Nightwing (New 52)
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- WatchfulMembre des Thunderbolts
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 29 Mar 2014 - 13:22
Je lis la série en VO, et j'avais adoré ces épisodes. Laurent, tu risques d'être très déçu au prochain tome, mais le 5ème relèvera le niveau.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 29 Mar 2014 - 13:29
Krinvitz a écrit:Je confirme, moi qui ne lis que Nightwing, j'aurais eu l'air bien bête sans la fin de l'histoire...
Carrément lol
Bon point pour Urban de penser à tout le monde^^
- LaurentChercheur à S.T.A.R. Labs
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 29 Mar 2014 - 15:51
Aïe! Je vais peut être arrêter les dégâts alors... Quelqu'un veut NIGHTWING tome 1 à 3?Watchful a écrit:Je lis la série en VO, et j'avais adoré ces épisodes. Laurent, tu risques d'être très déçu au prochain tome, mais le 5ème relèvera le niveau.
- BenjaamanLegionnaire
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Re: Nightwing (New 52)
Dim 30 Mar 2014 - 12:01
Laurent a écrit:[quote="Krinvitz"le visage arraché (une idée stupide de Tony Daniel.
Sache que c'est scott snyder qui a demandé ça a tony daniel.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Nightwing (New 52)
Ven 20 Juin 2014 - 13:18
Tome 3 lu!
Alors que le premier tome de Nightwing faisait de belles promesses quant à la série et surtout vis-à-vis du personnage, avec qui j’avais un peu de mal, le tome deux balayait ces espoirs avec un volume faisant office de gigantesque déception. Pourtant les choses qui m’avaient titillé comme l’omniprésence du cirque Haly ou de Sonia Branch demeurent présentes et laissent un petit espoir. Malheureusement pour Nightwing et pour Kyle Higgins, son auteur, la série souffre d’un gros handicap : l’obligation de se tenir disponible vis-à-vis de Batman et de la série de Greg Capullo. Difficile dans ces conditions de pouvoir véritablement travailler comme on le souhaite et la série en souffre, au final, énormément. Espérons que ce tome trois fasse mieux que le précédent.
Dick Grayson, désormais à la tête du cirque où il a grandi, continue de mener sa vie mouvementée entre les révélations sur ses ancêtres, membres de la Cour des Hiboux, et sa romance avec Sonia Branch, fille de l’homme qui a assassiné ses parents. Mais Nightwing doit également faire face à la redoutable Lady Shiva et au retour du pire ennemi qui soit : le Joker ! (Contient les épisodes #13 à 18, Batman #17)
Dick Grayson continue son projet de sédentariser le cirque Haly à Amusement Mile à Gotham. Et malgré la « poisse » qu’il peut représenter pour certains artistes, beaucoup décident de rester et d’œuvrer sur son projet, et de nouveaux viennent même grossir les rangs ou remplacer les quelques partants. Oui, ça y est le cirque est vraiment au cœur de l’histoire, et surtout au cœur des préoccupations de Dick. D’ailleurs Dick est également au cœur de l’histoire, plus que Nightwing j’entends. En effet Higgins effectue un excellent travail pour nous montrer à quel point les autres, les liens que Dick tisse avec les autres sont des éléments moteurs pour le jeune héros. Et le pauvre Dick va bien morfler dans ce tome…
Malheureusement, premier mauvais point, c’est que ce troisième volume de Nightwing se divise en trois parties, bien inégales, avec trois dessinateurs différents. Et si le traitement de Dick tout au long de ce tome est une merveille de la part de Kyle Higgins, ce n’est pas la même chose pour les histoires en elles-mêmes.
Nous avons d’abord droit à une histoire en deux parties signées Tom DeFalco et Andres Guinaldo. Une histoire qui oppose Dick à… Lady Shiva ! Si la présence de la tueuse ne s’explique pas tant elle ne sert à rien, et ne parlons pas du design de son costume (mon dieu…), l’histoire sert néanmoins à montrer à quel point Dick met tout en œuvre pour réussir son projet. Et on ne peut s’empêcher de se dire que si cet aspect est aussi puissamment pointé du doigt, c’est que rien de bon ne se prépare. Une histoire qui passe vraiment en second plan tant elle est inintéressante, mais le travail sur Dick et les différents personnages qui l’entourent, ses interrogations, sa façon d’agir vis-à-vis d’eux passent au premier plan.
La seconde histoire, qui voit revenir l’équipe composée d’Higgins et Eddy Barrows, coupe l’élan de la série ! Comme pour le second tome et la Nuit des Hiboux, ce troisième opus souffre de la saga Death of the Family, de Snyder et Capullo, qui s’impose à Nightwing comme à toutes les séries naviguant autour de Batman. Même si je dois bien avouer que cela passe mieux qu’en kiosque, où nous n’avions pas les épisodes précédents sur Nightwing. Même si Higgins réussit à merveille à continuer à faire mal à Dick de façon vraiment douloureuse, surtout pour son esprit, la saga est quand même trop gangrénée par le Joker. C’est vraiment dommage, même s’il faut reconnaître que cela apporte un peu d’eau à son moulin. Dick vit une véritable descente aux enfers ! Le cirque ! Ses amis ! Batman ! Tout est fait pour faire couler le pauvre Nightwing. Higgins lui enlève tout, il fait voler tous ses espoirs en éclat ! Et l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère, des scènes fortes, des scènes chocs et que dire du tête-à-tête entre Dick et Raya…
Dommage de se taper à nouveau l’épisode #17 de Batman avec le final foiré, selon moi, de Death of the Family.
Graphiquement Eddy Barrows effectue un travail très honnête. C’est joli à suivre sans être fantastique.
La dernière histoire fait également écho à une autre série : Batman Incoporated de Grant Morrison et la mort de Damian !
Episodes illustrés par Juan José Ryp. Si je suis toujours aussi fan de ce dessinateur, qui nous offre des planches, je dois bien reconnaître qu’il n’était pas l’artiste adéquat pour retranscrire les émotions qui pullulent dans ces épisodes. Et son travail sur les dessins n’est vraiment pas beau, surtout après les deux autres dessinateurs.
Deux très bons épisodes. Un premier pour nous montrer comment Damian a su être celui qui a réussi à rebooster Dick, à l’aider à tenir debout. Surtout après la dure confrontation qu’il a vécu avec les membres du cirque, et sa présence à l’enterrement des ses amis. Et l’on voit à quel point le lien entre Dick et le jeune Robin est toujours aussi fort ! Puis vient le second épisode où Dick se retrouve face à la tombe du petit Damian… Un énorme coup dur de plus derrière les oreilles pour notre héros. Et à l’instar de Peter J.Tomasi sur la série Batman et Robin, Higgins nous offre un épisode terriblement émouvant, où l’on ne peut qu’éprouver beaucoup d’empathie et de peine vis-à-vis de Dick et de cette nouvelle épreuve qui l’accable.
Mais il n’y aura pas de place pour le deuil dans le prochain tome, au vu des révélations que lui fait Sonia…
Bref, un tome vraiment bizarre. Si les histoires en elles-mêmes ne sont pas toutes à niveau, le travail sur Dick, lui est vraiment formidable. Ce que traverse le héros nous prend aux tripes, et on ne peut qu’être mal de voir tout ce que Nightwing doit encaisser en si peu de temps. Un tome trois dans la lignée du premier, surtout quand le travail d’Higgins se concentre sur Nightwing. Dommage que la série soit encore un peu envahie par ce qui se passe dans Batman. Même si cette fois-ci cela a, finalement, servi Higgins et son travail sur la « destruction » mentale de Dick Grayson !
Alors que le premier tome de Nightwing faisait de belles promesses quant à la série et surtout vis-à-vis du personnage, avec qui j’avais un peu de mal, le tome deux balayait ces espoirs avec un volume faisant office de gigantesque déception. Pourtant les choses qui m’avaient titillé comme l’omniprésence du cirque Haly ou de Sonia Branch demeurent présentes et laissent un petit espoir. Malheureusement pour Nightwing et pour Kyle Higgins, son auteur, la série souffre d’un gros handicap : l’obligation de se tenir disponible vis-à-vis de Batman et de la série de Greg Capullo. Difficile dans ces conditions de pouvoir véritablement travailler comme on le souhaite et la série en souffre, au final, énormément. Espérons que ce tome trois fasse mieux que le précédent.
Dick Grayson, désormais à la tête du cirque où il a grandi, continue de mener sa vie mouvementée entre les révélations sur ses ancêtres, membres de la Cour des Hiboux, et sa romance avec Sonia Branch, fille de l’homme qui a assassiné ses parents. Mais Nightwing doit également faire face à la redoutable Lady Shiva et au retour du pire ennemi qui soit : le Joker ! (Contient les épisodes #13 à 18, Batman #17)
Dick Grayson continue son projet de sédentariser le cirque Haly à Amusement Mile à Gotham. Et malgré la « poisse » qu’il peut représenter pour certains artistes, beaucoup décident de rester et d’œuvrer sur son projet, et de nouveaux viennent même grossir les rangs ou remplacer les quelques partants. Oui, ça y est le cirque est vraiment au cœur de l’histoire, et surtout au cœur des préoccupations de Dick. D’ailleurs Dick est également au cœur de l’histoire, plus que Nightwing j’entends. En effet Higgins effectue un excellent travail pour nous montrer à quel point les autres, les liens que Dick tisse avec les autres sont des éléments moteurs pour le jeune héros. Et le pauvre Dick va bien morfler dans ce tome…
Malheureusement, premier mauvais point, c’est que ce troisième volume de Nightwing se divise en trois parties, bien inégales, avec trois dessinateurs différents. Et si le traitement de Dick tout au long de ce tome est une merveille de la part de Kyle Higgins, ce n’est pas la même chose pour les histoires en elles-mêmes.
Nous avons d’abord droit à une histoire en deux parties signées Tom DeFalco et Andres Guinaldo. Une histoire qui oppose Dick à… Lady Shiva ! Si la présence de la tueuse ne s’explique pas tant elle ne sert à rien, et ne parlons pas du design de son costume (mon dieu…), l’histoire sert néanmoins à montrer à quel point Dick met tout en œuvre pour réussir son projet. Et on ne peut s’empêcher de se dire que si cet aspect est aussi puissamment pointé du doigt, c’est que rien de bon ne se prépare. Une histoire qui passe vraiment en second plan tant elle est inintéressante, mais le travail sur Dick et les différents personnages qui l’entourent, ses interrogations, sa façon d’agir vis-à-vis d’eux passent au premier plan.
La seconde histoire, qui voit revenir l’équipe composée d’Higgins et Eddy Barrows, coupe l’élan de la série ! Comme pour le second tome et la Nuit des Hiboux, ce troisième opus souffre de la saga Death of the Family, de Snyder et Capullo, qui s’impose à Nightwing comme à toutes les séries naviguant autour de Batman. Même si je dois bien avouer que cela passe mieux qu’en kiosque, où nous n’avions pas les épisodes précédents sur Nightwing. Même si Higgins réussit à merveille à continuer à faire mal à Dick de façon vraiment douloureuse, surtout pour son esprit, la saga est quand même trop gangrénée par le Joker. C’est vraiment dommage, même s’il faut reconnaître que cela apporte un peu d’eau à son moulin. Dick vit une véritable descente aux enfers ! Le cirque ! Ses amis ! Batman ! Tout est fait pour faire couler le pauvre Nightwing. Higgins lui enlève tout, il fait voler tous ses espoirs en éclat ! Et l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère, des scènes fortes, des scènes chocs et que dire du tête-à-tête entre Dick et Raya…
Dommage de se taper à nouveau l’épisode #17 de Batman avec le final foiré, selon moi, de Death of the Family.
Graphiquement Eddy Barrows effectue un travail très honnête. C’est joli à suivre sans être fantastique.
La dernière histoire fait également écho à une autre série : Batman Incoporated de Grant Morrison et la mort de Damian !
Episodes illustrés par Juan José Ryp. Si je suis toujours aussi fan de ce dessinateur, qui nous offre des planches, je dois bien reconnaître qu’il n’était pas l’artiste adéquat pour retranscrire les émotions qui pullulent dans ces épisodes. Et son travail sur les dessins n’est vraiment pas beau, surtout après les deux autres dessinateurs.
Deux très bons épisodes. Un premier pour nous montrer comment Damian a su être celui qui a réussi à rebooster Dick, à l’aider à tenir debout. Surtout après la dure confrontation qu’il a vécu avec les membres du cirque, et sa présence à l’enterrement des ses amis. Et l’on voit à quel point le lien entre Dick et le jeune Robin est toujours aussi fort ! Puis vient le second épisode où Dick se retrouve face à la tombe du petit Damian… Un énorme coup dur de plus derrière les oreilles pour notre héros. Et à l’instar de Peter J.Tomasi sur la série Batman et Robin, Higgins nous offre un épisode terriblement émouvant, où l’on ne peut qu’éprouver beaucoup d’empathie et de peine vis-à-vis de Dick et de cette nouvelle épreuve qui l’accable.
Mais il n’y aura pas de place pour le deuil dans le prochain tome, au vu des révélations que lui fait Sonia…
Bref, un tome vraiment bizarre. Si les histoires en elles-mêmes ne sont pas toutes à niveau, le travail sur Dick, lui est vraiment formidable. Ce que traverse le héros nous prend aux tripes, et on ne peut qu’être mal de voir tout ce que Nightwing doit encaisser en si peu de temps. Un tome trois dans la lignée du premier, surtout quand le travail d’Higgins se concentre sur Nightwing. Dommage que la série soit encore un peu envahie par ce qui se passe dans Batman. Même si cette fois-ci cela a, finalement, servi Higgins et son travail sur la « destruction » mentale de Dick Grayson !
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Nightwing (New 52)
Ven 12 Sep 2014 - 10:55
Tome 4 lu.
Nightwing déménage à Chicago ! Surprenante nouvelle, mais avec la surprise finale du tome #3 où Dick apprenait que Tony Zucco était toujours en vie, ses investigations le mènent à Chicago, dans une quête visant à lui faire, enfin, tourner la page de la mort de ces parents. C’est un nouveau départ pour le jeune justicier, après tous les récents événements à Gotham, et son ultime conversation avec Damian Wayne, il claque la porte, s’embarrasse de peu d’affaires (en même temps il n’a plus rien) et fonce vers une nouvelle ville, une nouvelle vie et de nouvelles aventures !
Au sortir des attaques du Joker et de la perte d’un de ses meilleurs amis, Dick Grayson décide de déménager de Gotham pour Chicago. Là, Nightwing devra enquêter sur un nouvel adversaire, un cyber-criminel surnommé « le Farceur », ainsi que sur le tristement célèbre assassin de ses parents : Tony Zucco. (Contient les épisodes #19 à 24).
Dick arrive donc à Chicago sans argent en poche et avec en tout et pour tout un seul bagage. Il est à la recherche de Tony Zucco afin qu’il aille enfin croupir en prison ! Il n’a parlé de son départ à personne, voulant régler cette histoire seul, et ne pas avoir à compter sur Bruce, avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Enfin, c’est ce que l’on nous dit, car cela ne se ressent pas dans la lecture et dans les faits.
Il arrive donc à Chicago, une ville où l’on découvre très vite que « les masques » comme on les appelle ne sont pas les bienvenus ! Suite à une grande vague d’assassinats de super-héros, il y a quelques années, ils ne sont plus vraiment les bienvenues, et la police n’hésite pas à tirer à vue lorsqu’elle en voit un, et pose, éventuellement, les questions ensuite. C’est dans ces circonstances un peu difficiles, et dans une ville qu’il ne connaît pas que Dick va tenter de retrouver Tony Zucco, alors qu’il ne sait pas s’il est toujours là…
Et sur son chemin il va trouver un nouvel ennemi, le Farceur. Un homme qui n’hésite pas à tourner ses crimes sous forme d’énormes farces (comme son nom l’indique). Et s’il n’était pas venu pour combattre le crime à Chicago, il va y être obligé, étant donné que ce Farceur semble être le seul apte à le renseigner sur la nouvelle vie de Tony Zucco ! Et Dick va se rendre compte qu’il a mis les pieds dans quelque chose de beaucoup plus important, dans quelque chose de trop grand pour lui, impliquant jusqu’au maire de Chicago, et il aura besoin pour résoudre cette énorme affaire de : Tony Zucco !
Si les aventures de Nightwing dans cette nouvelle ville se suivre plutôt bien, sans être non passionnantes, cela reste quand même une sombre histoire de vengeances, la vie de Dick, elle, est complètement bâclée ! Kyle Higgins essaie de faire apparaître de nouveaux personnages pour graviter autour de Dick. Comme ces deux colocs, Michael journaliste en herbe cantonné aux basses besognes et la charmante Joey, experte en sécurisation de données. Au fil du temps et des chapitres ces nouveaux personnages vont jusqu’à s’inquiéter pour Dick, à trembler pour lui, se réjouir pour lui, alors qu’il n’y a aucun développement, aucune scène pour appuyer ces nouvelles attaches. C’est dommage, car ces personnages sont plutôt intéressants, tout comme le maire ou le commissaire qui semble cacher un lourd secret et une lourde rancœur envers les masques.
Graphiquement nous avons droit à deux dessinateurs, aux styles totalement différents. Les trois premiers chapitres sont de Brett Booth. Ses scènes d’actions ont incroyablement vivantes, ses personnages féminins ont un regard dévastateur, mais ses personnages masculins ont des yeux trop petits, leur donnant un air d’ahuris.
Les trois derniers chapitres sont de Will Conrad dans un style se rapprochant de Mike Deodato Jr, sans en atteindre le génie et l’excellence. Si ses personnages sont carrément mieux que ceux de Booth, ses scènes d’actions sont par contre plus figées.
Dans les deux cas, les couleurs d’Andrew Dalhouse pour le premier et de Peter Pantazis pour le second, sont tout aussi magnifiques.
Bref, un nouveau départ pour Dick, qui commence avec la clôture d’un chapitre douloureux de sa vie, du moins le pense-t-il… Si cela se laisse lire, j’espère vraiment pour la suite un contenu plus riche tant au niveau d’ennemis plus charismatiques (parce que franchement le Farceur…), une intrigue plus intéressante (parce que franchement de simples vengeances…) et un meilleur développement de la vie public de Nightwing (les personnages secondaires sont là…), parce que cette nouvelle vie à Chicago peut être intéressante !
Nightwing déménage à Chicago ! Surprenante nouvelle, mais avec la surprise finale du tome #3 où Dick apprenait que Tony Zucco était toujours en vie, ses investigations le mènent à Chicago, dans une quête visant à lui faire, enfin, tourner la page de la mort de ces parents. C’est un nouveau départ pour le jeune justicier, après tous les récents événements à Gotham, et son ultime conversation avec Damian Wayne, il claque la porte, s’embarrasse de peu d’affaires (en même temps il n’a plus rien) et fonce vers une nouvelle ville, une nouvelle vie et de nouvelles aventures !
Au sortir des attaques du Joker et de la perte d’un de ses meilleurs amis, Dick Grayson décide de déménager de Gotham pour Chicago. Là, Nightwing devra enquêter sur un nouvel adversaire, un cyber-criminel surnommé « le Farceur », ainsi que sur le tristement célèbre assassin de ses parents : Tony Zucco. (Contient les épisodes #19 à 24).
Dick arrive donc à Chicago sans argent en poche et avec en tout et pour tout un seul bagage. Il est à la recherche de Tony Zucco afin qu’il aille enfin croupir en prison ! Il n’a parlé de son départ à personne, voulant régler cette histoire seul, et ne pas avoir à compter sur Bruce, avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Enfin, c’est ce que l’on nous dit, car cela ne se ressent pas dans la lecture et dans les faits.
Il arrive donc à Chicago, une ville où l’on découvre très vite que « les masques » comme on les appelle ne sont pas les bienvenus ! Suite à une grande vague d’assassinats de super-héros, il y a quelques années, ils ne sont plus vraiment les bienvenues, et la police n’hésite pas à tirer à vue lorsqu’elle en voit un, et pose, éventuellement, les questions ensuite. C’est dans ces circonstances un peu difficiles, et dans une ville qu’il ne connaît pas que Dick va tenter de retrouver Tony Zucco, alors qu’il ne sait pas s’il est toujours là…
Et sur son chemin il va trouver un nouvel ennemi, le Farceur. Un homme qui n’hésite pas à tourner ses crimes sous forme d’énormes farces (comme son nom l’indique). Et s’il n’était pas venu pour combattre le crime à Chicago, il va y être obligé, étant donné que ce Farceur semble être le seul apte à le renseigner sur la nouvelle vie de Tony Zucco ! Et Dick va se rendre compte qu’il a mis les pieds dans quelque chose de beaucoup plus important, dans quelque chose de trop grand pour lui, impliquant jusqu’au maire de Chicago, et il aura besoin pour résoudre cette énorme affaire de : Tony Zucco !
Si les aventures de Nightwing dans cette nouvelle ville se suivre plutôt bien, sans être non passionnantes, cela reste quand même une sombre histoire de vengeances, la vie de Dick, elle, est complètement bâclée ! Kyle Higgins essaie de faire apparaître de nouveaux personnages pour graviter autour de Dick. Comme ces deux colocs, Michael journaliste en herbe cantonné aux basses besognes et la charmante Joey, experte en sécurisation de données. Au fil du temps et des chapitres ces nouveaux personnages vont jusqu’à s’inquiéter pour Dick, à trembler pour lui, se réjouir pour lui, alors qu’il n’y a aucun développement, aucune scène pour appuyer ces nouvelles attaches. C’est dommage, car ces personnages sont plutôt intéressants, tout comme le maire ou le commissaire qui semble cacher un lourd secret et une lourde rancœur envers les masques.
Graphiquement nous avons droit à deux dessinateurs, aux styles totalement différents. Les trois premiers chapitres sont de Brett Booth. Ses scènes d’actions ont incroyablement vivantes, ses personnages féminins ont un regard dévastateur, mais ses personnages masculins ont des yeux trop petits, leur donnant un air d’ahuris.
Les trois derniers chapitres sont de Will Conrad dans un style se rapprochant de Mike Deodato Jr, sans en atteindre le génie et l’excellence. Si ses personnages sont carrément mieux que ceux de Booth, ses scènes d’actions sont par contre plus figées.
Dans les deux cas, les couleurs d’Andrew Dalhouse pour le premier et de Peter Pantazis pour le second, sont tout aussi magnifiques.
Bref, un nouveau départ pour Dick, qui commence avec la clôture d’un chapitre douloureux de sa vie, du moins le pense-t-il… Si cela se laisse lire, j’espère vraiment pour la suite un contenu plus riche tant au niveau d’ennemis plus charismatiques (parce que franchement le Farceur…), une intrigue plus intéressante (parce que franchement de simples vengeances…) et un meilleur développement de la vie public de Nightwing (les personnages secondaires sont là…), parce que cette nouvelle vie à Chicago peut être intéressante !
- WatchfulMembre des Thunderbolts
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Re: Nightwing (New 52)
Ven 12 Sep 2014 - 19:50
Le dernier tome rend le tout bien plus intéressant, la conclusion est très belle ::
- LanvalDefenseur
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Re: Nightwing (New 52)
Mer 24 Déc 2014 - 11:46
Nightwing Tome 5
Scénario: Higgins Kyle – Dessin:
En quittant Gotham City pour s’installer à Chicago, Dick Grayson pensait faire une croix sur son ancienne vie et pouvoir repartir sereinement de zéro. Mais l’un de ses « vieux amis », le Chapelier Fou, est là pour lui rappeler que la distance ne dissipe en rien les fantômes du passé. Pour venir à bout de ce « démon » supplémentaire, Nightwing devra se résoudre à une alliance des plus surprenantes et ainsi faire la paix avec lui-même.
(Contient : Nightwing #25-30 + Annual #1)
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Action,Super-héros
Collection: DC Renaissance
Date de sortie: 29 mai 2015
Pagination: 200 pages
Prix: 17.50 €
- SkratschEnvahisseur
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Date d'inscription : 04/02/2014
Re: Nightwing (New 52)
Mer 24 Déc 2014 - 13:47
Si le Chapelier Fou est traité de la même manière que dans les comics Dark Knight, ça m'emballe pas outre mesure :?
- WatchfulMembre des Thunderbolts
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Re: Nightwing (New 52)
Mer 24 Déc 2014 - 14:19
La fin du run de Kyle Higgins
Le numéro 30, n'est là que pour faire transition avec la série Grayson, qui est au passage en terme de qualité, bien supérieure à la série Nightwing, mais j'y perds mon côté fan boy. Ce me rend quand même un peu triste de ne plus voir le personnage Nightwing, alors je me rattrape sur l'idée que ce soit toujours lui.
Le Nightwing Annual, je dois me l'approprié, mais j'ai eu (malheureusement) pas mal de mauvais retours.
Le numéro 30, n'est là que pour faire transition avec la série Grayson, qui est au passage en terme de qualité, bien supérieure à la série Nightwing, mais j'y perds mon côté fan boy. Ce me rend quand même un peu triste de ne plus voir le personnage Nightwing, alors je me rattrape sur l'idée que ce soit toujours lui.
Le Nightwing Annual, je dois me l'approprié, mais j'ai eu (malheureusement) pas mal de mauvais retours.
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 18 Juil 2015 - 10:58
Tome 5 lu.
Avec le précédent tome, le quotidien et le statu quo de Nightwing ont bien changé ! Adieu Gotham City et bonjour Chicago ! Et quoi de mieux pour démarrer une nouvelle vie que de faire mettre derrière les barreaux le meurtrier de ses parents ? Notre jeune héros pouvant dès lors se concentrer sur son avenir dans cette nouvelle ville.
Mais si je trouve l’idée de base intéressante, essayer de donner un peu d’intérêt à ce personnage étouffé par l’ombre de Batman, son mentor, j’espère que Kyle Higgins saura, dans ce cinquième tome, nous proposer quelque chose d’inédit, de nouveau, de frais. Tout simplement d’utiliser ce nouveau statu quo pour de la nouveauté.
En quittant Gotham City pour s’installer à Chicago, Dick Grayson pensait faire une croix sur son ancienne vie et pouvoir repartir sereinement de zéro. Mais l’un de ses « vieux amis », le Chapelier Fou, est là pour lui rappeler que la distance ne dissipe en rien les fantômes du passé. Pour venir à bout de ce « démon » supplémentaire, Nightwing devra se résoudre à une alliance des plus surprenantes et ainsi faire la paix avec lui-même.
(Contient les épisodes #25 à 30 et Annual #1)
Ce cinquième tome de Nightwing commence avec un épisode lié à ce qu’il se passe dans la série-mère Batman, coupant de nouveau l’élan de Kyle Higgins sur sa série. Et cette fois-ci, c’est Year Zero qui s’incruste. Nous nous retrouvons avec un épisode sur la jeunesse de Dick, ayant encore ses parents, lors d’une sortie au cinéma, seul, sans l’accord de ses parents alors que le black out démarre ! Rien de bien passionnant, puisqu’on y suit un Dick Grayson illustrant à merveille le fils unique centre de toutes les attentions. Mais cette fameuse nuit va lui ouvrir les yeux.
Après un annual où notre héros et Batgirl réalisent que ce ne sera jamais le bon moment, Nightwing est de retour à Chicago ! Et aux deux colocs (Michael, avec qui l’entente est parfaite, et Joey, avec qui cela est plus compliqué) Kyle Higgins rajoute la petite Jen, petite fille fort attachante qui va découvrir un secret et vivre une expérience qui va énormément la rapprocher de Dick. De manière générale, j’aime beaucoup ces nouveaux personnages secondaires que nous propose Higgins, ils permettent à Dick Grayson d’avoir un peu de temps de parole vis-à-vis de Nightwing et offre une véritable vie sociale au personnage.
Quel dommage que ce travail sur de l’inédit ne se répercute pas sur les ennemis qu’affrontent Nightwing dans l’arc « Dernier Envol » ! On se retrouve avec des méchants de Gotham qui comme de par hasard décident, au même moment que Nightwing, de venir faire un tour à Chicago. Dick se retrouvant à combattre le Chapelier Fou et Zsaz ! Rien d’inédit donc, et rien de bien passionnant. On retombe dans le classique. Dommage, les aventures de Nightwing sont ainsi bien moins intéressantes que la vie de Dick Grayson.
Chicago et Dick c’est une histoire qui roule, si la vie civile du héros est plus passionnante que celle du super-héros, le tout est plutôt intéressante à lire. Kyle Higgins a su donner un nouvel élan à son personnage et j’avoue me prendre au jeu et attendre la suite. Mais voilà, depuis le début du titre version New52, Kyle Higgins n’a eu de cesse de souffrir des grosses sagas issues de Batman, voir de la Justice League. Et l’arrivée de Forever Evil a obligé à donner une autre orientation à Dick Grayson. !
Si ce fameux épisode #30, paru dans Batman Saga #35 mais dont je tairais l’ultime rebondissement se voit « polluer » par Forever Evil et ses retombés, on comprend à la lecture de ce tome qu’on est loin de ce qu’avait sans doute prévu Higgins pour le premier protégé de Batman. Et c’est vraiment dommage !
Ce tome #5 est donc le dernier tome pour Nightwing, mais le premier de Grayson arrive bientôt, toujours par Higgins. Cela s’annonce prometteur, mais ça n’enlève rien au fait que je suis déçu de voir tout ce travail piétiné du pied par les « grands » scénaristes de DC.
Graphiquement, c’est plutôt sympathique dans l’ensemble mais rien de non plus fantastique. J’aime beaucoup Will Conrad et son travail sur les ombres mais cela reste du sous Mike Deodato Jr. Idem pour Russell Dauterman qui fait du sous Olivier Coipel. Certes assez jolie, mais aucune identité graphique, les styles étant tous trop différents.
Bref, ce dernier tome de Nightwing n’est pas mauvais, loin de là. Et après l’excellent travail sur le cirque Haly, j’étais très fan de redémarrage à Chicago. Malheureusement, depuis qu’Higgins s’occupe de cette série estampillée New52, son élan créatif est bloqué par les événements extérieurs à son héros dans les autres titres poids lourds de DC Comics. Comment un personnage comme Nightwing peut-il prendre véritablement son envol alors que son scénariste n’est pas réellement maître de son destin ?
Avec le précédent tome, le quotidien et le statu quo de Nightwing ont bien changé ! Adieu Gotham City et bonjour Chicago ! Et quoi de mieux pour démarrer une nouvelle vie que de faire mettre derrière les barreaux le meurtrier de ses parents ? Notre jeune héros pouvant dès lors se concentrer sur son avenir dans cette nouvelle ville.
Mais si je trouve l’idée de base intéressante, essayer de donner un peu d’intérêt à ce personnage étouffé par l’ombre de Batman, son mentor, j’espère que Kyle Higgins saura, dans ce cinquième tome, nous proposer quelque chose d’inédit, de nouveau, de frais. Tout simplement d’utiliser ce nouveau statu quo pour de la nouveauté.
En quittant Gotham City pour s’installer à Chicago, Dick Grayson pensait faire une croix sur son ancienne vie et pouvoir repartir sereinement de zéro. Mais l’un de ses « vieux amis », le Chapelier Fou, est là pour lui rappeler que la distance ne dissipe en rien les fantômes du passé. Pour venir à bout de ce « démon » supplémentaire, Nightwing devra se résoudre à une alliance des plus surprenantes et ainsi faire la paix avec lui-même.
(Contient les épisodes #25 à 30 et Annual #1)
Ce cinquième tome de Nightwing commence avec un épisode lié à ce qu’il se passe dans la série-mère Batman, coupant de nouveau l’élan de Kyle Higgins sur sa série. Et cette fois-ci, c’est Year Zero qui s’incruste. Nous nous retrouvons avec un épisode sur la jeunesse de Dick, ayant encore ses parents, lors d’une sortie au cinéma, seul, sans l’accord de ses parents alors que le black out démarre ! Rien de bien passionnant, puisqu’on y suit un Dick Grayson illustrant à merveille le fils unique centre de toutes les attentions. Mais cette fameuse nuit va lui ouvrir les yeux.
Après un annual où notre héros et Batgirl réalisent que ce ne sera jamais le bon moment, Nightwing est de retour à Chicago ! Et aux deux colocs (Michael, avec qui l’entente est parfaite, et Joey, avec qui cela est plus compliqué) Kyle Higgins rajoute la petite Jen, petite fille fort attachante qui va découvrir un secret et vivre une expérience qui va énormément la rapprocher de Dick. De manière générale, j’aime beaucoup ces nouveaux personnages secondaires que nous propose Higgins, ils permettent à Dick Grayson d’avoir un peu de temps de parole vis-à-vis de Nightwing et offre une véritable vie sociale au personnage.
Quel dommage que ce travail sur de l’inédit ne se répercute pas sur les ennemis qu’affrontent Nightwing dans l’arc « Dernier Envol » ! On se retrouve avec des méchants de Gotham qui comme de par hasard décident, au même moment que Nightwing, de venir faire un tour à Chicago. Dick se retrouvant à combattre le Chapelier Fou et Zsaz ! Rien d’inédit donc, et rien de bien passionnant. On retombe dans le classique. Dommage, les aventures de Nightwing sont ainsi bien moins intéressantes que la vie de Dick Grayson.
Chicago et Dick c’est une histoire qui roule, si la vie civile du héros est plus passionnante que celle du super-héros, le tout est plutôt intéressante à lire. Kyle Higgins a su donner un nouvel élan à son personnage et j’avoue me prendre au jeu et attendre la suite. Mais voilà, depuis le début du titre version New52, Kyle Higgins n’a eu de cesse de souffrir des grosses sagas issues de Batman, voir de la Justice League. Et l’arrivée de Forever Evil a obligé à donner une autre orientation à Dick Grayson. !
Si ce fameux épisode #30, paru dans Batman Saga #35 mais dont je tairais l’ultime rebondissement se voit « polluer » par Forever Evil et ses retombés, on comprend à la lecture de ce tome qu’on est loin de ce qu’avait sans doute prévu Higgins pour le premier protégé de Batman. Et c’est vraiment dommage !
Ce tome #5 est donc le dernier tome pour Nightwing, mais le premier de Grayson arrive bientôt, toujours par Higgins. Cela s’annonce prometteur, mais ça n’enlève rien au fait que je suis déçu de voir tout ce travail piétiné du pied par les « grands » scénaristes de DC.
Graphiquement, c’est plutôt sympathique dans l’ensemble mais rien de non plus fantastique. J’aime beaucoup Will Conrad et son travail sur les ombres mais cela reste du sous Mike Deodato Jr. Idem pour Russell Dauterman qui fait du sous Olivier Coipel. Certes assez jolie, mais aucune identité graphique, les styles étant tous trop différents.
Bref, ce dernier tome de Nightwing n’est pas mauvais, loin de là. Et après l’excellent travail sur le cirque Haly, j’étais très fan de redémarrage à Chicago. Malheureusement, depuis qu’Higgins s’occupe de cette série estampillée New52, son élan créatif est bloqué par les événements extérieurs à son héros dans les autres titres poids lourds de DC Comics. Comment un personnage comme Nightwing peut-il prendre véritablement son envol alors que son scénariste n’est pas réellement maître de son destin ?
- BiggyMembre du Green Lantern Corps
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 18 Juil 2015 - 10:58
Tome 5 lu.
Avec le précédent tome, le quotidien et le statu quo de Nightwing ont bien changé ! Adieu Gotham City et bonjour Chicago ! Et quoi de mieux pour démarrer une nouvelle vie que de faire mettre derrière les barreaux le meurtrier de ses parents ? Notre jeune héros pouvant dès lors se concentrer sur son avenir dans cette nouvelle ville.
Mais si je trouve l’idée de base intéressante, essayer de donner un peu d’intérêt à ce personnage étouffé par l’ombre de Batman, son mentor, j’espère que Kyle Higgins saura, dans ce cinquième tome, nous proposer quelque chose d’inédit, de nouveau, de frais. Tout simplement d’utiliser ce nouveau statu quo pour de la nouveauté.
En quittant Gotham City pour s’installer à Chicago, Dick Grayson pensait faire une croix sur son ancienne vie et pouvoir repartir sereinement de zéro. Mais l’un de ses « vieux amis », le Chapelier Fou, est là pour lui rappeler que la distance ne dissipe en rien les fantômes du passé. Pour venir à bout de ce « démon » supplémentaire, Nightwing devra se résoudre à une alliance des plus surprenantes et ainsi faire la paix avec lui-même.
(Contient les épisodes #25 à 30 et Annual #1)
Ce cinquième tome de Nightwing commence avec un épisode lié à ce qu’il se passe dans la série-mère Batman, coupant de nouveau l’élan de Kyle Higgins sur sa série. Et cette fois-ci, c’est Year Zero qui s’incruste. Nous nous retrouvons avec un épisode sur la jeunesse de Dick, ayant encore ses parents, lors d’une sortie au cinéma, seul, sans l’accord de ses parents alors que le black out démarre ! Rien de bien passionnant, puisqu’on y suit un Dick Grayson illustrant à merveille le fils unique centre de toutes les attentions. Mais cette fameuse nuit va lui ouvrir les yeux.
Après un annual où notre héros et Batgirl réalisent que ce ne sera jamais le bon moment, Nightwing est de retour à Chicago ! Et aux deux colocs (Michael, avec qui l’entente est parfaite, et Joey, avec qui cela est plus compliqué) Kyle Higgins rajoute la petite Jen, petite fille fort attachante qui va découvrir un secret et vivre une expérience qui va énormément la rapprocher de Dick. De manière générale, j’aime beaucoup ces nouveaux personnages secondaires que nous propose Higgins, ils permettent à Dick Grayson d’avoir un peu de temps de parole vis-à-vis de Nightwing et offre une véritable vie sociale au personnage.
Quel dommage que ce travail sur de l’inédit ne se répercute pas sur les ennemis qu’affrontent Nightwing dans l’arc « Dernier Envol » ! On se retrouve avec des méchants de Gotham qui comme de par hasard décident, au même moment que Nightwing, de venir faire un tour à Chicago. Dick se retrouvant à combattre le Chapelier Fou et Zsaz ! Rien d’inédit donc, et rien de bien passionnant. On retombe dans le classique. Dommage, les aventures de Nightwing sont ainsi bien moins intéressantes que la vie de Dick Grayson.
Chicago et Dick c’est une histoire qui roule, si la vie civile du héros est plus passionnante que celle du super-héros, le tout est plutôt intéressante à lire. Kyle Higgins a su donner un nouvel élan à son personnage et j’avoue me prendre au jeu et attendre la suite. Mais voilà, depuis le début du titre version New52, Kyle Higgins n’a eu de cesse de souffrir des grosses sagas issues de Batman, voir de la Justice League. Et l’arrivée de Forever Evil a obligé à donner une autre orientation à Dick Grayson. !
Si ce fameux épisode #30, paru dans Batman Saga #35 mais dont je tairais l’ultime rebondissement se voit « polluer » par Forever Evil et ses retombés, on comprend à la lecture de ce tome qu’on est loin de ce qu’avait sans doute prévu Higgins pour le premier protégé de Batman. Et c’est vraiment dommage !
Ce tome #5 est donc le dernier tome pour Nightwing, mais le premier de Grayson arrive bientôt, toujours par Higgins. Cela s’annonce prometteur, mais ça n’enlève rien au fait que je suis déçu de voir tout ce travail piétiné du pied par les « grands » scénaristes de DC.
Graphiquement, c’est plutôt sympathique dans l’ensemble mais rien de non plus fantastique. J’aime beaucoup Will Conrad et son travail sur les ombres mais cela reste du sous Mike Deodato Jr. Idem pour Russell Dauterman qui fait du sous Olivier Coipel. Certes assez jolie, mais aucune identité graphique, les styles étant tous trop différents.
Bref, ce dernier tome de Nightwing n’est pas mauvais, loin de là. Et après l’excellent travail sur le cirque Haly, j’étais très fan de redémarrage à Chicago. Malheureusement, depuis qu’Higgins s’occupe de cette série estampillée New52, son élan créatif est bloqué par les événements extérieurs à son héros dans les autres titres poids lourds de DC Comics. Comment un personnage comme Nightwing peut-il prendre véritablement son envol alors que son scénariste n’est pas réellement maître de son destin ?
Avec le précédent tome, le quotidien et le statu quo de Nightwing ont bien changé ! Adieu Gotham City et bonjour Chicago ! Et quoi de mieux pour démarrer une nouvelle vie que de faire mettre derrière les barreaux le meurtrier de ses parents ? Notre jeune héros pouvant dès lors se concentrer sur son avenir dans cette nouvelle ville.
Mais si je trouve l’idée de base intéressante, essayer de donner un peu d’intérêt à ce personnage étouffé par l’ombre de Batman, son mentor, j’espère que Kyle Higgins saura, dans ce cinquième tome, nous proposer quelque chose d’inédit, de nouveau, de frais. Tout simplement d’utiliser ce nouveau statu quo pour de la nouveauté.
En quittant Gotham City pour s’installer à Chicago, Dick Grayson pensait faire une croix sur son ancienne vie et pouvoir repartir sereinement de zéro. Mais l’un de ses « vieux amis », le Chapelier Fou, est là pour lui rappeler que la distance ne dissipe en rien les fantômes du passé. Pour venir à bout de ce « démon » supplémentaire, Nightwing devra se résoudre à une alliance des plus surprenantes et ainsi faire la paix avec lui-même.
(Contient les épisodes #25 à 30 et Annual #1)
Ce cinquième tome de Nightwing commence avec un épisode lié à ce qu’il se passe dans la série-mère Batman, coupant de nouveau l’élan de Kyle Higgins sur sa série. Et cette fois-ci, c’est Year Zero qui s’incruste. Nous nous retrouvons avec un épisode sur la jeunesse de Dick, ayant encore ses parents, lors d’une sortie au cinéma, seul, sans l’accord de ses parents alors que le black out démarre ! Rien de bien passionnant, puisqu’on y suit un Dick Grayson illustrant à merveille le fils unique centre de toutes les attentions. Mais cette fameuse nuit va lui ouvrir les yeux.
Après un annual où notre héros et Batgirl réalisent que ce ne sera jamais le bon moment, Nightwing est de retour à Chicago ! Et aux deux colocs (Michael, avec qui l’entente est parfaite, et Joey, avec qui cela est plus compliqué) Kyle Higgins rajoute la petite Jen, petite fille fort attachante qui va découvrir un secret et vivre une expérience qui va énormément la rapprocher de Dick. De manière générale, j’aime beaucoup ces nouveaux personnages secondaires que nous propose Higgins, ils permettent à Dick Grayson d’avoir un peu de temps de parole vis-à-vis de Nightwing et offre une véritable vie sociale au personnage.
Quel dommage que ce travail sur de l’inédit ne se répercute pas sur les ennemis qu’affrontent Nightwing dans l’arc « Dernier Envol » ! On se retrouve avec des méchants de Gotham qui comme de par hasard décident, au même moment que Nightwing, de venir faire un tour à Chicago. Dick se retrouvant à combattre le Chapelier Fou et Zsaz ! Rien d’inédit donc, et rien de bien passionnant. On retombe dans le classique. Dommage, les aventures de Nightwing sont ainsi bien moins intéressantes que la vie de Dick Grayson.
Chicago et Dick c’est une histoire qui roule, si la vie civile du héros est plus passionnante que celle du super-héros, le tout est plutôt intéressante à lire. Kyle Higgins a su donner un nouvel élan à son personnage et j’avoue me prendre au jeu et attendre la suite. Mais voilà, depuis le début du titre version New52, Kyle Higgins n’a eu de cesse de souffrir des grosses sagas issues de Batman, voir de la Justice League. Et l’arrivée de Forever Evil a obligé à donner une autre orientation à Dick Grayson. !
Si ce fameux épisode #30, paru dans Batman Saga #35 mais dont je tairais l’ultime rebondissement se voit « polluer » par Forever Evil et ses retombés, on comprend à la lecture de ce tome qu’on est loin de ce qu’avait sans doute prévu Higgins pour le premier protégé de Batman. Et c’est vraiment dommage !
Ce tome #5 est donc le dernier tome pour Nightwing, mais le premier de Grayson arrive bientôt, toujours par Higgins. Cela s’annonce prometteur, mais ça n’enlève rien au fait que je suis déçu de voir tout ce travail piétiné du pied par les « grands » scénaristes de DC.
Graphiquement, c’est plutôt sympathique dans l’ensemble mais rien de non plus fantastique. J’aime beaucoup Will Conrad et son travail sur les ombres mais cela reste du sous Mike Deodato Jr. Idem pour Russell Dauterman qui fait du sous Olivier Coipel. Certes assez jolie, mais aucune identité graphique, les styles étant tous trop différents.
Bref, ce dernier tome de Nightwing n’est pas mauvais, loin de là. Et après l’excellent travail sur le cirque Haly, j’étais très fan de redémarrage à Chicago. Malheureusement, depuis qu’Higgins s’occupe de cette série estampillée New52, son élan créatif est bloqué par les événements extérieurs à son héros dans les autres titres poids lourds de DC Comics. Comment un personnage comme Nightwing peut-il prendre véritablement son envol alors que son scénariste n’est pas réellement maître de son destin ?
- fred le mallratAdmin-Man
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Localisation : Bruges
Re: Nightwing (New 52)
Jeu 5 Nov 2020 - 14:39
Nightwing intégrale tome 2
Au sortir des attaques du Joker et de la perte d'un de ses meilleurs amis, Dick Grayson décide de déménager de Gotham pour Chicago. Là, Nightwing devra enquêter sur un nouvel adversaire, un cyber-criminel surnommé « le Farceur », ainsi que sur le tristement célèbre assassin de ses parents : Tony Zucco.
Âge : 12+
Collection : DC Renaissance
Série : Nightwing intégrale
INFOS
SCÉNARISTES : KYLE HIGGINS, COLLECTIF - DESSINATEURS : COLLECTIF, BRETT BOOTH, BARROWS EDDY
Date de sortie : 04 décembre 2020
Pagination : 384 pages
EAN : 9791026819882
Contenu vo : Nightwing #17-30 + Annual #1
Prix : 28 €
- SynockModo-Man
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Re: Nightwing (New 52)
Sam 7 Nov 2020 - 15:24
L'occasion de revenir sur ce début d'histoire plutôt sympa !
Si vous avez une quinzaine d'années ça peut être très passionnant
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- fred le mallratAdmin-Man
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Re: Nightwing (New 52)
Mer 27 Jan 2021 - 12:03
fred le mallrat a écrit:
Nightwing intégrale tome 2
Au sortir des attaques du Joker et de la perte d'un de ses meilleurs amis, Dick Grayson décide de déménager de Gotham pour Chicago. Là, Nightwing devra enquêter sur un nouvel adversaire, un cyber-criminel surnommé « le Farceur », ainsi que sur le tristement célèbre assassin de ses parents : Tony Zucco.
Âge : 12+
Collection : DC Renaissance
Série : Nightwing intégrale
INFOS
SCÉNARISTES : KYLE HIGGINS, COLLECTIF - DESSINATEURS : COLLECTIF, BRETT BOOTH, BARROWS EDDY
Date de sortie : 04 décembre 2020
Pagination : 384 pages
EAN : 9791026819882
Contenu vo : Nightwing #17-30 + Annual #1
Prix : 28 €
Date de sortie : 26 février 2021
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