestres, qu’il était forcément l’homme de la situation. Et ses vaisseaux spatiaux !!! Quelle claque lorsqu’on voit la flotte du Conseil Galactique attaquer en formation serrée, avec quelques personnages aux pouvoirs cosmique volant entre les différents spatiaux !
Bref, ce quatrième tome d’Avengers, tout en gardant l’excellente qualité du travail de Jonathan Hickman, est un parfait complément au tome Infinity. Les Avengers prennent un grand tournant à l’échelle universelle, et heureusement, car la menace des Bâtisseurs, bien que monstrueuse, ne semble être rien par rapport à ce qu’il se prépare !
Le run de Jonathan Hickman sur les Avengers continu, et de bien belle manière ! Un quatrième tome un peu particulier puisqu’il fait parti du triptyque, avec New Avengers tome #2 et du volume Infinity, sur la saga du même nom que Hickman nous propose comme premier gros event pour ses Avengers. Les plus grands héros de la Terre doivent faire face à deux énormes menaces d’ampleur cosmique, tout en prenant un nouveau chemin dans ce qu’ils sont et ce qu’ils représentent.
Tous les Avengers doivent s’unir pour affronter une menace d’ampleur cosmique : les implacables Bâtisseurs. Bien qu’épaulés par les Krees, les Skrulls et Spartax, les héros seront-ils en mesure de les vaincre ? Rien n’est moins sûr…
Jonathan Hickman (Fantastic Four) et Leinil Francis Yu (Secret Invasion) mettent en place les éléments qui aboutiront à Secret Wars dans un récit épique sans précédent.
(Contient les épisodes d’Avengers (vol5) # 18 à 23)
Dans Infinity, nous découvrons que la plus ancienne race d’extraterrestres de l’univers, a pris la Terre pour cible, afin de la détruire. Et c’est ce même sort qui est réservé à toutes les planètes sur leur passage. Bien que, soi-disant, insignifiante, la Terre est source de chaos et de destruction pour l’univers, voir le multivers. Comme on a pu l’apprendre dans New Avengers tome #1. Aux grands mots, les grands remèdes, la destruction de notre planète a donc été décidée !
Devant une menace aussi disproportionnée, les Avengers décident de se porter au devant des Bâtisseurs et d’aller les affronter dans l’espace, au sein du Conseil Galactique. Laissant peu de héros sur Terre, pour la protéger de l’arrivée de Thanos, venu commettre un infanticide !
Ce tome d’Avengers s’intéresse, essentiellement, aux actions et aux combats de l’équipe de Captain América dans l’espace. Un parfait complément au tome Infinity et apportant son lot d’éclaircissements sur certains événements qui auraient pu paraitre dans le tome de l’event.
D’abord insignifiants, pour ne pas dire non désirés par les autres membres du Conseil Galactique, les Avengers, de par leur courage, de par leur génie tactique, arrivent, petit à petit à faire le trou au sein des Krees, des Shi’ars et autre Spartax et même finir par prendre le commandement de la rébellion !
Des échecs parsèment leur chemin, mais les Avengers se relèvent toujours et c’est cette combativité à toute épreuve qu’ils arrivent à transmettre à tous les autres peuples, victimes des Bâtisseurs.
Si les Avengers étaient plus que largement reconnus sur notre petite planète, après Infinity ils le seront à travers tout l’univers ! C’est un sacré coup de booste que leur met Jonathan Hickman. Et alors que la menace des Bâtisseurs nous paraît plus énorme que jamais, on comprend à travers quelques répliques, quelques indices, que bien pire se prépare pour la Terre, et qu’Infinity n’est qu’une simple étape (bonjour l’étape !!) avant Secret Wars !
Graphiquement, nous retrouvons Leinil Francis Yu, déjà vu sur Secret Invasion. J’aime beaucoup cet artiste, même si j’ai parfois du mal avec ses personnages humains, trop de traits encombrants les visages, ou des femmes avec des poitrines trop généreuses, trop généreuses même par moment, avec des formes pas très anatomiques. Mais il effectue un tel travail sur les différents et nombreux extraterrestres, qu’il était forcément l’homme de la situation. Et ses vaisseaux spatiaux !!! Quelle claque lorsqu’on voit la flotte du Conseil Galactique attaquer en formation serrée, avec quelques personnages aux pouvoirs cosmique volant entre les différents spatiaux !
Bref, ce quatrième tome d’Avengers, tout en gardant l’excellente qualité du travail de Jonathan Hickman, est un parfait complément au tome Infinity. Les Avengers prennent un grand tournant à l’échelle universelle, et heureusement, car la menace des Bâtisseurs, bien que monstrueuse, ne semble être rien par rapport à ce qu’il se prépare !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Avengers : Marvel Now!
Mar 16 Fév 2016 - 21:26
MARVEL NOW : AVENGERS 6
Auteurs : Jonathan Hickman, Leinil Yu
Tandis que les Avengers font face aux Avengers, la gemme du temps réapparaît et emporte les plus grands héros de la Terre à travers les époques. Entre passé et futur, ils doivent multiplier leurs efforts pour tenter de sauver ce qu’il reste de leur équipe.
152 pages, 14,95 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Avengers (2013) 29-34, publiés précédemment dans les revues AVENGERS (V4) 18-21)
SORTIE LE 2 MARS
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Avengers : Marvel Now!
Mer 9 Mar 2016 - 9:51
Tome 5 lu.
Il aura fallu attendre longtemps avant un nouveau tome des Avengers d’Hickman après le triptyque d’Infinity. Pourquoi une telle attente, alors que le matériel est là ? Toujours est-il, qu’après Infinity, les Avengers ont pris un virage à trois cents soixante degré assez vertigineux. Ils sont passés de plus grands héros de la Terre à ceux de l’univers, en permettant aux races du Conseil Galactique de faire face aux Bâtisseurs, et même de sortir victorieux !
Et heureusement qu’ils se frottent à du cosmique, avec les incursions qui continuent de plus belle et ne cessent de faire douter notre cher Tony Stark. Mais est-ce que tout n’est pas déjà joué d’avance ? Les dés ne sont-ils pas pipés dès le départ ?
Les Avengers sont présents sur tous les fronts : les menaces d’envergure planétaire se succèdent et de nouveaux ennemis ne cessent de faire leur apparition. Mais une surprise de taille attend nos héros puisque leurs prochains adversaires ne sont autres que les… Avengers !
Jonathan Hickman (Fantastic Four) nous conte un nouveau chapitre de sa grande saga, sur des dessins de Salvador Larroca (Darth Vader) et Esad Ribic (Thor), entre autres.
(Contient les épisodes #24 à 28)
Disons le d’entrée et tout de suite, ce cinquième tome des Avengers à la sauce Marvel Now n’est pas à la hauteur des précédents. Non pas qu’il soit mauvais, loin de là. Mais on se retrouve avec cinq épisodes qui font un peu office de transition, d’interlude après Infinity et avant quelque chose d’autre.
Il se passe, cependant, des choses dans ce tome. Tout d’abord la Terre, notre époque reçoit la visite d’un voyageur du futur, venu sauver notre planète de la destruction. Une autre planète, filant à grande vitesse dans le vide étoilé, fonce sur nous dans l’espoir que l’impact explose tout !
Ensuite, à cause de l’AIM, nous avons la visite de voyageurs en provenance d’une autre Terre, proche de disparaître suite à une incursion. Et quels visiteurs ! Puisqu’il s’agit des Avengers de ce monde ! Mais des Avengers bien différents, puisqu’ils ne sont pas là pour sauver les gens mais pour les asservir. Le S.H.I.E.L.D. et les Avengers, l’AIM, tout le monde recherche ces Avengers, et lorsqu’une troisième équipe d’Avengers (des adaptoïdes) rentrent dans la danse, plus rien ne va !
Tous ces événements sont secondaires, hormis peut-être les adaptoïdes qui vont mener à quelque chose d’encore plus terrifiants, l’attrait principal résident dans la chute programmée, prévue de Tony Stark. Cela commence avec un face-à-face tendu avec Bruce Banner qui ne semble plus être dupe…
Comme je l’ai dit plus haut, ce ne sont pas de mauvaises histoires, mais elles cassent le rythme. Après les récents événements, qui n’ont cessé de monter en intensité de façon crescendo, la pression redescend d’un coup et c’est un peu difficile à digérer. On a l’impression qu’il ne se passe rien, pourtant si Hickman nous a habitué à quelque chose depuis le début de son run, c’est que rien n’est fait ou du au hasard.
Graphiquement, les neuf dixièmes du tome sont signés Salvador Larroca. Ce n’est pas mauvais, bien loin de là, mais ce n’est pas non plus fantastique. L’artiste semble un peu avoir du mal à se motiver en ce moment (hormis sur Darth Vader où il semble bien motivé). Il montre encore une fois qu’il a beaucoup plus de facilités quand ses personnages n’ont pas de visages humains.
Bref, un tome moyen de par le fait que nous sommes dans le creux de la vague entre deux grands événements dans le run d’Hickman. Les histoires n’en restent pas moins intéressantes, d’autant que Jonathan Hickman a toujours quelques petits indices, éléments à laisser trainer ici ou là.
Il aura fallu attendre longtemps avant un nouveau tome des Avengers d’Hickman après le triptyque d’Infinity. Pourquoi une telle attente, alors que le matériel est là ? Toujours est-il, qu’après Infinity, les Avengers ont pris un virage à trois cents soixante degré assez vertigineux. Ils sont passés de plus grands héros de la Terre à ceux de l’univers, en permettant aux races du Conseil Galactique de faire face aux Bâtisseurs, et même de sortir victorieux !
Et heureusement qu’ils se frottent à du cosmique, avec les incursions qui continuent de plus belle et ne cessent de faire douter notre cher Tony Stark. Mais est-ce que tout n’est pas déjà joué d’avance ? Les dés ne sont-ils pas pipés dès le départ ?
Les Avengers sont présents sur tous les fronts : les menaces d’envergure planétaire se succèdent et de nouveaux ennemis ne cessent de faire leur apparition. Mais une surprise de taille attend nos héros puisque leurs prochains adversaires ne sont autres que les… Avengers !
Jonathan Hickman (Fantastic Four) nous conte un nouveau chapitre de sa grande saga, sur des dessins de Salvador Larroca (Darth Vader) et Esad Ribic (Thor), entre autres.
(Contient les épisodes #24 à 28)
Disons le d’entrée et tout de suite, ce cinquième tome des Avengers à la sauce Marvel Now n’est pas à la hauteur des précédents. Non pas qu’il soit mauvais, loin de là. Mais on se retrouve avec cinq épisodes qui font un peu office de transition, d’interlude après Infinity et avant quelque chose d’autre.
Il se passe, cependant, des choses dans ce tome. Tout d’abord la Terre, notre époque reçoit la visite d’un voyageur du futur, venu sauver notre planète de la destruction. Une autre planète, filant à grande vitesse dans le vide étoilé, fonce sur nous dans l’espoir que l’impact explose tout !
Ensuite, à cause de l’AIM, nous avons la visite de voyageurs en provenance d’une autre Terre, proche de disparaître suite à une incursion. Et quels visiteurs ! Puisqu’il s’agit des Avengers de ce monde ! Mais des Avengers bien différents, puisqu’ils ne sont pas là pour sauver les gens mais pour les asservir. Le S.H.I.E.L.D. et les Avengers, l’AIM, tout le monde recherche ces Avengers, et lorsqu’une troisième équipe d’Avengers (des adaptoïdes) rentrent dans la danse, plus rien ne va !
Tous ces événements sont secondaires, hormis peut-être les adaptoïdes qui vont mener à quelque chose d’encore plus terrifiants, l’attrait principal résident dans la chute programmée, prévue de Tony Stark. Cela commence avec un face-à-face tendu avec Bruce Banner qui ne semble plus être dupe…
Comme je l’ai dit plus haut, ce ne sont pas de mauvaises histoires, mais elles cassent le rythme. Après les récents événements, qui n’ont cessé de monter en intensité de façon crescendo, la pression redescend d’un coup et c’est un peu difficile à digérer. On a l’impression qu’il ne se passe rien, pourtant si Hickman nous a habitué à quelque chose depuis le début de son run, c’est que rien n’est fait ou du au hasard.
Graphiquement, les neuf dixièmes du tome sont signés Salvador Larroca. Ce n’est pas mauvais, bien loin de là, mais ce n’est pas non plus fantastique. L’artiste semble un peu avoir du mal à se motiver en ce moment (hormis sur Darth Vader où il semble bien motivé). Il montre encore une fois qu’il a beaucoup plus de facilités quand ses personnages n’ont pas de visages humains.
Bref, un tome moyen de par le fait que nous sommes dans le creux de la vague entre deux grands événements dans le run d’Hickman. Les histoires n’en restent pas moins intéressantes, d’autant que Jonathan Hickman a toujours quelques petits indices, éléments à laisser trainer ici ou là.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Avengers : Marvel Now!
Lun 13 Juin 2016 - 11:36
Il faut bien reconnaître, en toute objectivité, que le cinquième tome des Avengers par Jonathan Hickman a connu un (tout) petit coup de mou. Mais rassurez-vous, cela n’est que passager, le scénariste reprenant sa marche en avant dans cet ultime tome décisif, en vue de Secret Wars. Réalisant, au passage, quelque chose que j’attendais depuis le début de son run. En route pour ce sixième tome d’Avengers.
Et comme dirais le grand philosophe Emmett Brown : « Là où on va, on n’a pas besoin de route. »
Le Docteur Strange et Iron Man ont effacé certains événements de la mémoire de Captain America et ne le lui ont jamais avoué. Mais, durant, Original Sin, les plus infâmes trahisons ont été révélées et Steve Rogers a appris ce qui s’était passé. Le mensonge sera-t-il l’adversaire qui terrassera définitivement les Avengers ?
Avec Leinil Francis Yu (Secret Invasion, New Avengers) aux crayons, Jonathan Hickman (Infinity, Fantastic Four) conclut ici le premier cycle de la série Avengers (2013).
(Contient les épisodes #29 à 34)
Je suis assez fan d’Iron Man, enfin cela dépend des époques et des auteurs qui travaillent dessus. Il est vrai, également, que je n’ai plus grande affection pour le moustachu milliardaire depuis l’excellent run de Matt Fraction. Du coup, à chaque confrontation entre lui et Captain America, mon cœur ne balance pas vraiment ! Il faut dire que Steve Rogers inspire beaucoup plus de respect qu’Iron Man.
Aussi, lorsque qu’au début de travail de Jonathan Hickman, Iron Man demande au Docteur Strange de joué avec la mémoire du plus grand héros d’Amérique, mon sang n’a fait qu’un tour ! N’espérant, purement et simplement, que la mémoire ne revienne à Steve pour une confrontation tendue !
Grâce à Original Sin, c’est chose faite ! Steve se réveille en sueur et en sursaut, se souvenant de tout ! Des incursions, des Illuminati, du Gant de l’Infini, de la destruction des Gemmes et des actes de ses soi-disant amis !
S’entourant alors de Black Widow, Hawkeye, Thor, Hyperion et Starbrand, il est alors bien décidé à en découdre avec son « ami ». Mais c’est à ce moment là qu’apparaît la Gemme du Temps, pour un voyage temporel, pour le moins troublant et riche en informations pour nos héros ! 48 ans, 422 ans, 5045 ans, 51028 ans et enfin le bout du bout du temps, chaque bond envoie les Avengers toujours plus loin ! Et surtout un voyage temporel bien différent de ceux qu’on a pu lire avant, du moins pour nous, lecteurs.
Plus nous avançons dans le temps, plus Steve se retrouve esseulé, et plus Hickman nous montre que les Avengers vont évoluer jusqu’à acquérir le concept d’idée, d’idéal. L’idée même d’Avengers prenant le pas sur les individualités pour ne devenir qu’un tout unique et important pour l’univers tout entier. Surtout Hickman nous montre que ce voyage temporel est gravé dans le marbre, il ne donne pas naissance à une nouvelle branche du multivers. La Starbrand du futur parlant de la mort glorieuse de celui de notre époque, mais surtout de par le fait qu’à chaque bond, les Avengers sont attendus précisément à l’instant T de leur arrivée.
Avec ces épisodes, Jonathan Hickman nous montre à quel point l’univers des Avengers peut être fascinant, à quel point on peut encore embellir leur image, enrichir leur univers. Le scénariste rassemble les miettes de pains disséminées dans la grosse vingtaine d’épisodes qui précédent ceux-ci. Surtout, s’il arrive à merveille à faire passer Iron Man pour un homme où seul le résultat compte, avec ce tome on comprend à quel point Captain America est un personnage à part, emblématique, presque iconique. Et ce, sans rentré dans les sempiternels clichés auxquels nous avons souvent le droit.
Graphiquement, Leinil Francis Yu, que j’apprécie en temps normal sur des histoires plus terre à terre et moins métaphorique, bien qu’avec un style assez abstrait, assez libre, se retrouve comme un poisson dans l’eau avec tous ces aspects futuristes, imaginaires et donc abstraits à nous proposer au fur et à mesure de ces bonds temporels. L’artiste ayant un style qui convient parfaitement à la science-fiction.
Bref, le coup de mou est rapidement expédié, ce sixième tome est absolument jouissif à lire ! J’aime tellement la vision des Avengers qu’a Jonathan Hickman. Une saga temporelle, pleine de métaphore et enrichissant encore davantage ce que sont les Avengers. Après ce tome, one ne peut qu’aimer, nouvellement ou davantage nos Avengers, nos super-héros.
Ce sixième tome est certes le dernier, mais le run de Jonathan Hickman sur Avengers et New Avengers continu dans les tomes de Time Runs Out, qui regroupe les épisodes suivants des deux titres, rassemblés ensemble pour nous mener de la meilleure façon possible à Secret Wars.
Et comme dirais le grand philosophe Emmett Brown : « Là où on va, on n’a pas besoin de route. »
Le Docteur Strange et Iron Man ont effacé certains événements de la mémoire de Captain America et ne le lui ont jamais avoué. Mais, durant, Original Sin, les plus infâmes trahisons ont été révélées et Steve Rogers a appris ce qui s’était passé. Le mensonge sera-t-il l’adversaire qui terrassera définitivement les Avengers ?
Avec Leinil Francis Yu (Secret Invasion, New Avengers) aux crayons, Jonathan Hickman (Infinity, Fantastic Four) conclut ici le premier cycle de la série Avengers (2013).
(Contient les épisodes #29 à 34)
Je suis assez fan d’Iron Man, enfin cela dépend des époques et des auteurs qui travaillent dessus. Il est vrai, également, que je n’ai plus grande affection pour le moustachu milliardaire depuis l’excellent run de Matt Fraction. Du coup, à chaque confrontation entre lui et Captain America, mon cœur ne balance pas vraiment ! Il faut dire que Steve Rogers inspire beaucoup plus de respect qu’Iron Man.
Aussi, lorsque qu’au début de travail de Jonathan Hickman, Iron Man demande au Docteur Strange de joué avec la mémoire du plus grand héros d’Amérique, mon sang n’a fait qu’un tour ! N’espérant, purement et simplement, que la mémoire ne revienne à Steve pour une confrontation tendue !
Grâce à Original Sin, c’est chose faite ! Steve se réveille en sueur et en sursaut, se souvenant de tout ! Des incursions, des Illuminati, du Gant de l’Infini, de la destruction des Gemmes et des actes de ses soi-disant amis !
S’entourant alors de Black Widow, Hawkeye, Thor, Hyperion et Starbrand, il est alors bien décidé à en découdre avec son « ami ». Mais c’est à ce moment là qu’apparaît la Gemme du Temps, pour un voyage temporel, pour le moins troublant et riche en informations pour nos héros ! 48 ans, 422 ans, 5045 ans, 51028 ans et enfin le bout du bout du temps, chaque bond envoie les Avengers toujours plus loin ! Et surtout un voyage temporel bien différent de ceux qu’on a pu lire avant, du moins pour nous, lecteurs.
Plus nous avançons dans le temps, plus Steve se retrouve esseulé, et plus Hickman nous montre que les Avengers vont évoluer jusqu’à acquérir le concept d’idée, d’idéal. L’idée même d’Avengers prenant le pas sur les individualités pour ne devenir qu’un tout unique et important pour l’univers tout entier. Surtout Hickman nous montre que ce voyage temporel est gravé dans le marbre, il ne donne pas naissance à une nouvelle branche du multivers. La Starbrand du futur parlant de la mort glorieuse de celui de notre époque, mais surtout de par le fait qu’à chaque bond, les Avengers sont attendus précisément à l’instant T de leur arrivée.
Avec ces épisodes, Jonathan Hickman nous montre à quel point l’univers des Avengers peut être fascinant, à quel point on peut encore embellir leur image, enrichir leur univers. Le scénariste rassemble les miettes de pains disséminées dans la grosse vingtaine d’épisodes qui précédent ceux-ci. Surtout, s’il arrive à merveille à faire passer Iron Man pour un homme où seul le résultat compte, avec ce tome on comprend à quel point Captain America est un personnage à part, emblématique, presque iconique. Et ce, sans rentré dans les sempiternels clichés auxquels nous avons souvent le droit.
Graphiquement, Leinil Francis Yu, que j’apprécie en temps normal sur des histoires plus terre à terre et moins métaphorique, bien qu’avec un style assez abstrait, assez libre, se retrouve comme un poisson dans l’eau avec tous ces aspects futuristes, imaginaires et donc abstraits à nous proposer au fur et à mesure de ces bonds temporels. L’artiste ayant un style qui convient parfaitement à la science-fiction.
Bref, le coup de mou est rapidement expédié, ce sixième tome est absolument jouissif à lire ! J’aime tellement la vision des Avengers qu’a Jonathan Hickman. Une saga temporelle, pleine de métaphore et enrichissant encore davantage ce que sont les Avengers. Après ce tome, one ne peut qu’aimer, nouvellement ou davantage nos Avengers, nos super-héros.
Ce sixième tome est certes le dernier, mais le run de Jonathan Hickman sur Avengers et New Avengers continu dans les tomes de Time Runs Out, qui regroupe les épisodes suivants des deux titres, rassemblés ensemble pour nous mener de la meilleure façon possible à Secret Wars.
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Re: Avengers : Marvel Now!
Lun 25 Juil 2016 - 12:07
Premier tome Time Runs Out lu.
Pas de septième tome pour Avengers, ou de cinquième tome pour New Avengers. Non, à la place de cela nous avons le premier volume d’Avengers Time Runs Out. A l’entame de la dernière ligne droite avant Secret Wars, les deux titres sont plus liés que jamais, aussi est-il très astucieux de la part de Panini de nous proposer cette saga de cette façon, histoire de garder intact toute l’intensité de ces événements.
Menés par Steve Rogers, les Avengers passent la Terre au peigne fin pour trouver les Illuminati. Cependant, le phénomène apocalyptique des incursions se poursuit et les héros sont à court de temps pour sauver la planète. Le salut viendra-t-il de la Cabale formée par Thanos ?
Découvrez le premier volet d’une saga haletante où les séries Avengers et New Avengers fusionnent sous la houlette de Jonathan Hickman (Secret Wars, Fantastic Four).
(Contient les épisodes d’Avengers #35 à 37 et de New Avengers #24 et 25)
Avec les événements de Time Runs Out, nous faisons un bond de huit mois en avant. Cela fait huit mois que la Cabale de Namor (Thanos, Maximus, Black Swan, Corvus Glaive, Proxima Midnight, Terrax) détruisent des mondes entiers pour sauver des univers et notre Terre. Huit mois que la Cabale se complaît dans le sang qui gicle et le corps qui s’entassent. Cela en devient trop malsain pour notre pauvre petit Namor, qui comprend qu’il a fait une sacrée conner…
En huit mois, beaucoup, beaucoup de choses se sont passées et Jonathan Hickman décide de nous plonger directement au cœur de l’action, ne revenant que de façon sporadique et irrégulière sur les événements nous ayant mené à ce qu’il se passe. Et pourtant il y a de quoi dire !
En premier lieu, non seulement les Avengers sont au courant des incursions, mais le monde entier également. Contre toute attente, énervés de ne pas avoir été mis au courant plus tôt, les gouvernements du monde donnent une liberté totale d’action à la Cabale de Namor, et même le Wakanda ! Facile de comprendre que la tension entre Black Panther et Namor atteint un stade critique !
Les choses ne sont pas aussi simple pour les Avengers, Steve Rogers, devenu vieux (voir la série Captain America), chef du SHIELD, traque sans relâche de façon très agressive les Illuminati, qui ont accueilli en leur sein Brian Braddock (dernier Captain Britain du Multivers), Hank Pym et Amadeus Cho. Iron Man, qui a peté un plomb est porté disparu. La traque des Illuminati est féroce, agressive et Steve ne recule devant aucun moyen pour parvenir à ses fins. C’est une véritable haine qui guide ses actes. Il est aidé par le SHIELD donc, Carol Danvers, Captain America (Sam Wilson) ou encore Susan Richards !
Malgré la somme d’intelligence des Illuminati, aucune solution n’est trouvée. Non seulement le cas est complexe, pour ne pas dire impossible et irrémédiable, mais la traque de Steve Rogers les paralyse complètement, enfin…
Parallèlement, à ce jeu du chat et de la souris, nous suivons Roberto Da Costa dans ses mystérieuses quêtes. Faire que les Avengers redeviennent les Avengers et un voyage à l’autre bout du Multivers, rien que cela ! Pour y parvenir, il n’a pas hésité à acheter l’AIM ! Et à s’entourer d’Odinson (qui n’est plus Thor, à qui il manque un bras et qui ne possède plus Mjölnir) et d’Hypérion, ayant lié des relations très fortes avec les petits zébrés.
Je vous l’avais dit, les choses ont vraiment changé, et ce n’est que le début ! Ce bond dans le temps, cette quantité de changements donne au récit un rythme élevé, sans temps mort. On passe de nouveautés en surprises, de flashbacks en explications. Jonathan Hickman parvient à nous captiver du début à la fin. Ce bond de huit mois permet au scénariste de se débarrasser de tout souci de continuité, il fait ce qu’il veut et le fait bien. La haine de Steve est palpable et presque dérangeante. Les Illuminati agacent malgré leurs bonnes intentions. Les traitres nous font hérisser les poils sur les bras. Roberto Da Costa nous surprend.
Graphiquement, si on excepte deux ou trois noms, on a quand même du très lourd, Mike Deodato Jr, Stefano Caselli, Nick Bradshaw, Dustin Weaver. De l’excellent donc, et si les styles ne sont pas forcément les mêmes, chacun s’occupe d’une partie bien précise et permettent ainsi de faire la démarcation.
Bref, absolument, totalement emballé, conquis et convaincu par cette nouvelle saga d’Hickman. Avec plus de libertés pour ne pas dire une totale maîtrise de son histoire, il nous fait grimper d’un palier dans l’intérêt et la qualité de son histoire.
Pas de septième tome pour Avengers, ou de cinquième tome pour New Avengers. Non, à la place de cela nous avons le premier volume d’Avengers Time Runs Out. A l’entame de la dernière ligne droite avant Secret Wars, les deux titres sont plus liés que jamais, aussi est-il très astucieux de la part de Panini de nous proposer cette saga de cette façon, histoire de garder intact toute l’intensité de ces événements.
Menés par Steve Rogers, les Avengers passent la Terre au peigne fin pour trouver les Illuminati. Cependant, le phénomène apocalyptique des incursions se poursuit et les héros sont à court de temps pour sauver la planète. Le salut viendra-t-il de la Cabale formée par Thanos ?
Découvrez le premier volet d’une saga haletante où les séries Avengers et New Avengers fusionnent sous la houlette de Jonathan Hickman (Secret Wars, Fantastic Four).
(Contient les épisodes d’Avengers #35 à 37 et de New Avengers #24 et 25)
Avec les événements de Time Runs Out, nous faisons un bond de huit mois en avant. Cela fait huit mois que la Cabale de Namor (Thanos, Maximus, Black Swan, Corvus Glaive, Proxima Midnight, Terrax) détruisent des mondes entiers pour sauver des univers et notre Terre. Huit mois que la Cabale se complaît dans le sang qui gicle et le corps qui s’entassent. Cela en devient trop malsain pour notre pauvre petit Namor, qui comprend qu’il a fait une sacrée conner…
En huit mois, beaucoup, beaucoup de choses se sont passées et Jonathan Hickman décide de nous plonger directement au cœur de l’action, ne revenant que de façon sporadique et irrégulière sur les événements nous ayant mené à ce qu’il se passe. Et pourtant il y a de quoi dire !
En premier lieu, non seulement les Avengers sont au courant des incursions, mais le monde entier également. Contre toute attente, énervés de ne pas avoir été mis au courant plus tôt, les gouvernements du monde donnent une liberté totale d’action à la Cabale de Namor, et même le Wakanda ! Facile de comprendre que la tension entre Black Panther et Namor atteint un stade critique !
Les choses ne sont pas aussi simple pour les Avengers, Steve Rogers, devenu vieux (voir la série Captain America), chef du SHIELD, traque sans relâche de façon très agressive les Illuminati, qui ont accueilli en leur sein Brian Braddock (dernier Captain Britain du Multivers), Hank Pym et Amadeus Cho. Iron Man, qui a peté un plomb est porté disparu. La traque des Illuminati est féroce, agressive et Steve ne recule devant aucun moyen pour parvenir à ses fins. C’est une véritable haine qui guide ses actes. Il est aidé par le SHIELD donc, Carol Danvers, Captain America (Sam Wilson) ou encore Susan Richards !
Malgré la somme d’intelligence des Illuminati, aucune solution n’est trouvée. Non seulement le cas est complexe, pour ne pas dire impossible et irrémédiable, mais la traque de Steve Rogers les paralyse complètement, enfin…
Parallèlement, à ce jeu du chat et de la souris, nous suivons Roberto Da Costa dans ses mystérieuses quêtes. Faire que les Avengers redeviennent les Avengers et un voyage à l’autre bout du Multivers, rien que cela ! Pour y parvenir, il n’a pas hésité à acheter l’AIM ! Et à s’entourer d’Odinson (qui n’est plus Thor, à qui il manque un bras et qui ne possède plus Mjölnir) et d’Hypérion, ayant lié des relations très fortes avec les petits zébrés.
Je vous l’avais dit, les choses ont vraiment changé, et ce n’est que le début ! Ce bond dans le temps, cette quantité de changements donne au récit un rythme élevé, sans temps mort. On passe de nouveautés en surprises, de flashbacks en explications. Jonathan Hickman parvient à nous captiver du début à la fin. Ce bond de huit mois permet au scénariste de se débarrasser de tout souci de continuité, il fait ce qu’il veut et le fait bien. La haine de Steve est palpable et presque dérangeante. Les Illuminati agacent malgré leurs bonnes intentions. Les traitres nous font hérisser les poils sur les bras. Roberto Da Costa nous surprend.
Graphiquement, si on excepte deux ou trois noms, on a quand même du très lourd, Mike Deodato Jr, Stefano Caselli, Nick Bradshaw, Dustin Weaver. De l’excellent donc, et si les styles ne sont pas forcément les mêmes, chacun s’occupe d’une partie bien précise et permettent ainsi de faire la démarcation.
Bref, absolument, totalement emballé, conquis et convaincu par cette nouvelle saga d’Hickman. Avec plus de libertés pour ne pas dire une totale maîtrise de son histoire, il nous fait grimper d’un palier dans l’intérêt et la qualité de son histoire.
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