100 Bullets (Tous éditeurs)
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- LanvalDefenseur
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Re: 100 Bullets
Mer 2 Mai 2012 - 14:00
le découpage d'Urban n'est pas le même, 7 numéros par titre contre 4 à 5 pour Semic puis Panini
La trad doit être différente également.
La trad doit être différente également.
Re: 100 Bullets
Jeu 3 Mai 2012 - 0:31
Lanval a écrit:le découpage d'Urban n'est pas le même, 7 numéros par titre contre 4 à 5 pour Semic puis Panini
La trad doit être différente également.
Merci !
Re: 100 Bullets
Ven 28 Sep 2012 - 21:32
David-Olivier a écrit:Lanval a écrit:le découpage d'Urban n'est pas le même, 7 numéros par titre contre 4 à 5 pour Semic puis Panini
La trad doit être différente également.
Merci !
Finalement, j'ai pris l'édition US Deluxe !
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: 100 Bullets
Dim 30 Sep 2012 - 20:31
Lanval a écrit:le découpage d'Urban n'est pas le même, 7 numéros par titre contre 4 à 5 pour Semic puis Panini
La trad doit être différente également.
Urban finit la série en souple mais en cartonné ils prennent le decoupage US..
La trad est la même.. Manesse finissant même la série...
Urban ne retraduit pas forcement. Ils retraduisent surtout quand ils ont un souci avec la precedente trads..mais Effosse roche garde scalped, Duclos garde Fables...
Duclos, Watine vievard, Effosse Roche ont bossées chez Semic (Marvcel, DC), Panini et maintenant Urban...
Nikolavitch, Wicky ont bossés partout (delcourt, semic, Panini, urban..)
Davier est aussi chez urban...
Les seuls qui avaient pas bossés chez Panini semblent y arriver bientôt (Tourriol et Queyssi).. il reste Meylander et Lainé qui sont jamais allé chez Panini et Marcel (mais lui, il bosse surtout sur des romans et ne prend que les BD qu il a bien envie de prendre comme Sandman, Mr Miracle ou Les Mysteres du meurtre)
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: 100 Bullets
Ven 14 Déc 2012 - 19:32
100 Bullets tome 7
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Edouardo
Alors que l’Agent Graves dévoile peu à peu les détails de sa ténébreuse histoire au service du Trust, ainsi que les raisons de cette haine envers ses anciens maîtres, les corps tombent à un rythme effréné, dans un camp comme dans l’autre. Dizzy, Lono, Benito Medici, Cole Burns, etc… Rares seront les acteurs encore debout au terme de cette danse macabre.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre:
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 1 mars 2013
Pagination: 208 pages
ISBN: 9782365771948
Format: 171 x 264mm
Prix: 17.5 €
100 Bullets tome 8
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Edouardo
100 BULLETS, ou le polar par excellence défini par les maîtres du genre : Brian AZZARELLO (HELLBLAZER, BATMAN, SPACEMAN à paraître) et Eduardo RISSO (Je suis un vampire, Point de rupture). Récompensée à plusieurs reprises par l’académie des Eisner et des Harvey Awards pour les catégories Meilleur Scénariste, Meilleur Dessinateur et Meilleure Série, 100 BULLETS s’inscrit parmi les classiques du label Vertigo unanimement salués.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre:
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 1 mars 2013
Pagination: 168 pages
ISBN: 9782365771955
Format: 171 x 264mm
Prix: 15 €
100 Bullets tome 9
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Edouardo
100 BULLETS, ou le polar par excellence défini par les maîtres du genre : Brian AZZARELLO (HELLBLAZER, BATMAN, SPACEMAN à paraître) et Eduardo RISSO (Je suis un vampire, Point de rupture). Récompensée à plusieurs reprises par l’académie des Eisner et des Harvey Awards pour les catégories Meilleur Scénariste, Meilleur Dessinateur et Meilleure Série, 100 BULLETS s’inscrit parmi les classiques du label Vertigo unanimement salués.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre:
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 1 mars 2013
Pagination: 152 pages
ISBN: 9782365771962
Format: 171 x 264mm
Prix: 15 €
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: 100 Bullets
Ven 14 Déc 2012 - 19:33
100 Bullets tome 18
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Edouardo
Alors que l’Agent Graves dévoile peu à peu les détails de sa ténébreuse histoire au service du Trust, ainsi que les raisons de cette haine envers ses anciens maîtres, les corps tombent à un rythme effréné, dans un camp comme dans l’autre. Dizzy, Lono, Benito Medici, Cole Burns, etc… Rares seront les acteurs encore debout au terme de cette danse macabre.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre:
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 1 mars 2013
Pagination: 168 pages
ISBN: 9782365771931
Format: 168 x 260mm
Prix: 15 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Lun 13 Mai 2013 - 11:47
Après ma découverte de titres géniaux comme Scalped, Soldat Inconnu, Flex Mentallo, ou encore Top Ten je me suis retrouvé face à trois séries à commencer dans ma bibliothèque. Fables, DMZ et donc 100 Bullets. J’avoue avoir longuement hésité sur le titre à choisir. Certain cependant d’apprécier ma lecture vu que la qualité des titres cités plus haut. C’est donc plein d’entrain que je me suis lancé dans ce premier tome de 100 Bullets « Première salve ».
L’impassible Agent Graves a une proposition à vous faire : dans la mallette qu’il vous confie, la photo de votre pire ennemi et le nécessaire pour vous en débarrasser : une arme, 100 munitions totalement intraçables et l’assurance d’une totale immunité. Dizzy la délinquante, Dolan, barman sur le retour, et Chucky, joueur invétéré, vont-ils tour-à-tour saisir cette chance unique de rayer de l’équation la personne qui a fait de leur vie un enfer ?
Avec un tel résumé de présentation, mon envie de lire ce titre fut multipliée. Je commence donc avec l’histoire de Dizzy, petite délinquante qui va se retrouver libérée de prison. Durant son séjour elle a perdu son mari et son petit garçon. L’agent Graves l’attend à sa sortie avec cette fameuse mallette. Pistolet, balles et l’identité des assassins de sa famille. La question est vite pliée selon moi au vue du passif de la jeune Dizzy. C’est sombre, peu surprenant sur le cheminement de l’histoire, du très bons dialogues bien marrant par moment (explosé de rire avec la partie sur le transsexuel^)
Puis une deuxième histoire un peu plus courte et encore plus sombre, plus noire. Dolan barman déchue de sa belle vie de rêve se retrouve à travailler dans un bar miteux, entouré de véritables rebus de la société. A son tour il va avoir la visite de l’agent Graves. Même mallette, même contenu, même déroulement mais fin totalement différente. Comme si Azzarello s’amusait avec la détresse, la misère de ses personnages. Un semblant de début d’intrigue.
Mais on enchaine avec une troisième histoire. Et ce qui aurait pu être un début d’intrigue n’a plus sa place ici. On y suit Chucky, looser de Las Vegas, qui se complaît dans sa vie pitoyable. Même schéma : Agent Graves, mallette, réflexion sur ce qu’il doit faire et passage à l’acte.
Trois histoires et trois fins différentes. Un survivant, un mort et une fin où on ne sait pas. Et pour le moment rien pour relier les histoires ensembles hormis l’agent Graves et sa mallette. Des personnages qui sont là pour leur histoire et puis basta. Difficile dans tout ça de se faire une idée. Car si on ne devait s’arrêter qu’au premier tome et bien le constat ne serait pas reluisant. On a l’impression d‘assister à trois épisodes d’une de ces séries policières américaines où les épisodes n’ont pas de liens entre elles hormis les acteurs principaux. Heureusement l’ambiance, la noirceur que dépeint Azzarello m’interpellent, j’aime ce genre d’ambiance, quand le scénariste appui là où ça fait mal. Lorsqu’il montre la misère humaine, celle que l’on ne veut pas voir dans la vraie vie. J’aime la façon dont il tourmente encore davantage ses personnages en leur offrant ce choix si difficile.
Et nous, que ferions nous à leur place, car c’est un peu le but aussi de cette histoire. Et on se pose d’autant plus la question que la médiocrité et la précarité des vies des personnages à qui cela arrive sont si bien retranscrite, on les ressent si bien, que l’on se pose la question : « A leur place, je tire ou pas ? » Tout nous pousse à dire oui, surtout lorsqu’on voit ce qui arrive à celui qui dit non.
Les dessins sont signés Eduardo Risso et là aussi c’est difficile d’accès. Le style de Risso semble assez simpliste et très original, très caractéristique. Mais c’est une atmosphère glauque très réussie qui colle parfaitement à l’univers, à l’ambiance que transmet Azzarello. Les visages sont très expressifs, souvent hargneux, mauvais, en colère, comme le serait toutes personnes dans leur situation. La mise en page est bien foutue avec beaucoup de cadrages différents.
Bref, pour moi ce premier tome n’est pas à la hauteur de l’idée, très forte, de départ. Il faudra voir si le tome 2 s’en rapproche ou non. Le lecteur n’a rien à quoi se rattacher, on suit trois histoires sans lien entre elles. Et c’est dommage car comme je l’ai dit l’idée de base est juste géniale : « Que feriez-vous si vous pouviez tuer la personne qui a détruit votre vie ? » Les dessins ne permettent pas non plus de rentrer tout de suite dans l’histoire. J’apprécie cependant énormément la vision sombre et sans espoir que nous fait vivre Azzarello et sa capacité à nous la faire ressentir également.
L’impassible Agent Graves a une proposition à vous faire : dans la mallette qu’il vous confie, la photo de votre pire ennemi et le nécessaire pour vous en débarrasser : une arme, 100 munitions totalement intraçables et l’assurance d’une totale immunité. Dizzy la délinquante, Dolan, barman sur le retour, et Chucky, joueur invétéré, vont-ils tour-à-tour saisir cette chance unique de rayer de l’équation la personne qui a fait de leur vie un enfer ?
Avec un tel résumé de présentation, mon envie de lire ce titre fut multipliée. Je commence donc avec l’histoire de Dizzy, petite délinquante qui va se retrouver libérée de prison. Durant son séjour elle a perdu son mari et son petit garçon. L’agent Graves l’attend à sa sortie avec cette fameuse mallette. Pistolet, balles et l’identité des assassins de sa famille. La question est vite pliée selon moi au vue du passif de la jeune Dizzy. C’est sombre, peu surprenant sur le cheminement de l’histoire, du très bons dialogues bien marrant par moment (explosé de rire avec la partie sur le transsexuel^)
Puis une deuxième histoire un peu plus courte et encore plus sombre, plus noire. Dolan barman déchue de sa belle vie de rêve se retrouve à travailler dans un bar miteux, entouré de véritables rebus de la société. A son tour il va avoir la visite de l’agent Graves. Même mallette, même contenu, même déroulement mais fin totalement différente. Comme si Azzarello s’amusait avec la détresse, la misère de ses personnages. Un semblant de début d’intrigue.
Mais on enchaine avec une troisième histoire. Et ce qui aurait pu être un début d’intrigue n’a plus sa place ici. On y suit Chucky, looser de Las Vegas, qui se complaît dans sa vie pitoyable. Même schéma : Agent Graves, mallette, réflexion sur ce qu’il doit faire et passage à l’acte.
Trois histoires et trois fins différentes. Un survivant, un mort et une fin où on ne sait pas. Et pour le moment rien pour relier les histoires ensembles hormis l’agent Graves et sa mallette. Des personnages qui sont là pour leur histoire et puis basta. Difficile dans tout ça de se faire une idée. Car si on ne devait s’arrêter qu’au premier tome et bien le constat ne serait pas reluisant. On a l’impression d‘assister à trois épisodes d’une de ces séries policières américaines où les épisodes n’ont pas de liens entre elles hormis les acteurs principaux. Heureusement l’ambiance, la noirceur que dépeint Azzarello m’interpellent, j’aime ce genre d’ambiance, quand le scénariste appui là où ça fait mal. Lorsqu’il montre la misère humaine, celle que l’on ne veut pas voir dans la vraie vie. J’aime la façon dont il tourmente encore davantage ses personnages en leur offrant ce choix si difficile.
Et nous, que ferions nous à leur place, car c’est un peu le but aussi de cette histoire. Et on se pose d’autant plus la question que la médiocrité et la précarité des vies des personnages à qui cela arrive sont si bien retranscrite, on les ressent si bien, que l’on se pose la question : « A leur place, je tire ou pas ? » Tout nous pousse à dire oui, surtout lorsqu’on voit ce qui arrive à celui qui dit non.
Les dessins sont signés Eduardo Risso et là aussi c’est difficile d’accès. Le style de Risso semble assez simpliste et très original, très caractéristique. Mais c’est une atmosphère glauque très réussie qui colle parfaitement à l’univers, à l’ambiance que transmet Azzarello. Les visages sont très expressifs, souvent hargneux, mauvais, en colère, comme le serait toutes personnes dans leur situation. La mise en page est bien foutue avec beaucoup de cadrages différents.
Bref, pour moi ce premier tome n’est pas à la hauteur de l’idée, très forte, de départ. Il faudra voir si le tome 2 s’en rapproche ou non. Le lecteur n’a rien à quoi se rattacher, on suit trois histoires sans lien entre elles. Et c’est dommage car comme je l’ai dit l’idée de base est juste géniale : « Que feriez-vous si vous pouviez tuer la personne qui a détruit votre vie ? » Les dessins ne permettent pas non plus de rentrer tout de suite dans l’histoire. J’apprécie cependant énormément la vision sombre et sans espoir que nous fait vivre Azzarello et sa capacité à nous la faire ressentir également.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Ven 31 Mai 2013 - 18:23
Tome 2!
Après un premier tome assez décevant, et même totalement décevant soyons franc, j’attaque ce second volume avec beaucoup d’appréhension. Un peu comme l’épreuve de la dernière chance. Car difficile de lire une série si la mayonnaise ne prend pas. Cela en est rageant tant l’idée de départ est bonne, excellente même. Voyons de quoi va parler le tome 2.
Suivant un agenda connu de lui seul, l’Agent Graves réactive un par un les agents d’un mystérieux groupe : les Minutemen. Comment, Cole Burns, paisible marchand de glaces, a-t-il pu se débarrasser aussi facilement des mafieux qui lui menaient la vie dure ? Et pourquoi son habileté à tuer s’est-elle déclenchée au son du mot fatidique « Croatoa » ? De son côté, Dizzy est envoyée à Paris sur les traces du journaliste Mr Branch.
Comme pour le premier tome, ce deuxième volume est découpé en plusieurs partis, 4 pour être précis.
Dans un premier temps, Azzarello nous offre un premier chapitre sortant du schéma habituel. Pas de mallette avec pistolet et balles ici, mais on en apprend un peu plus sur l’agent Graves. On découvre en effet qu’il n’agit pas forcément au hasard, loin de là. De plus, les mots Trust, agence qui s’annonce des plus mystérieuses et Minutemen sont lâchés ! A noter que pour la première fois également j’ai été séduit par les dessins de Risso sur ce chapitre. Sur les à côtés de l’action principale, notamment avec la serveuse, comme s’il savait exactement où allait aller Azzarello.
Retour au classique ensuite avec une histoire en deux chapitres, où l’agent Graves laisse la fameuse « mallette » à un marchand de glaces. Classique, pas vraiment. Car l’homme choisi s’avère être lié au Minutemen. Et là, l’histoire part en sucette ! Un mot prononcé devant cet homme : « Croatoa » et voilà notre petit marchand un peu benêt devenir un véritable tueur au sang froid. Tout cela selon les prévisions de l’agent Graves.
Encore une fois les dessins de Risso collent parfaitement à l’histoire. Mise en page adéquate, visage expressif. Derrière leurs côtés bourrins ces dessins font mouche.
Chapitre classique pour le coup, ensuite, avec une pauvre femme à la recherche de sa fille. Les réponses que va lui apporter l’agent Graves vont encore davantage la faire sombrer. Chute magnifiquement bien représentée par Eduardo Risso. Surprise, colère, peine, rage, folie, tout y passe à travers le visage de cette pauvre Lilly.
Historie touchante, émouvante même, pour laquelle il est difficile de ne pas se sentir mal à l’aise, surtout avec la façon dont Azzarello nous la raconte à travers les mots crus et sans détour de l’agent Graves. Mais histoire qui, à nouveau semble très loin de la trama principale.
Alors, à un peu plus de la moitié du tome, de ce second tome, la lecture se fait toujours de manière un peu forcée. Oui notre curiosité est enfin un peu titillé par les quelques bribes d’informations que veut bien enfin nous lâcher Brian Azzarello. Mais au milieu du train train quotidien rien de bien folichon pour nous enflammer vraiment. Ca reste peu alléchant, on ne se sent pas happer par l’histoire, et cela malgré des dessins toujours aussi bruts de Risso mais qui s’avèrent coller parfaitement à cet univers sombre et violent.
Enfin, tout ça jusqu’à la dernière partie en trois chapitres. « Parlez Kung Vous ». La rencontre, en France, de la petite Dizzy Cordova (vu dans le premier chapitre du premier volume) et Branch, ancien journaliste américain tombé dans la misère et la pitoyabilité, passant son temps entre les bistrots et les combats clandestins.
Grâce à cette rencontre, nous allons apprendre plein de choses ! Trust ! Minutemen ! La « Mallette » ! L’agent Graves ! Et même Dizzy ! Et enfin le chiffre XIII dessiné dans une main !
Je voulais des rebondissements, je voulais une trame de fond, je voulais de l’intérêt, je les ais. Certes, tout cela fut long à arriver, et même si trois chapitres c’est long aussi pour ce qu’on a appris, enfin Azzarello pique ma curiosité. Tout cela est lié ! L’agent Graves c’est où il va, il manipule tous ces gens comme les pièces d’un grand échiquier. Mais où va-t-il ? Que cherche-t-il ? Comment peut-il avoir autant la main mise sur tant de chose ? Beaucoup de réponses mais qui amènent encore davantage de question !
Bref, l’essai n’est pas transformé mais malgré tout enfin la machine est lancée ! Nous avons suffisamment d’éléments pour nous plonger avec envie dans cet univers de conspiration et de complots dès le tome 3, comme je l’espère. On commence à découvrir des choses qui nous font comprendre à quel point la partie de l’iceberg encore submergé est immense, mais on a envie de savoir !
Les dessins sont certes en symbiose avec le scénario mais restent difficile d’accès.
Après un premier tome assez décevant, et même totalement décevant soyons franc, j’attaque ce second volume avec beaucoup d’appréhension. Un peu comme l’épreuve de la dernière chance. Car difficile de lire une série si la mayonnaise ne prend pas. Cela en est rageant tant l’idée de départ est bonne, excellente même. Voyons de quoi va parler le tome 2.
Suivant un agenda connu de lui seul, l’Agent Graves réactive un par un les agents d’un mystérieux groupe : les Minutemen. Comment, Cole Burns, paisible marchand de glaces, a-t-il pu se débarrasser aussi facilement des mafieux qui lui menaient la vie dure ? Et pourquoi son habileté à tuer s’est-elle déclenchée au son du mot fatidique « Croatoa » ? De son côté, Dizzy est envoyée à Paris sur les traces du journaliste Mr Branch.
Comme pour le premier tome, ce deuxième volume est découpé en plusieurs partis, 4 pour être précis.
Dans un premier temps, Azzarello nous offre un premier chapitre sortant du schéma habituel. Pas de mallette avec pistolet et balles ici, mais on en apprend un peu plus sur l’agent Graves. On découvre en effet qu’il n’agit pas forcément au hasard, loin de là. De plus, les mots Trust, agence qui s’annonce des plus mystérieuses et Minutemen sont lâchés ! A noter que pour la première fois également j’ai été séduit par les dessins de Risso sur ce chapitre. Sur les à côtés de l’action principale, notamment avec la serveuse, comme s’il savait exactement où allait aller Azzarello.
Retour au classique ensuite avec une histoire en deux chapitres, où l’agent Graves laisse la fameuse « mallette » à un marchand de glaces. Classique, pas vraiment. Car l’homme choisi s’avère être lié au Minutemen. Et là, l’histoire part en sucette ! Un mot prononcé devant cet homme : « Croatoa » et voilà notre petit marchand un peu benêt devenir un véritable tueur au sang froid. Tout cela selon les prévisions de l’agent Graves.
Encore une fois les dessins de Risso collent parfaitement à l’histoire. Mise en page adéquate, visage expressif. Derrière leurs côtés bourrins ces dessins font mouche.
Chapitre classique pour le coup, ensuite, avec une pauvre femme à la recherche de sa fille. Les réponses que va lui apporter l’agent Graves vont encore davantage la faire sombrer. Chute magnifiquement bien représentée par Eduardo Risso. Surprise, colère, peine, rage, folie, tout y passe à travers le visage de cette pauvre Lilly.
Historie touchante, émouvante même, pour laquelle il est difficile de ne pas se sentir mal à l’aise, surtout avec la façon dont Azzarello nous la raconte à travers les mots crus et sans détour de l’agent Graves. Mais histoire qui, à nouveau semble très loin de la trama principale.
Alors, à un peu plus de la moitié du tome, de ce second tome, la lecture se fait toujours de manière un peu forcée. Oui notre curiosité est enfin un peu titillé par les quelques bribes d’informations que veut bien enfin nous lâcher Brian Azzarello. Mais au milieu du train train quotidien rien de bien folichon pour nous enflammer vraiment. Ca reste peu alléchant, on ne se sent pas happer par l’histoire, et cela malgré des dessins toujours aussi bruts de Risso mais qui s’avèrent coller parfaitement à cet univers sombre et violent.
Enfin, tout ça jusqu’à la dernière partie en trois chapitres. « Parlez Kung Vous ». La rencontre, en France, de la petite Dizzy Cordova (vu dans le premier chapitre du premier volume) et Branch, ancien journaliste américain tombé dans la misère et la pitoyabilité, passant son temps entre les bistrots et les combats clandestins.
Grâce à cette rencontre, nous allons apprendre plein de choses ! Trust ! Minutemen ! La « Mallette » ! L’agent Graves ! Et même Dizzy ! Et enfin le chiffre XIII dessiné dans une main !
Je voulais des rebondissements, je voulais une trame de fond, je voulais de l’intérêt, je les ais. Certes, tout cela fut long à arriver, et même si trois chapitres c’est long aussi pour ce qu’on a appris, enfin Azzarello pique ma curiosité. Tout cela est lié ! L’agent Graves c’est où il va, il manipule tous ces gens comme les pièces d’un grand échiquier. Mais où va-t-il ? Que cherche-t-il ? Comment peut-il avoir autant la main mise sur tant de chose ? Beaucoup de réponses mais qui amènent encore davantage de question !
Bref, l’essai n’est pas transformé mais malgré tout enfin la machine est lancée ! Nous avons suffisamment d’éléments pour nous plonger avec envie dans cet univers de conspiration et de complots dès le tome 3, comme je l’espère. On commence à découvrir des choses qui nous font comprendre à quel point la partie de l’iceberg encore submergé est immense, mais on a envie de savoir !
Les dessins sont certes en symbiose avec le scénario mais restent difficile d’accès.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Jeu 20 Juin 2013 - 16:52
Tome 4 lu!
Après un tome 3, un peu plus captivant tant par les histoires que par l’intrigue. Le souci étant jusqu’à maintenant la suite d’histoires où l’agent Graves propose sa fameuse mallette à des pauvres bougres au fond du gouffre. Toujours avec cette toile de fond concernant le Trust et les Minutemen. C’est là-dessus que je veux en apprendre davantage, que je veux qu’Azzarello centre son histoire. Et avec ce tome 4 « Le Blues du Prince Rouge », mes vœux sont exaucés.
À Atlantic City, les enchères montent et les paris s’envolent autour de la réunion annuelle du Trust, mais Cole Burns et l’Agent Graves ont bien l’intention de faire flamber les mises. De leur côté, Dizzie et M. Sheperd contactent Wylie Times, un pompiste qui vivote à la frontière Mexicaine. (contient 100 Bullets # 23-30)
La première partie de ce quatrième volume reprend les épisodes #23 à 25. Episodes, qui pour moi, m’ont complètement happé dans l’univers 100 Bullets ! Enfin ! Beaucoup, beaucoup de choses sur seulement trois chapitres. Tout d’abord on fait la connaissance, la plupart du temps visuellement, avec les treize familles composant le Trust et surtout nous découvrons Augustus Medici, chef du Trust. Homme intriguant qui malgré tout, reste bercé de mystère. Quel rapport avec l’électricité ? Est-ce une métaphore ou est-ce du concret ?
Mais plus que tout ce que l’on apprend sur le Trust, ce que l’on retient surtout ce sont deux personnages. Benito Medici, le fils d’Augustus, et Megan Dietrich, la nana qui avait réussi à retourner un homme à la mallette et à le tuer, la cible devenant la proie. Et là on se dit whaouh ! Azzarello a tout ramifié ! 100 Bullets c’est une énorme toile sur laquelle se démènent ses personnages.
Benito Medici, qui sous ses allures de fils à papa futile et superficiel, s’avère être un personnage sadiquement calculateur et très intelligent.
Megan Dietrich, est un personnage fascinant, tant la dangerosité qu’elle représente que par la sexualité qu’elle dégage ! Une vraie veuve noire au sang froid. C’est par elle que je me rends compte du talent d’Eduardo Risso. Même si ses coups de crayons me dérangent, que son style qui peut paraître brouillon, glauque, sombre, je réalise qu’il est aussi très réaliste. Au premier coup d’œil on sait, sans forcément le savoir, tout du personnage qu’il dessine. Prenons Megan comme exemple. Dès les premières cass où elle apparaît on voit à son visage sa dureté, le danger qu’elle peut représenter, et l’on voit à son corps, à sa tenue le, sex-appeal qu’elle représente. Tous les personnages sont différents, ils ont tous leur propre physique, leur propre défaut, bref, on se rend compte du souci du détail d’Eduardo Risso !
Cette saga est aussi l’occasion de voir le danger que représente Graves et de quelle façon il se moque du Trust et qu’il n’a aucune limite. Il se permet même d’avoir une taupe au sein des treize, et d’en tuer un…
Le chapitre 26 est une bonne idée. Sur toute la totalité du chapitre, Azzarello utilise monsieur Branch, l’homme que Dizzy a rencontré à Paris, pour nous résumer tout ce que l’on a appris sur le Trust, les Minutemen et sur l’agent Graves durant les 25 premiers chapitres. Histoire de montrer un peu plus la misérabilité de ses personnages, Azzarello fait parler Branch pendant une relation avec une prostituée curieuse ne comprenant pas l’anglais. Branch en profite alors pour déballer tout ce qu’il sait afin de réfléchir à haute voix et découvrir ce que Graves compte faire de Dizzy.
Suit le chapitre 27, absolument excellent. Graves donne une mallette à un homme au visage bandé dans un hôpital, et tombe en sortant de sa chambre sur un ancien joueur de baseball à la fin de sa vie à qui il avait donné une mallette dans le passé. Et très vite on se prend au jeu de la théorie du complot et du contexte historique pour découvrir que ce joueur de baseball est Joe DiMaggio, sa femme disparue une certaine Marylin, facile de découvrir qui est la victime…
J’ai beaucoup apprécié ce petit interlude servant à raccrocher l’histoire à un contexte historique.
On termine ce tome avec les épisodes 28 à 30 qui reprennent la saga Contrabandolero ! Alors autant le dire de suite, je n’ai pas compris le pourquoi d’un tel épisode. Il ne semble ne rien apporter et dénote trop du reste du tome, jusque là si bon. A la frontière entre les États Unis et le Mexique, du côté d'El Paso et de Juarez, on retrouve Mr. Shepperd accompagné de Dizzy Cordoba, alors qu’ils recherchent un certain Wylie Times, pompiste ringard et looser, enfin la fin nous laisse penser que ce jeune homme est beaucoup plus important qu’il n’y paraît. Sombre histoire de contrebande. Le seul avantage est de revoir au premier plan Dizzy, qui semble s’épanouir mentalement et physiquement à chaque fois qu’on l’a voit. Nul doute que tout ça sera repris à un moment donné par Azzarello.
Bref, ce tome 4 est le tome que j’attendais, le tome qui fait de 100 Bullets une série phare à mes yeux. Le Trust semble tellement énorme ! Tellement improbable ! Et pourtant tellement possible ! Les personnages sont tous si fascinants, des personnages comme Graves, Megan ou Dizzy. Et le fait de toujours devoir se méfier de ce qu’écrit Azzarello, rien n’est là par hasard, tout est savamment orchestré par l’auteur. De plus, seconde révélation avec Eduardo Risso qui s‘avère être en fait un dessinateur de talent, capable de nous dévoiler tout ce que l’on doit savoir d’un personnage au premier coup d’œil. Je suis devenue accroc !
Après un tome 3, un peu plus captivant tant par les histoires que par l’intrigue. Le souci étant jusqu’à maintenant la suite d’histoires où l’agent Graves propose sa fameuse mallette à des pauvres bougres au fond du gouffre. Toujours avec cette toile de fond concernant le Trust et les Minutemen. C’est là-dessus que je veux en apprendre davantage, que je veux qu’Azzarello centre son histoire. Et avec ce tome 4 « Le Blues du Prince Rouge », mes vœux sont exaucés.
À Atlantic City, les enchères montent et les paris s’envolent autour de la réunion annuelle du Trust, mais Cole Burns et l’Agent Graves ont bien l’intention de faire flamber les mises. De leur côté, Dizzie et M. Sheperd contactent Wylie Times, un pompiste qui vivote à la frontière Mexicaine. (contient 100 Bullets # 23-30)
La première partie de ce quatrième volume reprend les épisodes #23 à 25. Episodes, qui pour moi, m’ont complètement happé dans l’univers 100 Bullets ! Enfin ! Beaucoup, beaucoup de choses sur seulement trois chapitres. Tout d’abord on fait la connaissance, la plupart du temps visuellement, avec les treize familles composant le Trust et surtout nous découvrons Augustus Medici, chef du Trust. Homme intriguant qui malgré tout, reste bercé de mystère. Quel rapport avec l’électricité ? Est-ce une métaphore ou est-ce du concret ?
Mais plus que tout ce que l’on apprend sur le Trust, ce que l’on retient surtout ce sont deux personnages. Benito Medici, le fils d’Augustus, et Megan Dietrich, la nana qui avait réussi à retourner un homme à la mallette et à le tuer, la cible devenant la proie. Et là on se dit whaouh ! Azzarello a tout ramifié ! 100 Bullets c’est une énorme toile sur laquelle se démènent ses personnages.
Benito Medici, qui sous ses allures de fils à papa futile et superficiel, s’avère être un personnage sadiquement calculateur et très intelligent.
Megan Dietrich, est un personnage fascinant, tant la dangerosité qu’elle représente que par la sexualité qu’elle dégage ! Une vraie veuve noire au sang froid. C’est par elle que je me rends compte du talent d’Eduardo Risso. Même si ses coups de crayons me dérangent, que son style qui peut paraître brouillon, glauque, sombre, je réalise qu’il est aussi très réaliste. Au premier coup d’œil on sait, sans forcément le savoir, tout du personnage qu’il dessine. Prenons Megan comme exemple. Dès les premières cass où elle apparaît on voit à son visage sa dureté, le danger qu’elle peut représenter, et l’on voit à son corps, à sa tenue le, sex-appeal qu’elle représente. Tous les personnages sont différents, ils ont tous leur propre physique, leur propre défaut, bref, on se rend compte du souci du détail d’Eduardo Risso !
Cette saga est aussi l’occasion de voir le danger que représente Graves et de quelle façon il se moque du Trust et qu’il n’a aucune limite. Il se permet même d’avoir une taupe au sein des treize, et d’en tuer un…
Le chapitre 26 est une bonne idée. Sur toute la totalité du chapitre, Azzarello utilise monsieur Branch, l’homme que Dizzy a rencontré à Paris, pour nous résumer tout ce que l’on a appris sur le Trust, les Minutemen et sur l’agent Graves durant les 25 premiers chapitres. Histoire de montrer un peu plus la misérabilité de ses personnages, Azzarello fait parler Branch pendant une relation avec une prostituée curieuse ne comprenant pas l’anglais. Branch en profite alors pour déballer tout ce qu’il sait afin de réfléchir à haute voix et découvrir ce que Graves compte faire de Dizzy.
Suit le chapitre 27, absolument excellent. Graves donne une mallette à un homme au visage bandé dans un hôpital, et tombe en sortant de sa chambre sur un ancien joueur de baseball à la fin de sa vie à qui il avait donné une mallette dans le passé. Et très vite on se prend au jeu de la théorie du complot et du contexte historique pour découvrir que ce joueur de baseball est Joe DiMaggio, sa femme disparue une certaine Marylin, facile de découvrir qui est la victime…
J’ai beaucoup apprécié ce petit interlude servant à raccrocher l’histoire à un contexte historique.
On termine ce tome avec les épisodes 28 à 30 qui reprennent la saga Contrabandolero ! Alors autant le dire de suite, je n’ai pas compris le pourquoi d’un tel épisode. Il ne semble ne rien apporter et dénote trop du reste du tome, jusque là si bon. A la frontière entre les États Unis et le Mexique, du côté d'El Paso et de Juarez, on retrouve Mr. Shepperd accompagné de Dizzy Cordoba, alors qu’ils recherchent un certain Wylie Times, pompiste ringard et looser, enfin la fin nous laisse penser que ce jeune homme est beaucoup plus important qu’il n’y paraît. Sombre histoire de contrebande. Le seul avantage est de revoir au premier plan Dizzy, qui semble s’épanouir mentalement et physiquement à chaque fois qu’on l’a voit. Nul doute que tout ça sera repris à un moment donné par Azzarello.
Bref, ce tome 4 est le tome que j’attendais, le tome qui fait de 100 Bullets une série phare à mes yeux. Le Trust semble tellement énorme ! Tellement improbable ! Et pourtant tellement possible ! Les personnages sont tous si fascinants, des personnages comme Graves, Megan ou Dizzy. Et le fait de toujours devoir se méfier de ce qu’écrit Azzarello, rien n’est là par hasard, tout est savamment orchestré par l’auteur. De plus, seconde révélation avec Eduardo Risso qui s‘avère être en fait un dessinateur de talent, capable de nous dévoiler tout ce que l’on doit savoir d’un personnage au premier coup d’œil. Je suis devenue accroc !
- SynockModo-Man
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Re: 100 Bullets
Jeu 20 Juin 2013 - 18:26
Je n'avais lu aucune de tes critiques sur 100 bullets Biggy.
Là je viens des lire les 3 d'affilé. Il en a fallu du temps pour qu'on soit d'accord !
Pour le moment, selon moi, le meilleur tome reste celui avec Milo. L'homme avec le visage bandé, mais je ne parviens pas à me rappeler le numéro... Tu va prendre claques sur claques, avec une fin à en filer des arrêts cardiaques. Le suivant par contre est moins bien.
Là je viens des lire les 3 d'affilé. Il en a fallu du temps pour qu'on soit d'accord !
Pour le moment, selon moi, le meilleur tome reste celui avec Milo. L'homme avec le visage bandé, mais je ne parviens pas à me rappeler le numéro... Tu va prendre claques sur claques, avec une fin à en filer des arrêts cardiaques. Le suivant par contre est moins bien.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Ven 19 Juil 2013 - 20:55
Tome 5 lu.
La machine est lancée ! Enfin je suis happé dans la folie 100 Bullets et dans l’univers de polar, de complots, de trahison et de sensualité malsaine dans laquelle nous plonge Briana Azzarello. Malheureusement, ce tome 5 n’est pas à la hauteur de mes atteintes, et dieu sait pourtant que l’histoire est bonne…
Le privé Milo Garret a survécu un accident de la route, mais en est ressorti défiguré. Quand l’Agent Graves vient à lui pour lui proposer une revanche à l’encontre des personnes ayant saboté sa voiture, c’est le début d’une enquête tortueuse qui va le mener entre les griffes du Trust. (contient 100 Bullets # 31-36)
Milo Garrett, détective privé, se réveille à l’hôpital un matin avec le visage entièrement recouvert de bandelettes, ressemblant à un gros pansement ambulant. Il a été victime d'un grave accident de la route qui l'a défiguré. Il n'imaginait pas alors que l'agent Graves viendrait lui proposer une mallette contenant cent balles non identifiables… A l’intérieur, une arme, des balles et les preuves de l’identité du saboteur de la voiture ayant entraîné son accident. Car il s'agit bien d'une tentative d'assassinat et non d'un banal accident de la route !
Alors qu'il est en train d'écumer les bières dans un bar, il rappelle un client et convient d’un rendez-vous. Milo arrive à l’heure prévue dans le bâtiment indiqué par son commanditaire, alors qu'il approche du bureau de ce dernier, il croise un type assez louche (Lono) et peu après, découvre l’un de ses employeurs décédé d’une balle dans la tête. Pour le détective, il est maintenant clair que cette affaire l’emmène sur un terrain glissant ! Même s'il sait l'entreprise dangereuse, le voilà embarqué dans une enquête risquée qui va lui révéler l'ampleur d'une machination qui le dépasse.
Dans son enquête, Milo va rencontrer beaucoup de beau monde. Lono donc, qui se montre être de plus en plus un électron libre (sans doute comme cela qu’on l’aime le plus), l’Agent Graves, bien entendu, qui lui remet la mallette (mallette qui, pour le coup, semble totalement inutile et mise de côté par Milo qui préfère mener lui-même son enquête), mais également la sulfureuse Megan Dietrich qui va se montrer très troublé par le détective, Cole Burns (qui semble connaître Milo) ainsi qu’Echo la prostitué à qui Mr Branch a tout révélé. Il s’avère que cette dernière semble être toute autre chose, et plus important qu’un simple coup d’un soir.
A la vue de tout ce petit monde qui gravite autour de Milo (et il arrive quand même à mettre la si indépendante Megan Dietrich dans son lit), on se dit que le mec est important. Davantage lorsqu’on réalise, grâce à l’intervention de Cole Burns, qu’il a un lien avec les Minutemen.
Et pourtant le tome défile ! Milo enquête, fouille, fouine toujours entre deux passages dans un bar. L’histoire s’entremêle dans des complots, s’argumente autour de femmes diablement sexy et dangereuses, surprend par de nombreux rebondissements et a sa part de bastons violentes. Milo va loin, très loin, il se retrouve entre les Minutemen et le Trust, ce qui n’est pas une position fort enviable. L’histoire ne fait que d’accélérer tant par le rythme que par l’intensité, et elle retombe comme un soufflet… On se dit tout ça pour ça ?...
Pour le coup on ne comprend pas, je ne comprends pas où Azzarello a voulu en venir avec ce personnage. D’autant qu’il avait tout pour plaire et s’installer durablement dans la série. Un caractère bien trempé, électron libre, un look excellent. Au final, ce tome donne l’impression d’être un tome de transition. Ce qui est fort dommage selon moi, le titre prenait son rythme de croisière. Reste la narration d’Azzarello juste excellente, on se dirait en plein polar bien noir. Juste excellent.
Petit mot sur Eduardo Risso, dont le travail est toujours de plus en plus idéal à ce titre. Anguleux, caricatural et pourtant décrivant à merveille la psyché des personnages représentés. Il se dégage quelque chose de tellement sexuel de Megan Dietrich, tant de brutalité malsaine chez Lono, d’impassibilité et de calme chez Graves. Ses personnages sont tout simplement époustouflant ! Les mafieux passent pour de vrais mafieux, les prostitués pour de vraies prostituées… Et formidable travail de colorisation de Patricia Mulvihill.
Bref, un tome très, très bizarre. L’histoire prend aux tripes, on est à fond dans cette partie de chasse à l’aveugle de Milo Garrett, alors qu’on sait pertinemment, dès le départ, que la proie est trop grosse et trop dangereuse pour lui. Superbe interaction avec d’autres personnages, des dessins tellement criant de réalismes (dans la représentation de ce qu’ils symbolisent).
Et pourtant un poil décevant tellement il semble loin, si loin de l’intrigue principale. Pourquoi tant mettre en valeur ce Milo Garrett ? Nous montrer son rôle au sein de toute cette galerie de personnages pour en arriver là ?
Un petit goût amer dans la bouche, cela aurait pu être tellement mieux…
La machine est lancée ! Enfin je suis happé dans la folie 100 Bullets et dans l’univers de polar, de complots, de trahison et de sensualité malsaine dans laquelle nous plonge Briana Azzarello. Malheureusement, ce tome 5 n’est pas à la hauteur de mes atteintes, et dieu sait pourtant que l’histoire est bonne…
Le privé Milo Garret a survécu un accident de la route, mais en est ressorti défiguré. Quand l’Agent Graves vient à lui pour lui proposer une revanche à l’encontre des personnes ayant saboté sa voiture, c’est le début d’une enquête tortueuse qui va le mener entre les griffes du Trust. (contient 100 Bullets # 31-36)
Milo Garrett, détective privé, se réveille à l’hôpital un matin avec le visage entièrement recouvert de bandelettes, ressemblant à un gros pansement ambulant. Il a été victime d'un grave accident de la route qui l'a défiguré. Il n'imaginait pas alors que l'agent Graves viendrait lui proposer une mallette contenant cent balles non identifiables… A l’intérieur, une arme, des balles et les preuves de l’identité du saboteur de la voiture ayant entraîné son accident. Car il s'agit bien d'une tentative d'assassinat et non d'un banal accident de la route !
Alors qu'il est en train d'écumer les bières dans un bar, il rappelle un client et convient d’un rendez-vous. Milo arrive à l’heure prévue dans le bâtiment indiqué par son commanditaire, alors qu'il approche du bureau de ce dernier, il croise un type assez louche (Lono) et peu après, découvre l’un de ses employeurs décédé d’une balle dans la tête. Pour le détective, il est maintenant clair que cette affaire l’emmène sur un terrain glissant ! Même s'il sait l'entreprise dangereuse, le voilà embarqué dans une enquête risquée qui va lui révéler l'ampleur d'une machination qui le dépasse.
Dans son enquête, Milo va rencontrer beaucoup de beau monde. Lono donc, qui se montre être de plus en plus un électron libre (sans doute comme cela qu’on l’aime le plus), l’Agent Graves, bien entendu, qui lui remet la mallette (mallette qui, pour le coup, semble totalement inutile et mise de côté par Milo qui préfère mener lui-même son enquête), mais également la sulfureuse Megan Dietrich qui va se montrer très troublé par le détective, Cole Burns (qui semble connaître Milo) ainsi qu’Echo la prostitué à qui Mr Branch a tout révélé. Il s’avère que cette dernière semble être toute autre chose, et plus important qu’un simple coup d’un soir.
A la vue de tout ce petit monde qui gravite autour de Milo (et il arrive quand même à mettre la si indépendante Megan Dietrich dans son lit), on se dit que le mec est important. Davantage lorsqu’on réalise, grâce à l’intervention de Cole Burns, qu’il a un lien avec les Minutemen.
Et pourtant le tome défile ! Milo enquête, fouille, fouine toujours entre deux passages dans un bar. L’histoire s’entremêle dans des complots, s’argumente autour de femmes diablement sexy et dangereuses, surprend par de nombreux rebondissements et a sa part de bastons violentes. Milo va loin, très loin, il se retrouve entre les Minutemen et le Trust, ce qui n’est pas une position fort enviable. L’histoire ne fait que d’accélérer tant par le rythme que par l’intensité, et elle retombe comme un soufflet… On se dit tout ça pour ça ?...
Pour le coup on ne comprend pas, je ne comprends pas où Azzarello a voulu en venir avec ce personnage. D’autant qu’il avait tout pour plaire et s’installer durablement dans la série. Un caractère bien trempé, électron libre, un look excellent. Au final, ce tome donne l’impression d’être un tome de transition. Ce qui est fort dommage selon moi, le titre prenait son rythme de croisière. Reste la narration d’Azzarello juste excellente, on se dirait en plein polar bien noir. Juste excellent.
Petit mot sur Eduardo Risso, dont le travail est toujours de plus en plus idéal à ce titre. Anguleux, caricatural et pourtant décrivant à merveille la psyché des personnages représentés. Il se dégage quelque chose de tellement sexuel de Megan Dietrich, tant de brutalité malsaine chez Lono, d’impassibilité et de calme chez Graves. Ses personnages sont tout simplement époustouflant ! Les mafieux passent pour de vrais mafieux, les prostitués pour de vraies prostituées… Et formidable travail de colorisation de Patricia Mulvihill.
Bref, un tome très, très bizarre. L’histoire prend aux tripes, on est à fond dans cette partie de chasse à l’aveugle de Milo Garrett, alors qu’on sait pertinemment, dès le départ, que la proie est trop grosse et trop dangereuse pour lui. Superbe interaction avec d’autres personnages, des dessins tellement criant de réalismes (dans la représentation de ce qu’ils symbolisent).
Et pourtant un poil décevant tellement il semble loin, si loin de l’intrigue principale. Pourquoi tant mettre en valeur ce Milo Garrett ? Nous montrer son rôle au sein de toute cette galerie de personnages pour en arriver là ?
Un petit goût amer dans la bouche, cela aurait pu être tellement mieux…
- fred le mallratAdmin-Man
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Re: 100 Bullets
Ven 19 Juil 2013 - 21:02
Moi c est un de ceux que j aime le moins...Synock a écrit:Je n'avais lu aucune de tes critiques sur 100 bullets Biggy.
Là je viens des lire les 3 d'affilé. Il en a fallu du temps pour qu'on soit d'accord !
Pour le moment, selon moi, le meilleur tome reste celui avec Milo. L'homme avec le visage bandé, mais je ne parviens pas à me rappeler le numéro... Tu va prendre claques sur claques, avec une fin à en filer des arrêts cardiaques. Le suivant par contre est moins bien.
Je prefere le 2 et le 4.. j aime ceux où ily a des histoires courtes (monroe, le pere pedophile ...) mais où les arcs sont centrés sur le trust et el mystere derriere celui-ci
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Sam 20 Juil 2013 - 18:39
Tome 6!
Alors que cette série avait fini par m’emporter à la lecture du tome 4, le tome 5 est venu me mettre un doute : l’histoire était toujours aussi plaisante, mais semblait à des années lumière de l’intrigue principale. Pire je ne comprenais pourquoi Azzarello réveillait un nouveau Minutemen : Milo Garret, pour le tuer aussitôt. Au programme : zoom sur six personnages pour un tome fort plaisant !
Dizzy, Cole, Benito, Lono, Graves, Wylie… six vies entremêlées dans une toile d’embrouilles, de complots et de meurtres. Six marionnettes contrôlées par la Main du Destin. Mais qui sait si celle-ci n’appartient pas, comme toute chose, au Trust ? (contient 100 Bullets # 37-42)
Alors nous avons là un tome bien différent des autres. En effet, Brian Azzarello va mettre sous le feu des projecteurs six personnages bien différents et pourtant tellement liés. Six personnages, six chapitres, six mises en lumière, six approches différentes. La belle en pleine renaissance tel le papillon sortant de sa chrysalide : Dizzy, le mystérieux et non moins amoureux Cole Burns, le faux courageux surfant sur la fortune de papa : Benito Medici, le terrifiant Lono, l’impassible cerveau seul à connaître où l’on va : Graves et l’énigmatique petit nouveau : Wylie Times.
En plus de l’excellente narration d’Azzarello, collant parfaitement au personnage sur lequel elle est centrée. Notons les dessins de Risso qui illustrent à merveille chacun des personnages. On remarque de suite l’évolution de Dizzy, l’amour coule des yeux de Cole, lorsqu’on voit Benito, on a envie de le claquer comme tous les gosses à papa, Lono dégage toujours autant de bestialité, Graves reste impassible et le décor de Wylie nous montre le chaos qui règne dans sa tête.
Premier chapitre sur Dizzy. La belle jeune femme fait une pause est retourne dans son quartier. Elle retrouve, après un an, ses amies et passe un moment avec elles. La première chose que l’on constate, grâce au dessin de Risso, c’est que ce qui est arrivé à Dizzy dans le premier tome lui a été profitable. Elle rayonne au contraire de ses amies, elle est superbement bien habillée et semble épanouie.
Pendant que Dizzy réalise ce qu’elle a eut la chance d’éviter comme vie, on assiste à l’étrange rendez-vous entre Shepherd et Graves. On comprend vite que les deux sont de mèches vis-à-vis de la jeune femme, mais surtout que le premier semble laisser parler ses sentiments…
Le deuxième chapitre s’intéresse à Cole Burns. Le Minutemen retourne à son ancien appart retrouver le joli Sasha. Malgré le fait qu’il ai été « réveillé », ses sentiments pour Sasha sont toujours aussi forts. Mais ce n’est pas réciproque. La jeune femme, après un an sans nouvelle, juste après avoir été demandé en mariage par Cole, a décidé de tourner la page, d’oublier ses sentiments. Et tous les mots de Cole n’y feront rien.
A côté de cela, nous assistons à un braquage, qui semble sans rapport avec l’histoire. Si ce n’est que Cole y mettra un terme, le regard noir et vide, comme si la dernière chose qui le retenait venait de lâcher.
Vient le chapitre de Benito. Le brave petit fils à papa m’avait laissé une bonne impression dans les précédents tomes. En fait il n’en est rien. Simple gosse de riche, fils à papa qui utilise la renommé de son père pour impressionner. Il refuse d’ailleurs toute succession, il semble ne pas vouloir apprendre de son père. Enfin, jusqu’à ce que le petit se fasse dessus lors d’une fusillade, montrant ainsi son vrai visage : il est totalement dépassé par la situation. Son père montrant lui une réelle inquiétude pour son fils. Mais cette attaque à peut-être donné naissance à quelque chose de terrible dans le futur.
Le quatrième chapitre met la lumière sur l’incertitude « Lono ». En effet, le Minutemen au caractère et la carrure de boucher semble ne pas savoir pour qui danser. Dans son épisode perso, on le voit, cette fois-ci, accomplir une mission bien sanglante et violente, pour Shepherd et non pour Graves. Surprenant. Mais l’homme (ou la bête c’est au choix) est plus guidé par l’argent et la violence et non pas par loyauté.
Malheureusement pour lui Sheperd semble avoir un autre plan pour Lono. J’espère qu’il est sûr de lui… Les représailles s’annoncent terribles.
Eduardo Risso rend merveilleusement hommage à Lono, des scènes violentes, malsaines, vulgaires, tout comme le personnage. Et des gros plans sur son visage souriant lors qu’il tue.
Pour une fois, ce n’est par l’Agent Graves qui fait une proposition, ce sont des membres du Trust qui lui en font une, en secret ! Et là, surprise (même si on pouvait s’en douter) car tout n’est pas si rose pour le Trust. Des luttes internes semblent couver. Et certains n’hésitent donc pas à revenir chercher Graves. L’Agent ne semble pourtant pas plus heureux que ça. En même temps, s’il y a bien un personnage qui ne laisse rien transparaître c’est bien lui. Mais j’ai hâte de découvrir ce qui va découler de cette réunion.
Là aussi une autre histoire annexe avec un jeune couple de loosers qui se rendent sur les lieux d’un accident et y découvre un billet gagnant de loterie dans la main d’un cadavre. Ils vont ensuite hésiter à que faire du ticket avant d’être rejoint par un policier.
La dernière histoire centre l’action sur Wylie Times. Sur la misérabilité de sa vie, et de la façon encore plus misérable avec laquelle il se complait dedans. Après avoir déjà rencontré Shepherd, il va cette fois-ci faire la connaissance de l’Agent Graves, et de sa fameuse mallette. Mais Wylie va la refuser. Il suffira d’une rencontre avec un couple assez original pour que Wylie révise sa position. Graves lui propose alors de nouveau la mallette, Wylie l’ouvre et nous restons bouche bée devant la cible…
Bref, un tome absolument génial et prenant. Quelle bonne idée d’Azzarello de pointer du doigt six personnages tellement différents, venant d’univers tellement lointain. Six personnages pourtant tellement proche de par l’intrigue qui reste en toile de fond. Rien n’est gravé dans le marbre dans 100 Bullets. Tous ces personnages évoluent en eaux troubles sans gilet de sauvetage. Personne n’est irremplaçable pour Graves, pas même ses proches, pas mêmes lui…
Azzarello et Risso nous offre un travail d’une telle minutie, d’une telle profondeur. Les caractéristiques de chacun des personnages, sont marquées sur leur visage grâce à Risso. Il suffit d’un regard pour savoir ce qu’Azzarello va magistralement nous narrer sur chacun d’eux. Belle rencontre que celle de ces deux artistes !
Alors que cette série avait fini par m’emporter à la lecture du tome 4, le tome 5 est venu me mettre un doute : l’histoire était toujours aussi plaisante, mais semblait à des années lumière de l’intrigue principale. Pire je ne comprenais pourquoi Azzarello réveillait un nouveau Minutemen : Milo Garret, pour le tuer aussitôt. Au programme : zoom sur six personnages pour un tome fort plaisant !
Dizzy, Cole, Benito, Lono, Graves, Wylie… six vies entremêlées dans une toile d’embrouilles, de complots et de meurtres. Six marionnettes contrôlées par la Main du Destin. Mais qui sait si celle-ci n’appartient pas, comme toute chose, au Trust ? (contient 100 Bullets # 37-42)
Alors nous avons là un tome bien différent des autres. En effet, Brian Azzarello va mettre sous le feu des projecteurs six personnages bien différents et pourtant tellement liés. Six personnages, six chapitres, six mises en lumière, six approches différentes. La belle en pleine renaissance tel le papillon sortant de sa chrysalide : Dizzy, le mystérieux et non moins amoureux Cole Burns, le faux courageux surfant sur la fortune de papa : Benito Medici, le terrifiant Lono, l’impassible cerveau seul à connaître où l’on va : Graves et l’énigmatique petit nouveau : Wylie Times.
En plus de l’excellente narration d’Azzarello, collant parfaitement au personnage sur lequel elle est centrée. Notons les dessins de Risso qui illustrent à merveille chacun des personnages. On remarque de suite l’évolution de Dizzy, l’amour coule des yeux de Cole, lorsqu’on voit Benito, on a envie de le claquer comme tous les gosses à papa, Lono dégage toujours autant de bestialité, Graves reste impassible et le décor de Wylie nous montre le chaos qui règne dans sa tête.
Premier chapitre sur Dizzy. La belle jeune femme fait une pause est retourne dans son quartier. Elle retrouve, après un an, ses amies et passe un moment avec elles. La première chose que l’on constate, grâce au dessin de Risso, c’est que ce qui est arrivé à Dizzy dans le premier tome lui a été profitable. Elle rayonne au contraire de ses amies, elle est superbement bien habillée et semble épanouie.
Pendant que Dizzy réalise ce qu’elle a eut la chance d’éviter comme vie, on assiste à l’étrange rendez-vous entre Shepherd et Graves. On comprend vite que les deux sont de mèches vis-à-vis de la jeune femme, mais surtout que le premier semble laisser parler ses sentiments…
Le deuxième chapitre s’intéresse à Cole Burns. Le Minutemen retourne à son ancien appart retrouver le joli Sasha. Malgré le fait qu’il ai été « réveillé », ses sentiments pour Sasha sont toujours aussi forts. Mais ce n’est pas réciproque. La jeune femme, après un an sans nouvelle, juste après avoir été demandé en mariage par Cole, a décidé de tourner la page, d’oublier ses sentiments. Et tous les mots de Cole n’y feront rien.
A côté de cela, nous assistons à un braquage, qui semble sans rapport avec l’histoire. Si ce n’est que Cole y mettra un terme, le regard noir et vide, comme si la dernière chose qui le retenait venait de lâcher.
Vient le chapitre de Benito. Le brave petit fils à papa m’avait laissé une bonne impression dans les précédents tomes. En fait il n’en est rien. Simple gosse de riche, fils à papa qui utilise la renommé de son père pour impressionner. Il refuse d’ailleurs toute succession, il semble ne pas vouloir apprendre de son père. Enfin, jusqu’à ce que le petit se fasse dessus lors d’une fusillade, montrant ainsi son vrai visage : il est totalement dépassé par la situation. Son père montrant lui une réelle inquiétude pour son fils. Mais cette attaque à peut-être donné naissance à quelque chose de terrible dans le futur.
Le quatrième chapitre met la lumière sur l’incertitude « Lono ». En effet, le Minutemen au caractère et la carrure de boucher semble ne pas savoir pour qui danser. Dans son épisode perso, on le voit, cette fois-ci, accomplir une mission bien sanglante et violente, pour Shepherd et non pour Graves. Surprenant. Mais l’homme (ou la bête c’est au choix) est plus guidé par l’argent et la violence et non pas par loyauté.
Malheureusement pour lui Sheperd semble avoir un autre plan pour Lono. J’espère qu’il est sûr de lui… Les représailles s’annoncent terribles.
Eduardo Risso rend merveilleusement hommage à Lono, des scènes violentes, malsaines, vulgaires, tout comme le personnage. Et des gros plans sur son visage souriant lors qu’il tue.
Pour une fois, ce n’est par l’Agent Graves qui fait une proposition, ce sont des membres du Trust qui lui en font une, en secret ! Et là, surprise (même si on pouvait s’en douter) car tout n’est pas si rose pour le Trust. Des luttes internes semblent couver. Et certains n’hésitent donc pas à revenir chercher Graves. L’Agent ne semble pourtant pas plus heureux que ça. En même temps, s’il y a bien un personnage qui ne laisse rien transparaître c’est bien lui. Mais j’ai hâte de découvrir ce qui va découler de cette réunion.
Là aussi une autre histoire annexe avec un jeune couple de loosers qui se rendent sur les lieux d’un accident et y découvre un billet gagnant de loterie dans la main d’un cadavre. Ils vont ensuite hésiter à que faire du ticket avant d’être rejoint par un policier.
La dernière histoire centre l’action sur Wylie Times. Sur la misérabilité de sa vie, et de la façon encore plus misérable avec laquelle il se complait dedans. Après avoir déjà rencontré Shepherd, il va cette fois-ci faire la connaissance de l’Agent Graves, et de sa fameuse mallette. Mais Wylie va la refuser. Il suffira d’une rencontre avec un couple assez original pour que Wylie révise sa position. Graves lui propose alors de nouveau la mallette, Wylie l’ouvre et nous restons bouche bée devant la cible…
Bref, un tome absolument génial et prenant. Quelle bonne idée d’Azzarello de pointer du doigt six personnages tellement différents, venant d’univers tellement lointain. Six personnages pourtant tellement proche de par l’intrigue qui reste en toile de fond. Rien n’est gravé dans le marbre dans 100 Bullets. Tous ces personnages évoluent en eaux troubles sans gilet de sauvetage. Personne n’est irremplaçable pour Graves, pas même ses proches, pas mêmes lui…
Azzarello et Risso nous offre un travail d’une telle minutie, d’une telle profondeur. Les caractéristiques de chacun des personnages, sont marquées sur leur visage grâce à Risso. Il suffit d’un regard pour savoir ce qu’Azzarello va magistralement nous narrer sur chacun d’eux. Belle rencontre que celle de ces deux artistes !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Sam 3 Aoû 2013 - 23:24
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Eduardo
Les anciens Minutemen se lancent dans une course sanglante pour éliminer les derniers pontes du Trust : mais à qui profite vraiment cette vendetta ? L’agent Graves mène-t-il un double voire triple jeu ? Le retour d’un tueur à gages particulièrement expérimenté va faire pencher la balance et redistribuer les cartes.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Polar / Thriller
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 15 novembre 2013
Pagination: 128 pages
ISBN: 9782365772747
Format: 171 x 264mm
Prix: 14 €
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Eduardo
La fin est proche… Les anciens Minutemen se sont retrouvés et mènent la purge des membres du Trust. Tous convergent vers le lieu de leur dernière charge : un domaine où Augustus Medici, l’Agent Graves et Javier Vasco règlent leurs comptent autour d’un verre de vin.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Polar / Thriller
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 15 novembre 2013
Pagination: 152 pages
ISBN: 9782365772754
Format: 171 x 264mm
Prix: 15 €
Scénario: Azzarello Brian – Dessin: Risso Eduardo
Alors que l’Agent Graves dévoile peu à peu les détails de sa ténébreuse histoire au service du Trust, ainsi que les raisons de cette haine envers ses anciens maîtres, les corps tombent à un rythme effréné, dans un camp comme dans l’autre. Dizzy, Lono, Benito Medici, Cole Burns… Rares seront les acteurs encore debout au terme de cette danse macabre.
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Polar / Thriller
Collection: Vertigo Classiques
Date de sortie: 15 novembre 2013
Pagination: 168 pages
ISBN: 9782365772761
Format: 171 x 264mm
Prix: 15 €
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
- Messages : 9665
Date d'inscription : 27/07/2010
Re: 100 Bullets
Mer 7 Aoû 2013 - 19:19
Tome 7 lu.
Brian Azzarello a eut la merveilleuse idée, dans le précédent volume, de couper un peu avec l’intrigue principale, juste un peu, et de se centrer, en six histoires, sur six personnages. Nous avions eut alors un tome absolument prenant et jouissif. Avec ce tome 7 « Cages », il reste un peu dans cette optique. En rentrant un peu plus dans son intrigue cependant, et en ne se centrant que sur trois personnages. Le jeune Loop, le mystérieux Jack et l’excellentissime Lono !
Dans la première histoire : « Un Frisson dans la Jungle » (reprenant les épisodes #43 à 46), nous retrouvons donc le jeune Loop Hughes. Le jeune homme avait été arrêté à la fin de son histoire, et nous le retrouvons donc en prison. Et sous des airs de caïd, il est en réalité plus proie que chasseur, se mettant de gros bras sur le dos de par ses actes, bien trop souvent irréfléchis. Et alors qu’il s’en sort tant bien que mal (surtout mal en fait), de nouveaux ennuis arrivent ! En effet, va se retrouver incarcéré dans la même prison que lui : Lono ! Et ce dernier, à cause des manigances et des manipulations de Shepherd, va se décider à dessouder le pauvre Loop.
Dans le précédent tome, Lono a, en effet, été manipulé par Shepherd, et après avoir reçu une pluie de balle, il se retrouve en prison. Shepherd aimerait en effet que Lono « éduque » Loop. Mais sous son air de grosse brute assoiffée de sang, Lono n’est pas si dupe que cela et comprend de lui-même le pourquoi d’une telle manipulation. Il va alors prendre Shepherd au dépourvu et se décider à tuer le pauvre Loop. Dindon de la farce de l’histoire, comme Lono va si bien lui apprendre.
Les choses s’annoncent donc vraiment mal pour Loop. Et il est vrai que jusque là, ce personnage sert vraiment de victime à Brian Azzarello. Et si l’univers de 100 Bullets était déjà sombre, noir et sans espoir, à l’intérieur d’une prison, tout cela est encore davantage décuplé. Gardiens véreux, violence hardcore, drogue, coups bas, nazisme… Une véritable jungle, où la loi du talion règne en maîtresse absolue. Univers dépravé absolument bien retranscrit par les dessins de Risso.
Difficile de voir un avenir radieux une fois que l’on s’y trouve. La seule certitude lorsqu’on en sort : on ne doit vraiment pas avoir envie d’y retourner. Si on sort…
La deuxième histoire met en lumière Jack. Le gigantesque homme de Neandertal à qui Graves a offert une mallette avec une cible bien particulière : lui-même. Et plutôt que de se suicider, Jack, avait décidé d’utiliser son arme pour « s’amuser » un peu. « En Cage » reprend les épisodes #47 à 49 de la série, et on y suit le périple de Jack et son looser de pote : Mikey. Véritable road trip où la drogue coule à flot, ils se rendent chez le cousin de Mikey : Garvey Metcalf, Garvey la Jungle.
Ce dernier est un gus qui sait s’entourer. Une femme en tenue d’infirmière, une maîtresse blonde à forte poitrine et servant la bière en string, un flic véreux pour assurer ses arrières, et un business juteux mettant en scène des mafieux et des tigres.
En effet, il organise des parties de chasses clandestines pour des mafieux en manque d’adrénaline. Mais ces truands étant toujours un peu lâche, la chasse se fait alors que les tigres restent en cage… Malheureusement pour Garvey, cette soirée va virer au cauchemar à cause de Jack. A l’instar de certains films comme « Une Nuit en Enfer » tout va aller de mal en pis.
On ne sait pour quelle raison (enfin la drogue doit quand même pas mal jouer), Jack va nous craquer une durite et ruiner tous les plans de Garvey et de ses clients. La nuit va prendre une sale tournure pour se terminer dans un bain de sang.
Comme après sa première apparition, on ne sait toujours pas à quoi sert Jack. Véritable électron libre au cerveau atrophié par la drogue, il ne fait cependant aucun doute que Brian Azzarello a des plans pour lui.
Bref, un très bon tome de 100 Bullets. Déjà rien que par la présence de Lono. Je suis fan du personnage, et le voir au casting suffit à mon bonheur. Il est sympa de voir les personnages revenir à tour de rôle sur le devant de la scène et les voir se démener pour se déplacer sur la toile que tisse l’Agent Graves.
Brian Azzarello a eut la merveilleuse idée, dans le précédent volume, de couper un peu avec l’intrigue principale, juste un peu, et de se centrer, en six histoires, sur six personnages. Nous avions eut alors un tome absolument prenant et jouissif. Avec ce tome 7 « Cages », il reste un peu dans cette optique. En rentrant un peu plus dans son intrigue cependant, et en ne se centrant que sur trois personnages. Le jeune Loop, le mystérieux Jack et l’excellentissime Lono !
Dans la première histoire : « Un Frisson dans la Jungle » (reprenant les épisodes #43 à 46), nous retrouvons donc le jeune Loop Hughes. Le jeune homme avait été arrêté à la fin de son histoire, et nous le retrouvons donc en prison. Et sous des airs de caïd, il est en réalité plus proie que chasseur, se mettant de gros bras sur le dos de par ses actes, bien trop souvent irréfléchis. Et alors qu’il s’en sort tant bien que mal (surtout mal en fait), de nouveaux ennuis arrivent ! En effet, va se retrouver incarcéré dans la même prison que lui : Lono ! Et ce dernier, à cause des manigances et des manipulations de Shepherd, va se décider à dessouder le pauvre Loop.
Dans le précédent tome, Lono a, en effet, été manipulé par Shepherd, et après avoir reçu une pluie de balle, il se retrouve en prison. Shepherd aimerait en effet que Lono « éduque » Loop. Mais sous son air de grosse brute assoiffée de sang, Lono n’est pas si dupe que cela et comprend de lui-même le pourquoi d’une telle manipulation. Il va alors prendre Shepherd au dépourvu et se décider à tuer le pauvre Loop. Dindon de la farce de l’histoire, comme Lono va si bien lui apprendre.
Les choses s’annoncent donc vraiment mal pour Loop. Et il est vrai que jusque là, ce personnage sert vraiment de victime à Brian Azzarello. Et si l’univers de 100 Bullets était déjà sombre, noir et sans espoir, à l’intérieur d’une prison, tout cela est encore davantage décuplé. Gardiens véreux, violence hardcore, drogue, coups bas, nazisme… Une véritable jungle, où la loi du talion règne en maîtresse absolue. Univers dépravé absolument bien retranscrit par les dessins de Risso.
Difficile de voir un avenir radieux une fois que l’on s’y trouve. La seule certitude lorsqu’on en sort : on ne doit vraiment pas avoir envie d’y retourner. Si on sort…
La deuxième histoire met en lumière Jack. Le gigantesque homme de Neandertal à qui Graves a offert une mallette avec une cible bien particulière : lui-même. Et plutôt que de se suicider, Jack, avait décidé d’utiliser son arme pour « s’amuser » un peu. « En Cage » reprend les épisodes #47 à 49 de la série, et on y suit le périple de Jack et son looser de pote : Mikey. Véritable road trip où la drogue coule à flot, ils se rendent chez le cousin de Mikey : Garvey Metcalf, Garvey la Jungle.
Ce dernier est un gus qui sait s’entourer. Une femme en tenue d’infirmière, une maîtresse blonde à forte poitrine et servant la bière en string, un flic véreux pour assurer ses arrières, et un business juteux mettant en scène des mafieux et des tigres.
En effet, il organise des parties de chasses clandestines pour des mafieux en manque d’adrénaline. Mais ces truands étant toujours un peu lâche, la chasse se fait alors que les tigres restent en cage… Malheureusement pour Garvey, cette soirée va virer au cauchemar à cause de Jack. A l’instar de certains films comme « Une Nuit en Enfer » tout va aller de mal en pis.
On ne sait pour quelle raison (enfin la drogue doit quand même pas mal jouer), Jack va nous craquer une durite et ruiner tous les plans de Garvey et de ses clients. La nuit va prendre une sale tournure pour se terminer dans un bain de sang.
Comme après sa première apparition, on ne sait toujours pas à quoi sert Jack. Véritable électron libre au cerveau atrophié par la drogue, il ne fait cependant aucun doute que Brian Azzarello a des plans pour lui.
Bref, un très bon tome de 100 Bullets. Déjà rien que par la présence de Lono. Je suis fan du personnage, et le voir au casting suffit à mon bonheur. Il est sympa de voir les personnages revenir à tour de rôle sur le devant de la scène et les voir se démener pour se déplacer sur la toile que tisse l’Agent Graves.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Lun 12 Aoû 2013 - 17:51
Tome 8 lu^^
Dans le précédent tome, l’intrigue générale continuait de se dévoiler, petit à petit, à travers des personnages comme Lono, Loop Hughes ou encore l’énigmatique Jack. Aujourd’hui, l’intrigue est un tantinet mise au ralenti pour centrer la loupe sur un personnage, nous offrant pas mal de révélations et surtout nous faisant comprendre que tous ces personnages de 100 Bullets, ne sont pas comme nous, les limites ils ne connaissent pas. Plongeons dans la vie d’un Minutemen, et préparez-vous à en prendre plein les yeux !
Les bars ne ferment jamais à la Nouvelle Orléans, abreuvant les pénitents jusqu’à la déraison. Cependant, même les océans d’alcool les plus profonds n’empêcheront jamais certains mauvais souvenirs de remonter à la surface. Pour Wylie Times, les remous de cette vie qu’il aurait aimé oublier lui renvoient le reflet de Rose, l’amour de sa vie, assassiné, et de l’Agent Graves, l’homme qui lui offrit l’occasion de se venger. La photo du dénommé Shepherd en poche, Wylie s’apprête à déterrer des pans de son passé, et à découvrir la vérité sur la vendetta qui lie Graves à son ancien employeur, le Trust. (contient les épisodes #51 à 57)
Avec ce huitième tome chez Urban Comics, nous attaquons la deuxième moitié de la série de Brian Azzarello et Eduardo Risso. En effet, dès le départ la série a été prévue pour être composée de 100 numéros. Après des débuts difficiles, je n’ai pas vu passer ces 50 premiers épisodes, tant Azzarello à tisser sa toile avec brio. Et les 50 épisodes suivants vont être encore plus prenants tellement les intrigues lancées par Azzarello nous interpellent, nous tiennent en haleine, me tienne en haleine. On veut en savoir plus sur cette guerre entre hommes influents. On veut en savoir plus sur ces personnages et sur les Minutemen.
Cela tombe bien car ce tome « Périple sur l’Echafaud » est centré sur l’un d’entre eux : Wylie Times !
Enfin, la suite des aventures de Wylie Times. Nous étions resté sur sa découverte de l’identité de la personne ayant ruiné sa vie, et dont le visage apparaissait dans la mallette offerte par l’Agent Graves. Nous étions restés sur la surprise d’y découvrir le visage de Shepherd ! On sait depuis longtemps que Wylie est un Minutemen encore « endormi », et il semble surtout ne pas vouloir se « réveiller » ! Pourtant, ses souvenirs reviennent peu à peu, très aiguillés, il est vrai, par l’Agent Graves. Ces souvenirs réapparaissant à l’évocation de Rose !
Peu à peu, en même temps que Wylie, nous découvrons qui est Rose. Nous découvrons qui était Wylie. Nous découvrons ce qui unissait Rose à Wylie. Surtout, nous découvrons que les Minutemen semblent demander eux-mêmes à être « endormi » ! Facile de comprendre que cette soudaine envie de Wylie avait été motivée par un évènement tragique et violent. Difficile cependant de trouver ce qu’il s’est vraiment passé… Wylie était un Minutemen, et un Minutemen ne fait pas dans le sentiment au moment d’accomplir un ordre, une mission. Et cette dernière mission, réalisée avant d’être « endormi » et ordonné par Shepherd (d’où la photo) a été trop dure pour Wylie, trop chamboulant.
La révélation finale sur ce qui est arrivé à Rose est encore davantage frappante de par la narration de Brian Azzarello. Tout au long du tome, l’auteur ne cesse de faire des bonds dans le temps, naviguant entre le présent et le jeu de chat et la souris entre Wylie et Shepherd, et le passé de Wylie à différents moments de sa vie, mais toujours en rapport avec Rose. Comme pour mieux nous montrer que le lien entre Wylie et Rose était fort. Et comme pour mieux nous montrer à quel point les Minutemen sont effroyables. Cette histoire de vengeance va conduire Wylie Times sur les sentiers perdus de ses souvenirs. Sentiers où il avait souhaité ne pas remettre les pieds !
On apprend également que les Minutemen ont tous leur petit truc en plus, pour Wylie c’est sa capacité à faire mouche avec une arme. Un peu comme un Hawkeye mais avec un flingue en lieu et place de l’arc.
Et si la saga est principalement centrée sur Wylie et Shepherd, un troisième personnage s’impose d’elle-même au casting : Dizzy. La protégée de Shepherd qui s’épanouit tome après tomes, tant au niveau de la beauté (avec une tenue se rapprochant de plus en plus de Lara Croft), de l’intellect, du charisme ou de l’importance, se démarque en étant l’une des premières à tenir tête et à Shepherd et à Graves ! Nous montrant que pour elle Shepherd compte beaucoup plus que pour un simple tuteur. Et cela est vrai dans les deux sens ! Et alors que je ne la voyais pas interagir avec d’autres personnages que Shepherd, Wylie me fait mentir, et le jeu entre eux de « je t’aime, moi non plus » s’annonce fort grisant. Vraiment un plaisir de suivre ce personnage, encore plus depuis que l’on apprend enfin qu’elle est destinée à devenir une Minutemen !
Petits mots sur les personnages secondaires, excellents comme à chaque fois. Mais mention spécial dans ce tome sur le petit Gabe, sorte de petit Quasimodo afro-américain jouant du jazz comme un dieu. Personnage ô combien touchant avec une histoire touchante et une relation spirituelle avec la belle April. La belle étant touchée par sa musique, il se contente de simplement effleurer sa peau à travers ses notes de musiques, sachant qu’il ne peut rien espérer de plus au vue de son visage. Quelle intensité dramatique lorsque blessé, il réalise qu’il ne pourra plus jouer, perdant ainsi la seule accroche à la vie qu’il avait…
Bref, un tome très riche, tant en action, en révélations, qu’en émotion. Les personnages de cet univers sont tellement intéressants, tellement profond, qu’il est réellement génial de plonger enfin dans l’esprit de l’un d’entre eux. Les dessins de Risso sont toujours autant expressifs dans la misère, la douleur, la vulgarité et la détresse dans lesquelles nagent nos personnages. Tout cela accentué par le merveilleux travail aux couleurs de Patricia Mulvihill. Et le cliff de fin nous offrant un nouveau groupe de personnage est fort alléchant !
Dans le précédent tome, l’intrigue générale continuait de se dévoiler, petit à petit, à travers des personnages comme Lono, Loop Hughes ou encore l’énigmatique Jack. Aujourd’hui, l’intrigue est un tantinet mise au ralenti pour centrer la loupe sur un personnage, nous offrant pas mal de révélations et surtout nous faisant comprendre que tous ces personnages de 100 Bullets, ne sont pas comme nous, les limites ils ne connaissent pas. Plongeons dans la vie d’un Minutemen, et préparez-vous à en prendre plein les yeux !
Les bars ne ferment jamais à la Nouvelle Orléans, abreuvant les pénitents jusqu’à la déraison. Cependant, même les océans d’alcool les plus profonds n’empêcheront jamais certains mauvais souvenirs de remonter à la surface. Pour Wylie Times, les remous de cette vie qu’il aurait aimé oublier lui renvoient le reflet de Rose, l’amour de sa vie, assassiné, et de l’Agent Graves, l’homme qui lui offrit l’occasion de se venger. La photo du dénommé Shepherd en poche, Wylie s’apprête à déterrer des pans de son passé, et à découvrir la vérité sur la vendetta qui lie Graves à son ancien employeur, le Trust. (contient les épisodes #51 à 57)
Avec ce huitième tome chez Urban Comics, nous attaquons la deuxième moitié de la série de Brian Azzarello et Eduardo Risso. En effet, dès le départ la série a été prévue pour être composée de 100 numéros. Après des débuts difficiles, je n’ai pas vu passer ces 50 premiers épisodes, tant Azzarello à tisser sa toile avec brio. Et les 50 épisodes suivants vont être encore plus prenants tellement les intrigues lancées par Azzarello nous interpellent, nous tiennent en haleine, me tienne en haleine. On veut en savoir plus sur cette guerre entre hommes influents. On veut en savoir plus sur ces personnages et sur les Minutemen.
Cela tombe bien car ce tome « Périple sur l’Echafaud » est centré sur l’un d’entre eux : Wylie Times !
Enfin, la suite des aventures de Wylie Times. Nous étions resté sur sa découverte de l’identité de la personne ayant ruiné sa vie, et dont le visage apparaissait dans la mallette offerte par l’Agent Graves. Nous étions restés sur la surprise d’y découvrir le visage de Shepherd ! On sait depuis longtemps que Wylie est un Minutemen encore « endormi », et il semble surtout ne pas vouloir se « réveiller » ! Pourtant, ses souvenirs reviennent peu à peu, très aiguillés, il est vrai, par l’Agent Graves. Ces souvenirs réapparaissant à l’évocation de Rose !
Peu à peu, en même temps que Wylie, nous découvrons qui est Rose. Nous découvrons qui était Wylie. Nous découvrons ce qui unissait Rose à Wylie. Surtout, nous découvrons que les Minutemen semblent demander eux-mêmes à être « endormi » ! Facile de comprendre que cette soudaine envie de Wylie avait été motivée par un évènement tragique et violent. Difficile cependant de trouver ce qu’il s’est vraiment passé… Wylie était un Minutemen, et un Minutemen ne fait pas dans le sentiment au moment d’accomplir un ordre, une mission. Et cette dernière mission, réalisée avant d’être « endormi » et ordonné par Shepherd (d’où la photo) a été trop dure pour Wylie, trop chamboulant.
La révélation finale sur ce qui est arrivé à Rose est encore davantage frappante de par la narration de Brian Azzarello. Tout au long du tome, l’auteur ne cesse de faire des bonds dans le temps, naviguant entre le présent et le jeu de chat et la souris entre Wylie et Shepherd, et le passé de Wylie à différents moments de sa vie, mais toujours en rapport avec Rose. Comme pour mieux nous montrer que le lien entre Wylie et Rose était fort. Et comme pour mieux nous montrer à quel point les Minutemen sont effroyables. Cette histoire de vengeance va conduire Wylie Times sur les sentiers perdus de ses souvenirs. Sentiers où il avait souhaité ne pas remettre les pieds !
On apprend également que les Minutemen ont tous leur petit truc en plus, pour Wylie c’est sa capacité à faire mouche avec une arme. Un peu comme un Hawkeye mais avec un flingue en lieu et place de l’arc.
Et si la saga est principalement centrée sur Wylie et Shepherd, un troisième personnage s’impose d’elle-même au casting : Dizzy. La protégée de Shepherd qui s’épanouit tome après tomes, tant au niveau de la beauté (avec une tenue se rapprochant de plus en plus de Lara Croft), de l’intellect, du charisme ou de l’importance, se démarque en étant l’une des premières à tenir tête et à Shepherd et à Graves ! Nous montrant que pour elle Shepherd compte beaucoup plus que pour un simple tuteur. Et cela est vrai dans les deux sens ! Et alors que je ne la voyais pas interagir avec d’autres personnages que Shepherd, Wylie me fait mentir, et le jeu entre eux de « je t’aime, moi non plus » s’annonce fort grisant. Vraiment un plaisir de suivre ce personnage, encore plus depuis que l’on apprend enfin qu’elle est destinée à devenir une Minutemen !
Petits mots sur les personnages secondaires, excellents comme à chaque fois. Mais mention spécial dans ce tome sur le petit Gabe, sorte de petit Quasimodo afro-américain jouant du jazz comme un dieu. Personnage ô combien touchant avec une histoire touchante et une relation spirituelle avec la belle April. La belle étant touchée par sa musique, il se contente de simplement effleurer sa peau à travers ses notes de musiques, sachant qu’il ne peut rien espérer de plus au vue de son visage. Quelle intensité dramatique lorsque blessé, il réalise qu’il ne pourra plus jouer, perdant ainsi la seule accroche à la vie qu’il avait…
Bref, un tome très riche, tant en action, en révélations, qu’en émotion. Les personnages de cet univers sont tellement intéressants, tellement profond, qu’il est réellement génial de plonger enfin dans l’esprit de l’un d’entre eux. Les dessins de Risso sont toujours autant expressifs dans la misère, la douleur, la vulgarité et la détresse dans lesquelles nagent nos personnages. Tout cela accentué par le merveilleux travail aux couleurs de Patricia Mulvihill. Et le cliff de fin nous offrant un nouveau groupe de personnage est fort alléchant !
- SynockModo-Man
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Re: 100 Bullets
Lun 12 Aoû 2013 - 19:32
Mon avis est très proche du tient Biggy.
Ce tome est, selon moi, un des meilleur de la série avec le numéro 6 et Milo !
De manière générale de toute façon cette série a pris énormément d'ampleur au fur et à mesure du temps on est parti d'une "bonne"série à une "pu****"de série en quelques tomes.
Ce tome est, selon moi, un des meilleur de la série avec le numéro 6 et Milo !
De manière générale de toute façon cette série a pris énormément d'ampleur au fur et à mesure du temps on est parti d'une "bonne"série à une "pu****"de série en quelques tomes.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Mer 14 Aoû 2013 - 12:26
C'est clairement ça. Plus on avance, plus ça s'emballe!
Tome 9!
La partie d’échecs engagée entre l’Agent Graves et le Trust atteint son apogée. Alors que la majorité des pions ont été évincés du plateau, il est temps pour les cavaliers d’entrer en jeu. Pour les membres du Trust comme pour les ex-Minutemen, il convient néanmoins de cimenter les alliances, consolider les positions et placer les pièces maîtresses dans le viseur. Alors que les Rois manœuvrent pour se tenir hors d’atteinte et placer leur Reine respective entre eux et l’ennemi, une question occupe tous les esprits : seront-ils encore capables d’élever leur jeu ? (contient les épisodes #58 à 63)
Wylie Times, Shepherd et Dizzy sont sur la route et s’arrêtent à une station service. Les hommes font le plein alors que la belle rentre dans la boutique de la station. Shepherd demande à Wylie le mot pour réveiller les Minutemen, Wylie répond : « Croatoa ». Bam ! Sans même réfléchir, Dizzy, à l’entente de ce mot, prend une arme et tire sur Shepherd qui s’enfuit aussitôt. Ce dernier va alors appeler Lono et lui proposer d’être libéré, ainsi que le jeune Loop, en échange ils doivent détruire le Trust pour mieux le reconstruire.
Et bien quel choc !! Et cela n’est que le premier chapitre de ce neuvième volume. Cela commence fort. Je ne m’attendais pas à ce que Dizzy se réveille et simplement qu’elle soit une personne susceptible de se réveiller. Et plus surpris encore de voir Shepherd se faire dérouiller ainsi par la belle ! Sacré rebondissement ! Brian Azzarello nous réserve une belle surprise, qui nous colle à notre siège. Et soyez assuré, que ce n’est pas la seule fois que vous allez sursauter avec ce tome.
Une chose est sûre, Azzarello a réussi d’une main de maître à déplacer ses pièces sur l’échiquier. On se retrouve avec une galerie de personnages tous plus intéressants et riches les uns des autres. Et alors que l’on arrivait, à peu prêt, à situer plus ou moins chacun d’entres eux dans un clan ou l’autre, on se rend compte, avec ce tome, que les choses sont beaucoup plus compliquées que cela en fait. Certains semblent manger à tous les râteliers, d’autres ne pas être dans les camps prévus ou que l’on imaginait. Pire encore, toutes nos certitudes volent en éclat lorsqu’on assiste à notre plus grande stupéfaction à une rencontre amicale entre Graves et Augusto Medici !
Vous l’aurez compris, après ce tome, vos certitudes sur 100 Bullets, et surtout sur les personnages peuplant son univers, seront bouleversées. Dizzy qui tire sur Shepherd, celui-ci demandant avant de mourir à Lono de détruire le Trust. Mais nous découvrons également Megan Dietrich (toujours aussi diaboliquement attirante et diablement sensuelle) qui fait venir Mr Branch aux Etats-Unis. Ce dernier se voit confier une mission parallèle par Cole Burns concernant Echo ! Augusto Medici met son fils sur la touche. Lono et Loop partent en mission, récupérant au passage Victor Ray (le premier Minutemen réveillé par Graves) !
Tout ce chamboulement général se déroule avec en trame de fond une sinistre histoire d’homme abandonné par sa femme pour les bras d’un gangsta à font dans la drogue. Ce même homme qui va rencontrer un taré à la parole facile et vulgaire. Le tout se terminant dans un bain de sang à la Kill Bill et laissant un petit garçon à la Dexter !
Oui, ce tome part dans tous les sens. Oui Azzarello a enclenché la cinquième. Oui on est un peu perdu par moment. La faute à cette grande partie d’échec entre Graves et Medici. La faute à tous ces personnages voulant tirer toute la couverture sur eux. Chacun trafiquant, manipulant, usant, tuant dans son coin, pour sa cause mais aussi pour eux-mêmes.
Elle est loin la fameuse mallette des premiers tomes avec son arme et ses 100 balles non identifiables. On était alors loin de s’imaginer à quel point la toile que commençait à tisser l’Agent Graves, et Azzarello, allait devenir aussi immense, aussi nébuleuse et aussi machiavélique. Plus l’histoire avance et plus les auteurs arrivent à nous happer, à nous faire sombrer dans cette guerre qui unit le Trust et les ex-Minutemen.
100 Bullets est de plus en plus un excellent polar, où règnent sexe, violence et argent conjointement. Et nous, simples lecteurs, prenons un malin plaisir à voir tous ces personnages, tous ces fous, plonger tête la première dans cet énorme complot ourdi par les têtes pensantes que sont Graves et Augusto Medici. Le pire dans tout cela c’est que de ses fameux plans, nous n’en savons toujours rien. Aucune explication ! On ne voit absolument pas où ses deux personnages se dirigent et surtout dirigent les autres !
Comme toujours, Eduardo Risso excelle à nous retranscrire cet univers de sexe et de violence. Ce tome débordent de scènes hots et trashs, de scènes hard et malsaines, de scènes chocs et violentes. Ses personnages représentent ce qu’ils sont et sont ce qu’ils représentent. Graves est quelconque ce qui le rend encore plus mystérieux. Megan Dietrich transpire la sexualité, la rendant encore davantage convoitée. Augusto Medici si propre, si classe ne peut être qu’un homme charismatique, Lono avec son look négligé et ses ongles longs est un véritable monstre. LE talent absolu de Risso nous éblouit lorsqu’on réalise que les personnages ne pourraient pas être différents. Par moment en regardant un personnage dans un comics on se dit « Je le verrais coiffer différement, il devrait porter autre chose. » « Son visage ne colle pas. » Là rien de tout cela, Lono ne pouvait être qu’ainsi pour être Lono, Megan ne pouvait avoir un autre physique que celui-ci. Il nous suffit d’un simple petit regard sur un personnage pour déjà connaître beaucoup de choses sur lui, avant même de le voir parler.
Bref, ce neuvième tome de 100 Bullets est un énorme coup de pied dans la fourmilière. On passe la vitesse supérieure. Les pions sont en place et il est temps pour chacun d’entre eux de passer à l’action. Mais j’ai l’impression qu’ils veulent tous aller dans une direction différente et remporter, seuls, la partie ! Vite, la suite !
Tome 9!
La partie d’échecs engagée entre l’Agent Graves et le Trust atteint son apogée. Alors que la majorité des pions ont été évincés du plateau, il est temps pour les cavaliers d’entrer en jeu. Pour les membres du Trust comme pour les ex-Minutemen, il convient néanmoins de cimenter les alliances, consolider les positions et placer les pièces maîtresses dans le viseur. Alors que les Rois manœuvrent pour se tenir hors d’atteinte et placer leur Reine respective entre eux et l’ennemi, une question occupe tous les esprits : seront-ils encore capables d’élever leur jeu ? (contient les épisodes #58 à 63)
Wylie Times, Shepherd et Dizzy sont sur la route et s’arrêtent à une station service. Les hommes font le plein alors que la belle rentre dans la boutique de la station. Shepherd demande à Wylie le mot pour réveiller les Minutemen, Wylie répond : « Croatoa ». Bam ! Sans même réfléchir, Dizzy, à l’entente de ce mot, prend une arme et tire sur Shepherd qui s’enfuit aussitôt. Ce dernier va alors appeler Lono et lui proposer d’être libéré, ainsi que le jeune Loop, en échange ils doivent détruire le Trust pour mieux le reconstruire.
Et bien quel choc !! Et cela n’est que le premier chapitre de ce neuvième volume. Cela commence fort. Je ne m’attendais pas à ce que Dizzy se réveille et simplement qu’elle soit une personne susceptible de se réveiller. Et plus surpris encore de voir Shepherd se faire dérouiller ainsi par la belle ! Sacré rebondissement ! Brian Azzarello nous réserve une belle surprise, qui nous colle à notre siège. Et soyez assuré, que ce n’est pas la seule fois que vous allez sursauter avec ce tome.
Une chose est sûre, Azzarello a réussi d’une main de maître à déplacer ses pièces sur l’échiquier. On se retrouve avec une galerie de personnages tous plus intéressants et riches les uns des autres. Et alors que l’on arrivait, à peu prêt, à situer plus ou moins chacun d’entres eux dans un clan ou l’autre, on se rend compte, avec ce tome, que les choses sont beaucoup plus compliquées que cela en fait. Certains semblent manger à tous les râteliers, d’autres ne pas être dans les camps prévus ou que l’on imaginait. Pire encore, toutes nos certitudes volent en éclat lorsqu’on assiste à notre plus grande stupéfaction à une rencontre amicale entre Graves et Augusto Medici !
Vous l’aurez compris, après ce tome, vos certitudes sur 100 Bullets, et surtout sur les personnages peuplant son univers, seront bouleversées. Dizzy qui tire sur Shepherd, celui-ci demandant avant de mourir à Lono de détruire le Trust. Mais nous découvrons également Megan Dietrich (toujours aussi diaboliquement attirante et diablement sensuelle) qui fait venir Mr Branch aux Etats-Unis. Ce dernier se voit confier une mission parallèle par Cole Burns concernant Echo ! Augusto Medici met son fils sur la touche. Lono et Loop partent en mission, récupérant au passage Victor Ray (le premier Minutemen réveillé par Graves) !
Tout ce chamboulement général se déroule avec en trame de fond une sinistre histoire d’homme abandonné par sa femme pour les bras d’un gangsta à font dans la drogue. Ce même homme qui va rencontrer un taré à la parole facile et vulgaire. Le tout se terminant dans un bain de sang à la Kill Bill et laissant un petit garçon à la Dexter !
Oui, ce tome part dans tous les sens. Oui Azzarello a enclenché la cinquième. Oui on est un peu perdu par moment. La faute à cette grande partie d’échec entre Graves et Medici. La faute à tous ces personnages voulant tirer toute la couverture sur eux. Chacun trafiquant, manipulant, usant, tuant dans son coin, pour sa cause mais aussi pour eux-mêmes.
Elle est loin la fameuse mallette des premiers tomes avec son arme et ses 100 balles non identifiables. On était alors loin de s’imaginer à quel point la toile que commençait à tisser l’Agent Graves, et Azzarello, allait devenir aussi immense, aussi nébuleuse et aussi machiavélique. Plus l’histoire avance et plus les auteurs arrivent à nous happer, à nous faire sombrer dans cette guerre qui unit le Trust et les ex-Minutemen.
100 Bullets est de plus en plus un excellent polar, où règnent sexe, violence et argent conjointement. Et nous, simples lecteurs, prenons un malin plaisir à voir tous ces personnages, tous ces fous, plonger tête la première dans cet énorme complot ourdi par les têtes pensantes que sont Graves et Augusto Medici. Le pire dans tout cela c’est que de ses fameux plans, nous n’en savons toujours rien. Aucune explication ! On ne voit absolument pas où ses deux personnages se dirigent et surtout dirigent les autres !
Comme toujours, Eduardo Risso excelle à nous retranscrire cet univers de sexe et de violence. Ce tome débordent de scènes hots et trashs, de scènes hard et malsaines, de scènes chocs et violentes. Ses personnages représentent ce qu’ils sont et sont ce qu’ils représentent. Graves est quelconque ce qui le rend encore plus mystérieux. Megan Dietrich transpire la sexualité, la rendant encore davantage convoitée. Augusto Medici si propre, si classe ne peut être qu’un homme charismatique, Lono avec son look négligé et ses ongles longs est un véritable monstre. LE talent absolu de Risso nous éblouit lorsqu’on réalise que les personnages ne pourraient pas être différents. Par moment en regardant un personnage dans un comics on se dit « Je le verrais coiffer différement, il devrait porter autre chose. » « Son visage ne colle pas. » Là rien de tout cela, Lono ne pouvait être qu’ainsi pour être Lono, Megan ne pouvait avoir un autre physique que celui-ci. Il nous suffit d’un simple petit regard sur un personnage pour déjà connaître beaucoup de choses sur lui, avant même de le voir parler.
Bref, ce neuvième tome de 100 Bullets est un énorme coup de pied dans la fourmilière. On passe la vitesse supérieure. Les pions sont en place et il est temps pour chacun d’entre eux de passer à l’action. Mais j’ai l’impression qu’ils veulent tous aller dans une direction différente et remporter, seuls, la partie ! Vite, la suite !
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Re: 100 Bullets
Lun 19 Aoû 2013 - 22:46
Tome 10!
Jack tente désespérément de rassembler les morceaux d’une vie brisée par son passif de boxer underground. Mais où qu’il aille, les ennuis semblent le poursuivre. Lorsque l’agent Graves lui rend une petite visite, l’ex-junkie réalise qu’il est temps pour lui de s’engager dans le combat de sa vie. De leur côté, Loop, Lono et Victor se lancent sur la route, avec un seul objectif : prendre leur revanche sur les membres du Trust assez stupides pour croiser leur chemin. (contient les épisodes #64 à 69)
Avec le tome 9, la seconde partie de 100 Bullets a été lancé, et on en a pris plein les mirettes. Azzarello passe la cinquième et les pions, lentement installés, sont lâchés dans l’arène. Et même si nous ne connaissons toujours pas les plans des deux camps, les choses bougent enfin, et l’on commence à voir comment fonctionne l’agent Graves. Mais il reste beaucoup de zones d’ombre, j’attaque donc avec impatience ce dixième tome.
Et je ne suis pas déçu, ce tome 10 est extrêmement bon, un poil en dessous du précédent volume, mais ce « Droit de Succession » nous propose son lot de surprises. De grosses surprises pour certaines !
Le tome est divisé en deux sagas.
La première : « Le Plongeon » (épisodes #64 à 67) met la lumière, à nouveau, sur Jack. Mais cette fois-ci, contrairement aux précédentes sagas le concernant, nous allons en apprendre plus sur lui, et même beaucoup plus.
J’ai été surpris de découvrir qu’il était un Minutemen endormi. En effet, en voyant que Graves lui proposait de se suicider avec sa mallette, j’avais donc retiré son nom de la liste des Minutemen éventuels. Grosse surprise donc ! Mais pourquoi Graves désire-t-il sa mort ? Est-ce encore une des subtilités de son plan tordu, machiavélique et connu de lui seul ?
Mais plus grosse surprise encore, alors que Graves vient proposer une nouvelle fois à Jack de mettre fin à sa vie, en le rabaissant et en le provoquant (« petite fiotte incapable »), c’est finalement Lono qui va réveiller le boxeur, lors d’un combat de boxe de rue assez violent.
Que fais Lono ? Où veut-il en venir ? Agit-il de son propre chef ? Est-ce encore une manipulation de Graves pour son plan secret ? On n’en a aucune idée. Et en attendant Lono, Loop et Victor continuent leur bonhomme de chemin. Et ils vont s’en prendre aux chefs des treize familles. De façon assez violentes ! L’un va d’ailleurs subir une séance de torture (tant physique que mentale) assez rude pour nos estomacs. Ce qui est fou, c’est que plus Lono devient violent et malsain, plus je l’aime, plus je suis fan du personnage. Toujours bon d’avoir un électron libre dans une histoire, électron libre qui peut nous mettre un bordel pas possible. Les trois compères vont donc se débarrasser de l’un des chefs de familles du Trust mais aussi tenter un attentat sur un autre…
J’ai du mal à croire que Lono prépare ses actions, seul, cela ferait une troisième faction dans l’histoire après Graves et le Trust. Chose encore plus improbable lorsqu’on assiste à une rencontre entre Lono et Augustus Medici, où les deux hommes donnent l’impression d’aller dans le même sens.
Petite chose amusante, alors que je pensais Lono intouchable, imbattable, il semble s’être fait avoir sur le plan de la force par deux personnes dans ce tome. Jack qui l’étale pendant leur combat, et par le garde du corps d’Augustus : Crete. Nul doute que ce personnage va être de plus en plus en vue dans le futur.
Pendant ce temps, Benito Medici, lui, recherche Dizzy, on ne sait pas vraiment pourquoi. Et la belle semble au plus bas depuis qu’elle a tué Shepherd. Mais il n’est pas le seul à la rechercher. Branch aussi est sur la piste de la jeune femme. Sur leur chemin, ils vont tomber sur Wylie Times, et très vite les trois hommes vont se retrouver devant Dizzy…
La seconde histoire : « Droit de Succession » n’est composée que deux chapitres. C’est dans cette histoire que nous assistons donc au début de réveil de Jack par Lono.
Mais surtout, nous allons en apprendre un peu plus sur Graves ! Avec une intéressante plongée dans son passé. Au moment où il a pris la tête des Minutemen. Et déjà, l’homme semblait sûr de lui, arrogant et mystérieux.
Cette saga sera également le théâtre d’une drôle de blague entre deux Minutemen, et du rapprochement, très torride, entre deux chefs de famille du Trust…
Avec ce dixième volume, un constat s’impose : le Trust ne semble pas pouvoir s’opposer aux Minutemen et à Graves. Ils font même office de proie pour cette milice de tueurs. On a l’impression que les familles du Trust ne sont là que pour servir de jeu aux Minutemen. Formidable travail encore une fois d’Azzarello qui nous offres des mises en scène violentes et des dialogues qui font mouche, tandis que Risso continu de s’éclater aux dessins, en nous proposant un gros travail de cadrages intenses, d’encrages marquées et d’ombrages terrifiants et mystérieux.
Bref, ce tome est encore une fois une réussite, qui grimpe d’un palier dans la violence maintenant que Lono est lâché. Pauvre Trust, pour le moment on ne voit vraiment pas comment ces hommes et femmes le composant vont pouvoir survivre. Et grande question : qui contrôle Lono ? S’il est contrôlé par quelqu’un…
Jack tente désespérément de rassembler les morceaux d’une vie brisée par son passif de boxer underground. Mais où qu’il aille, les ennuis semblent le poursuivre. Lorsque l’agent Graves lui rend une petite visite, l’ex-junkie réalise qu’il est temps pour lui de s’engager dans le combat de sa vie. De leur côté, Loop, Lono et Victor se lancent sur la route, avec un seul objectif : prendre leur revanche sur les membres du Trust assez stupides pour croiser leur chemin. (contient les épisodes #64 à 69)
Avec le tome 9, la seconde partie de 100 Bullets a été lancé, et on en a pris plein les mirettes. Azzarello passe la cinquième et les pions, lentement installés, sont lâchés dans l’arène. Et même si nous ne connaissons toujours pas les plans des deux camps, les choses bougent enfin, et l’on commence à voir comment fonctionne l’agent Graves. Mais il reste beaucoup de zones d’ombre, j’attaque donc avec impatience ce dixième tome.
Et je ne suis pas déçu, ce tome 10 est extrêmement bon, un poil en dessous du précédent volume, mais ce « Droit de Succession » nous propose son lot de surprises. De grosses surprises pour certaines !
Le tome est divisé en deux sagas.
La première : « Le Plongeon » (épisodes #64 à 67) met la lumière, à nouveau, sur Jack. Mais cette fois-ci, contrairement aux précédentes sagas le concernant, nous allons en apprendre plus sur lui, et même beaucoup plus.
J’ai été surpris de découvrir qu’il était un Minutemen endormi. En effet, en voyant que Graves lui proposait de se suicider avec sa mallette, j’avais donc retiré son nom de la liste des Minutemen éventuels. Grosse surprise donc ! Mais pourquoi Graves désire-t-il sa mort ? Est-ce encore une des subtilités de son plan tordu, machiavélique et connu de lui seul ?
Mais plus grosse surprise encore, alors que Graves vient proposer une nouvelle fois à Jack de mettre fin à sa vie, en le rabaissant et en le provoquant (« petite fiotte incapable »), c’est finalement Lono qui va réveiller le boxeur, lors d’un combat de boxe de rue assez violent.
Que fais Lono ? Où veut-il en venir ? Agit-il de son propre chef ? Est-ce encore une manipulation de Graves pour son plan secret ? On n’en a aucune idée. Et en attendant Lono, Loop et Victor continuent leur bonhomme de chemin. Et ils vont s’en prendre aux chefs des treize familles. De façon assez violentes ! L’un va d’ailleurs subir une séance de torture (tant physique que mentale) assez rude pour nos estomacs. Ce qui est fou, c’est que plus Lono devient violent et malsain, plus je l’aime, plus je suis fan du personnage. Toujours bon d’avoir un électron libre dans une histoire, électron libre qui peut nous mettre un bordel pas possible. Les trois compères vont donc se débarrasser de l’un des chefs de familles du Trust mais aussi tenter un attentat sur un autre…
J’ai du mal à croire que Lono prépare ses actions, seul, cela ferait une troisième faction dans l’histoire après Graves et le Trust. Chose encore plus improbable lorsqu’on assiste à une rencontre entre Lono et Augustus Medici, où les deux hommes donnent l’impression d’aller dans le même sens.
Petite chose amusante, alors que je pensais Lono intouchable, imbattable, il semble s’être fait avoir sur le plan de la force par deux personnes dans ce tome. Jack qui l’étale pendant leur combat, et par le garde du corps d’Augustus : Crete. Nul doute que ce personnage va être de plus en plus en vue dans le futur.
Pendant ce temps, Benito Medici, lui, recherche Dizzy, on ne sait pas vraiment pourquoi. Et la belle semble au plus bas depuis qu’elle a tué Shepherd. Mais il n’est pas le seul à la rechercher. Branch aussi est sur la piste de la jeune femme. Sur leur chemin, ils vont tomber sur Wylie Times, et très vite les trois hommes vont se retrouver devant Dizzy…
La seconde histoire : « Droit de Succession » n’est composée que deux chapitres. C’est dans cette histoire que nous assistons donc au début de réveil de Jack par Lono.
Mais surtout, nous allons en apprendre un peu plus sur Graves ! Avec une intéressante plongée dans son passé. Au moment où il a pris la tête des Minutemen. Et déjà, l’homme semblait sûr de lui, arrogant et mystérieux.
Cette saga sera également le théâtre d’une drôle de blague entre deux Minutemen, et du rapprochement, très torride, entre deux chefs de famille du Trust…
Avec ce dixième volume, un constat s’impose : le Trust ne semble pas pouvoir s’opposer aux Minutemen et à Graves. Ils font même office de proie pour cette milice de tueurs. On a l’impression que les familles du Trust ne sont là que pour servir de jeu aux Minutemen. Formidable travail encore une fois d’Azzarello qui nous offres des mises en scène violentes et des dialogues qui font mouche, tandis que Risso continu de s’éclater aux dessins, en nous proposant un gros travail de cadrages intenses, d’encrages marquées et d’ombrages terrifiants et mystérieux.
Bref, ce tome est encore une fois une réussite, qui grimpe d’un palier dans la violence maintenant que Lono est lâché. Pauvre Trust, pour le moment on ne voit vraiment pas comment ces hommes et femmes le composant vont pouvoir survivre. Et grande question : qui contrôle Lono ? S’il est contrôlé par quelqu’un…
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Re: 100 Bullets
Jeu 22 Aoû 2013 - 14:02
Tome 11!
La lutte s’intensifie entre les membres du Trust et leur ancien bras armé, l’agent Graves. Chaque camp y va de sa stratégie pour atteindre l’ennemi, si bien qu’il est de plus en plus difficile de déterminer qui tient l’arme et qui se balance au bout du crochet… (contient les épisodes #70 à 75)
Histoires de fratries. Cela pourrait bien résumer ce tome. Axel Nagel, l’un des treize chefs de famille du Trust est mort. Et tous ne s’accordent pas sur les circonstances de sa mort. Après débat, il est décidé que la maison Nagel restera l’une des treize, il faut donc que l’un des jumeaux de Nagel prenne la succession d’Axel. Mais qui de Lars ou Anna voudrait de cette place à hauts risques ?
Pendant ce temps, nous faisons la connaissance de Ronnie et Remi, des frères qui ont du mal à communiquer. Ronnie est un petit truand se voyant plus gros qu’il ne l’est, servant de cogneur pour ceux qui ne paient pas le parrain du coin. Un problème va remonter et mettre Ronnie dans l’embarras. Un employé de son patron le vol et il s’agit de Remi, son frère. Jusqu’ à maintenant Ronnie a toujours protégé Rémi. Mais il se pourrait que cela soit la bêtise de trop. Surtout lorsque Graves vient trouver Ronnie avec sa mallette, son flingue et ses balles, car sur la photo de la personne ayant fait foiré sa vie : Rémi !
Tome assez particulier, qui, malgré que je l’ai apprécié, se situe bien en dessous des précédents volumes. Même si l’intrigue principale continue un peu d’évoluer, elle passe cependant un tantinet en second plan, afin de permettre à Azzarello de nous présenter le dernier Minutemen à se faire réveiller. En effet, parmi Ronnie et Rémi, les deux frères, se cache le dernier Minutemen, un véritable boucher ! Ayez le cœur bien accroché.
Et même s’il est effectivement sympa de voir arriver le dernier des sept mercenaires, la première chose que je me suis dit c’est « Zut encore de nouveaux personnages qui vont venir davantage nous perdre. » Car l’intrigue d’Azzarello nous perd davantage à chaque tome.
On ne sait pas vraiment qui est avec qui ? Qui manipule qui ? Que cherche à faire vraiment Graves ? Quels sont les plans d’Augustus Medici ?
Mes idées volent en éclat dans ce tome. Lono serait-il vraiment contre Augustus et contre Graves ? Un simple coup de fil de Graves à Victor me met le doute… Aurions-nous réellement un troisième groupe ? Voir un quatrième si on ajoute Wylie et Dizzy. On s’y perd un peu.
Ce qui est embêtant avec ce tome, c’est que depuis le volume 9, et la mise en action des pions de Graves, on se creuse les méninges pour essayer de comprendre, de deviner les tenants et les aboutissants de tous ces personnages. Et là on nous offre de nouveaux personnages, nous déconcentrant un peu et on perd vite le fil. Et c’est fort dommage car l’histoire de ces deux frères est intéressante, avec quelques codes de Rocky, le boulot de Ronnie, la chambre froide de Rémi. Cette relation conflictuelle et pourtant touchante entre les deux frères, les rend sympathique, et on tremble jusqu’au bout de découvrir quel est celui qui s’avérera être un tueur des Minutemen.
A côté de cela, la chute de la maison Nagel continue. Après la disparition du père, ses enfants : le mollasson Lars et la diablesse Anna vont se retrouver piéger entre deux feux dans le conflit opposant le Trust à Graves. Et les pauvres, sur un fond de Roméo et Juliette limite incestueux vont en payer le prix fort. Preuve que tous ces personnages comme Graves, Lono ou encore Augustus n’ont strictement rien à faire des pions, seul atteindre son but compte. Si nous en doutions encore.
Ce tome en est encore plus sombre, plus noir, plus violent. Graves et le Trust utilisent les gens comme des objets, comme de simples choses que l’on peut sacrifier à sa guise pour servir ses intérêts qui semblent de plus en plus purement égoïstes. Et même si on ne sait rien de la destination finale, elle doit valoir le coup vu le nombre de personnes qui ont été abandonné sur le bord de la route.
100 Bullets est devenue une série avec une telle emprise sur notre cerveau, que ce petit accroc dans le trajet final ne retire en rien notre envie de continuer la route avec tous ces protagonistes !
Le tome se termine avec un dernier chapitre où Graves remet sa mallette à un nouveau personnage, encore, un jeune asiatique se retrouvant avec la possibilité de tuer une femme. Chose surprenante, alors que je me persuadais que Lono n’intervenait plus avec Graves, il vient à son tour motiver le jeune homme…
Bref, petit coup de mou dans l’intrigue, on commence à se perdre, il faudrait qu’Azzarello nous lâche une petite info pour nous conforter dans nos suspicions, que l’on y voit un tout petit peu plus clair. De nouveaux personnages, un nouveau Minutemen, de nouveaux complots, de nouvelles trahisons et surtout de nouvelles interrogations. Il y a de quoi devenir paranoïaque ! Preuve du talent d’Azzarello pour nous narrer son polar noir !
La lutte s’intensifie entre les membres du Trust et leur ancien bras armé, l’agent Graves. Chaque camp y va de sa stratégie pour atteindre l’ennemi, si bien qu’il est de plus en plus difficile de déterminer qui tient l’arme et qui se balance au bout du crochet… (contient les épisodes #70 à 75)
Histoires de fratries. Cela pourrait bien résumer ce tome. Axel Nagel, l’un des treize chefs de famille du Trust est mort. Et tous ne s’accordent pas sur les circonstances de sa mort. Après débat, il est décidé que la maison Nagel restera l’une des treize, il faut donc que l’un des jumeaux de Nagel prenne la succession d’Axel. Mais qui de Lars ou Anna voudrait de cette place à hauts risques ?
Pendant ce temps, nous faisons la connaissance de Ronnie et Remi, des frères qui ont du mal à communiquer. Ronnie est un petit truand se voyant plus gros qu’il ne l’est, servant de cogneur pour ceux qui ne paient pas le parrain du coin. Un problème va remonter et mettre Ronnie dans l’embarras. Un employé de son patron le vol et il s’agit de Remi, son frère. Jusqu’ à maintenant Ronnie a toujours protégé Rémi. Mais il se pourrait que cela soit la bêtise de trop. Surtout lorsque Graves vient trouver Ronnie avec sa mallette, son flingue et ses balles, car sur la photo de la personne ayant fait foiré sa vie : Rémi !
Tome assez particulier, qui, malgré que je l’ai apprécié, se situe bien en dessous des précédents volumes. Même si l’intrigue principale continue un peu d’évoluer, elle passe cependant un tantinet en second plan, afin de permettre à Azzarello de nous présenter le dernier Minutemen à se faire réveiller. En effet, parmi Ronnie et Rémi, les deux frères, se cache le dernier Minutemen, un véritable boucher ! Ayez le cœur bien accroché.
Et même s’il est effectivement sympa de voir arriver le dernier des sept mercenaires, la première chose que je me suis dit c’est « Zut encore de nouveaux personnages qui vont venir davantage nous perdre. » Car l’intrigue d’Azzarello nous perd davantage à chaque tome.
On ne sait pas vraiment qui est avec qui ? Qui manipule qui ? Que cherche à faire vraiment Graves ? Quels sont les plans d’Augustus Medici ?
Mes idées volent en éclat dans ce tome. Lono serait-il vraiment contre Augustus et contre Graves ? Un simple coup de fil de Graves à Victor me met le doute… Aurions-nous réellement un troisième groupe ? Voir un quatrième si on ajoute Wylie et Dizzy. On s’y perd un peu.
Ce qui est embêtant avec ce tome, c’est que depuis le volume 9, et la mise en action des pions de Graves, on se creuse les méninges pour essayer de comprendre, de deviner les tenants et les aboutissants de tous ces personnages. Et là on nous offre de nouveaux personnages, nous déconcentrant un peu et on perd vite le fil. Et c’est fort dommage car l’histoire de ces deux frères est intéressante, avec quelques codes de Rocky, le boulot de Ronnie, la chambre froide de Rémi. Cette relation conflictuelle et pourtant touchante entre les deux frères, les rend sympathique, et on tremble jusqu’au bout de découvrir quel est celui qui s’avérera être un tueur des Minutemen.
A côté de cela, la chute de la maison Nagel continue. Après la disparition du père, ses enfants : le mollasson Lars et la diablesse Anna vont se retrouver piéger entre deux feux dans le conflit opposant le Trust à Graves. Et les pauvres, sur un fond de Roméo et Juliette limite incestueux vont en payer le prix fort. Preuve que tous ces personnages comme Graves, Lono ou encore Augustus n’ont strictement rien à faire des pions, seul atteindre son but compte. Si nous en doutions encore.
Ce tome en est encore plus sombre, plus noir, plus violent. Graves et le Trust utilisent les gens comme des objets, comme de simples choses que l’on peut sacrifier à sa guise pour servir ses intérêts qui semblent de plus en plus purement égoïstes. Et même si on ne sait rien de la destination finale, elle doit valoir le coup vu le nombre de personnes qui ont été abandonné sur le bord de la route.
100 Bullets est devenue une série avec une telle emprise sur notre cerveau, que ce petit accroc dans le trajet final ne retire en rien notre envie de continuer la route avec tous ces protagonistes !
Le tome se termine avec un dernier chapitre où Graves remet sa mallette à un nouveau personnage, encore, un jeune asiatique se retrouvant avec la possibilité de tuer une femme. Chose surprenante, alors que je me persuadais que Lono n’intervenait plus avec Graves, il vient à son tour motiver le jeune homme…
Bref, petit coup de mou dans l’intrigue, on commence à se perdre, il faudrait qu’Azzarello nous lâche une petite info pour nous conforter dans nos suspicions, que l’on y voit un tout petit peu plus clair. De nouveaux personnages, un nouveau Minutemen, de nouveaux complots, de nouvelles trahisons et surtout de nouvelles interrogations. Il y a de quoi devenir paranoïaque ! Preuve du talent d’Azzarello pour nous narrer son polar noir !
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Re: 100 Bullets
Dim 25 Aoû 2013 - 19:55
Tome 12!
Le dernier des Minutemen a été réactivé et les maisons du Trust sont prises dans une lutte sanglante pour la suprématie. La cloche va sonner et le dernier round va pouvoir commencer dans le match opposant l’Agent Graves à ses anciens maîtres. Mais même si le stade des préliminaires est dépassé, certains lutteurs n’ont pas encore choisi leur camp… et sur un ring où il n’y a pas d’arbitre, le risque est de se faire planter dans le dos, ou de prendre des coups des deux côtés. (contient les épisodes #76 à 83)
Une nouvelle maison du Trust vient de perdre sa tête, en effet Mia Simone vient de passer l’arme à gauche grâce à deux fidèles de Graves : Rémi Rome et Cole Burns.
Ailleurs, non loin du Mexique, Wylie Times contacte Victor Ray pour lui annoncer qu’il est avec la meurtrière de Shepherd : Dizzy. Et même si cette dernière ne cesse de regretter son geste, elle va être au centre d’un bordel sans nom. La plupart de nos protagonistes prenant la direction du Mexique. La bande à Lono pour venger la mort de Shepherd, celle de Graves pour récupérer Dizzy mais rien ne va se passer comme prévu.
Le Mexique va donc être le théâtre de nombreux évènements (épisodes #76 à 79), ravivant la flamme de la guerre entre Trust et Minutemen. Car s’il est bien une info primordiale qui nous est vite donnée, du moins c’est ainsi que je le comprends : Lono semble vraiment œuvrer contre Graves, mais il n’est pas non plus avec Augustus (il semblait tellement tenir à Shepherd, qu’il souhaite accomplir la dernière volonté de son ami). Jusqu’à maintenant, j’avais un petit doute, j’espérais que ce soit une machination, un plan de Graves. Mais que nenni, nous avons donc bien trois groupes.
Enfin trois, c’est peut-être vite dit. Les familles de Trust tombant comme des mouches sans qu’Augustus ne donne l’impression d’essayer d’y remédier. Sans doute plus occupé à s’envoyer en l’air avec Megan Dietrich. En fait plus que la guerre entre Minutemen et Trust, on se dirige vers un affrontement entre la bande de Graves et celle de Lono. Et même si Lono et sa bande semblent avoir les plus gros muscles, Graves reste incontestablement le cerveau par excellence, même si, comme on le voit dans ce tome, cela ne se passe pas toujours comme prévu…
Le grand coup de pied dans la fourmilière va donc provenir de Wylie Times. Ce dernier, en appelant Victor pour lui annoncer être en compagnie de Dizzy, va déclencher une suite d’évènements qui vont aboutir à un drame qu’il n’avait sans doute pas prévu. Du coup le statu quo va complètement changer entre les deux groupes de Minutemen. Victor étant obligé de griller sa couverture vis-à-vis de Lono pour rejoindre Graves, emmenant avec lui Dizzy et Branch. Hâte de découvrir la réaction de Lono à cette trahison.
L’épisode #80 permet enfin à Isabel « Dizzy » Cordova de rejoindre officiellement les Minutemen, depuis le temps que l’on nous dit que la place laissé par Milo lui est réservée, enfin elle reçoit le titre. Enfin nous avons des explications sur pourquoi Shepherd, puis Wylie ont tenu à tenir Dizzy loin de Graves…
Les épisodes #81 à 83 sont quant à eux un peu plus poussifs. Cette saga « Tarentula » a deux axes.
Tout d’abord Graves qui raconte sa rencontre avec le jeune Shepherd à Dizzy. Véritable éloge funéraire dissimulé, Graves nous dépeint un personnage qui nous apparait dès lors encore plus mystérieux, encore plus secret. Histoire qui se terminera par un adieu poignant, surprenant de la part de Graves. Voyage dans le passé qui nous permettra également d’en apprendre un peu plus sur le père de Loop.
L’autre axe de cette saga, met en scène deux personnages que je n’imaginais pas forcément revoir, et encore moins dans la même histoire : Ronnie Rome et Echo. Tous les deux se retrouvant dans une sombre histoire de tableau en Italie. Nul doute qu’Azzarello nous expliquera très vite l’intérêt de ce tableau, qui a déjà été mentionné par Cole il y a quelques épisodes.
Après un tome 11 poussif, Azzarello nous en remet plein la vue ! La guerre est enclenchée et deux nouvelles têtes tombent (oui, oui deux, il n’y a pas que Mia Simone qui meurt dans ce tome^^), trahison, complots, sexe, violence, énigme, Azzarello maîtrise le polar noir à merveille et se sert de tous les artifices à sa disposition pour nous épater et nous tenir en haleine.
Même chose pour Risso, en grande forme, les visages sont sombres et haineux, jouant à merveille avec les jeux d’ombres pour nous faire frissonner. Il pousse même son talent naturel à faire apparaître physiquement les caractéristiques de ses personnages en nous offrant une Echo hyper sexualisée descendant en pleine rue un groupe de truands, complètement nue sous son imper ! Son Lono semble de plus en plus bestial, Dizzy a un visage de plus en plus mature, plus elle apprend sur ce nouvel univers dans lequel elle a plongé au premier volume de 100 Bullets.
Bref, Azzarello relance la machine avec succès, nous retrouvons tout ce qui a fait le succès du titre. Un complot gigantesque dont personne ne sait rien, des trahisons qui mettent bien en rogne, de la castagne, un environnement de sexe et de violence oppressant, lugubre et limite sale. La fin se rapproche et cela se ressent dans le rythme et l’intensité de l’action !
Le dernier des Minutemen a été réactivé et les maisons du Trust sont prises dans une lutte sanglante pour la suprématie. La cloche va sonner et le dernier round va pouvoir commencer dans le match opposant l’Agent Graves à ses anciens maîtres. Mais même si le stade des préliminaires est dépassé, certains lutteurs n’ont pas encore choisi leur camp… et sur un ring où il n’y a pas d’arbitre, le risque est de se faire planter dans le dos, ou de prendre des coups des deux côtés. (contient les épisodes #76 à 83)
Une nouvelle maison du Trust vient de perdre sa tête, en effet Mia Simone vient de passer l’arme à gauche grâce à deux fidèles de Graves : Rémi Rome et Cole Burns.
Ailleurs, non loin du Mexique, Wylie Times contacte Victor Ray pour lui annoncer qu’il est avec la meurtrière de Shepherd : Dizzy. Et même si cette dernière ne cesse de regretter son geste, elle va être au centre d’un bordel sans nom. La plupart de nos protagonistes prenant la direction du Mexique. La bande à Lono pour venger la mort de Shepherd, celle de Graves pour récupérer Dizzy mais rien ne va se passer comme prévu.
Le Mexique va donc être le théâtre de nombreux évènements (épisodes #76 à 79), ravivant la flamme de la guerre entre Trust et Minutemen. Car s’il est bien une info primordiale qui nous est vite donnée, du moins c’est ainsi que je le comprends : Lono semble vraiment œuvrer contre Graves, mais il n’est pas non plus avec Augustus (il semblait tellement tenir à Shepherd, qu’il souhaite accomplir la dernière volonté de son ami). Jusqu’à maintenant, j’avais un petit doute, j’espérais que ce soit une machination, un plan de Graves. Mais que nenni, nous avons donc bien trois groupes.
Enfin trois, c’est peut-être vite dit. Les familles de Trust tombant comme des mouches sans qu’Augustus ne donne l’impression d’essayer d’y remédier. Sans doute plus occupé à s’envoyer en l’air avec Megan Dietrich. En fait plus que la guerre entre Minutemen et Trust, on se dirige vers un affrontement entre la bande de Graves et celle de Lono. Et même si Lono et sa bande semblent avoir les plus gros muscles, Graves reste incontestablement le cerveau par excellence, même si, comme on le voit dans ce tome, cela ne se passe pas toujours comme prévu…
Le grand coup de pied dans la fourmilière va donc provenir de Wylie Times. Ce dernier, en appelant Victor pour lui annoncer être en compagnie de Dizzy, va déclencher une suite d’évènements qui vont aboutir à un drame qu’il n’avait sans doute pas prévu. Du coup le statu quo va complètement changer entre les deux groupes de Minutemen. Victor étant obligé de griller sa couverture vis-à-vis de Lono pour rejoindre Graves, emmenant avec lui Dizzy et Branch. Hâte de découvrir la réaction de Lono à cette trahison.
L’épisode #80 permet enfin à Isabel « Dizzy » Cordova de rejoindre officiellement les Minutemen, depuis le temps que l’on nous dit que la place laissé par Milo lui est réservée, enfin elle reçoit le titre. Enfin nous avons des explications sur pourquoi Shepherd, puis Wylie ont tenu à tenir Dizzy loin de Graves…
Les épisodes #81 à 83 sont quant à eux un peu plus poussifs. Cette saga « Tarentula » a deux axes.
Tout d’abord Graves qui raconte sa rencontre avec le jeune Shepherd à Dizzy. Véritable éloge funéraire dissimulé, Graves nous dépeint un personnage qui nous apparait dès lors encore plus mystérieux, encore plus secret. Histoire qui se terminera par un adieu poignant, surprenant de la part de Graves. Voyage dans le passé qui nous permettra également d’en apprendre un peu plus sur le père de Loop.
L’autre axe de cette saga, met en scène deux personnages que je n’imaginais pas forcément revoir, et encore moins dans la même histoire : Ronnie Rome et Echo. Tous les deux se retrouvant dans une sombre histoire de tableau en Italie. Nul doute qu’Azzarello nous expliquera très vite l’intérêt de ce tableau, qui a déjà été mentionné par Cole il y a quelques épisodes.
Après un tome 11 poussif, Azzarello nous en remet plein la vue ! La guerre est enclenchée et deux nouvelles têtes tombent (oui, oui deux, il n’y a pas que Mia Simone qui meurt dans ce tome^^), trahison, complots, sexe, violence, énigme, Azzarello maîtrise le polar noir à merveille et se sert de tous les artifices à sa disposition pour nous épater et nous tenir en haleine.
Même chose pour Risso, en grande forme, les visages sont sombres et haineux, jouant à merveille avec les jeux d’ombres pour nous faire frissonner. Il pousse même son talent naturel à faire apparaître physiquement les caractéristiques de ses personnages en nous offrant une Echo hyper sexualisée descendant en pleine rue un groupe de truands, complètement nue sous son imper ! Son Lono semble de plus en plus bestial, Dizzy a un visage de plus en plus mature, plus elle apprend sur ce nouvel univers dans lequel elle a plongé au premier volume de 100 Bullets.
Bref, Azzarello relance la machine avec succès, nous retrouvons tout ce qui a fait le succès du titre. Un complot gigantesque dont personne ne sait rien, des trahisons qui mettent bien en rogne, de la castagne, un environnement de sexe et de violence oppressant, lugubre et limite sale. La fin se rapproche et cela se ressent dans le rythme et l’intensité de l’action !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: 100 Bullets
Jeu 5 Déc 2013 - 18:08
Tome 13!
Le tome #12 donnait véritablement le coup d’envoi de l’opposition finale entre le Trust et les Minutemen de Graves d’un côte et de Lono de l’autre. Si nous avions l’impression que cela commençait fort, ce n’était rien au vue de ce volume #13 !
Les anciens Minutemen se lancent dans une course sanglante pour éliminer les derniers pontes du Trust : mais à qui profite vraiment cette vendetta ? L’agent Graves mène-t-il un double voire triple jeu ? Le retour d’un tueur à gages particulièrement expérimenté va faire pencher la balance et redistribuer les cartes (contient les épisodes #84 à 88).
Les têtes tombent dans le Trust, et pas qu’un peu ! Pas moins de trois chefs de famille vont passer l’arme à gauche. Et le tout dans une ambiance de violence, de sexe des plus malsaines. Merveilleusement retranscrite par Eduardo Risso. C’est sombre, c’est malsain. La peur, la honte, la violence, le sexe, la mort suintent des pores de la peau des personnages. Son jeu avec le sombre en rajoutant encore davantage à cette ambiance « sale » et étouffante. On a le goût du sang dans la bouche, une odeur de sueur dans le nez, des cadavres et du sexe sous les yeux.
Les épisodes se suivent avec pour seul lien entre eux, un bain de sang, une élimination sans hésitation et sans détour de nombreux personnages. Oui il n’y a pas que les trois chefs de familles du Trust qui meurent. Les cadavres s’empilent à une vitesse folle. On sent que les deux derniers tomes, suivants celui-ci, vont être une véritable orgie de meurtres et de sang !
Dans le premier épisode, on suit la mort d’un chef de famille alors qu’il était entrain de violer une femme, et après avoir vu sa femme et ses deux enfants en bas âge se prendre chacun une balle dans la tête. C’est cru, c’est dur, c’est limite insoutenable, mais cela colle à l’esprit implacable des Minutemen.
L’épisode suivant voit la vengeance d’une femme violée sur son agresseur, sur un coup de tête, simplement en le revoyant. Nous montrant que l’on peut être petite et fragile et réussir à faire du mal à un gros tas de muscles terriblement dangereux. Tandis qu’un fils se retrouve prix entre deux sentiments vis-à-vis de son père et de sa future belle-mère.
Puis on se rend dans un bar, où la serveuse parle de deux corps (deux chefs de famille) qu’elle a découvert dans une boutique alors qu’elle essayait des vêtements. Le comble étant que cette femme discute sans le savoir avec le meurtrier. Savoureux dialogue ! Avant que ce même tueur aille à s’en prendre à un autre tueur, sans une certaine lassitude, un certain malaise.
Vient ensuite une jeune chef de famille qui réussit à éviter de se faire exécuter par un Minutemen et décide à son tour d’engager un tueur pour contre attaquer.
Enfin, nous assistons au retour de la sulfureuse Echo, de la rencontre entre un Minutemen et le frère d’un autre, et à la disparition d’un autre personnage lié à toute cette histoire. Tandis qu’un jeune, absolument inconnu et sortant de nulle part, se fait descendre par on ne sait qui…
Comme je vous l’ai annoncé, meurtres, sexe et sang sont au rendez-vous, et certaines scènes sont vraiment dérangeantes et nous prennent à la gorge. Du moins pour moi, les scènes avec les enfants ça me tord toujours les boyaux. Mais toujours en restant (c’est affreux de dire cela) dans la droite lignée des tomes précédents et de la violence qui y règne. Avec juste une petite dose supplémentaire, propre à un grand final.
J’espère une petite réaction d’Augustus Medici et du Trust, car concrètement c’est une boucherie dans leur rang ! Les Minutemen de Graves s’en donnant à cœur joie. Toujours plus souriant plus le sang éclabousse leurs visages ! Et même si je suis clairement fan des Minutemen, j’aimerais bien voir une opposition se mettre en place.
Toujours est-il que Brian Azzerello prend un malin plaisir à malmener ses personnages, à les faire souffrir, à les sacrifier comme du simple bétail dans la quête vengeresse de Graves. Lui aussi victime de cette vengeance, ça tombe comme des mouches autour de lui et ses rangs ne semblent pas si unis qu’on pourrait le croire.
Bref, un tome absolument jouissif tellement ça flingue dans tous les sens. Les têtes tombent presque à chaque chapitre. Toujours un savant mélange entre la violence, la conspiration et la sexualité magnifiquement écrit par Azzarello et tellement beau grâce à Risso. Risso qui nous éblouit par ses mises en scène, par la beauté de ses femmes, toutes à leur façon et par la personnification, la caractérisation parfaite de ses personnages. On prend un pied pas possible à suivre les traces de sang que les Minutemen laissent derrière eux jusqu’au moment, jusqu’au lieu du grand final. Difficile de dire combien de protagonistes seront encore en vie à la fin de cette saga et surtout ce que recherche concrètement Graves.
Le tome #12 donnait véritablement le coup d’envoi de l’opposition finale entre le Trust et les Minutemen de Graves d’un côte et de Lono de l’autre. Si nous avions l’impression que cela commençait fort, ce n’était rien au vue de ce volume #13 !
Les anciens Minutemen se lancent dans une course sanglante pour éliminer les derniers pontes du Trust : mais à qui profite vraiment cette vendetta ? L’agent Graves mène-t-il un double voire triple jeu ? Le retour d’un tueur à gages particulièrement expérimenté va faire pencher la balance et redistribuer les cartes (contient les épisodes #84 à 88).
Les têtes tombent dans le Trust, et pas qu’un peu ! Pas moins de trois chefs de famille vont passer l’arme à gauche. Et le tout dans une ambiance de violence, de sexe des plus malsaines. Merveilleusement retranscrite par Eduardo Risso. C’est sombre, c’est malsain. La peur, la honte, la violence, le sexe, la mort suintent des pores de la peau des personnages. Son jeu avec le sombre en rajoutant encore davantage à cette ambiance « sale » et étouffante. On a le goût du sang dans la bouche, une odeur de sueur dans le nez, des cadavres et du sexe sous les yeux.
Les épisodes se suivent avec pour seul lien entre eux, un bain de sang, une élimination sans hésitation et sans détour de nombreux personnages. Oui il n’y a pas que les trois chefs de familles du Trust qui meurent. Les cadavres s’empilent à une vitesse folle. On sent que les deux derniers tomes, suivants celui-ci, vont être une véritable orgie de meurtres et de sang !
Dans le premier épisode, on suit la mort d’un chef de famille alors qu’il était entrain de violer une femme, et après avoir vu sa femme et ses deux enfants en bas âge se prendre chacun une balle dans la tête. C’est cru, c’est dur, c’est limite insoutenable, mais cela colle à l’esprit implacable des Minutemen.
L’épisode suivant voit la vengeance d’une femme violée sur son agresseur, sur un coup de tête, simplement en le revoyant. Nous montrant que l’on peut être petite et fragile et réussir à faire du mal à un gros tas de muscles terriblement dangereux. Tandis qu’un fils se retrouve prix entre deux sentiments vis-à-vis de son père et de sa future belle-mère.
Puis on se rend dans un bar, où la serveuse parle de deux corps (deux chefs de famille) qu’elle a découvert dans une boutique alors qu’elle essayait des vêtements. Le comble étant que cette femme discute sans le savoir avec le meurtrier. Savoureux dialogue ! Avant que ce même tueur aille à s’en prendre à un autre tueur, sans une certaine lassitude, un certain malaise.
Vient ensuite une jeune chef de famille qui réussit à éviter de se faire exécuter par un Minutemen et décide à son tour d’engager un tueur pour contre attaquer.
Enfin, nous assistons au retour de la sulfureuse Echo, de la rencontre entre un Minutemen et le frère d’un autre, et à la disparition d’un autre personnage lié à toute cette histoire. Tandis qu’un jeune, absolument inconnu et sortant de nulle part, se fait descendre par on ne sait qui…
Comme je vous l’ai annoncé, meurtres, sexe et sang sont au rendez-vous, et certaines scènes sont vraiment dérangeantes et nous prennent à la gorge. Du moins pour moi, les scènes avec les enfants ça me tord toujours les boyaux. Mais toujours en restant (c’est affreux de dire cela) dans la droite lignée des tomes précédents et de la violence qui y règne. Avec juste une petite dose supplémentaire, propre à un grand final.
J’espère une petite réaction d’Augustus Medici et du Trust, car concrètement c’est une boucherie dans leur rang ! Les Minutemen de Graves s’en donnant à cœur joie. Toujours plus souriant plus le sang éclabousse leurs visages ! Et même si je suis clairement fan des Minutemen, j’aimerais bien voir une opposition se mettre en place.
Toujours est-il que Brian Azzerello prend un malin plaisir à malmener ses personnages, à les faire souffrir, à les sacrifier comme du simple bétail dans la quête vengeresse de Graves. Lui aussi victime de cette vengeance, ça tombe comme des mouches autour de lui et ses rangs ne semblent pas si unis qu’on pourrait le croire.
Bref, un tome absolument jouissif tellement ça flingue dans tous les sens. Les têtes tombent presque à chaque chapitre. Toujours un savant mélange entre la violence, la conspiration et la sexualité magnifiquement écrit par Azzarello et tellement beau grâce à Risso. Risso qui nous éblouit par ses mises en scène, par la beauté de ses femmes, toutes à leur façon et par la personnification, la caractérisation parfaite de ses personnages. On prend un pied pas possible à suivre les traces de sang que les Minutemen laissent derrière eux jusqu’au moment, jusqu’au lieu du grand final. Difficile de dire combien de protagonistes seront encore en vie à la fin de cette saga et surtout ce que recherche concrètement Graves.
- phebuscockerMembre des Thunderbolts
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Age : 41
Re: 100 Bullets (Tous éditeurs)
Dim 13 Mar 2016 - 12:55
Ca y est j'ai enfin pu lire le tome 1 (merci médiathèque !). En même temps j'avais pas le choix ça devenait même dangereux pour moi
:mrgreen:
Que dire ? L'histoire est intéressante, sans concession, visuellement c'est pas mal même si je ne suis pas un grand fan du style. En fait mon avis dépendra clairement de la suite. Car pour l'instant seul le mec aux valises fait le lien entre les personnages. Et comme on ne sait absolument rien de lui... J'espère en apprendre plus dans la suite, voir de trouver un lien entre les histoires du tome 1 (un peu comme dans Criminal): là arrivé à la fin c'est sympa mais un peu creux... Wait and see.
fred le mallrat a écrit:phebuscocker a écrit:
Par contre 100 bullets j'ai jamais essayé.
a morttttttttttt!!!!!!!!!!! bleubleu321
:mrgreen:
:mrgreen:
Que dire ? L'histoire est intéressante, sans concession, visuellement c'est pas mal même si je ne suis pas un grand fan du style. En fait mon avis dépendra clairement de la suite. Car pour l'instant seul le mec aux valises fait le lien entre les personnages. Et comme on ne sait absolument rien de lui... J'espère en apprendre plus dans la suite, voir de trouver un lien entre les histoires du tome 1 (un peu comme dans Criminal): là arrivé à la fin c'est sympa mais un peu creux... Wait and see.
- Oogie BoogieModo-Man
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Re: 100 Bullets (Tous éditeurs)
Dim 13 Mar 2016 - 16:17
Oui.phebuscocker a écrit: J'espère en apprendre plus dans la suite, voir de trouver un lien entre les histoires du tome 1
Azzarello prend le temps pour placer ses pions au compte-goutte mais, peu à peu, les liens et les interactions entre les protagonistes vont apparaître jusqu'à révéler une toile assez complexe.
A partir du tome 3 déjà, on commence à se dire qu'on a mis les pieds dans un truc pas banal. ::
- phebuscockerMembre des Thunderbolts
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Age : 41
Re: 100 Bullets (Tous éditeurs)
Dim 13 Mar 2016 - 18:57
Merci tu me rassures !
Peu importe si c'est au compte-gouttes du moment qu'il y a des infos ! Je supporte pas les trucs ou on te montre une situation et... Rien. Faut faire avec, c'est comme ça et puis c'est tout. Là le tome 1 implique quelques explications à fournir !
Faut que je regarde si ma médiathèque a déjà tout acheté ou pas
Peu importe si c'est au compte-gouttes du moment qu'il y a des infos ! Je supporte pas les trucs ou on te montre une situation et... Rien. Faut faire avec, c'est comme ça et puis c'est tout. Là le tome 1 implique quelques explications à fournir !
Faut que je regarde si ma médiathèque a déjà tout acheté ou pas
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