Miracleman

[GoryGardien de la Galaxie]

MIRACLEMAN 1
Suite à des événements inattendus, le journaliste Michael Moran devient le héros nommé Miracleman. Il découvre alors ses véritables origines et le lien qui l'unit au mystérieux projet Zarathustra. Écrit par le plus célèbre auteur de comics, ce chef d'œuvre est enfin réédité dans un format luxueux, avec des planches restaurées, une nouvelle colorisation et de nombreux bonus !
Auteurs : The Original Writer, Mick Anglo, Alan Davis, Steve Dillon, Garry Leach
144 pages, 14,95 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Miracleman 1-4)
SORTIE LE 4 JUIN

Impatient de lire ça

[fred le mallratAdmin-Man]

j ai lu les 1er, 2eme et 4 eme arc (le 5 a pas été publié meme pas a l epoque)

j adore!!!

apres faut se souvenir de la date...
ca commence en 1982 avant watchmen et swamp thing ou captain britain... en même temps que v pour vendetta (enfin au royaume uni puisque les 2 series commencent dans le même magazine anglais "warrior")

parcequ a la lecture ca va rappeler des tas de trucs tellement ca a été pillé (y compris par moore).

Au départ, c est un peu comme la mini série sentry sauf que marvelman (miracleman) existait auparavant.
ca va même plus loin dans les second arc (une scène de naissance jamais vue avant et pas depuis)..
c est donc sentry dans une perspective watchmen (que ferait l arrivée d un superheros au monde "reel")

Puis avec l arc 3 ca part vers du ultimates, authority, squadron supreme avant l heure...
puis l arc 4 va plus loin car on ne revient pas au statu quo...

bref
ca risque de rappeler pleins de choses au lecteur actuel (c est la 1ere deconstruction/reconstruction d un personnage superheroique, chose qui deviendra commune à partir du milie des 80's) mais c est avant!
On peut assister aussi à l evolution d alan davis puis de Mark buckingham qui débute sur cette série

en tout cas ce qui ont aimé la 1ere mini sentry vont adorer ce 1er volume... mais attention c est violent.. aussi.. ou en tout cas graphiquement "realiste"dans la violence mais aussi le reste (on reparle aussi de la "naissance")

[Mister BAdmin-Man]

Je vais me faire incendier, mais ça m'attire moyen voir pas du tout ! ^^
Je n'ai jamais été fan de ces déconstructions du mythe super-héroïque à la Watchmen ou à la Dark Knight Returns, et encore moins de ces histoires qui mettent en valeur la violence et ce genre de chose. C'est d'autant plus vrai dans les BD, c'est sans doute le médium où la violence graphique me rebute le plus.
Et puis je n'ai vraiment pas aimé la mini-série sur Sentry, donc ta comparaison, mon bon Fred, joue en défaveur de Miracle Man ! :mrgreen:

[fred le mallratAdmin-Man]

je m en doutais pour toi...
dark knight est pas une deconstruction...
Daredevil l est deja plus car il y a reecriture des ces origines (avec stick, elektra..)
c est plus ca que je vise...
Tu le prend et tu le reecrit tout en tenant compte du passé...
C est assez proche du travail de moore sur swamp thing sur ce point (et la prise ne cause de la sexualité et de point sociaux, environnementaux ou sociaux...)
mais c est vrai que si Swampie est parfois gore... c est dans dans aussi dans le genre (l horreur)... Là c est plus proche de sentry c est vrai

[arruzielMidnight Son]

J'ai la 1ère traduction en français parue chez Delcourt en 1989 (un seul volume parue malheureusement) c'est vraiment très bon.
Le scénario comme les dessins sont au top, comme Fred je recommande ce titre et j'espère qu'on aura bientôt une traduction française et qui sera complète cette fois.

[fred le mallratAdmin-Man]

c est Mathieu Auverdin qui traduit
il a bssé sur la ligue des gentlemen, power girl, empereur joker, depuis peu avengers universe, punisher ou twelve

[ALIASAdmin-Woman]

j ai lu les 1er, 2eme et 4 eme arc (le 5 a pas été publié meme pas a l epoque)

j adore!!!

apres faut se souvenir de la date...
ca commence en 1982 avant watchmen et swamp thing ou captain britain... en même temps que v pour vendetta (enfin au royaume uni puisque les 2 series commencent dans le même magazine anglais "warrior")

parcequ a la lecture ca va rappeler des tas de trucs tellement ca a été pillé (y compris par moore).

Au départ, c est un peu comme la mini série sentry sauf que marvelman (miracleman) existait auparavant.
ca va même plus loin dans les second arc (une scène de naissance jamais vue avant et pas depuis)..
c est donc sentry dans une perspective watchmen (que ferait l arrivée d un superheros au monde "reel")

Puis avec l arc 3 ca part vers du ultimates, authority, squadron supreme avant l heure...
puis l arc 4 va plus loin car on ne revient pas au statu quo...

bref
ca risque de rappeler pleins de choses au lecteur actuel (c est la 1ere deconstruction/reconstruction d un personnage superheroique, chose qui deviendra commune à partir du milie des 80's) mais c est avant!
On peut assister aussi à l evolution d alan davis puis de Mark buckingham qui débute sur cette série

en tout cas ce qui ont aimé la 1ere mini sentry vont adorer ce 1er volume... mais attention c est violent.. aussi.. ou en tout cas graphiquement "realiste"dans la violence mais aussi le reste (on reparle aussi de la "naissance")

Intéressant...

[fred le mallratAdmin-Man]

j'avais écrit ça en section VO

Marvel réédite Miracleman (Marvelman) ou en tout cas la série de Moore (avec Leach, Alan Davis, Chuck Austen, Totleben, Veitch, Bissette).
Cette série a débuté sous le nom Marvelman en Angleterre...
C est une des premières série à reprendre le superhéros dans un contexte très réaliste.. avant Watchmen.
Le personnage existait dans les 50's en Angleterre....
Il apparu a cause de l’arrêt de Captain "Shazam"Marvel (suite au procès de DC et la baisse des ventes aux USA): Mick Anglo créa une copie.. Marvelman (en france Uderzo dessina des histoires inédites de Captain Marvel par exemple avant son succès avec Asterix)...

Dans les 80's, Dez Skinn qui a travaillé pour 2000 AD et Marvel UK crée un magazine Warrior.... ce magazine publiera le début de V pour vendetta et des auteurs comme Bolland, Dillon, Gibbons et Bolton...
Il indiqua avoir acheté les droits de Marvelman.. On lui indiqua qu un jeune auteur avait des idees avec ce genre de personnage;il bossait sur Captain Britain avec Alan Davis pour Marvel UK...

L'idée était que les droits étaient divisés entre l’éditeur et les auteurs..
Quand Warrior s’arrêta, L'éditeur Eclipse acheta les droits et Moore finit son histoire avant de donner al suite à Gaiman et Buckingham...(et des droits)..
Eclipse s arreta et ne publia plus rien apres 1993....
Mcfarlane racheta les droits d'Eclipse.... mais assez vite il se brouilla avec Gaiman sur une question de droit avec Angela....
Sur cela, on appris que Mick Anglo ne vendit jamais ses droits....
Gaiman gagna au bout de 10 ans contre Mcfarlane (qui ne fit qu une statuette) entre autre grâce à Marvel (qui lui donna du boulot style 1602, eternals ..) qui servit à payer les avocats.

Gaiman n avait pas finit sa trilogie... il lui restait a écrire le Dark Age qu il avait commencé..
Buckingham était intéressé pour finir...
Gaiman en parla à Marvel qui racheta les droit de Mick Anglo (et réédita même des comics des 50's) puis fit le tour de tous les auteurs (c est ce qu ils disent).... qui donnèrent leur accord...Moore semble t il voulut qu on ne fasse aucune pub avec son nom....

Marvel commence donc juste a rééditer cette série qui changea pas mal de choses.. avec une approche tres réaliste... (il y a un naissance en live ) avec un perso... qui prend le pouvoir.. quelques années avant Watchmen ou Squadron supreme et 20 ans avant Authority ou Ultimates....

Quesada annonce que la suite sur laquelle Gaiman et Buckingham vont retravailler sera surement publié en 2016.

Delcourt avait fait un album avec les 4 1ers épisodes qui n est pas cher en général sur le net..
il s arrête sur la découverte des origines exactes du personnage.. et peut se lire de manière autonome.


Des planches tirées de la version Delcourt avec Leach puis Davis au dessin

Spoiler:

[arruzielMidnight Son]

Delcourt avait fait un album avec les 4 1ers épisodes qui n est pas cher en général sur le net..
il s arrête sur la découverte des origines exactes du personnage.. et peut se lire de manière autonome.

En vérité l'album Delcourt ne traduit même pas l'intégralité des 3 premiers N° parue chez Eclipse.
On y trouve seulement pour le N°01 les deux tiers du numéro (partie 02 + 03 +04) soit 20 pages sur 31 pour la version Eclipse la 1er partie de 11 page n'a pas était traduit chez Delcourt.
Le N°02 et 03 ont eux bien étaient traduit intégralement, quand au N°04 il n'est pas inclus dans cet album.

[BagooorMembre de Stormwatch]

Je me suis lu Miracleman ce week end.
Le 1er tome édité par Panini au début du mois.

Je dois dire que je partais avec quelques a priori... le nom et la représentation du personnage faisait fortement penser à Superman (et c'est effectivement le cas, car Miracleman (Marvel Man aux origines) a été créé pour remplacer Shazam (Captain Marvel), qui été une "copie"de Superman).
De plus la date de publication assez éloigné avait de quoi me réfréner (avec les styles anciens, ça passer ou ça casse). J'avais feuilleter le titre une première fois, sans réellement accroché.

Mais voilà. Sous les conseils de mon vendeur (Pulp's Bordeaux), ainsi que d'une remise carte de fidélité, j'ai tout de même tenté le coup.
Et résultat : "Put$*% que c'est bon !"

Sérieux, une fois lancé dans la lecture, je n'ai pas pu lacher le titre jusqu'à la dernière page.
Les toutes premières pages (présentation en 1956) avaient de quoi refroidir, mais l'auteur (on va jouer à son jeu et ne pas le citer...) parvient à profiter de la situation et des personnages en présence pour monter une histoire solide, qui tient parfaitement la route.

Je découvrais ce personnage de Miracleman avec ce 1er tome, et j'ai déjà l'impression de l'avoir suivi dans de nombreuses aventures ! Car ce premier volume est dense en intrigues, toutes très bien mené.
Pour débuter, c'est parfait, car nous avons de l'action, un retour sur ses origines (une réinterprétation même), et même sur sa fin.
Sur près de 130 pages de BD, on savoure ce personnage et l'on en a pour notre argent. J'avais peur de tout terminer en 15 min, mais pas du tout ! Les dialogues sont bien conçu, les personnages bien défini et attachants et l'auteur fourni un travail au top.

Car ma plus grande surprise, c'était que je m'attendait à lire quelque chose de dépassé, d'un peu old-school ou has been (le message de Fred va un peu en ce sens, ou du moins c'est ce que j'en ai déduit). Mais cela reste très bon, et malgré quelques écarts fictionnels, cela tient bien la route sans tomber dans le parodique : Tout se tient, même les aspect les plus irréalistes.

L'édition de Panini est de très bonne qualité ! La couverture cartonné sans jaquette propose un glaçage, de nombreux bonus complète ce premier volume et des explications sont données sur l'origine du personnage (sa création).

Bref, Miracleman a été une très bonne lecture et une découverte. Je ne m'attendais pas à autant accrocher et être pris dans le récit.
Le plus long maintenant sera de patienter pour la suite... mais j'espère pouvoir remettre la main sur le personnage avant la fin de l'année !

Si vous hésitiez, vous pouvez vous jeter dessus !

[fred le mallratAdmin-Man]

je ne disais pas dépassé....
même si en le relisant, on sent que ca a 30 ans..
au départ je parlais plus de l histoire, elle même, qui fait penser à un tas de séries de swamp thing de Moore à Sentry en passant par Supreme, Animal Man, Sandman pour la deconstruction/reconstruction mais aussi (tu verras plus tard) à Ultimates, Authority, Cla$$war pour le coté "proactif et enfin à Watchmen, Riosing Star, Supreme Power pour le coté "veritable monde avec un superheros qui change ce monde"

Bref, c est moins innatendu qu a l epoque où ces differends points n avaient jamais été fait ou peu...

Miracleman est le point qui amène à Watchmen/Dark Knight/American Flagg en 1986 et qui entraine l ecriture moderne (début de decompression, dialogues réalistes, ecrit qui complete le dessin et ne fait plus double emploi...) et la vision plus "realiste"du superheros....

Etant le precurseur : il est le 1er mais 30 ans aprés, celui qui en l a pas lu.. peut avoir l impression qu il n ya rien d'original vu que c est devenu une "norme"..

je disais juste qu il faut se souvenir que c est un précurseur sur ces différends points.

Si vous hésitiez, vous pouvez vous jeter dessus !

Tu as achevé de me convaincre!

[BagooorMembre de Stormwatch]

je ne disais pas dépassé....
même si en le relisant, on sent que ca a 30 ans..
au départ je parlais plus de l histoire, elle même, qui fait penser à un tas de séries de swamp thing de Moore à Sentry en passant par Supreme, Animal Man, Sandman pour la deconstruction/reconstruction mais aussi (tu verras plus tard) à Ultimates, Authority, Cla$$war pour le coté "proactif et enfin à Watchmen, Riosing Star, Supreme Power pour le coté "veritable monde avec un superheros qui change ce monde"

Ce qu'il y a, c'est que je suis plutôt 'jeune' dans la lecture de comics (j'en lis depuis 8 ans peut être) et jusqu'à il y a peu, je ne lisais que du moderne (période 2004 à maintenant) (hormis Year One, Dark Knight et Watchmen).
Il y a certes Ultimates et Authority que j'ai pu lire également, mais du coup, la comparaison avec ce qui a pu être fait depuis reste limité. Ce qui explique peut être que j'ai pu être surpris par certains aspects de l'histoire.
Après, il est évident que pour un récit écrit il y a plus de 30 ans, on ne peut qu'admettre que la réalisation à très bien tenu le temps et est encore largement supérieur à beaucoup de choses que l'on pourrait découvrir aujourd'hui. Et c'est pour ça que j'ai adoré : je m'attendais à quelque chose d'un peu dépassé, mais il n'en est rien du tout.

Si vous hésitiez, vous pouvez vous jeter dessus !

Tu as achevé de me convaincre!

Comme dit plus haut, mon avis est à pondérer par mes lectures modernes limités.
Néanmoins, le titre vaut sa réputation (là où par exemple j'ai eu du mal à déceler le caractère exceptionnel de Dark Knight après une première lecture... )

Pour le coup, je reste très content d'avoir donné une chance à la série (je partais avec des a priori), car c'est vraiment ma découverte comics du moment [size=85](et je dirais même, ma découverte comics de l'année 2014 pour le moment !)[/size]

[fred le mallratAdmin-Man]

non y a pas de pondération
on est d accord sur la qualité...
mes réserves étaient justement pas sur la qualité mais la perception

[BagooorMembre de Stormwatch]

D'accord, j'avais mal interprété alors
Mais cela m'a permis d'être encore plus surpris par ce que j'ai pu lire !

D'ailleurs, maintenant je serais intéressé de lire des avis d'autres lecteurs, qui découvriraient juste ce titre aujourd'hui.
Histoire de voir si je me suis enflammé tout seul ou pas

Pour info, le TPB correspondant à ce premier volume est paru en mai aux US (donc à peine quelques jours plus tard chez nous). Et il semble qu'il est déja prévu un second TPB d'ici à la fin de l'année. Peut être le second tome sera proposé par Panini avant 2015 !

[GoryGardien de la Galaxie]

Gros coup de coeur pour moi aussi aimeamie321
Une très belle édition, mais la couverture c'est bizarre comme texture, on dirait un peu de la peau de chauve-souris

[BiggyMembre du Green Lantern Corps]

Miracleman, très concrètement, avant de voir tout le tapage autour de la sortie du premier volume chez Panini, et bien que je ne connaissais même pas de nom. Mais il suffit d’un nom : Alan Moore, pour que ma volonté se mette en pause et que je puisse acheter les yeux fermés. Avec Grant Morrison, ils sont les auteurs qui signifient : lecture passionnée et passionnante assurée ! Et si ce récit, qui m’était inconnu, me donne terriblement envie, ma curiosité est encore davantage titillée avec cette sombre histoire entourant la publication !

Il suffit d’un seul mot magique pour qu’une légende, tombée depuis longtemps dans l’oubli, revive. Depuis toujours, le journaliste indépendant Michael Moran a le sentiment d’être différent… et quand il se retrouve pris au cœur d’une série d’événements inattendus, il reprend son identité de Miracleman.
Suite à des événements inattendus, le journaliste Michael Moran devient le héros nommé Miracleman. Il découvre alors ses véritables origines et le lien qui l'unit au mystérieux projet Zarathustra. Écrit par le plus célèbre auteur de comics, ce chef d'œuvre est enfin réédité dans un format luxueux, avec des planches restaurées, une nouvelle colorisation et de nombreux bonus !
Auteurs : Alan Moore, Mick Anglo, Alan Davis, Steve Dillon, Garry Leach.
En 1956, le monde est protégé par des super héros aux pouvoirs illimités : la famille Miracleman. Suite à une mission de sauvetage empêchant la destruction de la Terre, ils ne laissèrent plus aucune trace... Des années plus tard, en 1982, le journaliste Michael Moran se rend à une manifestation concernant une centrale atomique. Les fins de mois sont difficiles et il veut avoir assez d'argent pour subvenir aux besoins de Liz sa petite amie. Michael n'avait pas vraiment envie d'y aller et sur le chemin, il repense encore à ce damné rêve qu'il fait depuis des années et dans lequel il aperçoit un mot mais ne parvient à s'en rappeler. Sur place, il recueille quelques témoignages mais très vite, la situation dégénère. Des hommes armés coincent tous les reporters dans une salle et veulent leur transmettre un message. Michael ne se sent pas bien et alors qu'il perd connaissance, le mot lui revient : Kimota. L'instant suivant, une lumière puissante émane de lui. Son corps change, il est plus grand, plus puissant et aussi plus jeune. Il est Miracleman.

Avant de s’appeler Miracleman, notre héros se nommait Marvelman. Créé en 1954 par Mick Anglo. Malgré un succès retentissant, il est vite mis sur la touche de par sa ressemblance avec un certain Superman et un certain Shazam ! Il faudra attendre les années 80 pour qu’un certain Alan Moore dépoussière tout cela et nous offre un pan de l’histoire du comics ! Après de longues années de batailles juridiques, Marvel a récupéré les droits de Miracleman, sans pour autant avoir le droit d’y associer le nom d’Alan Moore (toujours aussi ronchon et tonitruant dans sa façon de voir les choses).
A l’occasion de la sortie VF, Panini nous offre une édition impeccable ! Couverture en dur avec une magnifique texture au toucher, un excellent travail éditorial (comme quoi, c’est possible), un papier de très bonne qualité est une impressionnante quantité de bonus.

Le tome démarre avec une histoire de Mick Anglo, nous présentant la famille Miracleman, composé de Michael Moran mais également de Young Miracleman et Kid Miracleman.
Puis arrive la reprise en main par Alan Moore, qui va d’emblée commencer par « casser » le personnage ! A montrer que l’idée même de son existence est pure folie, que cela est trop tiré par les cheveux, que ça n’est pas possible. Toutes ces incohérences vont être mises en avant à travers les yeux de la femme de Michael Moran, Liz, qui ne croit pas un mot de tout ce que lui raconte son mari. Comment toutes les choses qu’il lui raconte pourraient être vraies ?! Puis vient le temps de la démonstration, car Liz est comme tous les êtres humains, il faut voir pour croire ! A travers cette première histoire, « Rêve éthéré », Miracleman nous est présenté sous toutes ses facettes, aussi bien ses forces que ses faiblesses. Et tout cela est encore davantage intéressant qu’en fait Michael Moran le découvre en même temps que nous.

Dès lors, Alan Moore va s’emballer, et à travers sa narration toujours aussi envoutante et passionnante, à travers une variété narrative propre à cet auteur de génie et surtout à travers son habilité à faire un pamphlet de notre société à travers ses histoires. Et il pointe du doigt les manœuvres de l’ombre des gouvernements, de la façon dont les puissants ne reculent devant rien pour s’approprier des choses qui les dépassent et à jouer à Dieu avec !
Et dans sa quête pour découvrir ses origines, Miracleman va se heurter à ce que cachent les puissants mais aussi à la trahison, à l’amour, à la folie, en somme à la nature humaine tout simplement dans tout ce qu’elle a de plus sombre, de plus destructeur, de plus affligeant.
Une image de la société bien noire, bien triste mais au final, Alan Moore est-il loin de la vérité ? Si beaucoup voit en la pensée d’Alan Moore, une vision pessimiste de notre monde, d’autres seront plus tenté d’y voir une vision juste et nue des être-humains qui le compose.

L’histoire suivante est un somptueux et surprenant mélange entre la science-fiction et une narration pleine de poésie et de philosophie. Par contre, il faut vraiment être captivé dans l’histoire et être attentif pour prendre grand plaisir à découvrir les Warpsmith et leur mode de vie si poétique, si abstrait et au langage si… si… métaphysique ! Mais avec cela l’auteur nous ouvre sur un monde encore plus grand, plus vaste, Miracleman n’ayant aucune frontière !
On grimpe encore dans le fantastique avec la dernière partie et avec une histoire de bonds temporels.

Au niveau des dessins, c’est dans le juste tout du long ! Gary Leach nous offre un spectacle d’une centaine de page, il nous fait voyager dans le magnifique et l’extraordinaire. En donnant toujours le ton juste à ses personnages. Et cette nouvelle colorisation, lorsqu’on regarde d’anciennes planches ne fait qu’accentuer la fabuleux que dépeint l’artiste !

Bref, Miracleman est un voyage, complexe, mais magique ! C’est une lecture dont on ressort chamboulé, simplement de par le « Putain, whaaaa ! » que l’on prononce lorsqu’on le referme. Alan Moore nous offre une histoire culte d’un humain qui se découvre super-héros ! Sans oublier, au passage, de taper un peu sur notre société. Je n’ai qu’un mot à dire pour clôturer : Kimora !

[GoryGardien de la Galaxie]

HORS COLLECTION : MIRACLEMAN 2
Michael Moran a redécouvert son pouvoir de Miracleman. Mais le Docteur Emil Gargunza, l'homme à l'origine du Projet Zarathoustra, met son plan diabolique à exécution. Ses intentions de nuire à la femme et au futur enfant de Miracleman mènent à l'inévitable confrontation du créateur et de sa création.
Auteurs : Le scénariste originel, Mick Anglo, Alan Davis, John Ridgway, Chuck Austen
144 pages, 14,95 EUR, en librairie seulement
(Contient les épisodes US Miracleman 5-10, inédits)
SORTIE LE 5 NOVEMBRE

Ah cool ::

[BiggyMembre du Green Lantern Corps]

Très bonne nouvelle ne effet^^

[BiggyMembre du Green Lantern Corps]

Tome 2 lu.

Le premier tome de Miracleman avait été une magnifique surprise, une véritable révélation tant j’avais été happé par la qualité, la profondeur et l’intérêt du scénario. Alan Moore nous dépeignant avec virtuosité l’histoire d’un homme, comme vous et moi, qui se découvre soudain des superpouvoirs ! Et toutes les galères que cela peut engendrer, notamment sur son couple. Pas facile de se retrouver avec deux personnalités dans un même corps, surtout quand le nouveau s’avère être capable de faire un enfant à sa femme…

Michael Moran a redécouvert son pouvoir de Miracleman. Mais le Docteur Emil Gargunza, l'homme à l'origine du Projet Zarathoustra, met son plan diabolique à exécution. Ses intentions de nuire à la femme et au futur enfant de Miracleman mènent à l'inévitable confrontation du créateur et de sa création.
Auteurs : Le scénariste originel, Mick Anglo, Alan Davis, John Ridgway, Chuck Austen.
(Contient les épisodes US Miracleman 5-10, inédits)

Et ce bébé va être au centre de toutes les attentions ! Déjà rien que par le duo Michael Moran/Miracleman. Car si les deux entités partagent le même corps, c’est bien Miracleman qui fait que la femme de Michael tombe enceinte, chose dont le journaliste était incapable depuis qu’ils étaient ensemble. Et l’on remarque très vite, que Michael est en retrait vis-à-vis de sa femme suite à cette grossesse. De la honte que ce ne soit pas lui, de la colère ou de la jalousie vis-à-vis de Miracleman, on ne le sait pas vraiment. Mais même Liz ne sait pas trop comment réagir face au surhomme, elle couche avec lui, mais même durant ces moments d’intimités elle ne semble pas sereine, heureuse, libre. Toujours est-il que durant la majeure partie de ce tome, c’est Miracleman qui est présent.

En même temps, c’est un peu normal vu que madame est kidnappée par le docteur Gargunza ! Et alors que nous suivons comment notre cher Miracleman va faire pour libérer la mère de son enfant à naître, à travers une discussion entre le docteur et sa captive, nous découvrons, en détail, comment Miracleman est né ! Entre science avant-gardiste, exemples extraterrestres et manipulation mentale durant le sommeil, Alan Moore nous offre des origines absolument fascinantes. Et l’on ne peut que saluer l’excellent travail que l’auteur effectue sur l’origin story de son personnage, nous offrant des racines passionnantes, intelligentes, qui mènent à réflexion et bien plus complètent que beaucoup de publications actuelles.

Plus nous avançons dans les recherches de Miracleman pour retrouver Liz, plus il s’énerve et plus nous réalisons qu’il n’est pas un super-héros, ni même un héros, il n’est qu’un homme se retrouvant avec des superpouvoirs, il n’est que le fruit d’une expérience d’un savant fou en quête d’immortalité. Et les retrouvailles entre la créature et son créateur démontrent que Miracleman est bien trop violent, bien trop border line pour être un héros. Ses actes parlent d’eux même !

A travers les actes de Miracleman, Alan Moore nous fait nous interroger sur les limites acceptables que les super-héros peuvent franchir. Un héros ne peut se laisser guider par ses émotions comme le fait Miracleman face à Gargunza et ses hommes. Ce qui fait d’un homme un héros, un super-héros, c’est justement sa capacité à dominer ses émotions, à ne pas les laisser le guider. On est loin du compte ici. J’avoue que j’ai été choqué, à moindre mesure, par les actes de Miracleman dans ce tome. Je ne m’attendais pas du tout à cela.

Et je ne m’attendais pas du tout à une telle violence dans les dessins, qui font ainsi parfaitement écho à ce que le scénariste raconte. C’est très violent par moment, voir au-delà même. Et que dire de la scène d’accouchement, où messieurs, si vous hésitiez à vivre celui de votre femme de ce côté de la barrière, vous serez ici exempt d’hésitation, vu que tout ce moment unique vous est dévoileé dans les grandes largeurs ! Surprenant !
Mais malgré ces deux surprises, les dessins, en grande partie du génial et inégalable Alan Davis, sont absolument magnifiques, avec une colorisation parfaite remise au goût du jour, pour une expérience artistique de toute beauté et qui n’a pas pris une ride !

D’autres points sont abordés à travers ces six chapitres inédits, comme ce qui arrive à notre pauvre Kid Miracle, après son affrontement dantesque avec Miracleman dans le premier tome, ou encore l’arrivée de ces deux inconnus, au langage bizarre qui semble traquer les personnes comme Michael Moran, et qui nous permettent de découvrir que d’autres comme Miracleman semblent se cacher parmi nous…

Bref, ce second volume confirme tout le bien que je pensais de ce titre après le premier tome. Un personnage en avance sur son temps, sous la plume innovante d’un Alan Moore inspiré qui nous offre des histoires d’une rare intelligence, d’une grande maturité. Le genre d’histoire que j’aimerais plus lire à notre époque.

[BagooorMembre de Stormwatch]

Tout à fait d'accord avec toi
Ce second tome de Miracleman est tout aussi bon que le premier, et l'on est vraiment face à un homme avec des pouvoirs et non face à un super-héros. En tout cas, l'histoire est vraiment mature (intelligente, très bien construite...) et je trouve l'explication sur l'origine de Miracleman très bien ficelé (je me doute qu'il prend en compte les précédents récits du personnage, pour l'intégrer dans ce programme de contrôle mental) : un bon mélange de SF, d'extra-terrestre et de manipulation.

Egalement, la scène de l'accouchement est très surprenante au premier abord. Après tout, il y a bien des comics qui illustre des démembrements, des meurtres et bien pire, donc pourquoi ne pas représenter la création de la vie ?

Ne reste plus qu'à attendre le 3ème et dernier tome d'Alan Moore sur le personnage.
Miracleman est incontestablement ma meilleure découverte comics de l'année !

[fred le mallratAdmin-Man]

Pour l origine... je pense qu il faut voir Miracleman comme une copie de captain "Shazam"marvel dans les 50's... avec des origines equivalentes (sauf que là ai lieu d un sorcier qui donne les pouvoirs c est un mega scientifique (qui tient quand même un role de magicien) et que les histoires sont souvent "loufoques", "débridées"comme celles de shazam à cette époque (et qui en faisait le personnage le plus populaire devant un superman... peut etre plus "trop"serieux pour les enfants (les adultes avaient d autres lectures comics que les superheros a l epoque)...

Ce que je veux dire c est que je crois plutot que Moore a fait ses origines car ca lui semblait les plus "credibles"pour expliquer un tel héros, une forme de dedoublement et enfin le fait que personne ne connaisse ce heros dans le monde reel (ce qui explique son absence)...
Ca me rappelle un peu l emprisonnement de Morphée (sandman de Gaiman) dans le 1er arc qui permet de faire connaissance petit a petit avec l univers du personnage mais comme par hasard cela couvre l histoire du DC universe (avant la seconde guerre) et permet d expliquer son absence...

[BagooorMembre de Stormwatch]

Explication intéressante !
Et du coup, en voulant mixer tout ça, je trouve que le résultat est vraiment intéressant et bien construit.
Il arrive que certaines réécritures d'origines soient bien moins réussies...

[fred le mallratAdmin-Man]

Pour moi c est à rapprocher de ce que fera souvent dans un 1er temps les futurs titres Vertigo avec Swamp Thing (moore), Black Orchid (Gaiman) ou Animal Man (Morrison) et qui finira par s'étendre au super-heros classique avec le temps... avec des réécritures ensuite plus ou moins réussies.
Ca reste un procédé que Moore utilise beaucoup de Captain Britain/Swamp Thing à Supreme... c est un moyen de deconstruction/reconstruction d'un personnage...
Morrison est plus fan de l agrégation (il rend cohérent ce qui a déjà été dit en les additionnant)
Une autre forme est celle de Dematteis qui deconstruit/reconstruit souvent sous l angle psy (Kraven, Silver Surfer, daredevil, Captain America, certains defenders, Doc Strange..)

[BiggyMembre du Green Lantern Corps]

Tome 3 lu.

Alan Moo… pardon le scénariste originel (cela me fait toujours autant rire…) nous a offert avec Miracleman un récit super-héroïque d’une rare profondeur. Des histoires en avance sur son temps et qui marque les prémices des super-héros que l’on peut voir aujourd’hui. Avec cette magnifique édition de Panini, j’ai découvert ce personnage et ses histoires fantastiques, j’attendais donc ce troisième tome avec une grande impatience, à l’idée de lire, une nouvelle fois, de formidables histoires.
Bien que ces histoires puissent paraître difficiles d’accès au premier abord, il n’en est rien, Alan Moore crée une mythologie cohérente, des personnages qui nous parlent, des situations rocambolesques mais réfléchies, rien n’étant laissé au hasard. Et lorsqu’on se force un peu pour rentrer dans l’histoire, nous découvrons un univers fantastique !

Tandis qu’une menace extraterrestre plane sur la famille Miracleman, un autre survivant du projet Zarathroustra réapparaît. Ces événements rappellent au héros la dure réalité des faits : être un surhomme a un coût et il est impossible de faire machine arrière. D’autre part, un ancien adversaire revient pour transformer le monde de Miracleman en véritable enfer…
(Contient : les épisodes Miracleman #11 à 16 et All-New Miracleman Annual #1)

Nous pourrions très bien dire que le premier tome de Miracleman aborde le présent de notre héros, le moment où il se réveille, reprend connaissance, revient à la vie. Le second tome serait alors le passé de notre héros, avec beaucoup d’explications sur le pourquoi du comment. Dès lors, et de façon indéniable, ce troisième volume est le « futur » de Miracleman, le moment où nous assistons à la modification du monde, à la transformation d’un super-héros en dieu !

1987, depuis une cité fabuleuse, depuis un palais inimaginable, Miracleman nous narre les événements des cinq dernières années, les événements, parfois, souvent, tragiques qui ont mené à ce changement pour le monde, à cette nouvelle vision de Miracleman ! Et on peut dire que les événements s’enchaînent, les surprises ne cessent et les tragédies s’accélèrent pour notre héros tout juste réveillé. Et cela tout autant dans sa vie de super-héros que dans celle plus privée d’homme, de mari et de père.
Rien que sur le plan personnel, les changements vont être nombreux et brutaux. Si l’un est plus que compréhensif, l’autre est assez surprenant. Mais surtout cela permet à Alan Moore de se débarrasser de Michael Moran et de concentrer tous ses efforts et toute son attention sur Miracleman, même si on comprend facilement que si l’aspect humain n’est plus, Miracleman cristallise l’humanité face au fantastique, face au divin, face à l’inconnu.

De façon plus fantastique, notre héros rencontre des extraterrestres, dont les fameux Warpsmith que nous avions déjà rencontré, mais aussi les Qys, profondément liés à la famille Miracleman ! Une famille qui s’agrandit avec l’arrivée de la magnifique et troublante Miraclewoman, pour qui Miracleman ne peut s’empêcher d’avoir des pensées pas très catholique. Grâce à elle, il va en apprendre plus sur son passé, puis continueront d’en apprendre ensemble grâce aux Qys.
A partir de cette rencontre du troisième type, Miracleman change de vision sur lui-même. Ils sont plus que des héros, plus que des super-héros, ce sont des dieux ! Et avec de tels pouvoirs, de telles responsabilités, ils se doivent de modifier le monde, de le bonifier. Et c’est ce qu’ils font faire, et dont nous voyons les résultats extraordinaires et fantastiques en 1987.

Mais que serait un héros, un super-héros, un dieu, sans ennemi à combattre, autre que la faim, la guerre ou l’économie bien entendu ? Et c’est à ce moment que Kid Miracleman se rappelle aux bons souvenirs de notre héros. Le petit Johnny Bates ayant été poussé à bout et obligé de libérer son alter égo maléfique. Alan Moore n’hésitant pas à aller très loin dans la violence et l’inacceptable pour nous montrer la force de résistance de ce petit garçon. Comment lui en vouloir d’avoir craqué avec ce qu’il a subit ?
Par contre difficile de ne pas être mal à l’aise devant les horreurs que Kid Miracleman commet à Londres. Un véritable massacre, un charnier dérangeant, une multitude de visions d’horreurs. Nous assistons alors à un combat titanesque où chaque coup serait capable de briser une montagne. Une grande intensité donc pour ce combat et un final bouleversant, presque dérangeant, avec ce pauvre petit Johnny cul nu et en larmes. Toute l’horreur et la dureté de la scène parfaitement retranscrite par John Totleben au dessin.

John Totleben, qui nous livre, une saga Olympus absolument superbe. Un régal pour les yeux du début à la fin. Nous vivons le combat, vivons les horreurs, nous sommes transportés sur une autre planète, ressentons les émotions. Tout est juste, tout est parfait. La scène de danse nous emporte, Londres après le combat nous serre le bide, on a l’impression de nous voir à chaque réaction de Miracleman. Ses personnages sont charismatiques et si beaux. Comment ne pas être emporté par le travail de cet artiste procurant une telle profondeur aux écrits d’Alan Moore ?

Bref, je ne pensais pas que je serais encore davantage enthousiasmé par Miracleman, mais ce troisième tome me fait mentir. Un volume indéniablement meilleur que les deux précédents, déjà fantastiques. Olympus illustre à merveille ce qu’est, ce que devient Miracleman, à savoir un dieu. Mais il garde néanmoins une grande part d’humanité en lui, si beaucoup y voient de la faiblesse, j’y vois une grande force de par son empathie.
Alan Moore nous offre un récit puissant, aux scènes fortes, à la violence dérangeante mais qui montre à merveille qu’il est plus intéressant de s’ouvrir à ce que l’on ne connaît plutôt que d’en avoir peur.

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